Selon le site officiel de l'Office national togolais du tourisme, les croyances animistes et le vaudou sont très présents dans la vie des Togolais et ce, « [m]algré la pénétration du christianisme et de l'islam » (Togo n.d.). Cette source indique aussi que « [l]e rôle des féticheurs et des devins reste considérable » (ibid.). De plus, un rapport publié par le HCR en février 2003 mentionne que le vaudou a été utilisé comme une [traduction] « menace » visant à dissuader les journalistes d'assurer une couverture médiatique de toute discussion portant sur les activités des forces armées (Nations Unies févr. 2003).

Peu d'information sur les relations entre les adeptes du vaudou et les chrétiens a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Selon l'International Religious Freedom Report 2004, les adeptes des différentes religions du Togo entretiennent des [traduction] « relations généralement amicales » (15 sept. 2004, sect. III). Ce rapport mentionne aussi que [traduction] « plusieurs personnes converties à des religions plus répandues continuent de pratiquer des rituels qui tirent leurs origines dans les religions traditionnelles » (International Religious Freedom Report 2004 15 sept. 2004, sect. I).

Dans une communication écrite envoyée le 31 mars 2005 à la Direction des recherches, un membre de la Communauté togolaise au Canada a défini le djakatou ou « tchakatou » comme « un procédé d'élimination humaine ». Interrogé au sujet de la relation entre les adeptes de ce culte et les chrétiens, cette source a répondu « [qu']il serait contradictoire de trouver un terrain de relation [entre] ces adeptes et [les] chrétiens; d'autant plus que chacun est logé fermement dans sa logique de croyance. Les partisans du culte vaudou et/ou de tchakatou ne font aucune concession quant à faire du mal à un chrétien ou autres. Et le plus souvent, aucune raison ne justifie le recours à ces procédés ». Aucune information corroborante n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Aucune information concernant précisément les chrétiens vivant à Lomé n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

International Religious Freedom Report 2004. 15 septembre 2004. Département d'État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2004/35387.htm [Date de consultation : 24 mars 2005]

Togo. S.d. Office national du tourisme. « Animisme et vaudou ». http://www.togo-tourisme.com/fr/togo_tourisme_culturel.html [Date de consultation : 24 mars 2005]

Membre de la Communauté togolaise au Canada (CTC). 31 mars 2005. Communication écrite.

Nations Unies. Février 2003. Andrew Manley. Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), Service d'urgence et de sécurité. Togo : After Eyadéma? http://www.unhcr.ch/cgi-bin/texis/vtx/rsd/rsddocview.pdf?CATEGORY=RSDCOI&id=3e4cb8084 [Date de consultation : 24 mars 2005]

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre quatre sources orales ont été infructueuses dans les délais prescrits.

Publications : Africa Confidential, Africa Research Bulletin.

Sites Internet, y compris : Abyz News Links, Adherents.com, AllAfrica, Amnesty International (AI), BBC, CIA World Factbook, European Country of Origin Information Network (ECOI), Freedom House, Human Rights Watch, Jeune Afrique/L'Intelligent, Radio France internationale (RFI), Service de l'immigration du Danemark, Royaume-Uni - Direction de l'immigration et de la nationalité (IND), World News Connection (WNC).