République tchèque : information sur les principaux dialectes romanis [romanes, romany] en usage au pays et les similarités avec la langue officielle du pays; information indiquant si une personne qui parle un dialecte romani serait également en mesure de comprendre la langue officielle du pays (2015-juillet 2019) [CZE106320.EF]

Réponses aux demandes d'information

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Les réponses aux demandes d’information (RDI) sont des rapports de recherches sur les conditions dans les pays. Ils font suite à des demandes des décideurs de la CISR.

La base de données contient les RDI en français et anglais archivées depuis sept ans. Les RDI antérieures sont accessibles sur le site Web Refworld du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Veuillez noter que certaines RDI contiennent des documents annexés qui ne sont pas accessibles ici en version électronique. Pour obtenir une copie d’un document annexé, veuillez en faire la demande par courriel.

24 juillet 2019

CZE106320.EF

République tchèque : information sur les principaux dialectes romanis [romanes, romany] en usage au pays et les similarités avec la langue officielle du pays; information indiquant si une personne qui parle un dialecte romani serait également en mesure de comprendre la langue officielle du pays (2015-juillet 2019)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Langue romani en République tchèque
1.1 Dialectes romanis

Selon des sources, le romani est une langue indo-aryenne parlée par les Roms en Europe (ROMLEX s.d.; Matras 2006, 656; Encyclopaedia Britannica 28 déc. 2016). Le romani est apparenté aux langues parlées en Inde et a été amené [en Europe] par des communautés aux origines indiennes (ROMLEX s.d.; Encyclopaedia Britannica 28 déc. 2016; New, et al. 2017, 14-15). Dans un article publié dans le Journal of Language and Cultural Education, New, Kyuchukov et de Villiers [1] expliquent que les principales caractéristiques du romani sont liées au sanskrit [traduction] « et, donc, aux langues modernes du sous-continent [indien], comme l’hindi » (New, et al. 2017, 14-15).

Des sources mentionnent que les dialectes romanis témoignent également de la forte influence d’autres langues avec lesquelles leurs locuteurs ont été en contact, y compris sur le vocabulaire (Matras 2006, 656; Neustupný et Nekvapil 2003; Kyuchukov sept. 2018).

1.2 Dialectes romanis en République tchèque

Ethnologue: Languages of the World (Ethnologue), qui présente les profils de plus de 7 000 langues du monde (Ethnologue s.d.), répertorie le romani des Carpates [également appelé romani central (Ethnologue 2019a)] et le romani sinté comme les dialectes du romani parlés en République tchèque (Ethnologue 2019b). Neustupný et Nekvapil [2] font observer que les dialectes suivants sont parlés en République tchèque :

[traduction]

  1. Le romani tchécoslovaque (Elšík, 2003, l’appelle judicieusement le groupe « central ») est le dialecte parlé par la majorité, lequel se subdivise ensuite en une variante orientale et occidentale.
  2. Le romani hongrois est un dialecte grammaticalement conservateur, principalement parlé en Hongrie et dans les pays limitrophes. Il est arrivé en République tchèque en provenance de la Slovaquie.
  3. Le groupe des Valaques (Wallach) [Vlax], dont le dialecte particulier présent en République tchèque est le lovari Les membres du groupe des Valaques étaient nomades jusqu’à ce qu’une loi stricte ne soit adoptée et mise en application en 1958 (Neustupný et Nekvapil 2003, 264-265, références entre parenthèses dans l’original).

Kubaník, Sadílková et Červenka [3] mentionnent que les Roms qui sont arrivés en République tchèque après la Seconde Guerre mondiale parlaient le [traduction] « romani central du Nord ou du Sud » et que les Roms des Valaques parlaient le « dialecte lovari du romani des Valaques » (Kubaník, et al. 2013, 62). De même, Viktor Elšík, chargé d’enseignement au Département de linguistique de l’Université Charles en République tchèque (Charles University s.d.a), écrit, dans un article universitaire sur le contact entre les différents dialectes romanis, qu’il existe trois principaux groupes de dialectes romanis en République tchèque : le romani central (subdivisé en dialectes central du Nord et central du Sud), le romani des Valaques et le romani sinté (Elšík 2003, 42-43).

