D'après le Mouvement burkinabé des droits de l'homme et des peuples (MBDHP),

Depuis un certain nombre d'années, le Burkina Faso, grâce au travail de la société civile et notamment du Mouvement burkinabé des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), ne compte plus de réfugiés politiques.

Le seul exilé politique de l'heure en vue à notre connaissance est le capitaine Jean Claude Kamboule qui a dû fuir le pays à la suite du coup d'Etat militaire du 04 août 1983.

Le dernier exilé en date l'adjudant Yacinthe Kafando est rentré le 14 août 2001; aujourd'hui l'exilé ayant posé des actes repréhensibles passerait bien entendu devant les tribunaux compétents.

À toutes fins utiles, tout réfugié crayant pour sa vie, à son retour au Burkina Faso pourrait saisir des structures de la société civile habilitées telle la nôtre (14 mai 2003).

Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié.

Référence

Mouvement burkinabé des droits de l'homme et des peuples (MBDHP), 14 mai 2003. Communication écrite.