Colombie : information indiquant si des groupes armés tels que l'Armée de libération nationale (Ejército de liberación nacional – ELN) ou le Clan du golfe (Clan del Golfo) [aussi connu sous le nom de Forces d'autodéfense gaitanistes de Colombie (Autodefensas Gaitanistas de Colombia – AGC), Los Urabeños et Clan Úsuga] utilisent des non-membres pour mener des attaques à la bombe ou recruter des mineurs en leur nom (2018-mai 2022) [COL201062.EF]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

Pour obtenir des renseignements sur les groupes armés en Colombie, y compris l'ELN et le Clan du golfe, veuillez consulter la réponse à la demande d'information COL200696 publiée en juillet 2021 et la réponse à la demande d'information COL200703 publiée en août 2021.

1. Aperçu

Selon des publications parues dans des sources médiatiques en octobre 2021, le Clan du golfe est le plus grand groupe armé illégal de Colombie (Colombia Reports 3 oct. 2021) ou la [traduction] « force criminelle dominante » au pays (InSight Crime 24 oct. 2021). Colombia Reports, un organisme sans but lucratif d'Amérique du Sud qui publie des nouvelles en langue anglaise (Colombia Reports s.d.), a signalé en octobre 2021 que le Clan du golfe comptait de 3 000 à 7 000 combattants (Colombia Reports 3 oct. 2021). On peut lire dans un article publié en octobre 2021 par InSight Crime, une organisation médiatique qui couvre principalement le crime organisé en Amérique latine et mène des recherches sur le terrain afin de produire des reportages et des analyses (InSight Crime s.d.), que le Clan du golfe est présent dans [traduction] « au moins 17 des départements de la Colombie ainsi qu'à l'étranger » (InSight Crime 24 oct. 2021). La même source ajoute que le [traduction] « cœur des opérations [du Clan du golfe] est concentré autour du golfe d'Urabá dans les départements de l'Antioquia et du Chocó » et qu'il s'étend jusqu'au Córdoba, le groupe ayant une « importante présence » le long du littoral de la mer des Caraïbes, à Medellín, et dans des départements comme ceux de La Guajira, du Santander, du Valle del Cauca et du Norte de Santander (InSight Crime 24 oct. 2021).

Dans un article publié par InSight Crime en octobre 2020, on décrit l'ELN comme étant [traduction] « le groupe criminel le plus puissant de Colombie » (InSight Crime 27 oct. 2020). Colombia Reports souligne qu'il s'agit du dernier groupe de guérilla marxiste qui reste en Colombie (Colombia Reports 3 oct. 2021). Des sources signalent que, d'après des estimations, l'ELN compterait 3 000 [traduction] « membres armés » (Colombia Reports 3 oct. 2021) ou encore 2 400 (É.-U. 12 avr. 2022, 14) ou 2 500 membres (LA Times 17 janv. 2019). Selon un article publié dans le Los Angeles Times (LA Times) en janvier 2019, l'ELN est [traduction] « principalement » présente dans les départements de l'Arauca et du Norte de Santander (LA Times 17 janv. 2019). On peut lire dans un article publié en juin 2020 par la station de radio colombienne La FM, qui cite une entrevue avec l'inspectrice générale de Colombie, que les activités de l'ELN sont [traduction] « principalement concentrées » dans les départements de l'Antioquia, du Cauca, du Nariño et du Norte de Santander et qu'il y a un « nombre considérable » de cas de recrutement forcé de mineurs au Catatumbo, dans le Norte de Santander (La FM 11 juin 2020). En octobre 2020, InSight Crime a signalé que l'ELN était active dans [traduction] « au moins 16 des 32 départements de Colombie, de même que dans les principales villes du pays » (InSight Crime 27 oct. 2020). Cependant, Colombia Reports a souligné en octobre 2021 que l'ELN mène [traduction] « principalement » ses activités dans des régions rurales (Colombia Reports 3 oct. 2021).

2. Recrutement de mineurs

Selon un rapport du secrétaire général des Nations Unies publié en mars 2022, le recrutement d'enfants par des groupes armés [version française des Nations Unies] « reste une préoccupation majeure », alors que 68 municipalités dans 15 départements sont considérées comme présentant un « risque élevé » et que 226 autres municipalités présentent un « risque moyennement élevé » (Nations Unies 28 mars 2022, paragr. 83). Le Guardian fait observer que [traduction] « les cas de recrutement forcé sont concentrés dans les régions où il y a de la pauvreté extrême et où l'accès aux services de base est très limité », soulignant que le recrutement a augmenté le long du littoral du Pacifique de même que dans le Sud-Ouest de la Colombie (The Guardian 9 nov. 2020).

