Bakassi Boys; leadership, membership, activities, and treatment by authorities (January 2005 - February 2006) [NGA101051.E]

Bakassi Boys

Les Bakassi Boys ont été fondés en 1998 par des négociants de la ville nigériane d'Aba (Journal of Democracy and Development 2002, 1) qui souhaitaient se protéger des voleurs armés (SAS mai 2005, 18; WAR 2002, 5) et des [traduction] " voyous " (ibid.). Après avoir réussi à réduire le taux de criminalité à Aba, les Bakassi Boys se sont vus [traduction] " très demandés " (Journal of Democracy and Development 2002, 4) et leurs activités se sont étendues à d'autres villes de l'Est du Nigéria (ibid.; HRW et CLEEN mai 2002, 9).

Selon des articles publiés en 2004 et 2005, ce groupe de vigiles est présent dans les États d'Imo, d'Abia et d'Anambra, au Sud-Est (SAS mai 2005, 333; International Alert mars 2004, 39; Nigeriaworld 14 janv. 2005). Les Bakassi Boys sont officiellement appelés les services de vigiles d'Imo (Imo Vigilante Services - IVS), les services de vigiles d'Abia (Abia Vigilante Services - AVS) et les services de vigiles d'Anambra (Anambra Vigilante Services - AVS) (HRW et CLEEN mai 2002, 8; International Alert mars 2004, 39; AI 19 nov. 2002), ces noms faisant référence aux trois États où ils sont le plus actifs.

Dirigeants

Une source définit les Bakassi Boys comme une [traduction] " organisation très structurée possédant une chaîne de commandement claire " (COAV 30 mai 2005, 249). Ce groupe de vigiles est dirigé par un président national (Journal of Democracy and Development 2002, 5) qui, en 2002, était également le président de la section de l'État d'Abia. Les sections dans les États sont autonomes, mais [traduction ] " collaborent les unes avec les autres [...] et consultent régulièrement l'administration centrale " (ibid.). Les présidents de ces sections coordonnent les activités des sections locales, dirigées par des présidents locaux (ibid.).

Selon un rapport de 2005 d'" enfants en situation de violence armée organisée " (Children in Organized Armed Violence - COAV),

[traduction]
[m]ême si l'on peut considérer que le président assure le contrôle de chaque opération importante, cela peut varier selon les situations car de jeunes membres peuvent commander certaines opérations (30 mai 2005, 255)

Un communiqué de 2005 mentionnait qu'un dénommé Kingsley Chimezie était le dirigeant des Bakassi Boys (This Day 30 août 2005). En novembre 2005, Vanguard signalait qu'une personne nommée Kingsley Chimeye et 19 autres personnes avaient été assassinées par des membres présumés des Bakassi Boys (18 nov. 2005).

Le directeur exécutif du centre de sensibilisation à l'application de la loi (Centre for Law Enforcement Education - CLEEN), organisation non gouvernementale (ONG) (CLEEN s.d.a) installée à Lagos (ibid. s.d.b) qui [traduction] " appelle au respect des droits de la personne et de la collaboration entre la société civile et les organismes d'application de la loi au Nigéria " (ibid. s.d.c), n'a pas pu confirmer l'identité des dirigeants des Bakassi Boys (ibid. 9 févr. 2006). Dans une communication écrite en date de février 2006 envoyée à la Direction des recherches, le directeur exécutif a déclaré que

[traduction]
[l]es Bakassi Boys ont été démantelés [...] en 2002; toutefois, ils n'ont pas complètement mis un terme à leurs activités. Ils se sont cachés et c'est pourquoi l'identité de leurs dirigeants est difficile à découvrir. Donc, je ne suis pas en mesure de donner ou de confirmer catégoriquement l'identité des dirigeants actuels de l'organisation à l'échelon national, étatique ou local (ibid.).

Aucune information additionnelle sur les dirigeants des Bakassi Boys n'a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Membres et recrutement

Les membres des Bakassi Boys sont principalement d'origine igbo (COAV 30 mai 2005, 248). Il s'agit généralement [traduction] " de jeunes hommes en bonne santé, dans la vingtaine ou la trentaine " (HRW et CLEEN mai 2002, 11); cependant, certains membres seraient âgés de moins de 18 ans (COAV mai 2005, 251). Les membres sont habituellement des négociants travaillant sur différents marchés; ces marchés sont divisés en secteurs [traduction] " d'où six vigiles sont sélectionnés " (ibid., 249). Les nouveaux membres reçoivent une formation de deux mois sur les règles des Bakassi Boys avant de participer aux activités du groupe (ibid.).

Selon une recherche effectuée par COAV en 2005, les membres des Bakassi Boys sont tous volontaires et sont recrutés en général à 17 ans, âge limite officiel pour le recrutement; toutefois, nombre de membres de 16 ans environ servent d'indicateurs (ibid., 254).

