Whether affiliation with or membership in foreign churches, while abroad, is a violation of government policy; whether a Chinese national who practised a religion abroad (i.e., in Canada) could be accused of violating government policy in China and would therefore be subject to repercussions upon their return to China (2004) [CHN42768.E]

Très peu d'information indiquant si une personne qui a appartenu à une église étrangère, lors d'un séjour à l'étranger, aurait violé une politique gouvernementale chinoise et, par conséquent, serait passible de représailles à son retour en Chine a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Toutefois, le 29 juillet 2004, le directeur des communications de Droits de la personne en Chine (Human Rights in China - HRIC), organisme établi à New York, a fourni l'information suivante à la Direction des recherches :

[traduction]
Il est naturellement bien connu que le gouvernement de la Chine prend souvent des mesures sévères à l'égard des croyants religieux en Chine. Toutefois, il est également vrai que toutes les religions ne sont pas interdites. Les personnes appartenant à des églises catholiques et protestantes, à des temples bouddhistes et à des mosquées musulmanes approuvés peuvent pratiquer leur religion sous surveillance officielle. Pour cette raison, le gouvernement de la Chine, pour cette raison, déclare que les Chinois bénéficient de la liberté de religion.
Il semble que la plus grande crainte du gouvernement de la Chine soit les groupes religieux qui ne veulent pas se soumettre à une surveillance officielle et qui prolifèrent hors du contrôle de l'État. Si un citoyen chinois devient à l'étranger un chrétien pratiquant et qu'il veut fréquenter une église approuvée officiellement à son retour en Chine, il est improbable qu'il se heurte à des difficultés. Toutefois, s'il devient membre actif d'une congrégation non approuvée et, notamment, s'il contribue à l'expansion de la congrégation par la pratique de l'évangélisation, il risque réellement de se faire persécuter.
Il convient aussi de noter que certaines administrations locales sont plus tolérantes que d'autres relativement aux activités religieuses non approuvées, particulièrement si la croyance religieuse contribue à la stabilité de l'environnement social. Dans d'autres régions, où les groupes religieux non approuvés sont considérés comme des éléments perturbateurs, les pratiquants de ces religions sont exposés à une menace de persécution beaucoup plus considérable.
Compte tenu des faits susmentionnés, il semble improbable qu'un Chinois devenu chrétien à l'étranger soit automatiquement arrêté ou persécuté à son retour en Chine. Cela dépendrait grandement du genre d'activités religieuses qu'il désire pratiquer à son retour ainsi que de l'endroit où il a prévu de retourner.

L'International Religious Freedom Report 2003 a aussi signalé que les groupes religieux enregistrés surveillés par l'État étaient permis, tandis que les groupes non enregistrés n'étaient pas reconnus et que, selon la région, les membres de ces groupes étaient harcelés, intimidés ou arrêtés (18 déc. 2003). Par exemple, selon un article de mars 2004 sur la croissance du christianisme en Chine, la politique du gouvernement envers les pratiquants de cette religion [traduction] « diffère radicalement d'une région à l'autre, et même d'un comté à l'autre » (Christian Science Monitor 8 mars 2004). Pour obtenir des détails sur la situation de la liberté religieuse en Chine, veuillez consulter la section « China (includes Tibet, Hong Kong, and Macau) » tirée de l'International Religious Freedom Report 2003 à l'adresse : http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2003/23826pf.htm.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Christian Science Monitor [Boston]. 8 mars 2004. Robert Marquand. « China Opens Door to Christianity - of a Patriotic Sort ». (Dialog)

Human Rights in China (HRIC). 29 juillet 2004. Communication écrite envoyée par le directeur des communications du bureau de New York.

International Religious Freedom Report 2003. 18 décembre 2003. Département d'État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2003/23826pf.htm [Date de consultation : 29 juill. 2004]

Autres sources consultées


Sites Internet, y compris : Amnesty International, Country Reports 2003, Human Rights Watch, World News Connection/Dialog.

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