Nigéria : information sur le traitement que réserve la population de Port Harcourt [État de Rivers] aux chrétiens qui ont quitté les régions du Nord du pays pour venir s'installer dans la ville; information indiquant s'ils font face à des difficultés d'ordre linguistique, économique ou social (2012-novembre 2013) [NGA104679.EF]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Contexte

Des sources signalent que la ville de Port Harcourt est densément peuplée (professeur 26 nov. 2013; CONIRIV 29 nov. 2013; porte-parole 26 nov. 2013). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le coordonnateur de Concerned Non-Indigenes in Rivers State (CONIRIV), organisation sans but lucratif qui milite pour l'amélioration du traitement réservé aux allochtones dans l'État de Rivers, a dit que la population [traduction] « devient incontrôlable » (CONIRIV 29 nov. 2013). Il a ajouté que la population de Port Harcourt augmente en raison des gens qui quittent le Nord du pays pour s'installer dans la ville (ibid.). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le porte-parole officiel de l'Université de Port Harcourt, qui est responsable du Service de l'information, des publications et des relations publiques (Information, Publications, and Public Relations Unit) et qui est également chargé de cours au Département de linguistique et de communication de masse (Department of Linguistics and Mass Communication), a affirmé que de nombreuses personnes ont déménagé à Port Harcourt pour fuir la violence dans le Nord du pays (porte-parole 26 nov. 2013). Il a ajouté que, comme Port Harcourt est la capitale pétrolière du Nigéria, elle [traduction] « attire des gens de partout au pays » (ibid.).

Des sources soulignent que les musulmans sont majoritaires dans le Nord du pays, alors que les chrétiens sont majoritaires dans le Sud du pays (Christianity Today s.d.; The Guardian 29 déc. 2011), bien que, selon le Guardian, les musulmans et les chrétiens [traduction] « vivent partout dans le pays [...] » (ibid.). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un administrateur d'une église méthodiste de Port Harcourt a déclaré que la plupart des chrétiens qui ont quitté le Nord du Nigéria pour s'installer à Port Harcourt habitaient la ville à l'origine, mais qu'ils s'étaient rendus dans le Nord du pays pour y travailler (administrateur 28 nov. 2013). Il a ajouté qu'ils sont revenus en raison des attaques commises par le Boko Haram [que la BBC décrit comme un [traduction] « groupe de militants islamistes [...] qui a commis une série d'attentats meurtriers dans le Nord du Nigéria » (4 juin 2013)] et d'autres groupes islamiques dans le Nord du pays (ibid.).

2. Difficultés culturelles et sociales

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un conseiller principal en programmes pour le continent africain à l'Open Society Foundation (OSF), organisation qui vise à renforcer la primauté du droit, les droits de la personne, les gouvernements démocratiques et la société civile (s.d.), a précisé que le traitement réservé aux chrétiens qui quittent le Nord du pays pour s'installer à Port Harcourt dépend [traduction] « entièrement du groupe ethnique auquel [ils] appartien[nent]. La langue et la culture auraient plus d'importance que la religion » (OSF 26 nov. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur le sujet ni aucun renseignement allant dans le même sens.

Des sources font observer que les Igbos représentent environ un quart de la population de Port Harcourt et que la plupart des chrétiens qui quittent le Nord du pays pour s'installer à Port Harcourt sont des Igbos (professeur 26 nov. 2013; porte-parole 26 nov. 2013).

Le coordonnateur de CONIRIV a dit que le [traduction] « mode de vie [dans le Sud] est différent » du mode de vie dans le Nord (29 nov. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur les difficultés culturelles et sociales auxquelles font face les chrétiens qui quittent le Nord du pays pour s'installer à Port Harcourt.

3. Coût de la vie

Des sources affirment que le coût de la vie est très élevé à Port Harcourt (professeur 26 nov. 2013; CONIRIV 29 nov. 2013). Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un professeur de sociologie de l'Université de Port Harcourt a fourni de l'information fondée sur son expérience personnelle ainsi que des renseignements généraux sur les habitants de cette ville (26 nov. 2013). Il a dit que le coût de la vie à Port Harcourt est élevé en raison de la présence de travailleurs internationaux de l'industrie pétrolière, qui touchent d'importants salaires, ce qui entraîne une augmentation des prix (professeur 26 nov. 2013). Il a ajouté que le coût de la vie et la taille importante de la population comptent parmi les difficultés auxquelles font face les personnes qui s'établissent dans la ville (ibid.). L'administrateur a déclaré que [traduction] « la vie est difficile » à Port Harcourt, même pour les personnes natives de cette ville (28 nov. 2013).

