Whether the Public Security Bureau (PSB) has a national computer network that records all resident identification cards and alerts police stations nationally, upon inquiry, whether or not an individual has an outstanding police summons or arrest warrant [CHN38011.E]

Selon un professeur agrégé de sciences politiques de l'université de Melbourne, qui a effectué des recherches sur les services de police chinois, il n'existe aucun réseau informatique national qui enregistre toutes les cartes d'identité des résidants et qui informe les postes de police du pays de sommations ou de mandats d'arrestation non exécutés (professeur 3 déc. 2001). Le professeur agrégé a ajouté que la plupart des villes ne peuvent même pas [traduction] « superviser l'ensemble de leur système de hukou ou d'enregistrement » (ibid.).

Selon un chercheur indépendant qui est aussi un conseiller de Droits de la personne en Chine (Human Rights in China - HRIC) sur les questions liées au réseautage des ordinateurs, notamment sur la technologie de la surveillance en République populaire de Chine, le Bureau de la sécurité publique (BSP) [traduction] « développe actuellement [une base de données nationale], mais seulement certaines couches en sont opérationnelles » (chercheur indépendant 8 mars 2002).

Le chercheur a déclaré que les 33 bureaux de police provinciaux étaient liés par un réseau informatique permettant au BSP de [traduction] « comparer instantanément des empreintes digitales avec celles d'une base de données nationale » (ibid.). Pour ce qui est des cartes d'identité, le chercheur a ajouté que le ministère de la Sécurité publique avait annoncé en 2000 qu'une base de données informatisée à l'échelle nationale, contenant des données personnelles et un numéro d'identification pour chaque adulte demeurant au pays, serait créée d'ici trois ans (ibid.). Auparavant, le gouvernement de la Chine conservait un dossier cumulatif, appelé dangan, sur [traduction] « le rendement et les attitudes » de chaque personne, s'étendant des années scolaires aux emplois professionnels (ibid.). Le chercheur a mentionné que les données du dangan seraient numérisées et que les citoyens chinois recevraient de nouvelles cartes d'identité de deuxième génération contenant leur dangan sur une puce intégrée (ibid.). Cette nouvelle carte remplace la carté d'identité actuelle en papier plastifié, sur laquelle figure le nom de la personne, sa photo, sa date de naissance et son numéro d'identification, et qui serait relativement facile à contrefaire (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Chercheur indépendant et conseiller, Human Rights in China (HRIC). 8 mars 2002. Communication écrite.

Professeur de sciences politiques, université de Melbourne. 3 décembre 2001. Communication écrite.

Autres sources consultées


Bases de données de la CISR

LEXIS/NEXIS

Sources orales :

Une source universitaire n'a pu fournir de l'information.

Les tentatives faites pour joindre deux sources universitaires ont été infructueuses.

Sites Internet, y compris :

Asia Times

China Daily

China Internet Information Center

Human Rights in China

Human Rights Watch

Le Quotidien du Peuple

World News Connection (WNC)

Moteur de recherche :

Google

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