Notes d’analyse et de plaidoyer pour la protection des populations civiles contre les Mines et Restes d’Explosifs dans les Provinces de Tanganyika et Haut Katanga; Kalemie, 17 septembre 2020 - Democratic Republic of the Congo | ReliefWeb

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Le GTLAM Tanganyika est un groupe de travail faisant partie intégrante du Cluster Protection dont actuellement, l’ONG GADDE (Groupe Africain de Déminage, Développement et Environnement) est lead après la fermeture du bureau de la coordination provinciale de l’UNMAS (UN mine action service) et l’ONG MAG (Mine action group) dans la province du Tanganyika.

La présente note d’analyse et de plaidoyer a pour but d’alerter les acteurs humanitaires et le gouvernement sur l’ampleur de la situation ainsi que les risques pour la population civile dans les zones de conflits armés et de retour, pour que les actions soient prises en vue de renforcer la protection des populations civiles.

V-Quelques actions de prévention et de réponses en cours

Les acteurs du GTLAM ont réalisés des activités ERM, ENT et COPA de 01 mai 2019 au 31 juillet 2020 avec un financement des Fonds humanitaires de 510 000 USD pour couvrir 3 zones ( Nyunzu, Kiyambe,Pweto) pour 15 mois et un financement KOIKA de 80 000 USD pour couvrir 2 zones ( Kalemie et Moba) pour 3 mois ( octobre 2019 à décembre 2019).

Les activités du GT LAM ont couvert une période de 15 mois et se poursuit avec les séances d’éducation aux risques liés Mines et restes explosifs de guerre, le partage des alertes, les sensibilisations et l’installation et formation des points focaux et relais communautaires. Au total 91250 personnes ont bénéficié de ces activités. Le GTLAM Tanganyika à travers son staff technique a réalisé 2078 sessions de formation des formateurs de 485 leaders communautaires (points focaux) sur le rôle que la population devrait et doit jouer afin d’adopter un comportement adéquat pour sa propre sécurisation.

Vu le besoin et l’immensité du champ d’action ainsi que la contrainte budgétaire, les acteurs du GT LAM n’ont pas pu couvrir toutes les zones infestées identifiées par les communautés, afin de conduire des séances de sensibilisation aux risques de REG, des enquêtes non techniques (ENT) pour une cartographie appropriée.

En définitif, GTLAM Tanganyika plaide pour plus d’implication des différentes couches sociales notamment ; populations hôtes, retournées et déplacées (âges et sexes confondus), les forces armées, la PNC, des groupes armés dans la lutte contre les REG et ALPC. Aussi, la nécessité d’étendre et/ou de poursuivre les activités de lutte anti-mines afin de couvrir les zones restantes ou les populations exposées aux risques des REG.

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