Bangladesh : information sur la situation socioéconomique à Dacca et à Chittagong [Chittagrâm], y compris les taux de violence criminelle et de violence politique; l'accès au logement, y compris le système d'enregistrement des locataires, à l'emploi, à l'éducation et aux services de santé à Dacca et à Chittagong (2019–décembre 2021) [BGD200854.EF]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Situation socioéconomique

Selon les estimations de 2021, la population du Bangladesh se chiffre à environ 164 ou 166 millions d'habitants (É.-U. 14 déc. 2021; Nations Unies [2021]). D'après les données de la Banque mondiale, en 2020, 50,6 p. 100 de la population était de sexe masculin (Banque mondiale s.d.a) et 49,4 p. 100 était de sexe féminin (Banque mondiale s.d.b).

Des sources signalent qu'environ 98 p. 100 de la population est bengalaise (É.-U. 14 déc. 2021; Australie 22 août 2019, paragr. 3.1; MRG juin 2019). Selon les estimations publiées en 2011 dans le World Factbook de l'Agence centrale de renseignement (Central Intelligence Agency – CIA) des États-Unis, 1,1 p. 100 de la population est composée [traduction] « d'autres groupes ethniques autochtones »; le gouvernement du Bangladesh reconnaît 27 groupes ethniques autochtones, et « d'autres sources estiment qu'il y a environ 75 groupes ethniques » (É.-U. 14 déc. 2021). Dans un rapport d'information sur le Bangladesh préparé par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce (Department of Foreign Affairs and Trade – DFAT) de l'Australie, on peut lire que la population non bengalaise est composée [traduction] « principalement de petits groupes autochtones », le Bangladesh comptant « environ 50 [groupes] ethnolinguistiques distincts » (Australie 22 août 2019, paragr. 3.1, 3.2). Minority Rights Group International (MRG) précise que le gouvernement [traduction] « reconnaît 50 groupes ethniques, mais ne reconnaît pas la notion de peuples autochtones » (MRG juin 2019). La même source fait observer que, d'après le recensement de 2011, [traduction] « environ » 1,8 p. 100 de la population est constituée d'Adivasis autochtones, « soit environ 1,6 millions de personnes - mais certains représentants de la collectivité soutiennent que le chiffre réel est nettement plus élevé »; la « majorité » des Adivasis autochtones « vivent dans les plaines du nord et du sud-est, ainsi que dans la région des monts de Chittagong (Chittagong Hill Tracts – CHT), où on les appelle aussi Jumma » (MRG juin 2019). Le rapport du DFAT signale que [traduction] « près du tiers » de la population autochtone vit dans les CHT, mais « [qu']il y a aussi des peuples autochtones dans tout le pays » (Australie 22 août 2019, paragr. 3.2).

D'après les estimations publiées en 2018 dans le World Factbook, 88,4 p. 100 de la population est musulmane, et 11,6 p. 100 se classe dans la catégorie [traduction] « autre » (É.-U. 14 déc. 2021). Selon MRG, [traduction] « la majorité des musulmans sont sunnites, mais il y a une faible proportion de chiites », et il y a « à peu près » 100 000 ahmadis (MRG juin 2019). La même source estime que 8,5 p. 100 de la population est hindoue, 0,6 p. 100 est bouddhiste et 0,3 p. 100 est chrétienne (MRG juin 2019).

Les données du World Factbook de 2021 signalent que 38,9 p. 100 de la population vit dans les régions urbaines (É.-U. 14 déc. 2021).

D'après des chiffres de 2019 fournis par la Banque asiatique de développement (BAD), 20,5 p. 100 de la population [traduction] « [v]iv[ait] sous le seuil de pauvreté national » (BAD avr. 2021, 1). Dans un rapport d'évaluation de la pauvreté au Bangladesh, la Banque mondiale signale que, [traduction] « [d]epuis 2000, le pays a réduit la pauvreté de moitié » (Banque mondiale 7 oct. 2019, v). Toutefois, la même source attire l'attention sur le fait qu'une personne sur quatre au Bangladesh vit encore dans la pauvreté et que [traduction] « près de la moitié » de la population vivant dans la pauvreté « vit dans une situation de pauvreté extrême et n'a pas les moyens d'acheter un panier alimentaire de base » (Banque mondiale 7 oct. 2019, 11). La même source souligne que les régions rurales et urbaines n'ont pas bénéficié du même niveau de réduction de la pauvreté et que, alors que les régions rurales comptent pour 90 p. 100 de la réduction de la pauvreté depuis 2010, [traduction] « en milieu urbain, le progrès est plus lent et la pauvreté extrême n'a pas diminué » (Banque mondiale 7 oct. 2019, v).

