Zimbabwe: The Mthwakazi Liberation Front (MLF), including structure, leadership, membership, objectives, activities, and areas of operation; treatment of members by authorities (2013-April 2018) [ZWE106091.E]

Zimbabwe : information sur le Front de libération du Mthwakazi (Mthwakazi Liberation Front - MLF), y compris sa structure, ses dirigeants, ses membres, ses objectifs, ses activités et les régions où celles-ci sont exercées; traitement réservé à ses membres par les autorités (2013-avril 2018)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. MLF

Des sources signalent que le MLF a été fondé à Bulawayo en décembre 2010 (PHW 2017, 1717; OEAS s.d.), après s’être [traduction] « formé » à Johannesburg (OEAS s.d.). D’après des sources, le MLF est également appelé le Front de libération du Matabeleland (Matabeleland Liberation Front) (PHW 2017, 1717; The Zimbabwe Daily 4 mai 2011). Des sources précisent que le MLF cherche à obtenir la séparation du Matabeleland (PHW 2017, 1717; Southern Eye 7 sept. 2015; New Zimbabwe 6 déc. 2013) et des régions des Midlands du Zimbabwe [1] (New Zimbabwe 6 déc. 2013). D’après certaines sources, le MLF souhaite la création d’un État pour le peuple ndébélé (Southern Eye 7 sept. 2015; MRG 28 juin 2012, 77), le groupe minoritaire le plus important du Zimbabwe [2] (MRG avr. 2018). On peut lire dans le Political Handbook of the World (PHW) que 82 p. 100 de la population du Zimbabwe d’ascendance africaine appartient à la majorité Shona, établie dans le nord du pays, alors que les Ndébélés [traduction] « vivent principalement dans la partie sud du Matabeleland » (PHW 2017, 1709). Selon Minority Rights Group International (MRG), la [traduction] « communauté de langue ndébélé compt[e] pour environ 17 p. 100 de la population totale » [3] (MRG avr. 2018).

2. Structure, membres, dirigeants et traitement réservé par les autorités

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement sur la structure et les membres du MLF.

2.1 Dirigeants

Des sources signalent que Fidelis Ncube, également appelé le [traduction] « général Nandinandi », a été le chef du groupe (NewsDay 21 nov. 2016; Southern Eye 10 mai 2016) jusqu’en 2016 (Southern Eye 10 mai 2016). Il ressort d’un article publié en 2015 par le journal du Zimbabwe Southern Eye que Fidelis Ncube était établi en Afrique du Sud (Southern Eye 7 sept. 2015), alors que, selon un article publié par la même source en 2016, il était établi au Botswana lorsqu’il a quitté ses fonctions (Southern Eye 10 mai 2016). Selon la même source, [traduction] « Fidelis Ncube a reçu l’ordre de quitter ses fonctions après que le gouvernement du Botswana se fut plaint que, à titre de citoyen [du Botswana], il ne pouvait pas continuer de s’impliquer activement au sein d’un parti politique à l’extérieur des frontières » (Southern Eye 10 mai 2016).

L’Organisation des États africains émergeants (Organization of Emerging African States - OEAS), une organisation intergouvernementale qui [traduction] « promeut l’auto-détermination nationale en Afrique et la fin des frontières et de l’oppression de l’ère coloniale », signale que le siège du MLF est situé à Johannesburg, en Afrique du Sud (OEAS s.d.). D’après Southern Eye, en septembre 2015, la plupart des dirigeants du MLF étaient établis en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux États-Unis, notamment [traduction] « l’adjoint [de l’époque] de Fidelis Ncube, Churchill Guduza, Andrea Sibanda (secrétaire général) et David Magagula (porte-parole) » (Southern Eye 7 sept. 2015). On peut lire dans un article publié en mai 2016 par Southern Eye que le porteparole David Magagula a été congédié environ un mois après que Fidelis Ncube eut quitté ses fonctions à titre de chef (Southern Eye 10 mai 2016). Il ressort d’un article publié en novembre 2016 par le quotidien zimbabwéen NewsDay que le renvoi de David Magagula a entraîné des [traduction] « [q]uerelles internes importantes » lorsque des « [s]ections du parti, majoritairement établies au Zimbabwe, ont exprimé leur mécontentement à l’égard du renvoi de David Magagula, alors que les hauts dirigeants établis en Afrique du Sud l’ont accusé d’être responsable de l’instabilité au sein du parti » (NewsDay 21 nov. 2016). La même source fait remarquer que [traduction] « David Magagula a également été accusé d’avoir continué à utiliser » le nom du MLF (NewsDay 21 nov. 2016).

