Situation of members of the Lahori Ahmadiyya Movement in Pakistan; whether differences exist between the treatment of Lahori Ahmadis and Qadiani Ahmadis; procedure for verification of membership in Lahori Ahmadiyya Movement (February 2006) [PAK101055.E]

Importance de la communauté ahmadie lahorie au Pakistan

Au Pakistan, les personnes de confession ahmadie se répartissent en deux groupes, les ahmadis lahoris et les ahmadis qadianis (MRG sept. 2002, 10; ICG 18 avr. 2005, 4), en fonction de leurs croyances religieuses (R.-U. oct. 2005, 61). Plusieurs rapports sur les ahmadis au Pakistan les assimilent aux ahmadis qadianis et ne font pas mention des ahmadis lahoris (AFP 7 oct. 2005; The Hindu 8 oct. 2005; MRG 2002, 4; É.-U. mai 2005, 125; NYT 8 oct. 2005). Dans le même ordre d'idées, les résultats du recensement pakistanais de 1998 révèlent que les ahmadis qadianis représentent 0,22 p. 100 de la population du Pakistan (Pakistan s.d.b.), soit environ 291 000 personnes, mais ne font pas état du nombre d'ahmadis lahoris (ibid.; ibid. s.d.a.). L'International Religious Freedom Report 2005 précise que les [traduction] « ahmadis boycottent les recensements depuis 1974, ce qui fausse les données officielles [sur les ahmadis] » (International Religious Freedom Report 2005 8 nov. 2005, sect. 1). Le chef de bureau du quotidien pakistanais The Nation à Peshawar a lui aussi déclaré dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches qu'il n'y a pas d'estimation précise du nombre d'ahmadis au Pakistan, puisque ceux-ci sont réticents [traduction] « à être comptés, ou considérés comme [une] minorité » (chef de bureau 20 févr. 2006).

Plusieurs sources indiquent qu'il y a environ quatre millions [traduction] « [d']ahmadis » au Pakistan (MRG 2002, 10; R.-U. 2 févr. 2006, paragr. 3.6.2; É.-U. mai 2005, 130), alors que la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) en évalue le nombre à trois millions (FIDH janv. 2005, 61) et que l'International Religious Freedom Report 2005 affirme qu'il y a [traduction] « au moins » deux millions de personnes de confession ahmadie au Pakistan (International Religious Freedom Report 2005 8 nov. 2005, sect. 1). Selon les sources ahmadies lahories et ahmadies qadianies consultées par la Direction des recherches, les lahoris sont [traduction] « beaucoup moins nombreux » que les qadianis au Pakistan (AMI 21 févr. 2006; ibid. 23 févr. 2006; AAII 22 févr. 2006). Le superviseur du bureau de l'Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam Lahore (AAII) au Royaume-Uni, qui est lui-même lahori et effectue de fréquents séjours au Pakistan, estime qu'il y a entre 5 000 et 10 000 lahoris au Pakistan et que cette communauté n'est [traduction] « pas en augmentation » (ibid.). Le chef de bureau du quotidien The Nation a également affirmé que [traduction] « la communauté ahmadie lahorie est en déclin au Pakistan » en raison des limites imposées aux pratiques religieuses des ahmadis lahoris (chef de bureau 20 févr. 2006).

Situation des ahmadis lahoris au Pakistan

En ce qui concerne les lieux de résidence des ahmadis lahoris, le superviseur de l'AII a affirmé lors d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches que ceux-ci vivent principalement à Lahore, à Karachi, à Rawalpindi, à Peshawar et dans des villages de moindre importance dans les provinces du Pendjab et du Sindh (AAII 22 févr. 2006)., Le chef de bureau du quotidien The Nation a écrit, dans une communication envoyée à la Direction des recherches, sans préciser à quel groupe il faisait référence, que les [traduction] « ahmadis » vivent principalement à Rabwa et à Chinot, au Pendjab, et qu'ils habitent également à Peshawar, à Mardan, à Swabi, à Swat, à Zaida, à Bazed Khel, à Karachi, à Quetta, à Rawalpindi et à Islamabad (chef de bureau 20 févr. 2006). Toujours sans préciser de quel groupe d'ahmadis il s'agit, d'autres sources mentionnent que les [traduction] « ahmadis » vivent à Mandi Bahauddin (TDN 8 oct. 2005; BBC 7 oct. 2005; Dawn 11 oct. 2005), une ville située à environ 100 kilomètres au Sud d'Islamabad (ibid.) et dans des villes et des cités du Pendjab (MRG 2002, 10).