Selon un rapport d'avril 2021 de la Banque mondiale concernant la situation économique et l'impact de la pandémie de COVID-19 au Bangladesh, la COVID-19 a eu de [traduction] « graves répercussions » au Bangladesh en raison d'un confinement national de mars à mai 2020, qui a provoqué « de graves perturbations sur le plan de l'approvisionnement dans tous les secteurs de l'économie » (Banque mondiale avr. 2021, ii). La même source fait remarquer que la pandémie de COVID-19 [traduction] « a renversé, du moins temporairement, la tendance à la baisse du taux de pauvreté qui était constante depuis une vingtaine d'années » (Banque mondiale avr. 2021, ii). Toutefois, le rapport de la Banque mondiale signale aussi que, selon une série de sondages téléphoniques [1], le marché du travail a connu une reprise [traduction] « progressive » en février 2021; de plus, les résultats des sondages de septembre-octobre 2020 ont signalé que « [l]es ménages dans les quartiers pauvres et défavorisés » de Dacca et de Chittagong « ont déclaré que leur situation sur le plan de la sécurité alimentaire s'était considérablement améliorée » et que leur « capacité à payer le loyer et [leur] espérance d'obtenir de l'argent pour faire face à une situation d'urgence » s'étaient « améliorées » comparativement aux résultats de la période de juin-juillet 2020 (Banque mondiale avr. 2021, 6).

Selon un rapport présentant les données pour les districts tirées d'une enquête de 2019 sur la situation des femmes et des enfants, enquête fondée sur un échantillon représentatif de 64 400 ménages et réalisée par le Bureau de la statistique du Bangladesh (Bangladesh Bureau of Statistics – BBS) en collaboration avec l'UNICEF, 10,5 p. 100 des femmes âgées de 15 à 49 ans ont déclaré [traduction] « avoir personnellement subi de la discrimination ou du harcèlement au cours des 12 derniers mois » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 15, 61).

Pour obtenir de l'information sur la situation des femmes célibataires et des femmes qui sont chefs de ménage et du traitement qui leur est réservé, y compris l'accessibilité des services de soutien et la possibilité d'accéder au logement et à l'emploi, notamment à Dacca et à Chittagong, veuillez consulter la réponse à la demande d'information BGD200087 publiée en février 2020.

1.1 Situation socioéconomique à Dacca

Selon les données publiées dans le World Factbook de 2021, la population de Dacca se chiffrait à 21 741 000 habitants (É.-U. 14 déc. 2021).

D'après MRG, [traduction] « [e]nviron » 300 000 Biharis, un groupe ethnique minoritaire, vivent « à [Dacca] et aux alentours » (MRG juin 2019).

Selon les données recueillies dans le cadre d'une enquête de 2018 de la Banque mondiale [2], 13,9 p. 100 des répondants étaient [traduction] « nés dans cette communauté », 26,5 p. 100 avaient « migré en provenance [d'une autre partie de Dacca] », 13,1 p. 100 avaient déménagé à Dacca « pour des raisons familiales », 13 p. 100 avaient déménagé à Dacca pour le mariage, et 59,5 p. 100 avaient déménagé à Dacca pour le travail (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données signalent que 87,1 p. 100 des ménages de Dacca ayant répondu à l'enquête étaient des [traduction] « ménages dirigés par des hommes » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de 2019 du BBS et de l'UNICEF, 97 p. 100 des répondants de Dacca ont déclaré qu'ils avaient accès à des [traduction] « installations sanitaires améliorées », 57,7 p. 100 ont déclaré avoir accès à des « services d'assainissement de base », et 55,9 p. 100 ont déclaré avoir accès à des « [s]ervices d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène de base » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 58).

Les données du BBS et de l'UNICEF montrent que 6,5 p. 100 des femmes à Dacca qui ont entre 15 et 49 ans ont déclaré [traduction] « avoir personnellement subi de la discrimination ou du harcèlement au cours des 12 derniers mois » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61).

