Ogboni society including history, structure, rituals and ceremonies; membership and consequences for refusing to join (April 2000-July 2005) [NGA100180.E]

Au cours d'entretiens téléphoniques avec la Direction des recherches, deux universitaires ont fourni des renseignements sur la [traduction] « société secrète » Ogboni (professeur de politologie 13 avr. 2000; professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). L'un est professeur de politologie et directeur du département des études afro-américaines de l'université de l'État de New York à Buffalo et a été directeur du département de politologie à l'université d'Ibadan de 1978 à 1983. Il est Nigérian de souche et certains de ses amis sont des ogbonis. L'autre universitaire est professeure agrégée d'anthropologie au Collège Franklin et Marshall, à Lancaster, en Pennsylvanie. Ses recherches portent sur l'anthropologie symbolique et historique; la cosmologie, les sexes et l'espace; l'ethnographie igbo ainsi que l'Afrique occidentale. Elle a affirmé avoir habité au Nigéria à la fin des années 1980 et a ajouté que parmi ses colocataires à cette époque il y avait des ogbonis. Ses renseignements sur les ogbonis sont donc fondés sur ses connaissances générales et anthropologiques du Nigéria.

Historique et structure

Le professeur de politologie a avancé que les membres de la [traduction] « société » Ogboni s'offusqueraient probablement si l'on qualifiait leur société de [traduction] « secte » ou de [traduction] « société secrète », et qu'ils utiliseraient plutôt le terme [traduction] « loge », comme le font les francs-maçons (13 avr. 2000). La professeure agrégée d'anthropologie a expliqué que ce sont les Nigérians qui qualifient souvent l'Ogboni de [traduction] « société secrète », mais que les ogbonis se désigneraient plutôt comme un club social où les membres s'entraident dans les domaines du commerce, du mariage, etc. (14 avr. 2000). Par conséquent, dans la présente réponse, le terme « société » sera employé pour désigner la communauté des ogbonis. La professeure agrégée a ajouté que, puisque les francs-maçons sont nombreux au Nigéria et qu'ils habitent ce pays depuis le XIXe siècle, il y a eu de la [traduction] « fécondation réciproque » entre eux et d'autres groupes comme l'Ogboni (professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000).

Les deux universitaires ont indiqué que les ogbonis sont généralement nantis et ont des relations (ibid.; professeur de politologie 13 avr. 2000). Selon le professeur de politologie, la fondation de la société actuelle des ogbonis remonte aux années 1930; c'est à cette époque qu'un groupe de hauts fonctionnaires nigérians a formé cette association pour apporter un contrepoids aux clubs sociaux européens de l'époque qui excluaient les Nigérians (ibid.). Toujours selon le professeur de politologie, les Nigérians désiraient former un groupe dans lequel ils pourraient échanger et bénéficier des privilèges conférés par le rang qu'ils occupaient au Nigéria (ibid.). Le fondateur était un prêtre méthodiste, et les membres de la société comprenaient non seulement des hauts fonctionnaires, mais aussi des médecins, des avocats, des hauts gradés de la police ainsi que d'autres membres de l'élite nigériane (ibid.). Les deux professeurs ont affirmé que, bien que la société Ogboni ait été fondée par des Yoroubas, des personnes d'autres groupes ethniques nigérians font également partie de la société (ibid.; professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). Selon la professeure agrégée d'anthropologie, les femmes sont maintenant admises dans le groupe (ibid.).

Dans la section portant sur le Nigéria du rapport final de la 8e conférence européenne d'information sur les pays d'origine, conférence organisée par le Centre autrichien pour la recherche et la documentation sur les pays d'origine et l'asile (Austrian Centre for Country of Origin and Asylum Research and Documentation - ACCORD) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Heinz Jockers de l'Institut d'études africaines (Institute for African Studies), à Hambourg, a expliqué que même si l'on sait peu de choses sur la société Ogboni traditionnelle, elle ne doit pas être confondue avec la Société Ogboni réformée (Reformed Ogboni Society) qui, dit-il, est une association de politiciens et de personnes influentes (nov. 2002, 166). Toutefois, M. Jockers a fourni l'information suivante :

[traduction]
La société Ogboni traditionnelle faisait partie du système de contrôle et de maintien d'équilibre des royaumes yoroubas. Ses membres faisaient les rois et ils disposaient de fonctions religieuses et judiciaires. Ils disposaient également du pouvoir de détrôner l'oba (le roi) et ils pouvaient lui ordonner de se suicider (ou ils l'empoisonnaient). Les travaux ethnographiques sur leur rôle et leur fonction au XIXe siècle et au début du XXe siècle remontent aux années 1930. En conséquence, il n'y a aucune connaissance approfondie de la structure et des rouages internes de la société après l'indépendance. On croit qu'ils disposent encore d'une importante influence à l'échelle locale en faisant partie du réseau traditionnel du pouvoir qui régit les sociétés et contrôle les ressources. On suppose qu'au moyen de leur adhésion, les membres disposent également de relations puissantes au sein de la structure officielle de l'État (police, système judiciaire, [...] universités) (ACCORD/HCR nov. 2002).