En ce qui concerne les lieux de culte des ahmadis lahoris, le superviseur de l'AAII a affirmé que chaque ville d'importance ayant une communauté ahmadie lahorie possède un lieu de culte [traduction] « dans lequel on ne peut reconnaître [une] mosquée ahmadie [...] » (ibid.). Toutefois, le chef de bureau du quotidien The Nation a souligné dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches que les [traduction] « ahmadis préfèrent prier chez eux » (chef de bureau 20 févr. 2006).

Ce chef de bureau et l'ameer régional de l'Ahmaddiyya Movement in Islam (AMI) au Canada, installé à Ottawa et lui-même ahmadi qadiani, ont tous deux affirmé qu'en ce qui concerne l'éducation, les ahmadis peuvent s'inscrire dans n'importe quelle université au Pakistan (AMI 21 févr. 2006; chef de bureau 20 févr. 2006). Le superviseur de l'AAII a corroboré cette information en mentionnant que les ahmadis lahoris peuvent fréquenter tous les établissements d'enseignement du Pakistan (AAII 22 févr. 2006). Le superviseur de l'AAII a ajouté que les ahmadis lahoris préfèrent certains établissements d'enseignement en particulier à d'autres (ibid.). En général, les [traduction] « ahmadis » reçoivent une excellente éducation (AMI 21 févr. 2006; chef de bureau 20 févr. 2006) et, selon le chef de bureau du quotidien The Nation, étudient plutôt la médecine, la pharmacie, le génie et la littérature (ibid.).

Selon le superviseur de l'AAII, l'armée emploie les ahmadis lahoris comme médecins (AAII 22 févr. 2006). Toutefois, l'obtention de promotion dépendra de l'endroit où ils habitent et de la connaissance ou non de la communauté ahmadie à laquelle ils appartiennent (ibid).

Le superviseur de l'AAII et l'ameer régional de l'AMI ont expliqué qu'au Pakistan, tous les ans ou tous les deux ans, les employés se voient remettre un questionnaire dans lequel ils doivent déclarer leur religion puis signer une déclaration certifiant qu'ils l'ont remplie honnêtement (ibid.; AMI 21 févr. 2006). En conséquence, selon l'ameer régional de l'AMI, les personnes identifiées comme étant des ahmadies n'occuperont que des postes subalternes (ibid.) et seront [traduction] « de fait mises à l'écart » (É.-U. mai 2005, 130). Par contre, le chef de bureau du quotidien The Nation a écrit [traduction] « [qu']un grand nombre de haut fonctionnaires et de haut gradés sont également [...] ahmadis. Les ahmadis [...] occupent des [postes] importants dans toutes les professions » (chef de bureau 20 févr. 2006).
En demandant un passeport ou une pièce d'identité, les citoyens pakistanais doivent également signer un questionnaire, semblable à celui distribué par les employeurs, dans lequel ils doivent indiquer leur religion (AAII 22 févr. 2006), qui est ensuite précisée sur leur pièce d'identité (ibid.; É.-U. mai 2005, 130). Toutefois, l'ameer régional de l'AMI a mentionné que [traduction] « en général, le responsable [de la préparation des passeports] ne se soucie pas [d'identifier les ahmadis] » et que dans certains cas, un agent des passeports peut inscrire [traduction] « musulman » plutôt que [traduction] « ahmadi » dans l'espace réservé à la confession (AMI 21 févr. 2006).

Attitude envers les ahmadis lahoris et les ahmadis qadianis au Pakistan

Selon l'ameer régional de l'AMI, la loi prévoit que les ahmadis lahoris et les ahmadis qadianis seront traités de la même façon; ils [traduction] « rencontrent des difficultés » pareillement, avec le public en général et les représentants de l'État; toutefois les ahmadis qadianis subissent des mauvais traitements plus souvent puisqu'ils sont [traduction] « plus visibles » en raison de leur plus grand nombre et de l'existence d'institutions qadianies, ce dont ne dispose pas la communauté ahmadie lahorie (ibid.). Dans le même ordre d'idées, lors d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le président de l'AMI, installé à Maple, en Ontario, a souligné qu'au Pakistan, les qadianis sont [traduction] « plus mal traités » que les lahoris puisqu'ils sont plus nombreux et disposent d'une organisation centrale à Londres, ce qui les rend plus visibles aux yeux des autorités gouvernementales pakistanaises (ibid. 23 févr. 2006). Les ahmadis lahoris ne disposent pas d'une telle organisation et, en conséquence, [traduction] « les autres ministres du culte se sentent [davantage] menacés par les ahmadis qadianis » (ibid.). En outre, les [traduction] « tortionnaires » des ahmadis (autorités gouvernementales et religieuses) ne sont pas menacés par les ahmadis lahoris puisqu'ils ont constaté que ce groupe ne dispose pas d'un leadership solide (ibid.). Le superviseur de l'AAII s'est ait l'écho de ces opinions en affirmant que même si, au Pakistan, la situation est difficile tant pour les ahmadis lahoris que pour les ahmadis qadianis, ces derniers sont plus mal traités car [traduction] « ils sont partout, leurs organisations se portent bien et ils disposent de leurs propres chaînes de télévision » (AAII 22 févr. 2006).