Le rapport du DFAT présente l'information suivante sur le traitement réservé aux peuples autochtones au Bangladesh et la question de savoir s'il leur est possible de déménager dans des centres urbains comme Dacca :

[traduction]

Les autochtones qui s'établissent dans les grandes villes comme Dacca pour y trouver du travail peuvent être victimes de discrimination et de diffamation; par exemple, ils sont exposés à des mauvais traitements dans la rue, et les gens peuvent refuser de manger ou de boire avec eux. Les femmes qui portent des vêtements traditionnels sont particulièrement susceptibles d'être prises pour cible. Les enfants dans les écoles traditionnelles peuvent subir de l'intimidation. De nombreux enfants n'ont pas accès à l'éducation dans leurs langues autochtones. Cependant, des autochtones signalent qu'ils ne subissent généralement pas de discrimination dans l'accès aux biens et aux services, aux points de contrôle de la police ou dans l'accès aux soins de santé ou au logement (Australie 22 août 2019, paragr. 3.3).

1.2 Situation socioéconomique à Chittagong

Selon les données publiées dans le World Factbook de 2021, la population de Chittagong se chiffrait à 5 133 000 habitants (É.-U. 14 déc. 2021).

D'après les données recueillies dans le cadre d'une enquête de 2019 [3] réalisée par la Banque mondiale, 48 p. 100 des répondants étaient [traduction] « nés dans cette communauté », 8,2 p. 100 avaient « migré en provenance [d'une autre partie de Chittagong] », 11,4 p. 100 avaient déménagé à Chittagong « pour des raisons familiales », 20,4 p. 100 avaient déménagé à Chittagong pour le mariage, et 55,9 p. 100 avaient déménagé à Chittagong pour le travail (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données signalent que 84,2 p. 100 des ménages de Chittagong ayant répondu à l'enquête étaient des [traduction] « ménages dirigés par des hommes » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données du BBS et de l'UNICEF, 88,1 p. 100 des répondants de Chittagong ont déclaré qu'ils avaient accès à des [traduction] « installations sanitaires améliorées », 69,7 p. 100 ont déclaré avoir accès à des « services d'assainissement de base », et 48,9 p. 100 ont déclaré avoir accès à des « [s]ervices d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène de base » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 57).

Les données du BBS et de l'UNICEF montrent que 5 p. 100 des femmes de 15 à 49 ans ont déclaré [traduction] « avoir personnellement subi de la discrimination ou du harcèlement au cours des 12 derniers mois » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61, 71).

2. Taux de violence criminelle et politique

D'après les statistiques de 2020 sur la criminalité fournies par le BBS et attribuées à la police du Bangladesh, il y a eu un total de 187 926 affaires criminelles signalées, dont 3 539 meurtres et 486 enlèvements (Bangladesh 2020, 146–147).

Selon un rapport du Conseil consultatif de sécurité outre-mer (Overseas Security Advisory Council – OSAC) des États-Unis, [traduction] « [l]es vols à l'arraché, les cambriolages, les fraudes financières et les délits mineurs liés à la drogue représentent la majorité de l'activité criminelle » à Dacca et dans d'autres grandes villes du Bangladesh (É.-U. 27 oct. 2021, 1). La même source ajoute que [traduction] « [d]es homicides, des agressions sexuelles, des vols et des vols avec effraction dans les résidences » se produisent, mais ne dépassent pas les taux moyens des « grandes villes américaines » (É.-U. 27 oct. 2021, 1). D'après la même source, [traduction] « la plupart des auteurs » de « [c]rimes violents » connaissent les victimes « dans une certaine mesure », et « [l]es crimes violents sont généralement de nature circonstancielle » (É.-U. 27 oct. 2021, 1). La même source ajoute que, en raison [traduction] « de la violence communautaire occasionnelle, du terrorisme, des enlèvements, des crimes et d'autres problèmes de sécurité » dans les CHT, le gouvernement du Bangladesh a mis en place des restrictions visant « tous » les étrangers qui se rendent dans la région (É.-U. 27 oct. 2021).

Des sources signalent que, après un attentat terroriste à la boulangerie Holey Artisan en 2016, les autorités du Bangladesh ont intensifié leurs activités de lutte contre le terrorisme (Freedom House 3 mars 2021, sect. F3; Jane's Country Risk Daily Report 7 mai 2019; Australie 22 août 2019, paragr. 2.35) et que, depuis lors, le nombre d'attentats terroristes est [traduction] « faible » (Freedom House 3 mars 2021, sect. F3) ou [traduction] « a fortement diminué » (Jane's Country Risk Daily Report 7 mai 2019).