Viktor Elšík fait en outre observer que les Roms qui appartiennent à des groupes qui, traditionnellement, parlaient les dialectes centraux du romani ont [traduction] « désormais entièrement migré vers les langues de leurs nationalités matrices », comme le tchèque (Elšík 2003, 44). La plupart des locuteurs du romani des Valaques en République tchèque utilisent des dialectes romanis faisant appel aux [traduction] « variantes issues du lovari » et vivent principalement dans des villes, en particulier à Prague et à Ostrava (Elšík 2003, 47). Selon la même source, seules quelques familles sinté vivent toujours en République tchèque, la majorité d’entre elles ayant péri durant la Seconde Guerre mondiale (Elšík 2003, 48).

Eva Eckert, professeure de linguistique à l’Université Anglo-Américaine (AAU) de Prague (AAU s.d.), précise que [traduction] « les dialectes tchécoslovaque et des Valaques ont des origines génétiques lointaines et se distinguent également sur le plan culturel », et que ces dialectes sont [traduction] « mutuellement incompréhensibles pour de nombreux locuteurs roms » (Eckert 2016, 62, 70). De même, Ethnologue mentionne que le romani des Carpates [ou central] n’est [traduction] « pas intelligible pour les locuteurs du romani des Valaques » (Ethnologue 2019b).

1.3 Langue et dialectes romanis par rapport à la langue tchèque

Selon l’Encyclopaedia Britannica, le tchèque est une langue slave occidentale, liée au polonais, au slovaque et au sorabe (parlé dans l’Est de l’Allemagne), et il s’agit de la langue officielle de la République tchèque (Encyclopaedia Britannica 20 avr. 2017). La source explique qu’il existe plusieurs dialectes [régionaux], mais que [traduction] « des nuances les différencient » et que le tchèque écrit standard se fonde sur le dialecte central de Prague des XVIe et XVIIe siècles (Encyclopaedia Britannica 20 avr. 2017).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un représentant de Slovo 21 [4] a déclaré qu’il n’y a aucun [traduction] « lien étroit entre la langue tchèque et les dialectes romanis - bien que le romani puisse faire usage de certains mots tchèques » (Slovo 21 25 juin 2019). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement additionnel sur les similitudes ou les différences spécifiques entre les dialectes romanis parlés en République tchèque et la langue tchèque.

Des sources décrivent l’existence d’un ethnolecte romani tchèque parlé par les Roms en République tchèque, soit un hybride du tchèque et du romani [et du slovaque (Marushiakova et Popov 2016, 47; Eckert 2016, 62)] (Zezulková avr. 2016, 10; Marushiakova et Popov 2016, 47; Eckert 2016, 62). Dans un rapport sur l’alphabétisation des enfants roms, Marketa Zezulková, professeure adjointe à l’Institut d’études en communication et en journalisme (Institute of Communication Studies and Journalism) de l’Université Charles (Charles University s.d.b), renvoie aux travaux de recherche de Milena Hubschmannova, [une [traduction] « grande spécialiste » de la culture et de la langue des Roms décédée en 2005 (The Guardian 19 sept. 2005)] pour expliquer que cet ethnolecte [traduction] « combine des mots tchèques et romanis, utilise la prononciation et la structure grammaticale du romani dans des mots et des phrases tchèques, et vice-versa » (Zezulková avr. 2016, 10).

1.4 Lois ayant trait à la langue romani et mise en œuvre de ces lois

D’après le Rapport périodique initial sur la mise en œuvre des engagements souscrits en vertu de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires en République tchèque, présenté par le gouvernement tchèque au secrétaire général du Conseil de l’Europe en avril 2008, l’article 25 de la Charte des droits de la personne et des libertés fondamentales, qui fait partie de la législation constitutionnelle de la République tchèque, garantit aux citoyens appartenant aux minorités nationales ou ethniques [5] [version française du Conseil de l’Europe] « a) le droit à un enseignement dans leur propre langue; b) le droit d’employer leur propre langue dans les échanges avec les autorités » (République tchèque 30 avr. 2008, 6).