À l'origine, les Bakassi Boys comptaient environ 500 membres (WAR 2002, 5), mais aujourd'hui ce nombre s'élèverait à environ 3 500 (COAV 30 mai 2005, 249).

Selon Amnesty International (AI), les membres des collectivités locales pensent que les membres des Bakassi Boys possèdent des pouvoirs [traduction] " magiques " (19 nov. 2002; BBC 20 mai 2002) et des amulettes qui les rendent [traduction] " invincibles " (Journal of Democracy and Development 2002, 3). Les membres du groupe utilisent la [traduction] " magie " pour décider de la culpabilité de criminels présumés (HRW et CLEEN mai 2002, 24). Dans leur technique la [traduction] " plus célèbre ", ils utilisent une machette [traduction] " dotée de puissants charmes magiques " (BBC 20 mai 2002) : la machette est placée sur le corps du criminel présumé et elle devient rouge si la personne est coupable (ibid.; AI 19 nov. 2002, sect. 3). Les Bakassi Boys sont connus pour mutiler (HRW et CLEEN mai 2002, 24), démembrer (ibid.; This Day 3 févr. 2006), décapiter (HRW et CLEEN mai 2002, 24) ou brûler leurs victimes (ibid.; BBC 20 mai 2002; This Day 3 févr. 2006).

Activités

Des articles ont mentionné que les Bakassi Boys procédaient à des exécutions sommaires (HRW et CLEEN mai 2002, 16; Nigeriaworld 14 janv. 2005; Journal of Democracy and Development 2002, 3), à des arrestations arbitraires (HRW et CLEEN mai 2002, 16; Nigeriaworld 14 janv. 2005), et pratiquaient la torture sur des criminels présumés (HRW et CLEEN mai 2002, 16). Les Country Reports on Human Rights Practices for 2004 indiquent que les Bakassi Boys [traduction] " tuent parfois des criminels présumés au lieu de les remettre à la police " (28 févr. 2005, sect. 1.a).

En août 2005, les Bakassi Boys auraient [traduction] " rassemblés " (Global Insight Daily Analysis 19 août 2005) 37 criminels présumés à Aba, dans l'État d'Abia (ibid.; AFP 16 août 2005), et les auraient détenus dans une [traduction] " cellule, dont l'existence était illégale, mal aérée " (ibid.). De ces détenus, 27 seraient morts de suffocation (This Day 30 août 2005; AFP 16 août 2005).

En novembre 2005, les Bakassi Boys ont été soupçonnés d'avoir [traduction] " procédé aux exécutions sommaires de " 20 personnes à Aba, dans l'État d'Abia (Vanguard 18 nov. 2005). Les victimes auraient été [traduction] " massacrées " par des membres du groupe de vigiles (ibid.).

Outre les actions déjà mentionnées ci-dessus, les Bakassi Boys auraient également été mis à contribution par les politiciens afin d' [traduction] " attaquer d'éventuels opposants politiques " (HRW et CLEEN mai 2002, 35). La méfiance du public envers le système judiciaire et les organismes d'application de la loi au Nigéria étant grande (Journal of Democracy and Development 2002, 9-10), le groupe de vigiles est aussi intervenu dans le règlement de conflits entre des individus (Journal of Democracy and Development 2002, 9-10; HRW et CLEEN mai 2002, 34). Toutefois, des membres du grand public [traduction] " ont fait part de leur déception quant à l'issue de ces affaires, [et] [...] ont, en fait, accusé les Bakassi Boys d'assassiner des innocents " (ibid., 10).

À l'origine, les activités du groupe de vigiles étaient financées par les associations de négociants des États où le groupe était présent (HRW et CLEEN mai 2002, 11; COAV 30 mai 2005, 250); cependant, les gouvernements des États [traduction] " jouent maintenant ce rôle " (HRW et CLEEN mai 2002, 11). Les négociants, les commerçants, les administrations locales et autres organisations continuent également de contribuer au financement des Bakassi Boys, mais ce financement n'est pas toujours volontaire (ibid.; SAS mai 2005, 333).

Même si le groupe de vigiles bénéficie du soutien de certains membres de la collectivité, certaines sources laissent entendre que ses méthodes [traduction] " arbitraires [et] [...] brutales " (HRW et CLEEN mai 2002, 15) ont suscité chez les membres des collectivités des sentiments [traduction] " de crainte et d'impuissance " (COAV 30 mai 2005, 250; HRW et CLEEN mai 2002, 15). Selon un rapport de Human Rights Watch (HRW) et CLEEN, les

[traduction]
Bakassi Boys ont traité sans pitié les personnes qui ont osé critiquer ou dénoncer les méthodes du groupe, ou qui ont refusé de contribuer au financement du groupe (ibid., 33).