D'après des statistiques fournies par le portail sur le terrorisme en Asie du Sud (South Asia Terrorism Portal – SATP), un site Internet dédié à la surveillance du terrorisme et des [traduction] « conflits de faible intensité » en Asie du Sud et administré par l'Institut pour la gestion des conflits (Institute for Conflict Management), une société à but non lucratif (SATP s.d.), en date du 20 décembre 2021, il y avait eu 73 [traduction] « incidents liés au terrorisme » au Bangladesh en 2021, 88 en 2020 et 99 en 2019 (SATP 20 déc. 2021a).

Selon le rapport de l'OSAC, [traduction] « des individus ou groupes criminels ou terroristes ont menacé d'enlever des personnes ou de les détenir ou l'ont fait, et ont menacé de tuer ces personnes, de les blesser ou de les maintenir en détention afin d'obliger une tierce partie (y compris une organisation gouvernementale) à faire ou à s'abstenir de faire quelque chose, conditionnellement à leur libération » (É.-U. 27 oct. 2021, 2). La même source affirme que [traduction] « [l]es éléments terroristes maintiennent une présence » au pays et, en 2019, l'État islamique de l'Iraq et de la Syrie (EIIS) [État islamique de l'Iraq et d'al-Cham, État islamique (EI), État islamique de l'Iraq et du Levant (EIIL), Daech] a revendiqué six attentats perpétrés au moyen d'engins explosifs improvisés qui « ciblaient » la police du Bangladesh et un bureau de la Ligue Awami [Awami League – AL] [du Bangladesh] (É.-U. 27 oct. 2021, 2–3).

2.1 Dacca

D'après les statistiques de 2020 préparées par le BBS et attribuées à la police du Bangladesh, la police métropolitaine de Dacca (Dhaka Metropolitan Police – DMP) a enregistré un total de 22 673 affaires criminelles en 2020, dont 219 meurtres et 44 enlèvements (Bangladesh 2020, 146–147).

Les données du BBS et de l'UNICEF montrent que 90,8 p. 100 des femmes à Dacca qui ont entre 15 et 49 ans ont déclaré [traduction] « se sentir en sécurité lorsqu'elles marchent seules dans leur quartier une fois la nuit tombée » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 54). D'après un article paru en avril 2020 dans le Dhaka Tribune, un journal de langue anglaise au Bangladesh, les données fournies par la DMP montraient que les cas de [traduction] « violence envers les femmes » à Dacca étaient « plus nombreux » en mars 2020 qu'en février et en janvier 2020, 56 cas de viol et 132 cas « d'autres formes de violence envers les femmes » ayant été signalés (Dhaka Tribune 24 avr. 2020). La même source déclare que, au dire d'une militante des droits de la personne, le confinement national lié à la pandémie de COVID-19 en mars 2020 [traduction] « a entraîné une augmentation des tensions et de la violence familiales » (Dhaka Tribune 24 avr. 2020). Dans un article de septembre 2020 de la même source, on cite des statistiques de la DMP selon lesquelles 184 [traduction] « cas de viol ont été recensés » au cours des cinq mois précédents à Dacca, soit 12 en avril, 15 en mai, 46 en juin, 53 en juillet et 58 en août (Dhaka Tribune 29 sept. 2020). La même source signale que, d'après des statistiques compilées à partir de reportages dans les médias par Ain o Salish Kendra (ASK), une organisation bangladaise d'assistance juridique et de défense des droits de la personne (ASK s.d.), il y a eu 632 [traduction] « incidents de viol » d'avril à août 2020 (Dhaka Tribune 29 sept. 2020).

Selon des statistiques fournies par le SATP, en date du 20 décembre 2021, il y avait eu 39 [traduction] « incidents liés au terrorisme » à Dacca en 2021, 36 en 2020 et 39 en 2019 (SATP 20 déc. 2021b).

Freedom House fait observer que [traduction] « le groupe activiste [EIIS] a revendiqué plusieurs attentats à la bombe non meurtriers contre des policiers à Dacca en 2019 et en 2020 » (Freedom House 3 mars 2021, sect. F3).

