Nigeria: The Eiye confraternity, including origin, purpose, structure, membership, recruitment methods, activities and areas of operation; state response (2014-March 2016) [NGA105490.E]

Nigéria : information sur la confrérie Eiye (Eiye confraternity), y compris sur son origine, ses objectifs, sa structure, ses membres, ses méthodes de recrutement, ses activités et les régions où elle exerce ses activités; les mesures prises par l’État (2014-mars 2016)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu

Des sources signalent que la Confrérie suprême Eiye (Supreme Eiye Confraternity - SEC) (SEC s.d.; BBC 27 janv. 2016) est aussi connue sous le nom de Maîtres de l’air (Air Lords) (ibid.; The Guardian 6 nov. 2015) ou d’Association nationale des maîtres de l’air (National Association of Airlords) (SEC s.d.). Des sources définissent la confrérie Eiye comme une [traduction] « secte secrète » (The Guardian 6 nov. 2015; PM News 28 oct. 2015) ou une [traduction] « société illégale » (ibid.). Des sources écrivent aussi que la confrérie Eiye compte parmi un certain nombre de groupes similaires actifs au Nigéria (Ezeonu 19 sept. 2013, 270; ISS 31 mars 2015; Nations Unies 2014, 56).

Selon des sources, la confrérie Eiye a été fondée à l’Université d’Ibadan (SEC s.d.; BBC 27 janv. 2016). La BBC précise que le groupe a été créé dans les années 1970 (ibid.). Cependant, d’après la page Facebook de la confrérie Eiye, l’organisation a été mise sur pied en 1963 dans le but de [traduction] « protéger la nature essentielle de la culture africaine en poursuivant l’excellence » et « [d’]avoir [une] incidence favorable sur la psyché sociopolitique du Nigéria et d’assurer un détachement complet de [la] domination culturelle coloniale ou impériale du temps » (SEC s.d.). On peut aussi lire sur la page Facebook de la confrérie Eiye que cette dernière [traduction] « reste fidèle à la vision de ses fondateurs » (ibid.).

La BBC fait remarquer que, même si la confrérie Eiye [traduction] « avait initialement pour but d’apporter une contribution positive à la société », il s’agit d’un « groupe criminel organisé » et que, avec le temps, « bon nombre de [ses] membres se sont écartés du droit chemin en commettant des actes de violence au Nigéria et en basculant dans la criminalité à l’étranger » (BBC 27 janv. 2016). L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) décrit aussi la confrérie Eiye comme un [traduction] « groupe criminel » (Nations Unies 2014, 56). Le magazine Jane’s Intelligence Review écrit que la confrérie Eiye est constituée de [traduction] « membres d’anciennes sociétés secrètes qui sont devenues des associations criminelles » (Jane’s Intelligence Review 25 févr. 2011).

2. Structure

D’après l’ONUDC, la confrérie Eiye fonctionne [traduction] « grâce à un système de cellules (appelées "forums") qui mènent leurs activités à l’échelle locale, mais qui sont liées aux autres cellules établies dans différents pays en Afrique occidentale, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Europe occidentale » (Nations Unies 2014, 56-57). La même source signale que la confrérie Eiye a [traduction] « une structure hiérarchique rigide au sommet de laquelle se trouve une direction et [que] chaque forum est indépendant. Chaque membre a un rôle fonctionnel et hiérarchique précis, et des liens familiaux ou autres unissent les membres » (ibid., 57).

Le Daily Trust, un journal du Nigéria, cite les propos d’un membre de la confrérie Eiye, qui appelle le dirigeant de l’organisation « "[c]apon" » (Daily Trust 21 oct. 2015). Selon une étude sur les confréries violentes d’une université inconnue dans le sud du Nigéria, qui a été publiée dans le Journal of African American Studies, les chefs de la plupart des confréries au Nigéria sont appelés « [c]apones », en référence au gangster de Chicago Al Capone (Ezeonu 19 sept. 2013, 280). Il ressort de la même étude qu’il existe une [traduction] « hiérarchie de [c]apones »; le capone national est comme un commandant en chef, alors que les capones sur les campus sont comme des commandants d’unité (ibid.). La compétition pour occuper ces postes serait [traduction] « féroce » et, pour être choisie, une personne « doit commettre des actes téméraires qui font montre de sa bravoure, de sa brutalité et de son courage » (ibid.).