Selon les Country Reports on Human Rights Practices for 2021 publiés par le Département d'État des États-Unis, des groupes armés recrutent des enfants par la force à titre de [traduction] « combattants et d'informateurs » dans les départements du Cauca, du Chocó, du Córdoba, du Nariño et du Norte de Santander (É.-U. 12 avr. 2022, 16). Selon une chercheuse de la Coalition contre la participation des enfants et des jeunes dans le conflit armé en Colombie (Coalición contra la vinculación de niñas, niños y jóvenes al conflicto armado en Colombia – COALICO) [1], qui a été interviewée par InSight Crime dans le cadre d'un article publié en août 2020, le recrutement d'enfants est une réalité [traduction] « tout » le long du littoral du Pacifique, y compris dans les départements du Chocó, du Valle del Cauca, du Cauca, du Nariño et dans des « régions du Putumayo » (InSight Crime 28 août 2020). Selon un rapport sur les enfants et le crime organisé publié par l'Observatoire colombien du crime organisé (Observatorio Colombiano de Crimen Organizado – OCCO) [2], des cas de recrutement d'enfants ont été signalés dans 30 des 32 départements de la Colombie de 2017 à 2020; quelque 50 p. 100 de ces cas ont été signalés dans les départements du Córdoba, de l'Antioquia et du Chocó (Charles, et al. févr. 2022, 5). L'article publié par La FM reprend les propos de l'inspectrice générale de Colombie, selon lesquels un [traduction] « nombre considérable » de cas de recrutement forcé de mineurs ont été observés au Catatumbo, dans le Norte de Santander (La FM 11 juin 2020).

Selon l'inspectrice générale de Colombie, dont les propos sont repris par La FM, des groupes armés utilisent WhatsApp et d'autres médias sociaux pour organiser des fêtes lors desquelles des mineurs sont [traduction] « endoctrinés » ou « enrôlés de force » (La FM 11 juin 2020). On peut lire dans un rapport des Nations Unies sur le sort des enfants dans le contexte du conflit armé en Colombie que des groupes armés utilisent la promesse d'argent, de protection et d'emploi pour recruter des enfants (Nations Unies 8 déc. 2021, paragr. 23). Il est écrit dans le Guardian que des enfants se voient [traduction] « parfois » offrir jusqu'à 400 $US par mois par des groupes armés, ce qui représente « près » du double du salaire minimum (The Guardian 9 nov. 2020).

Des sources soulignent que, pendant la pandémie de COVID-19, le recrutement d'enfants par des groupes armés a [traduction] « considérable[ment] » (Mercy Corps juin 2021, 18)] augmenté en raison des [traduction] « perturbations et de la violence découlant de la pandémie » (Freedom House 28 févr. 2022, sect. G4) ou des fermetures d'école et des pressions économiques subies par les familles (Mercy Corps juin 2021, 18). D'après la même chercheuse de la COALICO cité précédemment, qui a été interviewé par le New Humanitarian, [traduction] « une organisation médiatique indépendante et sans but lucratif » (The New Humanitarian s.d.), les écoles constituent une [traduction] « ligne de défense cruciale contre le recrutement des enfants », car les familles ne sont pas « aussi compétentes que les enseignants » pour ce qui est de détecter la « manipulation psychologique » et elles peuvent, dans « certains » cas, « ignorer » ou « "excuser" » le recrutement d'enfants en raison de nécessités financières (The New Humanitarian 10 sept. 2020). L'article publié par InSight Crime en août 2020 cite les propos de la chercheuse de la COALICO selon lesquels, pour les parents qui ont des difficultés financières, le fait d'avoir un enfant qui travaille pour un groupe armé et qui habite toujours à la maison peut apporter un sentiment de [traduction] « sécurité » ou de « protection » et que « certaines » familles reçoivent de l'argent, de la nourriture ou des vêtements à titre de contrepartie (InSight Crime 28 août 2020). D'après un rapport de l'International Crisis Group (Crisis Group), des groupes armés continuent d'utiliser de nouvelles stratégies de recrutement élaborées durant la pandémie de COVID-19, y compris l'organisation de rencontres sportives et sociales, de fêtes et de compétitions de jeux vidéo; des familles vivant [traduction] « dans des régions comptant une importante présence de groupes dissidents et de groupes de l'ère post-paramilitaire » soulignent qu'il est « presque impossible d'éviter de se retrouver pris dans ces filets » (Crisis Group 27 janv. 2022).

2.1 Recrutement de mineurs par l'ELN

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur le recrutement de mineurs par l'ELN.