Il est écrit dans un article publié en 2016 par Bulawayo24 News, une source d’information en ligne établie à Bulawayo, que Ndabezinhle Fuyane est le porteparole du MLF pour Bulawayo (Bulawayo24 News 13 juill. 2016). Des sources signalent que, en 2016, [Mpiyezwe] Churchill Guduza était le président par intérim du MLF (NewsDay 21 nov. 2016; Southern Eye 1 août 2016). On peut lire dans un article publié en juin 2017 par NewsDay que Churchill Guduza a été nommé au poste de président du parti et Nkosinathi Mkhwanazi, qui a agi précédemment à titre de président national, occupe le poste de président adjoint; Andrea Sibanda a conservé son poste de secrétaire général, et Edmos Khumalo a accédé au poste de président national (national chairperson), appuyé par trois présidents provinciaux qui n’ont pas été nommés (NewsDay 26 juin 2017). La même source nomme également les membres de la direction suivants : [traduction] « Gerald Smith (secrétaire aux relations internationales), Artwell Mnguni (trésorier), Duncan Dlamini (secrétaire au financement), Mthetheleli Khumalo (président national par intérim pour la jeunesse) et Thandi Nkomo (affaires féminines) » (NewsDay 26 juin 2017). Des sources signalent que, en date d’avril 2018, David Mpofu était le président du MLF (Bulawayo24 News 12 avr. 2018; NewsDay 11 avr. 2018).

2.2 Traitement réservé par les autorités

Dans un article publié en 2015 par Southern Eye, on peut lire que le secrétaire aux relations internationales établi en Afrique du Sud, Chrispen Nyoni, a affirmé que, depuis la fondation du parti, en 2010, [traduction] « plusieurs membres du parti établis dans le pays ont été persécutés par le gouvernement, alors que trois hauts dirigeants ont été accusés de trahison » (Southern Eye 7 sept. 2015). Southern Eye ajoute que le [traduction] « président Robert Mugabe a menacé de réprimer sévèrement les dirigeants sécessionnistes » (Southern Eye 7 sept. 2015). Selon des sources, les dirigeants du MLF Paul Siwela, Charles Thomas et John Gazi ont été accusés de trahison en 2011 (PHW 2017, 1717; Southern Eye 7 sept. 2015; New Zimbabwe 7 janv. 2014). D’après New Zimbabwe, [traduction] « [l]es dirigeants du MLF ont nié avoir conspiré afin d’inciter les Zimbabwéens ou une partie d’entre eux à se soulever contre le gouvernement », alors que les « [p]rocureurs soutiennent que, du 1er au 3 mars 2011, Paul Siwela, Charles Thomas ainsi que sept autres membres du MLF ont tenu une réunion à Bulawayo » et ont planifié « de distribuer des dépliants contenant des messages provocateurs » (New Zimbabwe 7 janv. 2014). Des sources soulignent que John Gazi et Charles Thomas ont été acquittés, alors que Paul Siwela a quitté le pays avant que l’affaire soit réglée (Southern Eye 7 sept. 2015; The Chronicle 18 oct. 2014). New Zimbabwe signale que, en janvier 2014, Charles Thomas a affirmé qu’il avait [traduction] « été agressé brutalement par des policiers qui tentaient de lui soutirer de l’information de force » au poste de police d’Entumbane (New Zimbabwe 23 janv. 2014).