Des sources signalent que, en février 2019, des commandos bangladais ont abattu un homme qui tentait d'utiliser soit un pistolet (Dhaka Tribune 24 févr. 2019) ou un pistolet-jouet (CNN 25 févr. 2019) pour détourner un vol de Biman Bangladesh Airlines de Dacca à Dubaï (Dhaka Tribune 24 févr. 2019; CNN 25 févr. 2019). Dans les Country Reports on Terrorism 2019 publiés par le Département d'État des États-Unis, on peut lire que [traduction] « [l]a communauté internationale demeure préoccupée au sujet des procédures de sécurité à l'aéroport international Hazrat Shahjalal à Dacca »; le document fait état de l'incident de février 2019 et de « plusieurs incidents subséquents où des passagers ont déjoué les protocoles de contrôle » dans cet aéroport (É.-U. 24 juin 2020, 154).

Des sources signalent que, le 29 avril 2019, trois policiers ont été blessés par une explosion sur la rue Gulistan à Dacca (Bangla Tribune 25 juill. 2019a; Jane's Country Risk Daily Report 7 mai 2019). Selon le Jane's Country Risk Daily Report, la veille (le 28 avril 2019), [traduction] « des forces de sécurité ont effectué une descente dans une cabane de bidonville du secteur Bosila de Dacca », soupçonnant que s'y réfugiaient des activistes du Jamaat-ul-Mujahideen [Jama'atul Mujahideen] Bangladesh (JMB), « un groupe islamiste national que le gouvernement a lié à des attentats précédents de l'État islamique », ce qui a donné lieu à « un siège de courte durée au cours duquel deux activistes se sont enlevé la vie en faisant sauter des explosifs » (Jane's Country Risk Daily Report 7 mai 2019).

Des sources citent le Groupe du renseignement pour la recherche d'entités terroristes internationales (Search for International Terrorist Entities (SITE) Intelligence Group) [4], qui a signalé que, le 26 mai 2019, un véhicule policier a été visé par une explosion qui a fait trois blessés, dont un policier, et que l'EIIS a revendiqué cette attaque (Bangla Tribune 27 mai 2019; Dhaka Tribune 27 mai 2019; PTI 27 mai 2019).

D'après un article paru en juillet 2019 dans le Dhaka Tribune, la police a trouvé et désamorcé deux [traduction] « "dispositifs ressemblant à des bombes" » à l'intersection Paltan et sur [la rue] Khamarbari à Dacca (Dhaka Tribune 24 juill. 2019). Selon le Bangla Tribune, un site Internet d'actualités de langue bengali au Bangladesh, les deux engins explosifs improvisés trouvés dans les secteurs de Paltana et de Khamarbari avaient été placés [traduction] « près de cabines téléphoniques policières » et, « [d]epuis quelques années, il y a une tendance croissante chez les activistes à attaquer des membres des forces policières » (Bangla Tribune 25 juill. 2019a). Dans un autre article publié en juillet 2019 dans le Bangla Tribune, qui cite des informations du Groupe du renseignement pour la recherche d'entités terroristes internationales, on peut lire que l'EIIS [traduction] « a revendiqué » le geste d'avoir « planté » les deux engins explosifs (Bangla Tribune 25 juill. 2019b). Le Bangla Tribune souligne que, d'après des représentants de l'unité de lutte contre le terrorisme et le crime transnational (Counterterrorism and Transnational Crime – CTTC) de la DMP, le Neo-Jamaat ul-Mujahideen [Neo-Jama'atul Mujahideen] Bangladesh (Neo-JMB) [un groupe dissident du JMB (International Crisis Group 28 févr. 2018, 4)] et l'Ansar al-Islam [un groupe [traduction] « terroriste » (É.-U. 27 oct. 2021)] mènent des [traduction] « opération[s] » « depuis quelques années »; de plus, on « croit qu'un groupe du Neo JMB est toujours actif sous Abu Mohamamd Al Bangali », et Syed Ziaul Huq, « une figure dominante de l'Ansar al-Islam » est encore « en fuite » (Bangla Tribune 25 juill. 2019a).

2.2 Chittagong

D'après les statistiques de 2020 préparées par le BBS et attribuées à la police du Bangladesh, la police métropolitaine de Chittagrâm (Chattogram Metropolitan Police – CMP) a enregistré un total de 6 288 affaires criminelles en 2020, dont 77 meurtres et 13 enlèvements (Bangladesh 2020, 146–147).