Le Bureau du protecteur du citoyen de la Colombie (Defensoría del Pueblo) fait observer qu'il a émis 51 avertissements désignant l'ELN comme un [traduction] « facteur de menace » pour ce qui est du recrutement d'enfants et de jeunes ou de leur « utilisation dans un dessein criminel » dans de nombreux départements, y compris ceux de l'Antioquia, de l'Arauca, du Bolívar, du Caldas, du Casanare, du Cauca, du Chocó, du Córdoba, du Guainía, du Nariño, du Norte de Santander, du Tolima et du Valle del Cauca, ainsi qu'à Bogotá (Colombie juill. 2020, 41). Selon la chercheuse de la COALICO interviewée par InSight Crime, l'ELN a recruté des enfants du Bajo Cauca et du Magdalena Medio [en Antioquia] (InSight Crime 28 août 2020). D'après Human Rights Watch (HRW), l'ELN recrute des enfants dans l'Arauca (HRW 22 janv. 2020, 17). On peut lire dans le rapport de l'OCCO sur les enfants et le crime organisé que l'ELN a été impliquée dans 178 cas de recrutement illégal (17,45 p. 100 du total) de 2017 à 2020, soit plus que tout autre groupe (Charles, et al. févr. 2022, 14, 28).

Dans un rapport sur le département du Chocó produit par l'ACAPS, un [traduction] « fournisseur d'information indépendant » qui se spécialise dans « l'analyse et l'évaluation des besoins humanitaires » (ACAPS s.d.), on cite les propos d'un [traduction] « informateur clé » selon lesquels l'ELN « tend » à utiliser le recrutement forcé et prend « principalement » pour cible les membres des collectivités autochtones (ACAPS 22 déc. 2021, 6). Cependant, d'autres sources signalent que l'ELN recrute des enfants au moyen [traduction] « [d']incitatifs économiques » qui se révèlent « souvent » être de « fausses promesses » (Charles, et al. févr. 2022, 24) ou offre de l'argent, des motocyclettes et des armes à feu (HRW 22 janv. 2020, 18).

2.2 Recrutement de mineurs par le Clan du golfe

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur le recrutement de mineurs par le Clan du golfe.

Selon le rapport de l'OCCO sur les enfants et le crime organisé, le Clan du golfe a été impliqué dans 174 cas de recrutement illégal (17,06 p. 100 du total) de 2017 à 2020, au deuxième rang derrière l'ELN (Charles, et al. févr. 2022, 28). Selon le rapport de l'ACAPS sur le Chocó, qui s'appuie sur la même entrevue avec l'informateur clé, le Clan du golfe [traduction] « délègue souvent le recrutement à des gangs criminels dans les régions urbaines et recrute des jeunes au moyen d'offres d'emploi dans les régions rurales » (ACAPS 22 déc. 2021, 6). Il est écrit dans le rapport de l'OCCO que les méthodes de recrutement du Clan du golfe comprennent des menaces et [traduction] « autres mesures coercitives » (Charles, et al. févr. 2022, 24).

2.3 Utilisation de non-membres pour recruter des mineurs

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur l'utilisation de non-membres pour recruter des mineurs.

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, une analyste principale pour Crisis Group a déclaré que l'ELN et le Clan du golfe ont tous deux des membres qui sont [traduction] « intégrés » dans des collectivités et qu'il est « possible » qu'un civil « contribue à faciliter le recrutement » (analyste principale 9 mai 2022). Au cours d'un entretien avec la Direction des recherches, une professeure de l'Université des Andes à Bogotá, dont les recherches portent principalement sur les conflits, la violence et le processus de paix en Colombie, a affirmé que l'ELN et le Clan du golfe sont [traduction] « très peu susceptibles » d'utiliser des non-membres pour recruter des mineurs (professeure 31 mai 2022). Cependant, la même source a précisé que la distinction entre les membres et les non-membres est [traduction] « variable » et que les personnes peuvent « aller et venir » entre le statut de membre à celui de non-membre (professeure 31 mai 2022).

3. Utilisation de non-membres pour mener des attaques à la bombe

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur l'utilisation de non-membres pour mener des attaques à la bombe.

