Dokument #1045449
IRB – Immigration and Refugee Board of Canada (Autor)
Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa
Parmi les sources qu'elle a consultées, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur les cartes de service militaire de la Colombie.
Selon la loi 48 de 1993, qui régit le recrutement militaire et la mobilisation en Colombie, la [traduction] « carte de réserviste » (tarjeta de reservista) est le document qui certifie que le détenteur a [traduction] « déterminé sa situation militaire » (Colombie 1993, art. 30). Pour de plus amples renseignements sur le processus de détermination de la situation militaire d'un citoyen colombien, veuillez consulter la réponse à la demande d'information COL104533.
Selon la loi, on fournit un [traduction] « certificat militaire » (cédula militar) et non une carte de réserviste aux officiers et aux sous-officiers des forces armées en service actif, à la retraite ou dans les réserves (ibid., art. 35). Les officiers et les sous-officiers de la Police nationale en service actif reçoivent un « certificat d'identité policière » (cédula de identidad policial) au lieu d'une carte de réserviste (ibid.). Les étudiants dans les écoles de formation pour les officiers, pour les sous-officiers, pour les soldats, pour les apprentis dans la marine, pour les fantassins et pour les agents de police reçoivent une carte d'identité militaire ou policière qui remplace la carte de réserviste pendant leur séjour dans l'institution (ibid.).
Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur les renseignements indiqués sur les certificats militaires.
Selon la loi 48 de 1993, tous les Colombiens sont considérés comme des réservistes à partir du moment où ils déterminent leur situation militaire, et ce, jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 50 ans (Colombie 1993, art. 49).
Les réservistes de première classe comprennent :
Les réservistes de deuxième classe sont les Colombiens qui n'ont pas effectué leur service militaire, soit en raison d'un [traduction] « manque de place », soit parce qu'ils en ont été exemptés en vertu de la loi (ibid., art. 51).
Les réservistes honoraires (reservistas de honor) comprennent :
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Colombie. 1993. Ley 48 de 1993 (Marzo 3): Por la cual se reglamenta el servicio de reclutamiento y movilización.
Sources orales : Des représentants des ambassades de la Colombie à Ottawa et à Washington n'ont pas pu fournir de renseignements. Les tentatives faites pour joindre un représentant de la Jefatura de Reclutamiento, Ejército Nacional, en Colombie ont été infructueuses.
Sites Internet, y compris : Colombia – Ejército nacional, Gobierno en ligno; Jane's Intelligence Review; Keesing's Document Checker.
Colombia: The military service card, including whether it indicates where the person was stationed and the unit in which they served; the significance of the reserve classes; whether the military service card differs depending on soldier rank (2006-2013) [COL104534.FE] (Anfragebeantwortung, Englisch)