Selon le superviseur de l'AAII, au Pakistan, certaines personnes n'éprouvent pas les mêmes sentiments envers les ahmadis lahoris qu'envers les ahmadis qadianis (22 févr. 2006). En outre, la qualité des relations entre les ahmadis lahoris et les membres des autres communautés religieuses varie (AAII 22 févr. 2006). Par exemple, les interactions entre les ahmadis lahoris et les musulmans sunnites plus éduqués sont habituellement [traduction] « meilleures » que celles entre les ahmadis lahoris et les musulmans sunnites non éduqués (ibid.).

Des sources indépendantes portent leur attention sur les mauvais traitements subis par les [traduction] « ahmadis » au Pakistan et n'abordent pas la situation des ahmadis lahoris en particulier (Dawn 7 oct. 2005; FIDH janv. 2005, 61; HRCP 7 oct. 2005; HRW janv. 2006; ICG 18 avr. 2005, 5-6, 25-27; Nations Unies 20 févr. 2006; MRG 2002, 3; The Persecution s.d.; PPI 7 mars 2005; R.-U. 2 févr. 2006, 6; É.-U. mai 2005, 130), sauf parfois pour reconnaître que les ahmadis sont divisés en deux groupes, les lahoris et les qadianis (MRG 2002, 10; ICG 18 avr. 2005, 4).

En ce qui concerne le traitement réservé aux ahmadis qadianis, le 7 octobre 2005, trois hommes (AFP 7 oct. 2005; AI 11 oct. 2005; BBC 7 oct. 2005; Dawn 8 oct. 2005) ont attaqué des ahmadis qadianis pendant la prière (AMI 21 févr. 2006; CNN 7 oct. 2005) en utilisant des armes à feu, à Mong, au Pendjab (Dawn 7 oct. 2005; ibid. 8 oct. 2005; AI 11 oct. 2005; HRCP 7 oct. 2005). Selon un article de presse, cette attaque était la [traduction] « la première depuis plusieurs années » (TDN 8 oct. 2005). Les représentants du gouvernement ont condamné cette attaque, y compris le président, le premier ministre (Dawn 7 oct. 2005), le ministre de l'intérieur (Interior minister) (NYT 8 oct. 2005; BBC 7 oct. 2005) et le ministre de l'information (Information minister) (AFP 7 oct. 2005).

Vérification de l'appartenance au mouvement ahmadi

Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, l'ameer régional de l'AMI, installé à Ottawa, a mentionné que l'AMI au Canada est une organisation qui peut vérifier si une personne est ahmadie lahorie (AMI 21 févr. 2006). Pour ce faire, l'AMI tient compte de son nom de famille, de sa façon de se comporter, de sa façon de parler, de sa connaissance des noms du président et du secrétaire du Jamat au Pakistan et de sa connaissance des lieux de prière (ibid.). Le chef de bureau du quotidien The Nation a affirmé dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches que des noms comme Ahmad, Ur Rehman, Sahibzada, Wattoo et Khokhar sont [traduction] « fréquents » chez les ahmadis, y compris chez les ahmadis lahoris (20 févr. 2006). S'il ne peut pas utiliser ces méthodes pour déterminer si une personne est ahmadie qadianie, un représentant de l'AMI téléphone alors au président de l'institution ahmadie qadianie pertinente au Pakistan pour confirmer l'appartenance de la personne au mouvement; toutefois, il vérifie habituellement si une personne est ahmadie qadianie en faisant appel à ses contacts personnels (AMI 21 févr. 2006; ibid. 23 févr. 2006). Lors d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le président de l'AMI, installé à Maple, en Ontario, a également mentionné qu'une personne souhaitant faire reconnaître son appartenance aux ahmadis qadianis doit remplir un formulaire et le soumettre à l'AMI (23 févr. 2006). Ensuite, les contacts canadiens de cette personne sont consultées et le président ou le vice-président de l'AMI décide alors si la personne est effectivement ahmadie qadianie (AMI 23 févr. 2006). S'il est nécessaire d'obtenir davantage d'information, le formulaire que la personne a rempli est envoyé à Rabwah via Londres puis à l'autorité locale pertinente à des fins de vérification (ibid.).