Les données du BBS et de l'UNICEF montrent que 75,5 p. 100 des femmes de Chittagong qui ont entre 15 et 49 ans ont déclaré [traduction] « se sentir en sécurité lorsqu'elles marchent seules dans leur quartier une fois la nuit tombée » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 53).

D'après un article publié en mai 2019 dans le Dhaka Tribune, les crimes [traduction] « perpétrés par des gangs d'adolescents » sont « en hausse » à Chittagong (Dhaka Tribune 18 mai 2019). Un article du Dhaka Tribune de septembre 2020 fait état de [traduction] « l'augmentation » du « nombre de jeunes délinquants » à Chittagong, ce qui « désigne généralement » des « mineurs […] âgés de 10 à 18 ans qui ont commis des actes contraires à la loi » (Dhaka Tribune 12 sept. 2020).

Selon des statistiques fournies par le SATP, en date du 20 décembre 2021, il y avait eu deux [traduction] « incidents liés au terrorisme » à Chittagong en 2021, quatre en 2020 et cinq en 2019 (SATP 20 déc. 2021c).

Dans un article du Dhaka Tribune, on peut lire que, le 28 février 2020, deux policiers et un enfant ont été [traduction] « blessés dans une explosion près d'une cabine téléphonique de la police de la circulation », dans la section de la porte no 2 de Sholoshahar à Chittagong (Dhaka Tribune 28 févr. 2020). D'après un article d'octobre 2020 de la même source, [traduction] « [l']explosion » a fait cinq blessés, dont deux policiers, s'est produite « à l'intérieur » d'une cabine de la police de la circulation, et a donné lieu à l'arrestation de neuf suspects depuis mai 2020 (Dhaka Tribune 14 oct. 2020). Dans le même article, on ajoute que les neuf personnes [traduction] « arrêtées » étaient des « membres présumés » du New JMB, « une ramification du groupe activiste interdit [JMB] », et que l'unité de CTTC de la CMP avait procédé aux arrestations (Dhaka Tribune 14 oct. 2020).

Selon un article du Dhaka Tribune du 12 juin 2021, l'unité de CTTC de la CMP [traduction] « a arrêté un membre actif du groupe activiste interdit Ansar al-Islam » (Dhaka Tribune 12 juin 2021). Le même article signale que l'individu [traduction] « était récemment revenu de la Syrie », où « il s'était joint [à l'EIIS] », avait « suivi un entraînement sur l'utilisation d'armes lourdes » et, selon la CMP, avait pris « part à des combats pour l'EIIS » (Dhaka Tribune 12 juin 2021). D'après le même article, [traduction] « [a]près avoir achevé sa mission en Syrie », l'homme « est rentré » au Bangladesh le 22 mars 2021 « pour poursuivre ses activités "djihadistes", au dire de l'unité de CTTC » (Dhaka Tribune 12 juin 2021).

3. Accès au logement
3.1 Dacca

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2018, 10,9 p. 100 des ménages de Dacca qui ont répondu à l'enquête vivaient dans des logements dont ils étaient [traduction] « propriétaires », 2,8 p. 100 disposaient de « logements gratuits », et 86,2 p. 100 étaient « locataires » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les données montrent également que le [traduction] « [c]oût moyen du loyer (comprenant l'électricité, l'eau [et] le gaz) » s'élevait à 3 346 taka bangladais (BDT) [50 $CAN], et que 98 p. 100 des locataires avaient « un bail verbal » (Banque mondiale 15 sept. 2021). D'après les mêmes données, 95,4 p. 100 des ménages de Dacca disposent d'un approvisionnement en [traduction] « eau d'une meilleure source », et 99,7 p. 100 ont « l'électricité » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les données montrent également que 89,4 p. 100 des ménages devaient [traduction] « partager une cuisine » et que 77,2 p. 100 disposaient « [d']une cuisine séparée », alors que 87,4 p. 100 des ménages avaient « accès à des toilettes améliorées » et que 90,3 p. 100 « partage[aient] une toilette avec d'autres ménages » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Selon les données, 71,6 p. 100 des ménages de Dacca avaient un toit de tôle, et 26 p. 100 avaient un toit de [traduction] « [b]rique ou [de] ciment » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