Selon des sources, Paul Siwela, qui était un membre de la direction du MLF (New Zimbabwe 6 déc. 2013), a quitté le pays en 2013 après avoir reçu des menaces de mort (SW Radio Africa 7 déc. 2013; New Zimbabwe 6 déc. 2013). Selon SW Radio Africa, une station de radio indépendante, Paul Siwela a affirmé que, [traduction] « après avoir été libéré à la suite de trois mois d’isolement cellulaire, il avait été agressé plusieurs fois à son domicile, la nuit, et qu’il avait signalé l’affaire à la police et demandé une protection, mais cela lui a été refusé » (SW Radio Africa 7 déc. 2013). Southern Eye signale également que, selon une lettre rédigée par Paul Siwela, [traduction] « "[d]ans le passé, plusieurs déclarations ont été faites au poste de police de Queens Park [à Bulawayo] et [une] demande de protection policière a été présentée sans succès" » (Southern Eye 8 déc. 2013). L’article de SW Radio Africa cite les propos de Paul Siwela selon lesquels [traduction] « "[m]ême s’ils me gardent en prison sous prétexte de me protéger[,] comment pourraisje être protégé de l’État puisque les prisons sont gérées par l’État qui veut me tuer" » (SW Radio Africa 7 déc. 2013). Dans un article publié en 2015 par Southern Eye, il est écrit que Paul Siwela, un fondateur du MLF, a quitté le MLF pour diriger l’Organisation de libération du Matabeleland (Matabeleland Liberation Organisation - MLO) (Southern Eye 13 juill. 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

3. Activités

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur les activités du MLF.

MRG signale que Paul Siwela a affirmé que les [traduction] « activités du MLF se poursuivraient de façon pacifique à moins que l’État prenne l’initiative d’une agression », mais MRG a ajouté que les « préoccupations concernant une poussée de violence demeurent » (MRG 28 juin 2012, 77). Selon New Zimbabwe, un hebdomadaire publié au RoyaumeUni, l’ancien chef du MLF, Fidelis Ncube, a affirmé que le groupe [traduction] « aura d’abord recours à des moyens pacifiques, mais que, en cas d’échec, il aura recours à d’autres méthodes qu’il a refusé de préciser pour atteindre leurs objectifs » (New Zimbabwe 21 juill. 2014).

Dans un article publié en décembre 2012 par NewsDay, il est écrit que le MLF [traduction] « s’est distancié des autres partis politiques de la région du Matabeleland, qui auraient formé une coalition et convenu de soutenir la candidature de Welshman Ncube, le chef [du parti d’opposition Mouvement pour le changement démocratique (Movement for Democratic Change - MDC)] au poste de président » lors des élections de 2013 (NewsDay 6 déc. 2012). Même si des sources soulignent que le MLF est membre de l’Alliance Khumbul' Ekhaya (AKE), une coalition établie en 2012 regroupant des partis politiques de l’opposition (Southern African News Features 31 juill. 2013; NewsDay 6 déc. 2012) [traduction] « afin de mobiliser collectivement des ressources pour les candidats avant » la tenue des élections de 2013 (NewsDay 6 déc. 2012), NewsDay précise que le porteparole du MLF, Isaiah Magagula, a nié ce qui précède et « a affirmé que son parti n’avait formé aucune alliance avec quelque organisation politique, civile ou non gouvernementale que ce soit dans la région » (NewsDay 6 déc. 2012). La même source cite également les propos d’Isaiah Magagula selon lesquels le [traduction] « "MLF n’a rien et n’aura rien à voir avec le Zimbabwe, encore moins avec les élections qui ne servent à rien. Tout ce que le MLF souhaite pour le Zimbabwe est l’indépendance du Mthwakazi" » et selon lesquels le « "MLF utilisera et épuisera tous les moyens pacifiques possibles pour obtenir l’indépendance, sauf participer à des élections" » (NewsDay 6 déc. 2012). PHW fait remarquer que le MLF a boycotté les élections de 2013 au Zimbabwe (PHW 2017, 1717).