En ce qui concerne les communications avec les autorités, le site Internet L’Aménagement linguistique dans le monde [6] fait observer que, en pratique, le tchèque est la seule langue de communication entre les autorités publiques et les citoyens (Leclerc 30 nov. 2015). La source ajoute que les seuls citoyens appartenant à une minorité nationale qui peuvent utiliser leur langue pour communiquer avec les autorités sont ceux qui vivent dans des communautés locales où il y a concentration de membres d’un groupe minoritaire (Leclerc 30 nov. 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens ni aucun renseignement additionnel.

Pour ce qui est du droit des Roms de recevoir une instruction dans leur langue, [puisque la [traduction] « loi sur l’éducation prévoit que l’enseignement local doit être dispensé dans la langue de la minorité pourvu que 10 p. 100 de la population locale déclare être d’une autre nationalité que tchèque ou morave » (Eckert 2016, 73)], des sources mentionnent que les enfants roms n’ont pas accès à l’instruction en romani au niveau primaire, et que seules quelques écoles secondaires offrent cette possibilité (Sadílková 2015, 198; Eckert 2016, 67). De même, un rapport publié en 2019 par le Comité d’experts du Conseil de l’Europe sur l’application de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires mentionne que le romani [version française du Conseil de l’Europe] « n’est enseigné que dans deux établissements et n’est utilisé comme langue d’enseignement dans aucun établissement » (Conseil de l’Europe 21 mai 2019, paragr. 14).

2. Profil linguistique des Roms
2.1 Déclin dans l’usage des dialectes romanis

Selon le recensement de 2011, 5 135 personnes ont déclaré qu’elles étaient d’origine ethnique rom, tandis que 11 746 répondants avaient déclaré être d’origine ethnique rom lors du recensement de 2001 (République tchèque 1er juill. 2013). Cependant, selon Eva Eckert, [traduction] « sur 400 000 Roms, seulement 3 p. 100 ont déclaré être d’origine ethnique rom […] lors des recensements de la population de 2001 et 2011 », et « cet écart numérique entre les données de population réelles et déclarées est attribuable à la réticence des Roms de s’identifier en tant que Roms » (Eckert 2016, 64). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens. Helena Sadílková fait observer que de [traduction] « nombreux » Roms « méprisent » certains éléments du « patrimoine culturel rom, y compris la langue » (Sadílková 2015, 193).

Des sources signalent que l’usage du romani est en déclin en République tchèque (Eckert 2016, 60; Sadílková 2015, 194; Zezulková avr. 2016, 9). D’après les données de recensement du Bureau statistique tchèque (Czech Statistical Office), parmi les répondants s’étant identifiés comme Roms, en 2011, 1 857 ont désigné le tchèque comme étant leur langue maternelle et 837 ont désigné le romani, alors qu’en 2001, 4 527 avaient désigné le tchèque comme étant leur langue maternelle, contre 6 672 pour le romani (République tchèque 1er juill. 2013). Selon Helena Sadílková, [traduction] « en règle générale, la première génération de migrants dans les territoires tchèques [Bohème, Moravie et Silésie] parle le romani, la deuxième génération, en gros, ne fait que le comprendre, tandis que la troisième génération ne connaît plus du tout la langue » (Sadílková 2015, 194). Marketa Zezulková souligne que certaines familles roms de la République tchèque [traduction] « semblent être prises entre deux langues [le tchèque et le romani], sans toutefois maîtriser l’une ou l’autre » (Zezulková avr. 2016, 10). Selon Helena Sadílková, les résultats des travaux de recherche sociolinguistiques menés entre 2007 et 2010 par le séminaire d’études roms (Seminar of Romani Studies) de l’Université Charles, qui s’appuyaient sur un échantillon de 1 128 élèves dont la plupart s’identifiaient comme appartenant au groupe de locuteurs du romani central du Nord, montrent que 30 p. 100 des enfants de ce groupe ayant participé à l’étude sont [traduction] « des locuteurs parfaitement compétents du romani », alors que 29 p. 100 n’ont aucune compétence (Sadílková 2015, 194-196). Helena Sadílková mentionne également que les Roms des Valaques, qui parlent le dialecte lovari, [traduction] « semblent jusqu’ici avoir résisté » à « l’évolution progressive de la langue vers le tchèque » (Sadílková 2015, 194). Eva Eckert mentionne en outre que la [traduction] « majorité » des adultes qui maîtrisent le romani « appartiennent aux Roms des Valaques, cette communauté étant celle qui a le mieux conservé le romani, mais qui représente une minorité » (Eckert 2016, 70).