On peut lire dans le rapport de l’ONUDC que, selon une enquête menée en 2014 par les autorités de l’Italie, des membres de la confrérie Eiye mènent des activités en Italie depuis au moins 2008, et [traduction] « ils sont organisés et commettent des actes de violence et d’intimidation d’une façon semblable à celle qu’on peut observer chez d’autres mafias plus connues » (Nations Unies 2014, 56).

3. Membres

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune statistique sur le nombre de membres que compte la confrérie Eiye. Selon l’ONUDC, la confrérie Eiye a des [traduction] « centaines » de membres en Afrique et sur d’autres continents (Nations Unies 2014, 57). Il ressort d’un article publié dans le journal du Nigéria Vanguard que la majorité des membres de sectes sont des adolescents et des jeunes et que certains d’entre eux fréquentent ou ont déjà fréquenté des [traduction] « établissements d’enseignement supérieur » (Vanguard 26 oct. 2015).

Des sources font observer que les nouveaux membres de la confrérie Eiye doivent se soumettre à des rites d’initiation (Nations Unies 2014, 57; Daily Trust 21 oct. 2015). D’après l’étude publiée dans le Journal of African American Studies, les rites d’initiation de ces confréries se déroulent généralement en secret (Ezeonu 19 sept. 2013, 276). La même étude précise que, lors des rencontres individuelles et des rencontres du groupe de discussion auxquelles ont participé 30 personnes aux fins de l’étude, il a été avancé que la confrérie Eiye était l’une des confréries les [traduction] « plus violentes » de l’université (Ezeonu 19 sept. 2013, 274). On peut lire dans l’étude que les confréries de l’université pratiquent habituellement [traduction] « une forme de bizutage brutale et humiliante lors de leurs cérémonies d’initiation » et que, après l’initiation, on exige souvent que les nouvelles recrues commettent des actes criminels, par exemple en « viol[ant] obligatoirement » des femmes liées à des membres des gangs rivaux, en perpétrant des vols à main armée ou en agressant physiquement des membres du corps enseignant (ibid., 275, 276).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur affilié à la Division des menaces transnationales et du crime international (Transnational Threats and International Crime Division) de l’Institut d’études de sécurité (Institute for Security Studies - ISS), organisation de Pretoria qui mène des [version française de l’ISS] « recherches indépendantes et reconnues [et offre] une expertise conseil en politique » sur la sécurité humaine (ISS s.d.), a affirmé qu’il était difficile de confirmer les renseignements concernant la confrérie Eiye en raison de l’aura de mystère qui entoure le groupe (ISS 1er avr. 2016).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement sur les cartes de membre.

Des sources écrivent que l’emblème de la confrérie Eiye est un oiseau (ISS 1er avr. 2016; BBC 27 janv. 2016), plus particulièrement un aigle (ibid.). Des sources précisent que « eiye » signifie [traduction] « oiseau » en yoruba (ibid.; SEC s.d.).

4. Activités de la confrérie Eiye et régions où elle les exerce
4.1 Au Nigéria

Des sources soulignent que les confréries intimident et agressent les étudiants et les membres du personnel des établissements d’enseignement où elles sont présentes (ISS 31 mars 2016; Ezeonu 19 sept. 2013, 271). Des médias du Nigéria signalent que, en août 2015, des affrontements entre les confréries Eiye et Aiye à la Polytechnique de l’État de Kwara (Kwara State Polytechnic) se sont étendus à d’autres parties d’Ilorin [la capitale de l’État de Kwara] et ont entraîné la mort de 16 personnes, l’arrestation de 30 à 40 membres présumés des sectes en cause (Daily Trust 22 août 2015; The Sun 18 août 2015; Nigerian Tribune 17 août 2015) et la fermeture de l’établissement [traduction] « indéfiniment » (ibid.; The Sun 18 août 2015).