4. Emploi

Le professeur a dit qu'il est [traduction] « presque impossible » d'obtenir un emploi à Port Harcourt (26 nov. 2013). Le coordonnateur de CONIRIV a aussi affirmé qu'il est difficile de trouver un emploi, à moins d'être un travailleur qualifié, comme un mécanicien, et que les travailleurs doivent malgré tout être [traduction] « habiles et dynamiques » (29 nov. 2013). L'administrateur a déclaré qu'une personne qui quitte le Nord pour s'établir dans la ville et qui a un [traduction] « talent particulier » peut trouver du travail, mais qu'il est difficile, autrement, d'obtenir un emploi (28 nov. 2013). Selon Fund for Peace, [traduction] « organisme de recherche et de formation sans but lucratif qui œuvre pour la prévention des conflits violents et la promotion d'une sécurité durable », les « travailleurs qualifiés quitteraient Port Harcourt en raison du manque de perspectives de carrière » (2012).

Le professeur a souligné que le gouvernement de l'État de Rivers embauche uniquement des personnes [traduction] « issues de la population autochtone de l'État » (professeur 26 nov. 2013). Il a ajouté que le gouvernement de l'État de Rivers fait une exception lorsqu'il a besoin d'engager une personne ayant des connaissances spécialisées; dans de tels cas, il peut embaucher des gens qui proviennent de l'extérieur de l'État (ibid.). Au dire de l'administrateur, il est [traduction] « difficile » pour les allochtones d'obtenir un emploi au gouvernement de l'État de Rivers, car environ 10 p. 100 des emplois offerts au gouvernement sont donnés à des étrangers, alors que 90 p. 100 sont offerts aux natifs de l'État de Rivers (28 nov. 2013). Le 27 juin 2013, le journal national The Nation a écrit que 13 000 enseignants avaient été engagés dans l'État de Rivers et que 90 p. 100 d'entre eux étaient originaires de l'État, alors que 10 p. 100 provenaient d'autres États. Le Port Harcourt Telegraph, magazine en ligne, signale que, selon l'attaché de presse du président de l'Assemblée législative de l'État de Rivers, les [traduction] « législateurs avaient pris [en 2012] des mesures pour empêcher le ministère de l'Éducation de "donner à des étrangers des emplois destinés aux natifs de l'État de Rivers" » (3 févr. 2013). Le coordonnateur de CONIRIV a également fait état [traduction] « d'une disparité en ce qui a trait à l'emploi dans la fonction publique » (29 nov. 2013). Le professeur a expliqué que, parmi les emplois offerts dans l'État de Rivers, il y avait des emplois dans la fonction publique, comme des postes d'enseignant dans les écoles publiques, ainsi que des postes dans des entreprises publiques, par exemple dans l'industrie de l'huile de palme, dans certains hôtels et dans d'autres établissements (26 nov. 2013).

Le coordonnateur de CONIRIV s'est dit d'avis que les candidats aux emplois dans le secteur privé font l'objet d'une évaluation fondée sur le mérite, à moins que le propriétaire d'une entreprise soit natif de l'État de Rivers et qu'il décide d'engager uniquement d'autres natifs de l'endroit (29 nov. 2013). Selon le professeur, la plupart des emplois disponibles dans l'État de Rivers sont offerts par des compagnies pétrolières internationales, comme Shell (professeur 26 nov. 2013). Il a ajouté qu'il s'agit d'entreprises privées et qu'elles peuvent embaucher n'importe qui, mais qu'elles recherchent des travailleurs hautement qualifiés et qu'elles recrutent des personnes qui ont l'expérience nécessaire (ibid.).

Le professeur a souligné qu'une fois les emplois au gouvernement et dans l'industrie pétrolière exclus, la [traduction] « seule possibilité pour les personnes originaires du Nord » du pays qui s'installent à Port Harcourt consiste à travailler dans le secteur informel, par exemple en faisant du commerce ou en conduisant un taxi (26 nov. 2013). Le porte-parole a également dit que la plupart des personnes qui quittent le Nord pour s'établir à Port Harcourt travaillent dans le secteur informel, car il est [traduction] « très difficile » pour elles d'obtenir un emploi dans le secteur formel (26 nov. 2013). Le professeur a fait remarquer qu'il n'est pas facile d'entrer dans le secteur informel, car [traduction] « le marché est déjà saturé » (professeur 26 nov. 2013).

Le professeur a affirmé que la forte densité de population et la situation de l'emploi ont créé certaines [traduction] « tensions » entre les habitants de Port Harcourt (ibid.). Le porte-parole a aussi déclaré que, comme Port Harcourt est une ville très peuplée remplie de personnes [traduction] « qui ont fui la violence dans le Nord » du pays, les personnes en provenance du Nord suscitent des tensions et du ressentiment, bien que ceux-ci ne soient pas « explicites » (26 nov. 2013). L'administrateur s'est dit d'avis que les chrétiens qui sont originaires de Port Harcourt et qui retournent s'y établir après avoir vécu un certain temps dans le Nord [traduction] « sont bien accueillis » par la société (ibid.).