2.2 Connaissance de la langue tchèque chez les Roms

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur la maîtrise du tchèque parmi la population rom en République tchèque. Selon le représentant de Slovo 21, les Roms arrivent à [traduction] « très bien » s’exprimer en tchèque et sont capables de communiquer avec les autorités gouvernementales, bien qu’il puisse être « difficile » pour eux de communiquer de « façon pointue » (Slovo 21 25 juin 2019). La même source a en outre précisé que les [traduction] « personnes plus âgées » peuvent avoir des difficultés, parce qu’elles ont « uniquement » parlé le romani toute leur vie (Slovo 21 25 juin 2019). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

Il ressort d’un rapport d’Amnesty International sur la discrimination envers les enfants roms dans les écoles tchèques que [traduction] « de nombreux enfants roms » parlent ou bien le romani, ou bien « un mélange de tchèque et/ou de slovaque » à la maison, et n’ont pas une expérience suffisante de la langue tchèque standard lorsqu’ils entrent à l’école primaire (Amnesty International 23 avr. 2015, 21). Eva Eckert signale que le fait de ne pas parler ce qui est jugé un [traduction] « tchèque “adéquat” a été relevé comme une cause du retrait des enfants roms de l’enseignement ordinaire et de leur placement dans des écoles pratiques » (Eckert 2016, 62). Il est écrit dans le rapport d’Amnesty International que de ces écoles offrent [traduction] « un programme réduit » qui « limite leurs possibilités d’éducation et d’emploi futures » (Amnesty International 23 avr. 2015). La même source souligne le fait qu’il y a des lacunes dans l’enseignement de la langue tchèque dans les écoles [traduction] « visées par la ségrégation ethnique », et que « de nombreux » élèves roms « peinent à acquérir une alphabétisation de base » (Amnesty International 23 avr. 2015, 39).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] William New est professeur en enseignement et en études sur la jeunesse; ses travaux de recherche s’intéressent au droit scolaire et aux politiques du domaine de l’éducation, y compris l’éducation des Roms en Europe centrale (Beloit College s.d.). Hristo Kyuchukov est professeur de linguistique à l’Université de Silésie à Katowice [Pologne] (Kyuchukov mai 2017). Jill de Villiers est professeure de philosophie et de psychologie au Collège Smith des États-Unis, où elle étudie l’acquisition du langage (Smith College s.d.).

[2] Jiří Václav Neustupný (1933-2015) était un sociolinguiste qui enseignait à l’Université Monash en Australie, où il participé à la création du Centre d’études japonaises (Japanese Studies Center) et du Cadre et théorie sur la gestion langagière (Language Management Theory/Framework) (Monash University 28 juill. 2015). Jiří Nekvapil est professeur agrégé au Département de linguistique de l’Université Charles en République tchèque, où il effectue des recherches dans les domaines de la sociolinguistique et de la gestion langagière (Charles University s.d.c).

[3] Pavel Kubaník est doctorant en études sur la langue romani à l’Université Charles (Charles University s.d.d). Helena Sadílková est professeure adjointe en études roms à l’Université Charles (Charles University s.d.e). Jan Červenka enseigne en études roms à l’Université Charles (Charles University s.d.f).

