Situation of Indo-Fijians and their treatment by indigenous Fijians; police reaction to reports of racially-motivated crimes against Indo-Fijians; availability of state protection for Indo-Fijians (2002 - 2006) [FJI101484.E]

Selon les articles de presse consultés par la Direction des recherches, la question de la race était au cœur des élections générales de mai 2006 (AFP 24 mai 2006; BBC 6 mai 2006; Reuters 4 mai 2006). Selon les articles, la majorité des Fidjiens de souche ont voté pour le Parti Soqosoqo Duavata ni Lewenivanua (SDL) de M. Qarase [également connu sous le nom de Parti unifié des Fidji (United Fiji Party)], alors que les Indo-Fidjiens ont donné leur vote au Parti travailliste des Fidji (Fiji Labour Party ? FLP) (AFP 24 mai 2006; IPS 20 mai 2006). Les candidats étaient le premier ministre sortant Laisenia Qarase, du SDL, et Mahendra Chaudhry, du FLP, qui a été le premier ministre indien de souche mais qui s'était vu destitué à la suite du coup d'État de mai 2000 (BBC 6 mai 2006).

Pendant la campagne, M. Qarase aurait déclaré que les Fidji n'étaient pas encore prêtes à accepter un premier ministre indo-fidjien (AFP 5 mai 2006) et que le poste de premier ministre devrait être réservé à un Fidjien de souche (Reuters 4 mai 2006; voir aussi Los Angeles Times 29 juill. 2002). Toutefois, M. Qarase, qui a remporté les élections par une faible majorité, s'est conformé à la disposition constitutionnelle de 1997 concernant la composition d'un cabinet multipartite en nommant des membres du FLP à des postes au cabinet, notamment dans les ministères de l'Agriculture, de la Santé, du Commerce, du Travail, de l'Administration locale, de l'Énergie et des Ressources minérales, et de l'Environnement (IPS 20 mai 2006). C'était la première tentative réussie pour former un cabinet multipartite depuis l'entrée en vigueur de la Constitution en 1997 (AFP 24 mai 2006).

D'après un article de John Davies, professeur d'économie à l'Université Acadia qui s'est penché sur la situation aux Fidji, [traduction] « [p]our beaucoup des Fidjiens [de souche], l'idée d'être dirigé par un colon indien, incapable de parler leur langue, comprenant peu la société fidjienne [...] équivaut pratiquement à capituler » (janv. 2005, 68). Dans le même article, M. Davies précise que jamais aucun dirigeant politique indo-fidjien ne s'est donné la peine d'apprendre la langue fidjienne (Davies, janv. 2005, 62).