Selon des sources, dans les dernières années, les engins explosifs ont fait un [traduction] « nombre croissant de victimes » (CICR 13 mars 2021) ou leur utilisation a [traduction] « augmenté considérablement » (analyste principale 9 mai 2022). En 2020, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a recensé 148 victimes [blessées ou tuées] par des engins explosifs déclenchés par détonateur et par des explosifs lancés (CICR 13 mars 2021), alors que ce nombre était de 278 en 2021 (CICR 23 mars 2022). L'analyste principale a déclaré qu'elle serait [traduction] « surprise » si l'ELN utilisait des non-membres pour mener des attaques à la bombe, car l'organisation ne verse « généralement » pas de salaires et travaille « avec son réseau d'activistes et de collaborateurs », mais « [qu']il est possible que des civils au sein de son réseau soient instrumentalisés pour poser des explosifs » (analyste principale 9 mai 2022). La même source a ajouté que le Clan du golfe paie [traduction] « souvent » des civils pour participer aux violences et « [qu']il est très possible que [l'organisation] paie quelqu'un pour poser une bombe » (analyste principale 9 mai 2022). Cependant, la professeure a déclaré que, même si l'ELN et le Clan du golfe peuvent [traduction] « déléguer » un certain nombre de tâches à des non-membres, il demeure « très improbable » qu'une attaque à la bombe soit menée par un non-membre (professeure 31 mai 2022).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] La Coalition contre la participation des enfants et des jeunes dans le conflit armé en Colombie (Coalición contra la vinculación de niñas, niños y jóvenes al conflicto armado en Colombia – COALICO) est composée de sept organisations de la société civile vouées à la défense des droits des enfants (COALICO s.d.a). Il s'agit des organisations suivantes : Justapaz, Benposta Nación de Muchach@s, Corporación Vínculos, Défense des enfants international-Colombie (Defence for Children International-Colombia – DCI-Colombia), Service jésuite des réfugiés de la Colombie (Jesuit Refugee Service Colombia), Fundación Creciendo Unidos (FCU) et Centre de développement et de consultation psychosociale (Centro de Desarrollo y Consultoría Psicosocial) – Taller de Vida (COALICO s.d.b).

[2] L'Observatoire colombien du crime organisé (Observatorio Colombiano de Crimen Organizado – OCCO) est un [traduction] « partenariat » entre InSight Crime et la Faculté des études internationales, politiques et urbaines (Faculty of International, Political and Urban Studies) de l'Université du Rosaire dont l'objectif est « [d']améliorer la compréhension » du crime organisé en Colombie et en Amérique latine (Charles, et al. févr. 2022, 2).

Références

ACAPS. 22 décembre 2021. « Colombia Regional Needs Analysis: Chocó ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

ACAPS. S.d. « Who We Are ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

Analyste principale, International Crisis Group. 9 mai 2022. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Charles, Mathew H., et al. Février 2022. La participación de NNA en el crimen organizado y el conflicto después del Acuerdo de Paz. Observatorio Colombiano de Crimen Organizado (OCCO), Working Paper Series No. 4. [Date de consultation : 14 juin 2022]

Coalición contra la vinculación de niñas, niños y jóvenes al conflicto armado en Colombia (COALICO). S.d.a. « Estructura de la COALICO ». [Date de consultation : 13 juin 2022]

Coalición contra la vinculación de niñas, niños y jóvenes al conflicto armado en Colombia (COALICO). S.d.b. « Organizaciones de la COALICO ». [Date de consultation : 13 juin 2022]

Colombie. Juillet 2020. Defensoría del Pueblo. Dinámica del reclutamiento forzado de niños, niñas y adolescentes en Colombia: Retos de la política pública de prevención. [Date de consultation : 14 juin 2022]

Colombia Reports. 3 octobre 2021. « Colombia's Illegal Armed Groups (Maps) ». [Date de consultation : 4 mai 2022]

Colombia Reports. S.d. « About Colombia Reports ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

Comité international de la Croix-Rouge (CICR). 23 mars 2022. « Explosive Hazards in Colombia: A Latent Threat ». [Date de consultation : 13 juin 2022]

Comité international de la Croix-Rouge (CICR). 13 mars 2021. « Explosive Hazards: A Silent Threat in Colombia ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

États-Unis (É.-U.). 12 avril 2022. Department of State. « Colombia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2021. [Date de consultation : 5 mai 2022]

Freedom House. 28 février 2022. « Colombia ». Freedom in the World 2022. [Date de consultation : 20 mai 2022]

The Guardian. 9 novembre 2020. Christina Noriega. « Armed Groups Target Colombia's Children as Reform Process Slows ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

Human Rights Watch (HRW). 22 janvier 2020. « The Guerrillas Are the Police »: Social Control and Abuses by Armed Groups in Colombia's Arauca Province and Venezuela's Apure State. [Date de consultation : 19 mai 2022]

InSight Crime. 24 octobre 2021. « Urabeños - Gulf Clan ». [Date de consultation : 25 mai 2022]

InSight Crime. 27 octobre 2020. « ELN ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