Des sources rapportent que la confrérie Eiye a été impliquée dans les types d’activités qui suivent au Nigéria :

  • affrontements avec la secte rivale, la confrérie Aiye [confrérie de la hache noire] (This Day 21 mars 2016; Nigerian Tribune 24 janv. 2016; Daily Independent 14 janv. 2016), y compris le meurtre de membres de la secte rivale (ibid.; Nigerian Tribune 24 janv. 2016);
  • affrontements avec la police (Daily Trust 15 sept. 2015; Vanguard 26 oct. 2015);
  • vandalisme (Nigerian Tribune 24 janv. 2016);
  • vol qualifié (PM News 25 sept. 2015);
  • incendie criminel (Daily Independent 28 janv. 2016);
  • possession de drogues dures et d’armes (Nigerian Tribune 23 févr. 2016);
  • affrontements avec le groupe Manfight à Oredo [État d’Edo], y compris des meurtres, dans le cadre d’un conflit lié aux élections d’État (Fund for Peace 22 août 2015, 3).

Des sources affirment que le siège de la confrérie Eiye se trouve à Ibadan (SEC s.d.; BBC 27 janv. 2016). Selon le chercheur de l’ISS, la confrérie Eiye est présente à Lagos et à Ibadan, mais [traduction] « il est possible qu’elle mène des activités dans d’autres régions du pays » (ISS 1er avr. 2016).

Des médias du Nigéria ont fait état d’affrontements violents impliquant des membres de la confrérie Eiye dans diverses villes et divers États du Nigéria, y compris :

  • la région de Bariga, État de Lagos (Daily Independent 28 janv. 2016; Vanguard 26 oct. 2015; Nigerian Tribune 24 janv. 2016);
  • la région d’Ebute Metta, Lagos (PM News 31 juill. 2015);
  • Ikorodu, État de Lagos (Daily Independent 14 janv. 2016; The Guardian 6 nov. 2015);
  • Mushin, État de Lagos (Daily Trust 15 sept. 2015);
  • Oredo, État d’Edo (Fund for Peace 22 août 2015, 3-4);
  • Kwale, État du Delta (Nigerian Tribune 23 févr. 2016);
  • Owo, État d’Ondo (This Day 21 mars 2016);
  • Ogijo, État d’Ogun (PM News 25 sept. 2015);
  • Abeokuta, État d’Ogun (This Day 1er sept. 2015).

4.2 À l’étranger

Des sources écrivent que la confrérie Eiye est impliquée dans la traite des femmes (BBC 27 janv. 2016; Nations Unies 2014, 57). On peut lire dans le rapport de l’ONUDC que, en mars 2014, les autorités de l’Italie ont mené une enquête et ont arrêté 34 personnes liées aux sectes Eiye et Aye pour activités criminelles, y compris la direction d’un réseau de traite de jeunes femmes de Benin City à l’Italie (ibid., 56). Des sources font état du fait que la confrérie Eiye a dirigé un réseau international de traite de personnes à des fins sexuelles à Barcelone (BBC 27 janv. 2016; Sputnik 27 janv. 2016). Des sources font également état du fait que 23 membres de la confrérie Eiye ont été arrêtés par la police de la Catalogne à la suite d’une enquête de 18 mois (ibid.; BBC 27 janv. 2016). D’après la BBC, les enquêteurs ont découvert que les femmes victimes de traite étaient originaires de Benin City et d’autres régions du Nigéria et qu’on les faisait passer par l’Afrique du Nord ou les aéroports au Royaume-Uni (ibid.). Toujours d’après la BBC, les femmes étaient obligées de partager leurs gains avec les agents de la confrérie Eiye et si elles résistaient, les membres de leur famille au Nigéria étaient menacés ou enlevés (ibid.). Des sources affirment que, en plus d’être impliqués dans la traite de personnes, les agents de la confrérie Eiye à l’étranger sont impliqués dans le trafic de stupéfiants (Nations Unies 2014, 57; BBC 27 janv. 2016); la falsification de documents (ibid.; Sputnik 27 janv. 2016; Nations Unies 2014, 57); la contrefaçon (ibid.); l’introduction de pétrole brut volé en Europe (BBC 27 janv. 2016); et le blanchiment d’argent (Nations Unies 2014, 57).

