The Ovia cult; its membership, doctrine, rituals, ceremonies and initation, consequences for refusing to join, and consequences for breaching the oath of secrecy [NGA43240.E]

Deux sources mentionnent l'existence d'une secte religieuse appelée Ovia (Edo Nation 27 juill. 2004; professeur d'anthropologie 24 janv. 2005).

Dans un document intitulé « Edo Traditional Festivals and Ceremonies », Augustina Omosigho Ede Iyare décrit la cérémonie appelée « Eho » comme le [traduction] « le principal culte des ancêtres »; il s'agirait de la seule religion pratiquée par tous les membres du groupe ethnique edo (Edo Nation 27 juill. 2004). Augustina Omosigho Ede Iyare signale que [traduction] « d'autres religions traditionnelles qui existent en territoire edo, comme les religions appelées Okhuaihe, Ovia et Olokun, sont en réalité de simples sectes [...] dont la portée, l'acceptation et le nombre d'adeptes sont limités » (ibid.).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur d'anthropologie à l'université de l'État de la Californie, qui effectue actuellement des recherches sur les sectes religieuses à Benin City, a affirmé que [traduction] « le culte d'Ovia, qui est observé près de Benin City, le long de la rivière Ovia [...] fait partie des organisations de village et a un caractère fortement religieux » (24 janv. 2005).

D'autres sources mentionnent que le nom Ovia renvoie à une déité (professeur d'anthropologie 25 janv. 2005; ICOMOS 5 janv. 2005; Dawodu.net 16 janv. 2005a) ou à un sanctuaire (ibid. 16 janv. 2005b; ICOMOS 5 janv. 2005).

Un professeur d'anthropologie du Centre d'études sur le développement (Centre for Development Studies), à l'université de Jos, qui est l'auteur d'un rapport de recherche sur les sectes étudiantes, a signalé à la Direction des recherches qu'Ovia est une déité pour certaines communautés des États de Delta et d'Edo (25 janv. 2005).

Au cours d'une présentation sur les cérémonies d'installation d'un roi du Bénin, le directeur des monuments, du patrimoine et des sites de la Commission nationale des musées et des monuments (National Commission for Museums and Monuments) du Nigéria a expliqué que le successeur éventuel au trône visite des lieux historiques et sacrés, y compris la ville d'Ekhor, où se trouve le sanctuaire d'Ovia (ICOMOS 5 janv. 2005). Ce sanctuaire, situé dans une réserve forestière où la chasse et la pêche sont interdites, est dédié à une princesse béninoise qui avait épousé un roi yorouba d'Oyo (ibid.). Selon le directeur, [traduction] « [la princesse], qui se faisait constamment maltraiter, s'est transformée en rivière afin de pouvoir retourner au Bénin, où elle est devenue la déesse Ovia » (ibid.). Le directeur a également noté que le chien que la princesse avait amené à Oyo est un élément important du sacrifice offert au sanctuaire d'Ovia et que le festival associé à Ovia se déroule tous les trente ans (ibid.).

Dans un document sur les caractéristiques anthropologiques du groupe edo, Nowamagbe Austin Omoigui a mentionné que les femmes n'ont pas le droit d'observer les rituels effectués par les hommes ou de participer à certaines cérémonies, comme le culte d'Ovia, bien qu'elles doivent nettoyer les sanctuaires (Dawodu.net 16 janv. 2005b). En outre, le même auteur a signalé que les hommes doivent s'abstenir d'avoir des relations sexuelles et s'isoler des autres pendant trente jours durant les cérémonies dédiées à Ovia (ibid.).

Aucune autre information sur le culte d'Ovia n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) [France]. 5 janvier 2005. Eboreime, Joseph. « The Installation of a Benin Monarch: Rite de Passage in the Expression of Ethnic Identity in Nigeria ». Présenté à la 14e assemblée générale d'ICOMOS, 27-31 octobre 2003. http://www.international.icomos.org/victoriafalls2003/papers/B3-1%20-%20Eboreime.pdf [Date de consultation : 2 févr. 2005]

Dawodu.net [Herndon, Virginie]. 16 janvier 2005a. Segun Toyin Dawodu. « Edo World/Language-Phonology ». http://www.dawodu.net/edowords.htm [Date de consultation : 17 janv. 2005]

_____. 16 janvier 2005b. Nowamagbe Austin Omoigui. « Edo Anthropology ». http://www.dawodu.net/anthro.htm [Date de consultation : 17 janv. 2005]

Edo Nation Online [Herndon, Virginie]. 27 juillet 2004. Augustina Omosigho Ede Iyare. « Edo Traditional Festivals and Ceremonies ». http://www.edo-nation.net/iyare2.htm. [Date de consultation : 17 janv. 2005]


Professeur d'anthropologie. 25 janvier 2005. Université de Jos, Centre for Development Studies. Communication écrite.

Professeur d'anthropologie. 24 janvier 2005. Université de l'État de la Californie à Fullerton, département d'anthropologie. Communication écrite.

Autres sources consultées


Offiong, Daniel A. 2003. Secret Cults in Nigerian Tertiary Institutions. Enugu, Nigéria : Fourth Dimension Publishing Co. Ltd.

Sites Internet, y compris : Adherents.com, Allafrica.com, Ingenta Connect, International Christian Concern, Rick A. Ross Institute, Vanguard [Lagos].

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