Au début de 2006, le premier ministre Qarase a soutenu un projet de loi grâce auquel une amnistie serait accordée aux personnes déjà condamnées dans le cadre du coup d'État de mai 2000, pourvu que ces dernières réussissent à prouver que leurs actes étaient de nature politique et non criminelle (BBC 16 janv. 2006; voir aussi IPS 20 mai 2006). Le FLP s'est fermement opposé au projet de loi, qui a également été dénoncé par le commandant des Forces armées fidjiennes, le commodore Voreque Bainimarama (IPS 20 mai 2006; voir aussi BBC 6 mai 2006). M. Bainimarama aurait affirmé que le projet de loi proposé était [traduction] « trop généreux » et aurait menacé, en janvier 2006, de renverser le gouvernement s'il était adopté (BBC 16 janv. 2006; AFP 5 mai 2006). Selon la British Broadcasting Corporation (BBC), près de 800 personnes ont été condamnées pour avoir participé au coup d'État de 2000, où les militants en faveur de l'exclusivité du pouvoir politique pour les Fidjiens de souche ont destitué le premier ministre Chaudhry (16 janv. 2006). Le 5 mai 2006, l'Agence France-Presse (AFP) a annoncé que le projet de loi concernant l'amnistie était [traduction] « mis de côté pour l'instant ». Aucune information sur l'état du projet de loi n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Bien que le Dominion Post, journal de la Nouvelle-Zélande, ait signalé en mai 2006 que, dans la foulée des élections générales de 2006, les tensions entre Fidjiens de souche et Indo-Fidjiens semblaient s'être [traduction] « sensiblement apaisées » (25 mai 2006), la BBC et l'AFP ont indiqué que les divisions raciales à l'origine du coup d'État de 2000 se sont poursuivies en 2006 (BBC 6 mai 2006; AFP 24 mai 2006). Selon M. Davies, les Fidji figurent parmi les pays les plus divisés du monde sur la question des ethnies (janv. 2005, 47). La BBC a indiqué que la [traduction] « ségrégation informelle » entre Fidjiens de souche et Indo-Fidjiens s'observe [traduction] « à presque tous les niveaux de la société » (18 mai 2006). Les deux groupes auraient des cultures et des sphères d'activité économique très opposées et [traduction] « coexistent à contrecœur, ne communiquant que lorsque c'est nécessaire » (Los Angeles Times 29 juill. 2002). Selon le Los Angeles Times, la population indigène est dispersée d'un bout à l'autre des Fidji et assure son emprise sur une grande partie des terres agricoles (ibid.). Pour leur part, les Indo-Fidjiens sont plutôt installés dans les régions urbaines ou dans les régions de production de la canne à sucre, et sont propriétaires de 90 p. 100 des entreprises du pays (ibid.; É.-U. sept. 2005). D'autres sources révèlent que les Indo-Fidjiens ont également tendance à dominer les professions (ibid.; voir aussi Davies janv. 2005, 60, 67). Dans un article du 5 août 2004, la BBC commentait que les [traduction] « [t]ensions raciales sont constamment perceptibles aux Fidji, où les Fidjiens de souche méprisent la prospérité économique de la communauté indienne [...] ».

Dans son article de 2005, M. Davies affirme que la classe politique, dirigée par les Fidjiens de souche, a perpétué le racisme envers les Indo-Fidjiens et a passé outre aux lois du pays, par exemple, en omettant de rapidement traduire en justice les personnes soupçonnées d'avoir orchestré le coup d'État de 2000 (janv. 2005, 59). Parallèlement, toutefois, M. Davies suggère que les Fidjiens de souche perçoivent les Indo-Fidjiens comme des gens racistes, ce qu'ils illustrent avec l'exemple de compagnies indiennes qui affichent des offres d'emploi [traduction] « réservées aux Indiens » (janv. 2005, 62). Dans une communication écrite en date du 25 juillet 2006 adressée à la Direction des recherches, M. Davies a expliqué que les Fidjiens de souche [traduction] « ont constamment été victimes de discrimination dans le secteur privé aux mains de compagnies indiennes ». Dans son article de 2005, M. Davies affirme, en parlant des Indo-Fidjiens, que leur « l'image de victime qu'ils ont d'eux-mêmes, une fois déconstruite, bien qu'elle contienne sans aucun doute une grande part de vérité objective, fait néanmoins clairement l'objet d'un embellissement » (janv. 2005, 66). Les médias occidentaux, affirme M. Davies, ont [traduction] « fréquemment et sans réserve confondu l'histoire embellie et la vraie version »; toutefois, aux Fidji, cette [traduction] « tendance à l'exagération est bien comprise » (janv. 2005, 66). C'est pour cette raison que dans sa communication écrite adressée à la Direction des recherches, M. Davies a averti [traduction] « [qu']il faut examiner minutieusement chaque cas de racisme ou de discrimination qui est signalé » (25 juill. 2006).