La BBC signale que la confrérie Eiye dirige un [traduction] « vaste réseau de traite de femmes et de trafic de stupéfiants » et qu’elle compte des membres actifs dans des villes de l’Europe, de l’Afrique (Afrique du Nord, Afrique orientale et Afrique occidentale), de l’Amérique du Nord, de l’Amérique du Sud, du Moyen-Orient et de l’Asie (BBC 27 janv. 2016). De même, l’ONUDC écrit qu’il y a des cellules de la confrérie Eiye établies dans différents pays en Europe, en Afrique occidentale, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient (Nations Unies 2014, 56, 57). Selon la BBC, les agents de la confrérie Eiye ont organisé une rencontre à laquelle ont participé environ 400 membres à Genève le 7 juillet 2015 (BBC 27 janv. 2016).

5. Mesures prises par l’État

Le Nigéria a adopté la loi interdisant les sectes secrètes et les activités semblables (Secret Cult and Similar Activities Prohibition Law) en juin 2004, qui a rendu illégales un certain nombre de sectes, dont la confrérie Eiye (SAS mai 2005, 21-22). Des médias font état de cas où la police a arrêté de prétendus membres de la confrérie Eiye, notamment :

  • en octobre 2015, 31 étudiants de premier cycle à l’Université de Lagos soupçonnés d’appartenir à la confrérie Eiye ont été arrêtés alors qu’ils se préparaient à se rendre à une cérémonie d’initiation (Daily Trust 21 oct. 2015);
  • en octobre 2015, la police a arrêté cinq personnes à Lagos qui étaient soupçonnées de compter parmi les chefs de la confrérie Eiye; elles ont été accusées d’acte délictueux grave pour avoir [traduction] « appartenu à une société illégale et avoir dirigé cette dernière » (PM News 28 oct. 2015);
  • en décembre 2015, la police a arrêté 10 membres de la confrérie Eiye dans la zone d’administration locale d’Ewekoro, État d’Ogun, à la suite d’une descente dans leur repaire (The Guardian 31 déc. 2015);
  • en mars 2016, la police de l’État de Kwara a arrêté quatre membres de la confrérie Eiye à Ilorin alors qu’ils [traduction] « se préparaient à sortir pour mener [une] opération » (Nigerian Tribune 13 mars 2016).

Le chercheur de l’ISS, qui traitait de la situation générale au regard des membres de sectes, a affirmé que des membres de sectes avaient été arrêtés ou expulsés des universités parce qu’ils s’étaient livrés à des [traduction] « activités violentes et criminelles » (ISS 31 mars 2016). Cependant, il a aussi souligné que [traduction] « [l]a police pouvait procéder à des arrestations, mais [qu’]il arrivait que l’affaire soit abandonnée en raison de la corruption, de l’intimidation de témoins et de l’absence de preuve » (ibid.). D’après l’étude publiée dans le Journal of African American Studies, des politiciens [traduction] « engagent [parfois des membres de confréries comme] hommes de main » ou pour commettre des fraudes électorales, et « ils les protègent [ensuite] contre les poursuites pénales » (Ezeonu 19 sept. 2013, 282). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Références

British Broadcasting Corporation (BBC). 27 janvier 2016. « The World of Nigeria’s Sex-trafficking “Air Lords” ». [Date de consultation : 24 mars 2016]

Daily Independent. 28 janvier 2016. Andrew Utulu. « “We Are Neither Cultists nor Responsible for Bariga Mayhem” ». (Factiva)

Daily Independent. 14 janvier 2016. « Five Killed, Five Injured in Ikorodu Cult Clash ». (Factiva)

Daily Trust. 21 octobre 2015. Eugene Agha. « Nigeria: 31 Suspected Cultists Arrested While Preparing for Initiation Ceremony ». [Date de consultation : 29 mars 2016]

Daily Trust. 15 septembre 2015. Eugene Agha. « Police Nab Notorious Cultist ». (Factiva)

Daily Trust. 22 août 2015. Romoke W. Ahmad. « Deadly Cultists’ Clash Raises Questions in Ilorin ». (Factiva)

Ezeonu, Ifeanyi. 19 septembre 2013. « Violent Fraternities and Public Security Challenges in Nigerian Universities: a Study of the ‘University of the South’ ». Journal of African American Studies. Vol. 18, no 3.