Selon New Zimbabwe, en 2014, le MLF a annoncé qu’il présenterait une [traduction] « lettre de sécession » ou des « papiers de divorce » au gouvernement avant la fin de 2014 (New Zimbabwe 21 juill. 2014).

D’après des sources, en juillet 2016, des manifestations contre le gouvernement ont eu lieu, notamment une [traduction] « fermeture » d’entreprises, de boutiques (BBC 13 juill. 2016; The Guardian 11 juill. 2016) et d’écoles (BBC 13 juill. 2016). Il est écrit dans un article publié en juillet 2016 par Bulawayo24 News que le MLF [traduction] « a tiré à boulets rouges sur la police en raison de sa brutalité à l’égard des manifestants lors de la fermeture », qui « aurait causé la mort de certains jeunes à Makokoba à Bulawayo » (Bulawayo24 News 13 juill. 2016).

Selon un article publié en avril 2018 par NewsDay, la police à Bulawayo [traduction] « a empêché [le MLF] de tenir une rencontre afin de prier pour les victimes de Gukurahundi » (NewsDay 11 avr. 2018).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] New Zimbabwe signale que le MLF souhaite créer un [traduction] « État distinct qui s’étendrait de la frontière ouest du pays jusqu’à Kwekwe, à Shurugwi et à Mberengwa » (New Zimbabwe 21 juill. 2014).

[2] MRG précise que le [traduction] « désir [du MLF] de créer un État indépendant découle de sa volonté de mettre fin à la discrimination socioéconomique perçue à l’égard des Ndébélés par la majorité Shona », signalant que les Ndébélés ont été désavantagés dans le cadre du programme de distribution des terres (MRG 28 juin 2012, 77). Selon PHW, [traduction] « les rivalités entre les Shona et les Ndébélés remontent au 19e siècle et ont contribué au clivage important entre le Nord et le Sud » (PHW 2017, 1709).

[3] Selon MRG, traditionnellement, les Ndébélés ont gardé du bétail dans la région entourant l’actuel Bulawayo, et ils ont été les principales victimes de la guerre civile dans les années 1980, et ont été victimes de la négligence du gouvernement dans les années 1980, 1990 et 2000 (MRG avr. 2018). Il ressort d’un article rédigé par Sabelo J. Ndlovu-Gatsheni, un professeur à l’Université de l’Afrique du Sud ayant publié de nombreux articles sur le nationalisme zimbabwéen, que [traduction] « la violence des années 1980 est gravée dans la mémoire des habitants du Matabeleland et des régions des Midlands comme étant [le] "génocide de Gukurahundi" qui a entraîné la mise en place de politiques radicales de sécession menées par des formations politiques de la diaspora », comme le MLF (Ndlovu-Gatsheni déc. 2012, 17).

Références

British Broadcasting Corporation (BBC). 13 juillet 2016. « Zimbabwe Shutdown: What Is Behind the Protests? ». [Date de consultation : 12 avr. 2018]

Bulawayo24 News. 12 avril 2018. « Bulawayo Spurns King Mzilikazi Statue Bid ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

Bulawayo24 News. 13 juillet 2016. Stephen Jakes. « MLF Blasts Zimbabwe Police for Brutality on Protesters and Causing Death ». [Date de consultation : 11 avr. 2018]

The Chronicle. 18 octobre 2014. Auxilia Katongomara. « Treason Trial: Another MLF Member Acquitted ». [Date de consultation : 10 avr. 2018]

The Guardian. 11 juillet 2016. Jason Burke et Caty Enders. « 'Now We Are Waking up': Zimbabwe Protests Leader Seeks International Help ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

Minority Rights Group International (MRG). Avril 2018. « Ndebele ». [Date de consultation : 12 avr. 2018]

Minority Rights Group International (MRG). 28 juin 2012. Hassan Rahnuma, Paige Jennings, Mohamed Matovu et al. « Zimbabwe ». State of the World's Minorities and Indigenous Peoples 2012. Sous la direction de Beth Walker. [Date de consultation : 10 avr. 2018]