Dans son rapport de 2003 sur les Fidji, Amnesty International (AI) déclare que le gouvernement, dirigé par Laisenia Qarase, a appliqué une politique visant à créer davantage d'occasions d'apprentissage et d'emploi pour les Fidjiens de souche, politique critiquée au motif qu'elle [traduction] « exacerbait les tensions raciales et créait des inégalités entre les groupes ethniques et au sein même de ces groupes » (26 mai 2004). De la même manière, le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD), dans ses conclusions sur un rapport présenté par les Fidji en 2003, a souligné que les programmes d'action positive du gouvernement visant à réduire la pauvreté étaient principalement destinés à la population indigène, même si la pauvreté touchait tous les Fidjiens (2 juin 2003, paragr. 16). Selon un article paru en 2002 dans le Los Angeles Times, un grand nombre de Fidjiens de souche propriétaires de terres avaient choisi de ne pas renouveler le bail des fermiers indo-fidjiens ou de conclure des baux avec eux, forçant ces derniers à abandonner leurs terres et à sombrer dans la pauvreté (29 juill. 2002). Le 5 mai 2006, l'AFP a signalé que beaucoup de producteurs de canne à sucre et leur famille, dont le bail n'avait pas été renouvelé, vivaient maintenant dans des squats en ville.

Dans une communication écrite adressée à la Direction des recherches, M. Davies a expliqué que, bien que les plans d'action positive du gouvernement soient conçus pour combler l'écart entre les deux groupes en termes de revenu et de partage de l'éducation et des emplois, il ne fallait pas oublier que les Indo-Fidjiens avaient bénéficié de certains avantages, comme d'un système de bail pour la location de terres assorti de taux figurant parmi les plus bas au monde, de prix subventionnés pour la canne à sucre et d'une infrastructure publique dans les zones de production de la canne à sucre (25 juill. 2006).

Les cas d'attaques à caractère racial contre les Indo-Fidjiens répertoriés entre 2002 et 2006 sont peu nombreux parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Un rapport préparé en 2002 par le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets (UNOPS) fait remarquer que les Fidji ont été le théâtre d'une violence ethnique relativement minime par rapport aux pays avoisinants (juin 2002, 35). AI signale qu'un temple hindou a été la proie d'un incendie criminel en 2003, ce qui est devenu le 44e cas de profanation d'un temple hindou depuis le coup d'État de 2000 (26 mai 2004). Citant les conclusions d'un organisme indien dont le siège social est situé aux États-Unis, M. Davies a toutefois précisé que même la communauté indienne avait reconnu que le nombre d'attaques contre les temples hindous est exagéré (25 juill. 2006).

Dans un article paru en 2005 dans un journal, Susanna Trnka, conférencière en anthropologie de l'Université d'Auckland ayant étudié la communauté indo-fidjienne, estime que les Indo-Fidjiens craignent pour leur sécurité (1er sept. 2005). Mme Trnka a expliqué que le projet de loi sur l'amnistie a immédiatement fait craindre à la communauté qu'advenant son adoption, les responsables de la violence liée au coup d'État seraient libérés et que les futures attaques à l'endroit des Indo-Fidjiens seraient pardonnées de la même façon (1er sept. 2005).

AI signale qu'en février 2003, un tribunal des Fidji a acquitté neuf Fidjiens de souche de la région de Muaniweni, qui [traduction] « avaient été accusés relativement à certaines des attaques les plus violentes et les mieux documentées commises à l'endroit de familles indo-fidjiennes dans le cadre du coup d'État [de mai 2000] » (26 mai 2004). Selon AI, des allégations concernant l'intimidation de témoins ont été formulées et les suspects ont été acquittés faute de preuves (26 mai 2004).