En ce qui concerne la vérification de l'appartenance au groupe ahmadi lahori, le superviseur de l'AAII a affirmé que l'AAII à Lahore peut effectuer cette vérification (AAII 22 févr. 2006). Ce superviseur a affirmé que [traduction] « nous connaissons très bien nos gens »; il a ajouté que la majorité des ahmadis lahoris, y compris les membres internationaux (The Light janv./févr. 2006, 8), se connaissent puisqu'ils se réunissent chaque année au bureau chef des ahmadis lahoris, à Lahore, au Pakistan (AAII 22 févr. 2006). Par ailleurs, lorsqu'une personne inconnue demande à l'AAII de confirmer son appartenance au groupe, l'AAII demande à cette personne de lui présenter une lettre du bureau chef des ahmadis lahoris au Pakistan confirmant son statut de membre; une fois en possession de la lettre, l'AAII communique avec le bureau chef pour en vérifier l'authenticité (ibid.). De plus, le superviseur de l'AAII a affirmé qu'il est possible de vérifier l'appartenance aux ahmadis lahoris en consultant les dossiers des contributions financières, obligatoires pour les membres (ibid.).

Le président et l'ameer régional de l'AMI ainsi que le superviseur de l'AAII ont admis que des gens avaient prétendu être membres de leur organisation, mais que celle-ci avait déterminé que ces allégations étaient [traduction] « fausses » (AMI 21 févr. 2006; ibid. 23 févr. 2006; AAII 22 févr. 2006). Aucune autre information sur la vérification de l'appartenance aux groupes ahmadis lahori et qadiani n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Agence France-Presse (AFP). 7 octobre 2005. « Eight Dead in Pakistan Mosque Attack ». (Factiva)

Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam Lahore (AAII) [Wembley, Royaume-Uni]. 22 février 2006. Entretien téléphonique avec le superviseur.

Ahmadiyya Movement in Islam (AMI) [Maple, Ontario]. 23 février 2006. Entretien téléphonique avec le président.

Ahmadiyya Movement in Islam (AMI) [Ottawa, Ontario]. 21 février 2006. Entretien téléphonique avec l'ameer régional.

Amnesty International (AI). 11 octobre 2005. « Pakistan: Killing of Ahmadis Continues amid Impunity ». (ASA 33/028/2005) http://www.web.amnesty.org/library/print/ENGASA330282005 [Date de consultation : 20 févr. 2006]

British Broadcasting Corporation (BBC). 7 octobre 2005. « Eight Die in Pakistan Sect Attack ». http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/south_asia/4317998.stm [Date de consultation : 20 févr. 2006]

Cable News Network (CNN). 7 octobre 2005. Syed Mohsin Naqvi. « Gunmen Kills 8 at Pakistani Prayers ». http://edition.cnn.com/2005/WORLD/asiapcf/10/07/pakistan.violence [Date de consultation : 20 févr. 2006]

Dawn [Karachi]. 11 octobre 2005. Zulqernain Tahir. « Fear Haunts Affected Minority Community ». http://www.dawn.com/2005/10/11/nat25.htm [Date de consultation : 20 févr. 2006]

_____. 8 octobre 2005. Zahid Shakeel. « Place of Worship Attacked; 8 Killed ». http://www.dawn.com/2005/10/08/top3.htm [Date de consultation : 20 févr. 2006]

_____. 7 octobre 2005. « Eight Dead in Pakistan's Ahmadi Community's Worship Place Attack ». http://www.dawn.com/2005/10/07/welcome.htm [Date de consultation : 20 févr. 2006]

États-Unis (É.-U.). Mai 2005. Commission on International Religious Freedom. Annual Report of the United States Commission on International Religious Freedom. http://www.uscirf.gov/countries/publications/currentreport/2005annualRpt.pdf [Date de consultation : 21 févr. 2006]

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH). Janvier 2005. « International Fact-Finding Mission 'In Male Fide': Freedoms of Expression, of Association and of Assembly in Pakistan ». No 408/2. http://www.fidh.org/IMG/pdf/pk408a-2.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