Ndlovu-Gatsheni, Sabelo J. Décembre 2012. « Rethinking Chimurenga and Gukurahundi in Zimbabwe: A Critique of Partisan National History ». African Studies Review. Vol. 55, no 3. [Date de consultation : 10 avr. 2018]

New Zimbabwe. 21 juillet 2014. « Secessionist Group to Serve Divorce Papers on Mugabe ». (Factiva/AllAfrica) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

New Zimbabwe. 23 janvier 2014. « I Was Brutally Assaulted by Cops - MLF Leader ». (Factiva/AllAfrica) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

New Zimbabwe. 7 janvier 2014. « Mthwakazi Leader Treason Trial Begins ». (Factiva/AllAfrica) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

New Zimbabwe. 6 décembre 2013. « Mthwakazi Leader, Siwela, on the Run ». (Factiva/AllAfrica) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

NewsDay. 11 avril 2018. Silas Nkala. « Police Block MLF Meeting ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

NewsDay. 26 juin 2017. Silas Nkala. « Mthwakazi Liberation Front Reshuffles ». [Date de consultation : 10 avr. 2018]

NewsDay. 21 novembre 2016. Silas Nkala. « Divisions Rock Mthwakazi Liberation Front ». [Date de consultation : 10 avr. 2018]

NewsDay. 6 décembre 2012. « MLF Spurns Mat'land Alliance ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

Organization of Emerging African States (OEAS). S.d. « Mthwakazi ». [Date de consultation : 10 avr. 2018]

Political Handbook of the World 2016-2017 (PHW). 2017. « Zimbabwe ». Sous la direction de Thomas Lansford. Washington, DC: CQ Press. [Date de consultation : 10 avr. 2018]

Southern African News Features. 31 juillet 2013. « All Set for Zimbabwe Harmonized Elections ». (Factiva/AllAfrica) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

Southern Eye. 1 août 2016. Silas Nkala. « MLF Seek SA King Zwelithini's Protection ». [Date de consultation : 12 avr. 2018]

Southern Eye. 10 mai 2016. Khanyile Mlotshwa. « Mthwakazi Fires Spokesperson ». [Date de consultation : 11 avr. 2018]

Southern Eye. 7 septembre 2015. Silas Nkala. « MLF Leadership Based Abroad Fear Mugabe's Govt ». [Date de consultation : 11 avr. 2018]

Southern Eye. 13 juillet 2015. Silas Nkala. « Spliter Secessionist Groups Worry MLF ». [Date de consultation : 11 avr. 2018]

Southern Eye. 8 décembre 2013. Richard Muponde. « Siwela Running Scared ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

SW Radio Africa. 7 décembre 2013. Tichaona Sibanda. « Paul Siwela Arrest Warrant Issued After Court No-Show ». (Factiva) [Date de consultation : 11 avr. 2018]

The Zimbabwe Daily. 4 mai 2011. Musarika. « Dabengwa Distances Himself from Mthwakazi Thugs ». [Date de consultation : 16 avr. 2018]

Autres sources consultées

Sources orales : chercheurs qui étudient le nationalisme au Zimbabwe.

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africa Spectrum; Al Jazeera; Amnesty International; Australie – Refugee Review Tribunal; CBC; Center for Applied Nonviolent Action and Strategies; DailyNews Live; ecoi.net; États-Unis – Congressional Research Service, Department of State; The Financial Gazette; Freedom House; Human Rights Watch; Institute for War and Peace Reporting; International Crisis Group; International Federation for Human Rights; Irlande – Refugee Documentation Centre; Jane's Intelligence Review; Nations Unies – Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Haut Commissariat pour les réfugiés, Refworld, ReliefWeb; Organisation suisse d’aide aux réfugiés; Radio France internationale; Radio Free Europe/Radio Liberty; Réseaux d’information régionaux intégrés; Reuters; Zimbabwe – Government Portal; The Zimbabwe Independent; Zimbabwe Peace Project.

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