[4] Slovo 21 est une ONG tchèque qui vise à [traduction] « construire une société multiculturelle » et à appuyer la population rom dans « ses activités de défense des droits de la personne »; elle est constituée de membres tchèques et roms (Slovo 21 s.d.).

[5] La loi 273 sur les droits des membres des minorités nationales et modification de certaines lois prévoit la définition qui suit :

[traduction]

  1. Une minorité nationale est une communauté de citoyens de la République tchèque qui vivent sur le territoire de l'actuelle République tchèque et se distinguent en général des autres citoyens par leur origine ethnique, leur langue, leur culture et leurs traditions communes; elles représentent une minorité de citoyens et, en même temps, elles font foi de leur volonté d’être considérées comme une minorité nationale aux fins des efforts communs pour préserver et développer leur propre identité, leur propre langue et leur propre culture tout en exprimant et préservant les intérêts de leur communauté qui a vu le jour au fil de l’histoire […] (République tchèque 2001, art. 2).

[6] L’aménagement linguistique dans le monde est un site Internet réalisé par Jacques Leclerc et hébergé par la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN) de l’Université Laval; il présente les situations et politiques linguistiques particulières de différents États ou territoires du monde (Leclerc s.d.).

Références

Amnesty International. 23 avril 2015. Must Try Harder: Ethnic Discrimination of Romani Children in Czech Schools. (EUR 71/1353/2015) [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Anglo-American University (AAU). S.d. « Prof. Eva Eckert, Ph.D ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Beloit College. S.d. « Major in Education, Youth Studies: Faculty ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Charles University. S.d.a. Department of Linguistics. « Viktor Elšík ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Charles University. S.d.b. Prague Summer School of Journalism. « Marketa Zezulková ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Charles University. S.d.c. Department of Linguistics. « Jiří Nekvapil ». [Date de consultation : 18 juill. 2019]

Charles University. S.d.d. Department of Central European Studies. « Pavel Kubaník ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Charles University. S.d.e. Department of Central European Studies. « Helena Sadílková ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Charles University. S.d.f. Department of Central European Studies. « Jan Červenka ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Conseil de l’Europe. 21 mai 2019. Comité d’experts de la Charte européenne des Langues régionales ou minoritaires. Fourth Report of the Committee of Experts in Respect of the Czech Republic. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Eckert, Eva. 2016. « Romani in the Czech Sociolinguistic Space ». International Journal of the Sociology of Language. No 238. [Date de consultation : 12 juill. 2019]

Elšík, Viktor. 2003. « Interdialect Contact of Czech (and Slovak) Romani Varieties ». International Journal of the Sociology of Language. No 162. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Encyclopedia Britannica. 20 avril 2017. « Czech Language ». [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Encyclopedia Britannica. 28 décembre 2016. Tista Bagchi. « Romany Languages ». [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Ethnologue: Languages of the World (Ethnologue). S.d. « About ». [Date de consultation : 19 juill. 2019]

Ethnologue: Languages of the World (Ethnologue). 2019a. 22nd edition. « Romani, Carpathian ». Sous la direction de David M. Eberhard, Gary F. Simons et Charles D. Fennig. Dallas, Texas : SIL International. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Ethnologue: Languages of the World (Ethnologue). 2019b. 22nd edition. « Czech Republic ». Sous la direction de David M. Eberhard, Gary F. Simons et Charles D. Fennig. Dallas, Texas : SIL International. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

The Guardian. 19 septembre 2005. Tom Gross. « Milena Hubschmannova: Czech Champion of the Roma, Their Language and Culture ». [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Kubaník, Pavel, Helena Sadílková et Jan Červenka. 2013. « Romani Language Competence and Intergenerational Transmission in the Czech Republic ». Romani V. Papers from the Annual Meeting of the Gypsy Lore Society, Graz 2011. Sous la direction de Barbara Schrammel-Leber et Barbara Tiefenbacher. Grazer Romani Publikationen. [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Kyuchukov, Hristo. Septembre 2018. « Romani. Traces of Language ». Heirlooms. European Stories, a project of the Goethe-Institut. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Kyuchukov, Hristo. Mai 2017. Curriculum Vitae. [Date de consultation : 22 juill. 2019]