À la fin de décembre 2000, The Guardian a signalé que le chef Adeleke Oyenuga, qui occupe un poste [traduction] « d'olouwo au sein de la Confrérie des aborigènes ogbonis du Nigéria [Ogboni Aborigene Fraternity of Nigeria] », ne pouvait pas dire avec certitude à quel moment les ogbonis ont fait leur apparition au Nigéria (31 déc. 2000a). M. Oyenuga a énuméré les [traduction] « souches » d'ogbonis suivantes :

[traduction]
il y a d'abord l'Osougbo gbede que l'on considère normalement comme appartenant aux obas [rois]. C'est pour les chefs qui relèvent des obas . Il y a la Confrérie des aborigènes ogbonis du Nigéria, il y a l'Iwoule Ogboni qui, croit-on, est réservé aux quatre anciens. On a l'Ogboni Otou Ife puis l'Ogboni Arapa Nika, qui est venu d'Akoko dans l'État d'Ondo, l'Ogboni Ara Ife, l'Ogboni Akala, l'Ogboni Agamasa, l'Ogboni Ogenete et aussi la Confrérie réformée des ogbonis (Reformed Ogboni Fraternity - ROF) qui est issue de la Confrérie des aborigènes ogbonis. Je suis membre de tous ces groupes sauf de la ROF (The Guardian 31 déc. 2000a).

Répondant à une question sur les différences entre les souches, M. Oyenuga a déclaré ce qui suit :

[traduction]
Il y a de multiples différences en ce sens que leur culte n'est pas semblable bien qu'ils vénèrent tous Edan qui est comme un dieu.
Ainsi, c'est un fait que si vous êtes membre de la Confrérie des aborigènes mais que vous n'êtes pas initié à l'Ogboni Osougbo, vous ne pouvez pas faire valoir cette appartenance à la Confrérie des aborigènes pour participer à une cérémonie des osougbos. Si vous le faites, vous en subirez les conséquences. C'est comme ça que ça se passe pour tous ces groupes.
Toutefois, les osougbos, étant donné qu'ils sont les chefs des obas, peuvent assister aux cérémonies de la Confrérie des aborigènes parce qu'ils sont des membres respectés de la société.
Il n'est donc pas explicitement possible pour un membre de l'un de ces groupes de s'introduire de force dans un autre groupe. Les membres de la Confrérie des aborigènes peuvent, dans la plupart des cas, participer à une cérémonie de la ROF parce que celle-ci est issue de la Confrérie des aborigènes et que ceux-ci peuvent parler sa langue. C'est la langue (mode de communication) qui trahit quiconque cherche à usurper une identité (ibid.).

M. Oyenuga s'est présenté comme [traduction] « un traditionaliste dans l'âme » et a déclaré qu'il était devenu un membre de l'Ogboni en raison de l'aide que ce groupe fournit [traduction] « en des moments difficiles » et aussi en raison de l'entraide des membres (ibid.).

Interrogé sur la date de la fondation du groupe Ogboni traditionnel, le chef Emmanuel Olatounji Akinyemi, olouwo de l'iledi (assemblée locale) iyadamilola i des aborigènes ogbonis à Imota a déclaré que personne ne savait quand l'Ogboni a vu le jour (ibid. 31 déc. 2000b). [Traduction] « Ce que l'on sait des ogbonis, c'est qu'ils existaient avant l'ère coloniale, qu'ils régnaient avec les obas, qu'ils gouvernaient et tranchaient les questions selon les usages traditionnels et qu'ils étaient si méticuleux que, quand les colonisateurs sont arrivés, ils ont jugé leur système si robuste qu'ils n'ont pas pu le changer » (ibid.).

Rituels et cérémonies

Les universitaires américains ont affirmé ne connaître aucun rituel ogboni puisque les membres sont tenus au secret (professeur de politologie 13 avr. 2000; professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). En s'inspirant de ses connaissances d'autres groupes semblables, la professeure agrégée d'anthropologie a indiqué que les rituels d'initiation comprennent sûrement des aspects mystiques de même que [traduction] « certaines transformations physiques » (ibid.).