Les Country Reports 2004 ont signalé que [traduction] " [m]ême si des assassinats avaient encore eu lieu, l'influence des Bakassi Boys et d'autres groupes de vigiles dans le Sud-Est avait diminué " en 2004 (28 févr. 2005, sect. 1.a).

Attitude des autorités

En 2002, les Bakassi Boys auraient été démantelés (CDCMS 2003, 43) à la suite de la promulgation d'une loi fédérale visant à interdire les groupes de vigiles (Global Insight Daily Analysis 19 août 2005; AFP 16 août 2005; This Day 2 févr. 2006). Toutefois, les gouvernements des États ont continué à [traduction] " tolérer secrètement " leur existence, permettant ainsi aux Bakassi Boys de continuer leurs activités (Global Insight Daily Analysis 19 août 2005). À Imo, à Abia et à Anambra, les gouvernements des États ont versé des salaires aux Bakassi Boys, et leur ont donné des bureaux, des uniformes et des véhicules portant les noms des groupes de vigiles (HRW et CLEEN mai 2002, 12). En janvier 2006, le gouverneur de l'État d'Abia a adopté un projet de loi afin de légaliser les activités des Bakassi Boys, malgré la précédente loi fédérale interdisant l'existence de tels groupes (Vanguard 31 janv. 2006; This Day 2 févr. 2006).

La relation entre les Bakassi Boys et le service de police du Nigéria (Nigerian Police Force - NPF) a été qualifiée de [traduction] " tendue " (HRW et CLEEN mai 2002, 36), compte tenu des [traduction] " [c]onflits d'intérêt " (ibid., 37) et de la [traduction] " compétition " existant entre les deux groupes (ibid., 36).

De plus, selon le rapport de 2002 de HRW et CLEEN, la police du Nigéria s'est montrée [traduction] " presque impuissante à freiner les excès des Bakassi Boys, [et] bien moins [efficace] encore à réaffirmer son autorité sur le groupe " (ibid., 38). Néanmoins, des sources ont signalé en 2005 et en 2006 l'arrestation (AFP 16 août 2005; Vanguard 3 déc. 2005) et le procès (ibid.; This Day 3 févr. 2006) de membres des Bakassi Boys relativement à leurs activités de vigiles.

En août 2005, la police du Nigéria a arrêté et [traduction] " fait parader " 17 membres présumés des Bakassi Boys soupçonnés [traduction] " [d']avoir participé à des activités de vigiles " ayant entraîné la mort de 27 personnes dans l'État d'Abia, plus tôt durant le mois (AFP 16 août 2005).

En décembre 2005, 14 membres présumés des Bakassi Boys ont comparu devant un tribunal fédéral de grande instance relativement à des accusations d' [traduction] " homicide involontaire [et de] possession illégale d'armes à feu " (Vanguard 3 déc. 2005). Les hommes auraient tué un négociant dans l'État d'Abia en novembre 2005 (ibid.).

En février 2006, quatre membres des Bakassi Boys ont été condamnés à la pendaison par le tribunal de grande instance d'Umuahia pour le meurtre en 1999 de deux personnes soupçonnées de vol à main armée (This Day 3 févr. 2006). Les deux victimes, dont un policier, avaient été démembrées et brûlées (ibid.).

Selon un communiqué de novembre 2005 de Vanguard, le gouvernement fédéral du Nigéria a constitué en 2005 un groupe de juges de la Cour suprême chargé d'enquêter sur les exécutions sommaires de 20 personnes dans l'État d'Abia par des membres présumés des Bakassi Boys (18 nov. 2005). Le procureur général du pays, au nom du gouvernement fédéral du Nigéria,

[traduction]
a révélé que désormais le gouvernement fédéral traiterait sans pitié toutes les milices ethniques et tous les contrevenants qui, au nom des groupes de vigiles, violent de multiples façons les droits de la personne au pays, (Vanguard 18 nov. 2005).

Aucune information additionnelle sur le traitement réservé aux membres des Bakassi Boys par les autorités du Nigéria n'a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


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Autres sources consultées


Sources orales : Le Centre pour la démocratie et le développement (Centre for Democracy and Development - CDD) n'a pas répondu à une demande d'information dans les délais prescrits pour la réponse. Un professeur du Département des affaires internationales de l'Université Obafemi Awolowo à Ile-Ife, au Nigéria, a remis à la Direction des recherches des documents publiés.

Sites Internet, y compris : Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ECOI.net, Freedom House, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Réseaux d'information régionaux intégrées (IRIN) des Nations Unies, United Kingdom Home Office Country Report, U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI).

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