InSight Crime. 28 août 2020. Lara Loaiza. « How Colombia's Lockdown Created Ideal Conditions for Child Recruitment ». [Date de consultation : 6 mai 2022]

InSight Crime. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

International Crisis Group (Crisis Group). 27 janvier 2022. « Tackling Colombia's Next Generation in Arms ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

La FM. 11 juin 2020. Cristian Serrano. « ELN usa censos y redes sociales para reclutar menores en el país: Procuraduría ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

Los Angeles Times (LA Times). 17 janvier 2019. Chris Kraul. « Colombia's Lesser Known Rebel Group Still Delivers Violence and Wreaks Havoc ». [Date de consultation : 4 mai 2022]

Mercy Corps. Juin 2021. A Clash of Contagions: The Impact of COVID-19 on Conflict in Nigeria, Colombia and Afghanistan. [Date de consultation : 20 mai 2022]

Nations Unies. 28 mars 2022. Conseil de sécurité. United Nations Verification Mission in Colombia: Report of the Secretary-General. (S/2022/267) [Date de consultation : 19 mai 2022]

Nations Unies. 8 décembre 2021. Conseil de sécurité. Children and Armed Conflict in Colombia: Report of the Secretary-General. (S/2021/1022) [Date de consultation : 6 mai 2022]

The New Humanitarian. 10 septembre 2020. Luke Taylor. « How Colombia's Armed Groups Are Exploiting COVID-19 to Recruit Children ». [Date de consultation : 6 mai 2022]

The New Humanitarian. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 20 mai 2022]

Professeure, Universidad de los Andes, Bogotá. 31 mai 2022. Entretien avec la Direction des recherches.

Autres sources consultées

Sources orales : analyste de la réponse aux conflits en Colombie; avocat en Colombie qui se spécialise dans la consolidation de la paix; Centro de Recursos para el Análisis de Conflictos; chercheuse dans une université britannique qui se spécialise dans la recherche sur les groupes armés ne relevant pas de l'État en Amérique latine; chercheur dans une université colombienne qui se spécialise dans la recherche sur le crime organisé; chercheur dans une université colombienne qui se spécialise dans la recherche sur les conflits et le développement; Council on Foreign Relations; États-Unis – US Agency for International Development; Human Rights Watch; Nations Unies – Organisation internationale pour les migrations; Norwegian Refugee Council; professeure de développement social et communautaire dans une université canadienne dont les recherches portent principalement sur les collectivités de Colombie; professeure de sciences politiques dans une université canadienne qui fait des recherches sur la violence en Colombie; professeure de sociologie dans une université canadienne qui étudie les populations déplacées en Colombie; professeure d'études politiques dans une université colombienne; professeur d'histoire moderne de l'Amérique latine dans une université canadienne; professeurs de sciences politiques dans des universités colombiennes (2).

Sites Internet, y compris : Al Jazeera; Allemagne – Information Centre for Asylum and Migration; Amnesty International; Australie – Department of Foreign Affairs and Trade; Austrian Red Cross – ecoi.net; Belgique – Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides; Bertelsmann Stiftung; Brookings Institution; Center for Strategic and International Studies; Centro de recursos para el análisis de conflictos; Centro Nacional de Memoria Histórica; Cerosetenta; Colombie – Instituto Colombiano de Bienestar Familiar, Ministerio de Salud y Protección Social, Oficina del Alto Comisionado para la Paz; Comisión Colombiana de Juristas; Council on Foreign Relations; El Espectador; États-Unis – CIA, Department of Labor, US Agency for International Development; Fédération internationale pour les droits humains; France – ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Office français de protection des réfugiés et apatrides; Fundación Ideas para la Paz; Fundación Paz & Reconciliación; Global Coalition to Protect Education from Attack; Instituto de Estudios para el Desarrollo y la Paz; Institute for War and Peace Reporting; La Silla Vacía; Médecins sans frontières; Nations Unies – Assemblée générale, Conseil des droits de l'homme, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, ONU Femmes, Organisation internationale pour les migrations, PNUD, ReliefWeb; Norvège – Landinfo; Observatorio de Memoria y Conflicto; Oficina Internacional de los Derechos Humanos – Acción Colombia; Organisation des États Américains – Commission interaméricaine des droits de l'homme; Organisation mondiale contre la torture; Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe; Organisation suisse d'aide aux réfugiés; Programa Somos Defensores; Reuters; Royaume-Uni – Home Office; Stanford University – Mapping Militants; The Telegraph; Union européenne – European Union Agency for Asylum; Universitat Autònoma de Barcelona – Escola de cultura de pau; Víctor de Currea-Lugo; Washington Office on Latin America; Wilson Center.

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