Recruitment of wealthy and middle-class teenagers attending private schools into the Mara Salvatrucha gang; whether teenagers who refuse to join the gang are asked to get a tattoo saying "MS" (1999-2002) [SLV40566.E]

Le 27 novembre 2002, lors d'un entretien téléphonique, une professeure de journalisme à l'université du Texas et experte des bandes d'Amérique centrale a fait part de l'opinion qui suit à propos de la bande Mara Salvatrucha en El Salvador.

La professeure a indiqué que, selon son expérience quant à la bande Mara Salvatrucha, elle [traduction] « doute fort » que les membres de celle-ci essaient de recruter de nouveaux membres dans les écoles privées. Elle a ajouté qu'étant donné que les écoles privées sont [traduction] « très protégées » et [traduction] « dotées de beaucoup de mécanismes de sécurité », il serait difficile pour des membres de bande de communiquer avec les adolescents. Cela dit, elle a reconnu qu'il était possible que des jeunes de la classe moyenne ou aisée côtoient des membres de la bande à des « raves » ou à des fêtes.

En ce qui concerne les tatouages, la professeure a expliqué qu'ils font partie d'un processus [traduction] « rituel » permettant de devenir membre de la bande. Autrement dit, une personne doit tout d'abord être acceptée dans la bande avant de se faire tatouer, ce qui requiert d'être initié ou [traduction] « enrôlé » et implique de se faire [traduction] « battre » par d'autres membres de la bande. En outre, les [traduction] « membres de la bande se tatouent les uns les autres »; ils ne vont pas dans des salons de tatouage. Si des membres réels de la bande découvraient qu'une personne n'en faisant pas partie avait comme tatouage un signe de la bande, par exemple les lettres MS, cette personne [traduction] « serait dans "de beaux draps" .»

Veuillez consulter l'article du San Francisco Examiner en annexe pour obtenir de l'information sur l'influence des bandes et la bande Mara Salvatrucha en El Salvador.

Pour plus d'information sur la bande Mara Salvatrucha, voir SLV33463.E du 11 janvier 2000 et SLV38088.EF du 2 janvier 2002.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Référence


Professeur de journalisme, université du Texas, Austin, Texas. 27 novembre 2002. Entretien téléphonique.

Document annexé


San Francisco Examiner. 12 juillet 2002. Adrienne Sanders. « Reborn in El Salvador .» http://www.examiner.com/news/default.jsp?story=n.gang.0712w [Date de consultation : 19 nov. 2002]

Autres sources consultées


Une source orale de Homies Unidos a refusé de donner de l'information pour communication au grand public.

Bases de données de la CISR

World News Connection (WNC)

Sites Internet, y compris :

Amnesty International

Central American Refugee Center (CARACEN)

Comision para la Defensa de los Derechos Humanos en Centroamerica (CODEHUCA)

Country Reports

Derechos Human Rights

Homies Unidos

Human Rights Watch (HRW)

La Prensa Grafica [San Salvador]

Moteur de recherche :

Google

Verknüpfte Dokumente