Leclerc, Jacques. 30 novembre 2015. « République tchèque ». L’Aménagement linguistique dans le monde. Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), Université Laval, Québec. [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Leclerc, Jacques. S.d. « Page d’accueil ». L’Aménagement linguistique dans le monde. Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), Université Laval, Québec. [Date de consultation : 22 juill. 2019]

Marushiakova, Elena et Vesselin Popov. 2016. « Identity and Language of the Roma (Gypsies) in Central and Eastern Europe ». The Palgrave Handbook of Slavic Languages, Identities and Borders. Sous la direction de Tomasz Kamusella, Motoki Nomachi et Catherine Gibson. Basingstoke, Hampshire: Palgrave Macmillan.

Matras, Yaron. 2006. 2nd edition. « Romani ». Encyclopedia of Language and Linguistics. Sous la direction de Keith Brown. Oxford : Elsevier.

Monash University. 28 juillet 2015. « Jiri Vaclav Neustupny (1933-2015) ». [Date de consultation : 19 juill. 2019]

Neustupný, J.V. et Jiří Nekvapil. 2003. « Language Management in the Czech Republic ». Current Issues in Language Planning. Vol. 4, no 3 et 4. [Date de consultation : 12 juill. 2019]

New, William S., Hristo Kyuchukov et Jill de Villiers. 2017. « "We Don’t Talk Gypsy here": Minority Language Policies in Europe ». Journal of Language and Cultural Education. Vol. 5, no 2. [Date de consultation : 11 juin 2019]

République tchèque. 1er juillet 2013. Czech Statistical Office. « Population by Ethnicity and Mother Language by 1970, 1991, 2001 and 2011 Censuses ». Czech Demographic Handbook - 2012. [Date de consultation : 12 juill. 2019]

République tchèque. 30 avril 2008. Initial Periodical Report on the Implementation of the Undertakings Arising from the European Charter for Regional or Minority Languages in the Czech Republic. (MIN-LANG/PR (2008) 4) [Date de consultation : 16 juill. 2019]

République tchèque. 2001. 273 Act on Rights of Members of National Minorities and Amendment of Some Acts. [Date de consultation : 17 juill. 2019]

ROMLEX. S.d. « What Is Romani? ». [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Sadílková, Helena. 2015. « Romani Teaching in the Czech Republic ». Roma und Travellers. Identitäten im Wandel. Sous la direction d’Erika Thurner, Elisabeth Hussl et Beate Eder-Jordan. Innsbruck : Innsbruck University Press. [Date de consultation : 19 juill. 2019]

Slovo 21. 25 juin 2019. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par un représentant.

Slovo 21. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Smith College. S.d. « Jill de Villiers ». [Date de consultation : 17 juill. 2019]

Zezulková, Marketa. Avril 2016. Exploring the Czech Roma Child’s Experience of Multimodal Literacy Learning & Networking at Charles University in Prague. ISCH COST Action IS410 : The Digital Literacy and Multimodal Practices of Young Children (DigiLitEY). [Date de consultation : 16 juill. 2019]

Autres sources consultées

Sources orales : Czech Helsinki Committee; doctorant en études roms; professeur d’études roms; professeur adjoint d’études roms; trois militants roms ayant poursuivi des études en histoire ou en linguistique.

Sites Internet, y compris : Bertelsmann Stiftung; Czech Helsinki Committee; ecoi.net; États-Unis – Department of State; European Roma Rights Centre; Human Rights Watch; Liga Lidských Práv; Minority Rights Group International; Nations Unies – Haut Commissariat pour les réfugiés, Refworld; Radio Free Europe/Radio Liberty; République tchèque – Government Council for National Minorities; Romea.cz; Romodrom.

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