Fund for Peace. 22 août 2015. « Nigeria Conflict Bullitin: Edo State. Patterns and Trends, January 2012 - June 2015 ». [Date de consultation : 29 mars 2016]

The Guardian (Lagos). 31 décembre 2015. « Nigeria: SARS Arrests 10 Cult Members in Ogun ». [Date de consultation : 29 mars 2016]

The Guardian. 6 novembre 2015. Daniel Anazia et Tobi Awodipe. « At the Mercy of Cultists: Killer Gangs Shift to the Neighbourhoods ». [Date de consultation : 24 mars 2016]

Institute for Security Studies (ISS). 1er avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par un chercheur de la Transnational Threats and International Crime Division.

Institute for Security Studies (ISS). 31 mars 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par un chercheur de la Transnational Threats and International Crime Division.

Institute for Security Studies (ISS). S.d. « Institute for Security Studies (ISS) ». [Date de consultation : 7 avr. 2016]

Jane’s Intelligence Review. 25 février 2011. « Extended Family: the Italian Mafia’s Continued Expansion ». [Date de consultation : 29 mars 2016]

Nations Unies. 2014. Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Global Report on Trafficking in Persons 2014. [Date de consultation : 29 mars 2016]

Nigerian Tribune. 13 mars 2016. « Kwara Police Command Parades Suspected Cultists ». (Factiva)

Nigerian Tribune. 23 février 2016. « Hard Drugs, Fetish Items Recovered from 6 Cultists in Delta ». (Factiva)

Nigerian Tribune. 24 janvier 2016. « Police Arrest Gang Leader, 6 Others, Recover Power Bikes, Ammunition After Lagos Cult Clash ». (Factiva)

Nigerian Tribune. 17 août 2015. « 16 Feared Killed as Cultists Clash at Polytechnic, School Closed Down ». (Factiva)

PM News. 28 octobre 2015. Cyriacus Izuekwe. « 5 Suspected Cult Leaders Remanded ». (Factiva)

PM News. 25 septembre 2015. Abiodun Onafuye. « Two Suspected Cultists Arrested for Robbery ». (Factiva)

PM News. 31 juillet 2015. Kazeem Ugbodaga. « Rival Cult Clash Claims Two Lives in Lagos ». (Factiva)

Small Arms Survey (SAS). Mai 2005. Armed and Aimless: Armed Groups, Guns, and Human Security in the Ecowas Region. Sous la direction de Nicolas Florquin et d’Eric G. Berman. [Date de consultation : 29 mars 2016]

Sputnik. 27 janvier 2016. « Nigerian Human Traffickers Access EU via British Airports – Reports ». (Factiva)

The Sun. 18 août 2015. « Sixteen Die After Suspected Members of Two Cults Clash in Nigeria’s Kwara State ». (Factiva)

Supreme Eiye Confraternity (SEC). S.d. Page Facebook de la Supreme Eiye Confraternity (SEC) - Air Lord. [Date de consultation : 24 mars 2016]

This Day. 21 mars 2016. James Sowole. « Two Killed as Cults Groups Clash in Ondo ». (Factiva)

This Day. 1er septembre 2015. Sheriff Balogun. « Nigeria: Three Killed as Rival Cult Groups Clash in Abeokuta ». [Date de consultation : 29 mars 2016]

Vanguard. 26 octobre 2015. Charles Adingupu, Oghene Omonisa et Tofarati Ige. « Rival Cults Hold Lagos, Delta Communities Hostage ». (Factiva)

Autres sources consultées

Sources orales : Committee for the Defence of Human Rights; Council on Foreign Relations; Human Rights and Justice Group; Institute of Criminology and Strategic Studies of Nigeria; Nigerian Human Rights Commission; quatre professeurs.

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africa Research Bulletin; AllAfrica; Amnesty International; Carnegie Endowment for International Peace; Council on Foreign Relations; États-Unis – Department of State; Factiva; Fédération internationale des ligues des droits de l’homme; Freedom House; Human Rights Watch; International Crisis Group; Interpol; IRIN; Jamestown Foundation; National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism, University of Maryland; Nations Unies – Refworld.

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