5. Logement

Des sources affirment que les loyers à Port Harcourt sont [traduction] « très élevés » (CONIRIV 29 nov. 2013; professeur 26 nov. 2013). La News Agency of Nigeria (NAN), agence de presse nationale (ABYZ s.d.), fait état du [traduction] « coût astronomique des loyers » dans l'État de Rivers, ajoutant qu'au dire de résidants, « il [est] de plus en plus difficile pour les fonctionnaires d'habiter une maison en bon état » (NAN 28 avr. 2013). D'après la NAN, un [traduction] « appartement d'une chambre à coucher coûte de 250 000 N [1 683 $ CAN (XE 6 déc. 2013a)] à 350 000 N [2 357 $ CAN (ibid. 6 déc. 2013b)] par année, selon le secteur », et il faut débourser de 400 000 N [2 690 $ CAN (ibid. 6 déc. 2013c)] à 500 000 N [3 363 $ CAN (ibid. 6 déc. 2013d)] par année pour un appartement de deux chambres à coucher (ibid.). La NAN écrit également que les [traduction] « agents et certains propriétaires demandent de deux à trois ans de loyer à l'avance » (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur le logement ni aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus en ce qui concerne le coût des loyers.

Le professeur a dit que les coûts pour louer ou acheter une maison sont [traduction] « très élevés » et qu'une personne ne peut pas être propriétaire de sa résidence à moins « d'être riche » (26 nov. 2013). Des sources signalent qu'il y a une pénurie de logements à Port Harcourt (The Tide 9 janv. 2013; InterNations s.d.b). InterNations, réseau en ligne pour les personnes qui vivent et qui travaillent à l'étranger (InterNations s.d.a), explique qu'en raison [traduction] « du nombre considérable de personnes qui ont quitté les régions rurales pour s'installer dans les centres industriels du Nigéria, il y a une pénurie de logements et des problèmes d'infrastructure » (ibid. s.d.b). Dans son article publié dans l'International Business Papers, U. Joseph Nnanna fait état de [traduction] « logements inadéquats » à Port Harcourt (Nnanna juill. 2010).

6. Services sociaux

Des sources affirment que les citoyens doivent payer pour avoir accès à des services comme les soins de santé et l'éducation (administrateur 28 nov. 2013; professeur 26 nov. 2013). L'administrateur a déclaré qu'il est [traduction] « difficile pour tous » les résidants de Port Harcourt d'avoir accès à ces services (28 nov. 2013). Le professeur a également dit que les gens ont [traduction] « de la difficulté à payer les frais médicaux et les frais d'études » (26 nov. 2013).

L'administrateur a précisé que les personnes originaires de l'État de Rivers peuvent fréquenter gratuitement certaines écoles publiques, alors que les autres doivent payer les frais exigés (28 nov. 2013). Le professeur a souligné que la population indigène peut fréquenter les écoles publiques de l'État de Rivers à [traduction] « frais réduits », mais que la population allochtone doit payer les frais dans leur intégralité (professeur 26 nov. 2013). Il a ajouté qu'un rabais est aussi offert aux natifs de l'État de Rivers qui sont allés vivre en dehors de l'État, puis qui sont revenus (ibid.).

7. Difficultés d'ordre linguistique

Selon le porte-parole, des linguistes ont relevé 250 groupes ethniques au Nigéria (porte-parole 26 nov. 2013). Il a expliqué que chacun de ces groupes ethniques parle une langue et que cette langue se subdivise en dialectes, qui eux-mêmes sont subdivisés en idiolectes (ibid.). Il a également expliqué que deux Igbos vivant à quelques kilomètres l'un de l'autre pouvaient parler une langue différente et ne pas se comprendre (ibid.). D'après le coordonnateur de CONIRIV, plus de 200 langues sont parlées à Port Harcourt (29 nov. 2013).