Relations avec la communauté

La professeure agrégée d'anthropologie a expliqué qu'en général, le Nigérian moyen n'entre en contact avec la société que s'il se met un membre à dos (ibid.). Selon elle, le Nigérian ordinaire craint cette société et croit que ses membres peuvent avoir recours à la sorcellerie pour arriver à leurs fins (ibid.). Elle a toutefois indiqué qu'elle ignorait si les membres de la société ont recours à la violence à l'instar des sectes universitaires; toutefois, certains Nigérians croient que les sectes universitaires constituent des bassins de recrutement pour des organisations comme l'Ogboni (ibid.).

Adhésion

Les universitaires américains ont affirmé que les frais d'adhésion sont très élevés, que les membres possèdent déjà beaucoup d'argent avant de se joindre à la société, et que n'y entre pas qui veut (professeur de politologie 13 avr. 2000; professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). La professeure agrégée d'anthropologie a expliqué que, selon ce qu'elle avait compris, une personne qui possède [traduction] « argent et relations » peut signaler son intérêt à un membre de ce groupe et que les membres ne font généralement pas mystère de leur affiliation (ibid.). Le membre présente ensuite la question à la société qui décide d'admettre ou non le postulant (ibid.). Selon les deux universitaires, les relations familiales peuvent parfois influencer la décision (ibid.; professeur de politologie 13 avr. 2000), mais le professeur de politologie a affirmé que l'invitation à adhérer dépendait le plus souvent des cercles d'amis (ibid.).

Les deux professeurs ont souligné que les membres de la société Ogboni font partie de l'élite financière nigériane et que l'adhésion à la société constitue souvent pour le membre un bon moyen d'entrer en contact avec des personnes susceptibles d'améliorer sa situation financière ou d'augmenter son pouvoir (professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000; professeur de politologie 13 avr. 2000). Selon le professeur de politologie, ce sont les [traduction] « avantages et privilèges qui attirent » les membres vers l'Ogboni (ibid.). Pour sa part, la professeure agrégée d'anthropologie a affirmé que la société constitue un club social et un [traduction] « levier » dont les membres se servent pour faire en sorte que les affaires nigérianes profitent aux personnes qui détiennent pouvoir et argent (14 avr. 2000). À son avis, les allégations selon lesquelles le président Obasanjo appartenait à l'Ogboni constituaient une façon de le lier à [traduction] « ceux qui mangent bien » au Nigéria (professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). L'organisation sert également de [traduction] « levier » dans les disputes entre ses membres : elle tranche les conflits internes et s'assure que les membres se conforment aux normes de conduite fixées par la société (ibid.). La professeure agrégée d'anthropologie n'a toutefois pas pu préciser quelle étaient ces normes de conduite puisque les membres ne discutent pas de questions liées à l'Ogboni avec les non-membres (ibid.).

En ce qui a trait à l'appartenance aux groupes ogbonis en général, un article du 31 décembre 2000 du journal The Guardian signale ce qui suit :

[traduction]
même si le nom « Ogboni » est commun à tous, les pratiques diffèrent, tout comme les qualités des candidats acceptés pour l'initiation. Par exemple, même si la ROF n'accepte pas les hommes de moins de 21 ans et les femmes de moins de 30 ans, tous les autres groupes peuvent admettre des personnes plus jeunes.
Selon Otunba David Adekunle Olaiya Adeniji, olori apena de la ROF, cette organisation tient à n'admettre que les personnes qui croient en Dieu et qui rejettent le fétichisme comme mode de vie. On ne sait pas si les autres groupes adhèrent à ce principe (31 déc. 2000b).

Au sujet de la possibilité que les enfants des membres soient obligés de se joindre à un groupe ogboni, The Guardian signale également ce qui suit :

[traduction]
dans certaines régions du pays, et notamment dans la partie de l'État de Kwara où l'on parle l'igbo, on considère que tout membre d'un groupe ogboni a des pensées diaboliques et serait capable de nuire aux autres. On croit généralement que tout membre recrute soit son enfant, soit une personne proche, à des intervalles réguliers.
Les gens croient également que lorsque vous saluez un membre âgé de la secte et que ce dernier place sa main sur votre tête, cela signifie que la secte va vous recruter.
Même si les ogbonis se trouvent dans la plupart des régions du pays, y compris dans les régions du Kwara où l'on parle l'igbo, les membres de la secte mènent leurs activités en secret.
« C'est de cette façon que les ogbonis ont agi par le passé. Ils ne sont pas connus. Il ne faut pas se vanter d'être membre et on ne peut être admis dans la société qu'une fois que l'on a suffisamment de maturité pour garder un secret ou pour être puni de manière appropriée si on le dévoile », explique le chef Adeleke Oyenuga, olori olouwo d'Ogboni Olufe [« également olouwo alakoso de la Confrérie des aborigènes ogbonis du Nigéria, division Ikorodu (Ogboni Aborigine Fraternity of Nigeria, Ikorodu Division) »] (31 déc. 2000b).