Dans un discours au Sénat prononcé en 2004, la sénatrice Adi Litia Cakobau aurait déclaré que le terme « Indo-Fidjien » devait être banni parce que son utilisation renvoyait aux [traduction] « méthodes de domination psychologique systématiquement employées par les ingénieurs d'origine indienne pour usurper le nom « Fidjien » » (Fiji Times 3 juill. 2004). Dans un entretien radiodiffusé ultérieurement sur Fijilive.com, l'organisation non gouvernementale (ONG) Forum constitutionnel des citoyens (Citizens' Constitutional Forum - CCF) a qualifié les paroles de la sénatrice de discours haineux, et a ajouté qu'en vertu du droit fidjien, commet une infraction criminelle quiconque prononce un discours public incitant à la haine raciale ou contre une communauté donnée (Fijilive.com 6 juill. 2004). Selon le Fiji Times, la sénatrice Adi Litia a nié que ses commentaires aient été à caractère raciste ou politique, déclarant qu'il était de son [traduction] « devoir, en tant que descendante de Ratu Seru Cakobau, la première personne à se voir attribuer le terme légal désignant [leur] groupe ethnique, de « fidjien » » d'exprimer ses inquiétudes au sujet de l'utilisation de ce terme (3 juill. 2004).

Selon l'information obtenue par le CERD, [traduction] « les discours haineux et les déclarations de suprématie des Fidjiens de souche sont chose courante » et la législation fidjienne ne bannit pas les [traduction] « organisations racistes » (Nations Unies 2 juin 2003, paragr. 21-22). Dans ses conclusions sur un rapport présenté par les Fidji en 2003, le CERD souligne qu'il est satisfait de [traduction] « la déclaration commune, en 2002, du premier ministre et du chef du FLP exhortant leur parti respectif à s'abstenir de formuler des remarques à caractère raciste pendant les sessions parlementaires » (2 juin 2003, paragr. 10). Aucune information sur l'application de la déclaration commune de 2002 n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Le CCF a déclaré dans un communiqué publié le 19 mai 2006 qu'il avait déposé une plainte à la police relativement aux déclarations racistes faites par le premier ministre Qarase en 2005 et en 2006, et celles de deux candidats aux élections. L'ONG signale toutefois que les policiers ont fait preuve d'indifférence à l'égard de ses plaintes, au motif qu'il leur était impossible de vérifier si les déclarations avaient bel et bien été formulées (CCF 19 mai 2006).

Dans ses conclusions en 2003, le CERD déclare que les Indo-Fidjiens sont généralement sous-représentés au sein de la police, des forces armées et de la fonction publique (2 juin 2003, paragr. 18). En 2002, l'AFP a signalé que les Indo-Fidjiens étaient autorisés à servir au sein des Forces armées de la République des Fidji (Republic of Fiji Military Forces) (6 mars 2002). Cependant, en 2006, l'Australian Financial Review a fait remarquer que seule [traduction] « une poignée d'Indo-Fidjiens » sont membres des forces armées (22 juin 2006).

Susanna Trnka signale qu'entre le coup d'État de 2000 et 2005, environ 24 000 Indo-Fidjiens ont quitté les Fidji et se sont installés en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Canada (1er sept. 2005). Selon l'information obtenue du Bureau des statistiques des Fidji (Fiji Statistics Bureau) citée par le Dominion Post, 38 p. 100 de la population fidjienne était de souche indienne en décembre 2004, par rapport à 41 p. 100 en 2000 (11 févr. 2006).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


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Reuters. 4 mai 2006. Paul Tait. « Election Puts Fiji Back on Racial Tightrope ». (Factiva)

Trnka, Susanna. 1er septembre 2005. Vol. 75, no 4. « Land, Life and Labour: Indo-Fijian Claims to Citizenship in a Changing Fiji ». Oceania. (Factiva)

Autres sources consultées


Sources orales : Quatre sources orales n'ont pas répondu à une demande d'information dans les délais prescrits pour la réponse.

Sites Internet, y compris : The Economist, [Fiji Government Online Portal] Human Rights Watch, Secrétariat général de la Communauté du Pacifique, South Asia Analysis Group.

Publication : Enclyclopedia of Diasporas: Immigrant and Refugee Cultures Around the World. Volume 2 (2004).

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