The role of the members of the former royal family (Ganwas or Baganwas) in the political arena, including the existence of a movement that supports the return of the Burundian monarchy, and, if this is the case, the treatment of monarchists by government authorities, the Tutsis and the Hutus; and whether the "Ganwas" have facial features that distinguish them from the Hutus and the Tutsis (2000-April 2003) [BDI41016.FE]

De l'information actuelle sur le rôle que jouent les anciens membres de la famille royale burundaise (Ganwas) et sur l'existence d'un mouvement en faveur de la monarchie au Burundi n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Par contre, citant les propos d'une représentante d'un groupe appelé « Great Lakes Ganwa Organisation » , une source d'information publiée en 1999 notait que les Ganwas du Burundi réclamaient aux autorités politiques une reconnaissance en tant groupe ethnique distinct des groupes existants au pays et non une restauration de la monarchie (Nations Unies 30 avr. 1999).

Deux sources d'information publiées en 2001 et 2002 soulignaient l'existence au Burundi d'un parti monarchiste appelé « Parti monarchiste parlementaire » (PMP) fondé en 2001 Royaume-Uni oct. 2002; Net Press 2 oct. 2002; ibid. 3 août 2001). Dans sa livraison du 3 août 2001, Net Presse nommait Léopold Biha, André Muhirwa, Charles Mbanzamihigo, Henry Kana, Godefroy Kamatari, Ildéphonse Rwigemere Mboneko et Guillaume Ruzoviyo comme étant les sept membres fondateurs du PMP qui, dans une lettre aux autorités de la ville de Bujumbura, demandaient « le droit de se réunir publiquement en vue de mettre en place les organes dirigeants de ce parti aujourd'hui en gestation ainsi que ses statuts et son programme ». La même source d'information rappelait que le PMP était « le [deuxième] parti monarchiste à voir le jour au Burundi (s'il venait à être agréé, du moins) après le PRP de Mathias Hitimana qui s'appelait au départ "Parti royaliste parlementaire » avant de prendre la dénomination de "Parti pour la réconciliation du peuple » (Net Press 3 août 2001).

Par contre, l'édition d'Africa Confidential du 13 septembre 2002 décrivait Mathias Hitimana, ancien ministre des Mines et de l'Énergie et membre du PRP, comme faisant partie des [traduction] « politiciens extrémistes tutsis » (6). Une autre source d'information précisait que Mathias Hitimana, dirigeant du PRP, a été chassé de son poste ministériel en juillet 2002 par le président Buyoya parce qu'il était soupçonné d'avoir financé et armé la malice « Sans échec » au milieu des années 1990 (Royaume-Uni oct. 2002).

Joint par téléphone à Bujumbura le 23 avril 2003, un journaliste de Net Press a signalé que le PMP n'était pas encore reconnu comme parti légal par les autorités gouvernementales et qu'il connaît des divisions internes. Le journaliste a expliqué qu'il en existe deux factions, à savoir la faction dirigée par Godefroy Kamatari et celle dirigée par Guillaume Ruzoviyo qui se disputent la direction du PMP (Net Press 23 avr. 2003).

Au cours d'un entretien téléphonique du 23 avril 2003, le secrétaire exécutif de la Ligue burundaise des droits de l'homme (ITEKA), affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), a signalé que son organisation n'a jamais été mise au courant d'un cas où une personne aurait subi un traitement particulier par les autorités gouvernementales ou par des membres de l'ethnie hutue ou tutsie du seul fait qu'elle soit monarchiste. Le représentant d'ITEKA a expliqué par ailleurs que, par rapport aux autres citoyens burundais, les descendants de la famille royale burundaise (Ganwas) ne sont pas identifiables ni par leur nom ni par leur physionomie (ITEKA 23 avr. 2003; voir également BDI36479.E du 15 mars 2001).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Africa Confidential [Londres]. 13 septembre 2002. Vol. 43, no 18. « Burundi: Peace Talk, But Is It Real? ».

Ligue burundaise des droits de l'homme (ITEKA) [Bujumbura]. 23 avril 2003. Entretien téléphonique avec le secrétaire exécutif.

Nations Unies. 30 avril 1999. Réseau d'information régional intégré, Bureau de coordination des affaires humanitaires. « IRIN Update no 661 for Central and Eastern Africa ». http://www.reliefweb.int [Date de consultation : 22 avr. 2003]

Net Press [Bujumbura]. 23 avril 2003. Entretien téléphonique avec un journaliste.

_____. [Bujumbura]. 2 octobre 2002. « Burundi-politique: "les représentants des Baganwa" réagissent aux propos de M. Godefroid Kamatari ». http://www.netpress.bi/ts/021002.htm [Date de consultation : 24 avr. 2003]

_____. 3 août 2001. « Burundi-politique : vers la création d'un parti monarchiste au Burundi ». http://www.netpress.bi/ts/030801.htm [Date de consultation : 22 avr. 2003]

Royaume-Uni. Octobre 2002. Direction de l'immigration et de la nationalité (IND). Burundi Assessment. http://www.ind.homeoffice.gov.uk/default.asp?PageId=2840 [Date de consultation : 22 avr. 2003]

Autres sources consultées


Africa Confidential 2001-mars 2003.

Africa Research Bulletin 2001-février 2003.

Bases de données de la CISR.

Dossier de pays du Centre des ressources. Burundi.

Jeune Afrique/L'Intelligent 2001-avril 2003.

Keesing's Record of World Events [Cambridge] 2001-2002.

LEXIS/NEXIS.

Sites Internet, y compris :

Africatime.

Allafrica.

Amnesty International.

HRW.

ITEKA.

In-Burundi.net.

MISNA.

Nouvelles du Burundi.

ReliefWeb.

Verknüpfte Dokumente