Recrutement forcé

Relativement à la possibilité que des personnes soient forcées d'adhérer à la société Ogboni, le professeur de politologie a affirmé ne connaître aucun cas récent de ce genre (13 avr. 2000). Il ne se souvenait que d'un seul cas, survenu à Benin City, à la fin des années 1950, époque où l'Ogboni était en conflit direct avec un autre groupe (professeur de politologie 13 avr. 2000). Selon lui, des personnes de Benin City ont été forcées à cette époque de se joindre à la société pour renforcer la lutte contre les membres de l'autre groupe (ibid.). Toutefois, d'après le professeur de politologie, cette pratique a gêné les ogbonis des autres régions du Nigéria (ibid.).

La professeure agrégée d'anthropologie a affirmé que l'adhésion forcée au sein de la société Ogboni est possible, mais qu'il ne s'agit pas d'une pratique courante (14 avr. 2000). Selon elle, certains membres pourraient s'attendre à ce que leurs enfants se joignent à la société à leur tour; dans ces cas-là, ces parents pourraient exercer une pression considérable sur leurs enfants pour que ces derniers adhèrent à la société (professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000). En revanche, le professeur de politologie a affirmé connaître un membre de la société qui ne voulait pas que son fils adhère à la société, malgré que ce dernier ait exprimé le désir de se joindre au groupe (13 avr. 2000). La professeure agrégée d'anthropologie a tenu à souligner qu'en général, l'Ogboni n'acceptait pas des enfants à titre de membres (14 avr. 2000). Elle a précisé que la société offre normalement l'adhésion aux anciens ou aux personnes dans la force de l'âge, privilégiant ceux qui sont mariés et ont des enfants, car ces gens sont considérés comme des [traduction] « personnes complètes » (professeure agrégée d'anthropologie 14 avr. 2000).

La professeure agrégée d'anthropologie a déclaré qu'à sa connaissance, il n'y a qu'une situation où la société pourrait forcer une personne à y adhérer contre son gré (ibid.). Il s'agit de la situation où les parents ont [traduction] « dédié » leur enfant à la société, parfois même avant sa naissance (ibid.). Dans un tel cas, la société pourrait s'acharner sur cette personne et la forcer à se joindre au groupe afin de garantir le respect de l'engagement de ses parents (ibid.). La professeure agrégée d'anthropologie a indiqué qu'une telle personne peut être élevée sans savoir que ses parents sont membres de l'Ogboni, et la société ne communiquera avec la personne qu'au moment où elle juge que cette dernière est prête à devenir membre, peut-être vers l'âge de 30 ou de 40 ans (ibid.). La professeure agrégée d'anthropologie a ajouté qu'elle était relativement certaine que les ogbonis avec qui elle vivait au Nigéria étaient dans la fin trentaine lorsqu'ils avaient adhéré à la société (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Austrian Centre for Country of Origin and Asylum Research and Documentation/Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (ACCORD/HCR). Novembre 2002. « Nigeria: Country Report ». Final Report on the 8th European Country of Origin Information Seminar. http://www.ecoi.net/pub/mv154_Ngr-cois-2002-rep.pdf [Date de consultation : 7 juill. 2005]

The Guardian [Lagos]. 31 décembre 2000a. Lekan Fadeyi. « We Are Misunderstood, Says Oyenuga ». http://www.ngrguardiannews.com/ibru/br808007.html [Date de consultation : 14 févr. 2001]

_____. 31 décembre 2000b. Lekan Fadeyi. « Perceptions of Ogboni ». http://www.ngrguardiannews.com/ibru/br808006.html [Date de consultation : 14 févr. 2001]

Professeure agrégée d'anthropologie, Collège Franklin et Marshall, Lancaster, Pennsylvanie. 14 avril 2000. Entretien téléphonique.

Professeur de politologie, université de l'État de New York à Buffalo. 13 avril 2000. Entretien téléphonique.

Autres sources consultées


Danemark. Janvier 2005. Service de l'immigration du Danemark. Report on Human Rights Issues in Nigeria: Joint British-Danish Fact-finding Mission to Abuja and Lagos, Nigeria, 19 October - 2 November 2004. (1/2005 ENG) http://www.udlst.dk/english/publications/ThePublications/fact_finding_nigeria.htm [Date de consultation : 16 juin 2005]

Norvège. Octobre 2004. Direction de l'immigration et Commission d'appel de l'immigration. Report from a Fact-Finding Trip to Nigeria (Abuja, Kaduna and Lagos) 23-28 February 2004.

Peel, J.D.Y. 2000. Religious Encounter and the Making of the Yoruba. Indiana University Press.

Sites Internet, y compris : AllAfrica.com, BBC News, FACTIVA, Ingenta Connect, Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN).

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