Selon un article publié en avril 2019 sur le site Internet de Synergy, la revue des études asiatiques de l'Université de Toronto, et rédigé par Renee Xu, une contributrice à la section de la revue consacrée à l'Asie de l'Est, l'urbanisation à Dacca a été [traduction] « maintenue dans une large mesure par une migration à grande échelle qui a entraîné des taux de croissance démographique fulgurants » (Xu 15 avr. 2019). La même source fait remarquer qu'un [traduction] « afflux massif » de « nombreux » « travailleurs de la classe moyenne et de la classe inférieure » à Dacca a contribué à une situation où « les pauvres en milieu urbain » sont « incapables de trouver des logements adéquats et abordables » dans la ville (Xu 15 avr. 2019). Renee Xu ajoute que [traduction] « l'infrastructure [de Dacca] peine à suivre le rythme de cet afflux continu de gens », ce qui engendre une « multitude de difficultés », notamment la « prestation de logements » pour les résidents « défavorisés » (Xu 15 avr. 2019). On peut lire dans le même article que [traduction] « les entrepreneurs [immobiliers] du secteur formel ont tendance à desservir uniquement les populations à revenu moyen ou supérieur », si bien que de « nombreux » résidents de Dacca ne sont pas en mesure d'accéder à des logements abordables (Xu 15 avr. 2019). L'article signale que [traduction] « de nombreux résidents de Dacca parviennent à trouver une situation de logement adéquate », mais que, « bien souvent, bon nombre d'entre eux aboutissent dans des logements inhabitables et insalubres pour lesquels ils ne détiennent aucun titre légal, et où ils sont constamment exposés à la menace d'un désastre écologique, d'une action judiciaire, ou des deux » (Xu 15 avr. 2019).

3.2 Chittagong

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2019, 35,4 p. 100 des ménages de Chittagong qui ont répondu à l'enquête vivaient dans des logements dont ils étaient [traduction] « propriétaires », 2,3 p. 100 disposaient de « logements gratuits » et 62,3 p. 100 étaient « locataires » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les données montrent également que le [traduction] « [c]oût moyen du loyer (comprenant l'électricité, l'eau [et] le gaz) » s'élevait à 2 847 BDT [43 $CAN], et que 91 p. 100 des locataires avaient « un bail verbal » (Banque mondiale 15 sept. 2021). D'après les mêmes données, 97,1 p. 100 des ménages de Chittagong disposent d'un approvisionnement en [traduction] « eau d'une meilleure source », et 98,9 p. 100 ont « l'électricité » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les données montrent également que 40 p. 100 des ménages devaient [traduction] « partager une cuisine » et que 76,6 p. 100 disposaient « [d']une cuisine séparée », alors que 84,1 p. 100 des ménages avaient « accès à des toilettes améliorées » et que 45,2 p. 100 « partage[aient] une toilette avec d'autres ménages » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Selon les données, 73 p. 100 des ménages de Chittagong avaient un toit de tôle, et 27 p. 100 avaient un toit de [traduction] « [b]rique ou [de] ciment » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

3.3 Système d'enregistrement des locataires

Pour obtenir de l'information sur le système d'enregistrement des locataires (ou de vérification des locataires), y compris sur sa mise sur pied et la communication des renseignements par les autorités, veuillez consulter la réponse à la demande d'information BGD200088 publiée en février 2020.

3.3.1 Système de gestion des renseignements sur les citoyens (Citizen Information Management System – CIMS)

Selon un article paru en janvier 2019 dans le Dhaka Tribune, la DMP [traduction] « a commencé à recueillir des renseignements sur les propriétaires et les locataires à la fin de 2015 […] pour aider la police à débusquer les présumés criminels qui pourraient se cacher dans la ville » (Dhaka Tribune 30 janv. 2019). Dans le même article, on peut lire que la DMP utilise un formulaire qui [traduction] « demande aux propriétaires de fournir des détails sur le locataire ou le nom, la photo, l'adresse permanente, l'adresse du lieu de travail, la religion, le numéro de téléphone cellulaire, le numéro d'identification national, l'adresse de courriel et le numéro de passeport de l'occupant de l'appartement ou de la maison, ainsi que le nom, l'âge, l'occupation et les numéros de téléphone cellulaire des membres de la famille » (Dhaka Tribune 30 janv. 2019). Le même article précise que la DMP [traduction] « dispose maintenant de renseignements cruciaux sur huit millions de résidents » de la ville, qui sont « [t]ous », selon le commissaire de la DMP, « stockés dans la base de données [du CIMS] de la DMP » (Dhaka Tribune 30 janv. 2019).

