Chinese mafia in Costa Rica, including its activities and police actions against it [CRI41417.E]

Les informations suivantes ont été tirées d'un article du 3 juin 2002 publié par La Nación, quotidien costaricain. Pour des renseignements supplémentaires sur le crime organisé chinois au Costa Rica, veuillez consulter CRI39661.E du 14 août 2002, CRI34424.E du 17 mai 2000 et CRI29867.E du 17 août 1998.

En juin 2002, la police costaricaine a annoncé que les bandes asiatiques, ou triades, « avaient recommencé leurs activités » (se han reactivado) après quatre ans de calme apparent en réclamant leur dû par le biais d'enlèvements, de passages à tabac et de meurtres (La Nación 3 juin 2002). La police a déclaré avoir identifié quatre de ces triades exerçant leurs activités dans les casinos et autres maisons de jeu; cependant, les seuls crimes récents qu'elle a pu leur imputer étaient deux enlèvements, un à Alajuela et l'autre à San Jose (ibid.).

L'article ajoute que la « mafia chinoise » (mafia china) s'est installée au Costa Rica en 1991, mais ce n'est qu'en 1997 que les autorités panaméennes ont officiellement signalé la présence de 18 bandes asiatiques actives dans les pays d'Amérique centrale (ibid.). Ces bandes s'en prendraient uniquement à « [d']autres Asiatiques » (sus congéneres orientales) et seulement en vue de réclamer des dettes de jeu (ibid.). Au Costa Rica, les derniers crimes qu'elles auraient commis seraient les enlèvements distincts, en octobre 1998, d'un jeune et d'une femme qui ont été libérés après l'intervention de la police; ces enlèvements concernaient des dettes de jeu (ibid.). Les crimes les plus récents remontent à mai 2002, lorsqu'un homme a été enlevé et tenu en captivité durant un certain nombre de jours alors qu'une rançon de plusieurs millions de colones était exigée de sa famille au Costa Rica et en Chine; cependant, l'homme s'est enfui par le toit de la maison où il était séquestré (ibid.). L'autre affaire se rapporte à une femme qui a été libérée après avoir été détenue pendant quelques heures (ibid.). Le paiement de la rançon qui devait être effectué dans le parc où elle a été libérée se serait soldé par une bagarre entre ceux qui effectuaient le paiement et ceux qui devaient le recevoir (ibid.).

L'article est accompagné d'une photographie dont la légende mentionne que Si Yan Jil Liu purge actuellement une peine d'emprisonnement de 64 ans, car il a été reconnu coupable de trois crimes et de cinq tentatives de meurtres (ibid.). Cet homme aurait retenu les services d'une bande afin de réclamer une dette de jeu (ibid.).

Même si la légende ne mentionne pas la nature des trois crimes attribués à Si Yan Jil Liu, un éditorial de 1997 de La Nación signale qu'un triple meurtre a été commis dans un hôtel du centre-ville de San Jose (16 avr. 1997). L'éditorial établit un lien entre le triple meurtre, deux bandes de Chinois qui exerceraient leurs activités au Costa Rica et un groupe de huit Chinois qui avait recours à l'extorsion et qui a été capturé en janvier 1997 à San Francisco de Dos Rios, au Costa Rica (ibid.). L'éditorial soulève des questions sur la prolifération des casinos à San Jose et sur l'immigration de Chinois au Costa Rica (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié.

Références


La Nación [San Jose]. 3 juin 2002. Adrián Meza G. « Resurgen cobros violentos ». http://www.nacion.co.cr/ln_ee/2002/junio/03/pais11.html [Date de consultation : 9 avr. 2003]

_____. 16 avril 1997. « Presencia de mafias ». http://www.nacion.co.cr/ln_ee/1997/abril/16/opinion.html [Date de consultation : 9 avr. 2003]

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