Whether islamic fundamentalist groups, such as Al-Qaida, are using forced or voluntary recruitment with the aim of training the recruits for a jihad [MLI41772.FE]

Aucune information sur l'existence de recrutement volontaire ou forcé que pratiqueraient éventuellement des groupes intégristes islamiques au Mali en vue d'un djihad n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Toutefois, l'information qui suit peut être d'un certain intérêt.

Selon un communiqué du conseil des ministres, publié le 11 octobre 2001, et cité dans l'Afrique Express du 15 octobre 2001, à la suite aux attentats aux États-Unis de 11 séptembre 2001, le gouvernement du Mali a « "souscrit aux actions engagées pour combattre le terrorisme", tout en souhaitant que ces actions épargnent "la vie de populations civiles innocentes" ». De plus, une source sécuritaire à Bamako aurait déclaré à l'Agence France Presse (AFP) que:

les autorités maliennes « surveillent de très prés » les activités d'un courant religieux islamique jusqu'à la quasi-inconnu en Afrique, dénommé « Dogha », installé dans la grand nord malien. [...]. D'obedience pakistano-afghane, le courant religieux islamique « Dogha » a « pour dogme essentiel » l'application d'un Islam « pour et dur »[...] « sous couvert d'aide alimentaire et financière apportées par ces Pakistanais et Afghans, ce courant religieux recrute (ses fidèles) essentiellement parmi les couches les plus désoeuvrées du septentrion malien » (18 mai 2003).

Toujours selon l'AFP, le « Dogha » se trouverait dans la région de Kidal, une région frontalière avec l'Algérie où les agents de sécurité maliens y rechercheraient « "le terroriste et contrebandier" algérien Moktar Belmoktar, dont le nom a été plusieurs fois cité dans l'affaire des touristes européens disparus dans le sahara algérien et dont une partie a été déjà libérée » (ibid.).

Un autre article antérieur de l'AFP du 10 mai 2003 précise que des membres des services de sécurité algériens seraient arrivés au Mali « à la recherche d'un chef du Groupe salfiste pour la prédication et le combat (GSPC), groupe algérien d'islamistes armés affilié à l'organisation terroriste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden » (10 mai 2003). L'AFP ajoute que le Mali aurait déployé « des centaines de militaires [à la frontière avec l'Algérie] pour participer à la recherche des 31 touristes disparus » dans cette région (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

L'Afrique Express. 15 octobre 2001. No 237. « Afrique : Attentants aux USA. Du côté de l'Afrique. La rue ne parle pas de la même voix que le sommet ».http://afrique-express.com/leseditos/editos/Diversactualitésalaune/237attentantsetats... [Date de consultation 24 juillet 2003]

Agence France Presse (AFP). 18 mai 2003. « Les autorités maliennes "surveillent de très pres" un courant religieux ». (NEXIS)

_____. 10 mai 2003. « Les services de sécurités algériennes au Mali à la recherche d'un chef du GSPC » (NEXIS)

Autres sources consultées


Africa Confidential

Afrique/Asie

Amnesty International. Rapports annuels

Country Reports on Human Rights Practices

International Religious Freedom Report 2002

Dossier de pays du Centre des ressources. Mali.

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH)

Jeune Afrique

Keesing's Record of World Events

New African

Sites Internet :

All Africa.com

Africa News

Human Rights Watch

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