The Hindu. 8 octobre 2005. Muralidhar Reddy. « Eight Killed in Pakistan Sectarian Attack ». (Factiva)

Human Rights Commission of Pakistan (HRCP). 7 octobre 2005. « HRCP Appalled by Massacre of Ahmadis ». http://www.hrcp-web.org/archive_popup_Press.cfm?pressid=210 [Date de consultation : 13 févr. 2006]

Human Rights Watch (HRW). Janvier 2006. « Pakistan ». World Report 2006. http://hrw.org/english/docs/2006/01/18/pakist12254_txt.htm [Date de consultation : 21 févr. 2006]

International Crisis Group (ICG). 18 avril 2005. The State of Sectarianism in Pakistan. http://www.crisisgroup.org/library/documents/asia/south_asia/095_the_state_of_sectarianism_in_pakistan.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

International Religious Freedom Report. 8 novembre 2005. United States Department of State. http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2005/51621.htm [Date de consultation : 20 févr. 2006]

The Light [Londres, Royaume-Uni]. Janvier/Février 2006. « Diary and News ». http://ahmadiyya.org/uk/light-jan06.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

Minority Rights Group International (MRG). Septembre 2002. Dr Iftikhar H. Malik. Religious Minorities in Pakistan. http://www.minorityrights.org/admin/Download/Pdf/MRGPakistanReport.pdf [Date de consultation : 21 févr. 2006]

The Nation [Peshawar]. 20 février 2006. Communication écrite du chef de bureau.

Nations Unies. 20 février 2006. Réseaux régionaux d'information intégrés (IRIN). « Pakistan: Mob Violence Heightens Insecurity among Minorities ». http://www.irinnews.org/print.asp?ReportID=51808 [Date de consultation : 21 févr. 2006]

The New York Times (NYT). 8 octobre 2005. Salman Masood. « Muslim Rivalry Leaves 8 Dead in an Attack in Pakistan ». (Factiva)

Pakistan. S.d.a. Population Census Organization. « Demographic Indicators - 1998 Census ». http://www.statpak.gov.pk/depts/pco/statistics/demographic_indicators98/demographic_indicators.html [Date de consultation : 22 févr. 2006]

_____. S.d.b. Population Census Organization. « Population by Religion ». http://www.statpak.gov.pk/depts/pco/statistics/other_tables/pop_by_religion.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

Pakistan Press International (PPI). 7 mars 2005. « Ahmadiya Community Seeks CM Attention ». (Factiva)

The Persecution. S.d. « Ahmadiyya Muslim Community. Persecution of Ahmadis in Pakistan During the Year 2004: A Summary ». http://www.thepersecution.org/dl/2004/newsreport_2004.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

Royaume-Uni (R.-U.). 2 février 2006. Home Office, Immigration and Nationality Directorate (IND), Country Information and Policy Unit. « Operational Guidance Note - Pakistan ». Sur le site Internet European Country of Origin Information Network. http://www.ecoi.net/pub/hl1021_Pakistan_v6.0_February_2006.pdf [Date de consultation : 22 févr. 2006]

_____. Octobre 2005. Home Office, Immigration and Nationality Directorate (IND), Country of Origin Information Service. « Country Report: Pakistan ». (ECOI.net) http://www.ecoi.net/pub/hl891_pakistan_311005.doc [Date de consultation : 22 févr. 2006]

Turkish Daily News (TDN). 8 octobre 2005. « Eight Dead in Suspected Sectarian Attack in Pakistan ». (Factiva)

Autres sources consultées


Sources orales, y compris : Les nombreuses tentatives faites pour joindre l'Ahmadiyya Anjuman Ishaat Islam Lahore [Australie, Canada, États-Unis, Pakistan, Pays-Bas], le département d'études religieuses de l'Université Carleton, la Commission des droits de la personne du Pakistan, les journaux Jang (Jang Newspapers) [Pakistan], le Minority Rights Group International (MRG), The Persecution, et la Cour suprême du Pakistan ont été infructueuses.

Sites Internet, y compris : Aljazeera, Asia Source [New York], Country Reports on Human Rights Practices for 2004, Country Reports on Human Rights Practices for 2003, Current History, Daily Times [Lahore], The Economist, European Country of Origin Information Network (ECOI.net), Muslim World, Nations Unies - Commission des droits de l'homme, Conseil économique et social, Pakistan Tribune.

Associated documents