L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) signale que le pidgin anglais ou pidgin nigérian est [traduction] « couramment parlé dans les régions du delta du Niger, principalement à Warri, à Sapele, à Port Harcourt, à Agenebode, à Ewu et à Benin City » (août 2013). Des sources affirment que le pidgin anglais est la langue commune utilisée à Port Harcourt (professeur 26 nov. 2013; administrateur 28 nov. 2013; CONIRIV 29 nov. 2013). Le professeur a déclaré qu'une personne qui quitte le Nord du pays pour s'installer à Port Harcourt n'éprouverait aucune difficulté linguistique, car le pidgin anglais est très répandu au Nigéria (26 nov. 2013). Cependant, le coordonnateur de CONIRIV a dit que les difficultés linguistiques dépendaient de la langue d'une personne, précisant que certaines personnes originaires du Nord du pays pouvaient faire face à des difficultés linguistiques si elles ne parlaient pas le pidgin anglais (CONIRIV 29 nov. 2013). Par exemple, il a affirmé que les personnes originaires du Nord du pays qui parlent le haoussa ne seraient pas en mesure de communiquer avec les résidants de Port Harcourt, à moins qu'elles ne parlent également le pidgin anglais (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Administrateur, église méthodiste de Port Harcourt. 28 novembre 2013. Entretien téléphonique.

BBC. 4 juin 2013. « Profile of Nigeria's Boko Haram Leader Abubakar Shekau ». <http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-18020349> [Date de consultation : 5 déc. 2013]

Christianity Today. S.d. « Nigeria ». <http://www.christianitytoday.com/ct/topics/n/nigeria/> [Date de consultation : 2 déc. 2013]

Concerned Non-indigenes in Rivers State (CONIRIV). 29 novembre 2013. Entretien téléphonique avec le coordonnateur.

Fund for Peace. 2012. « Human Insecurity in Nigeria: October 2011 - April 2012 ». <http://www.fundforpeace.org/global/library/cungr1212-unlocknigeria-07c.pdf> [Date de consultation : 29 nov. 2013]

The Guardian. 29 décembre 2011. « Church Bombings Are Declaration of War, Say Nigerian Christians ». <http://www.theguardian.com/world/2011/dec/29/church-bombings-nigerian-christians> [Date de consultation : 29 nov. 2013]

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News Agency of Nigeria (NAN). 28 avril 2013. « Port Harcourt Residents Decry High Rent ». <http://www.nanngronline.com/section/general/port-harcourt-residents-decry-high-rent> [Date de consultation : 6 déc. 2013]

Nnanna, U. Joseph. Juillet 2010. « Housing Crisis: A Theoretical Study of the Home Building Industry in Nigeria ». International Business Research. Vol. 3, no 3. <http://www.ccsenet.org/journal/index.php/ibr/article/viewFile/5762/5137> [Date de consultation : 4 déc. 2013]

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Port Harcourt Telegraph. 3 février 2013. « 13,000 Teachers' Jobs: RSG Set to Make History ». <http://www.phctelegraph.com/news/6387-13,000-teachers%E2%80%99-job-rsg-set-to-make-history.html> [Date de consultation : 4 déc. 2013]

Porte-parole, University of Port Harcourt. 26 novembre 2013. Entretien téléphonique.

Professeur de sociologie, University of Port Harcourt. 26 novembre 2013. Entretien téléphonique.

The Tide. 9 janvier 2013. « Town Planners Get Support on Housing Project ». <http://www.thetidenewsonline.com/2013/01/09/town-planners-get-support-on-housing-proposal/> [Date de consultation : 4 déc. 2013]

XE Currency Converter. 6 décembre 2013a. « XE Currency Converter ». <http://www.xe.com/currencyconverter/convert/?Amount=250000&From=NGN&To=CAD> [Date de consultation : 6 déc. 2013]

_____. 6 décembre 2013b. « XE Currency Converter ». <http://www.xe.com/currencyconverter/convert/?Amount=350000&From=NGN&To=CAD> [Date de consultation : 2 déc. 2013]

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_____. 6 décembre 2013d. « XE Currency Converter ». <http://www.xe.com/currencyconverter/convert/?Amount=500000&From=NGN&To=CAD> [Date de consultation : 2 déc. 2013]

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre dans les délais voulus les personnes et les organisations suivantes ont été infructueuses : Carpenters Church; chargé de cours, Faculty of Humanities and Social Sciences, Federal University, Otuoke; Committee for the Defence of Human Rights; État de Rivers – Ministry of Education, Ministry of Employment and Empowerment; Institute of Human Rights and Humanitarian Law; Mater Misericordiae Catholic Church; Nigéria – Federal Ministry of Information, National Human Rights Commission; professeur adjoint, Criminology and Sociolegal Studies, University of Alberta; professeur auxiliaire, Tulane University; The Rest Place Church; Triumphant Church. Un sociologue n'a pas pu fournir de renseignements pour la présente réponse.

Sites Internet, y compris : AllAfrica.com; Amnesty International; Banque mondiale; ecoi.net; État de Rivers – Ministry of Education; États-Unis – Department of State; Factiva; Fonds monétaire international; Human Rights Watch; Nations Unies – Programme pour le développement, Refworld; The Punch; This Day; University of Port Harcourt.

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