D'après la description fournie sur la page Internet Google Play officielle de l'application mobile du CIMS de la DMP, l'application [traduction] « aide les citoyens à soumettre de l'information par voie électronique » au lieu d'utiliser des « formulaires papier » (Dacca s.d.). La même source ajoute que l'utilisateur [traduction] « peut mettre à jour l'information sur les membres de la famille et l'information sur les employés domestiques » (Dacca s.d.). Des sources signalent que, du 15 au 21 juin 2019, la DMP a lancé la [traduction] « Semaine de la collecte de renseignements sur les citoyens [Citizen Information Collection Week – CICW] » (Dhaka Tribune 24 juin 2019; BSS 15 juin 2019). Le Dhaka Tribune a écrit que la DMP s'est servie de cette campagne pour [traduction] « [recueillir] des renseignements sur les propriétaires et les locataires » en vue de « mettre à jour l'information dans son [CIMS] » (Dhaka Tribune 24 juin 2019).

Des sources signalent que, en 2019, la DMP a lancé une application mobile pour la collecte de données du CIMS (Dhaka Tribune 9 sept. 2019; Asjad 12 févr. 2021). D'après un article du Dhaka Tribune de septembre 2019, [traduction] « [l]a police se servira directement de l'application du CIMS pour obtenir de l'information sur les locataires »; le commissaire de la DMP a déclaré que la DMP a « "recueilli de l'information sur plus de 7,2 millions de citoyens dans le CIMS" », et que « "[l]es gens ne peuvent plus mettre en location ou louer une maison sans remplir un formulaire d'information sur le bail" » (Dhaka Tribune 9 sept. 2019). Dans un article d'opinion publié en février 2021 dans le Financial Express, un quotidien de langue anglaise au Bangladesh, et rédigé par le chroniqueur Tanim Asjad, on peut lire que la DMP s'est mise [traduction] « à nouveau » à « recueillir de l'information sur les propriétaires et les locataires qui habitent à Dacca » en vue de stocker cette information dans son CIMS (Asjad 12 févr. 2021). La même source signale que, jusqu'à présent, [traduction] « près de » huit millions de personnes ont été « inscrites dans le système », et que la « campagne en cours » vise à « mettre à jour la base de données en incluant les personnes qui, pour quelque raison, en avaient été exclues précédemment » (Asjad 12 févr. 2021). Dans le même article, il est signalé que la collecte de renseignements pour le CIMS [traduction] « se fait encore manuellement, car l'application [mobile] n'est pas entièrement fonctionnelle », et que « les citoyens sont obligés de se rendre aux postes de police pour présenter leur formulaire ou leur document en format papier » (Asjad 12 févr. 2021).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur la collecte d'information pour le CIMS à Chittagong.

Selon un article paru en octobre 2017 dans le Daily Star, un journal de langue anglaise au Bangladesh, en juillet 2016, la CMP [traduction] « a pris l'initiative » de « parachever la base de données des renseignements sur les citoyens », notamment en « entrant les renseignements [sur les citoyens] dans la base de données en ligne [du CIMS] » (The Daily Star 29 oct. 2017). Le même article signale que la CMP [traduction] « a reçu 30 ordinateurs, des lecteurs optiques et des connexions Internet spécialisées » pour procéder à la saisie de ces renseignements (The Daily Star 29 oct. 2017).

4. Accès à l'emploi et au revenu

La Banque mondiale, citant des données de l'Organisation internationale du travail (OIT), signale que le taux de chômage global au Bangladesh en 2020 était de 5,3 p. 100 (Banque mondiale 15 juin 2021). Selon la BAD, le taux de chômage chez les femmes était de 6,6 p. 100 en 2019, comparativement à 3,2 p. 100 chez les hommes (BAD avr. 2021, 3). Le BBS précise qu'en 2016–2017, le taux de chômage au Bangladesh était de 4,2 p. 100, le total de la population au chômage s'élevant à 2,7 millions de personnes, et le total de la population active occupée (âgée de 15 ans et plus), à 60,8 millions de personnes (Bangladesh 2020, 39–40). La même source signale que le taux de chômage rural était de 4 p. 100 et que le taux de chômage urbain était de 4,9 p. 100 en 2016–2017 (Bangladesh 2020, 40). Le BBS précise également que le taux de chômage en 2016-2017 était de 3,1 p. 100 chez les hommes et de 6,7 p. 100 chez les femmes (Bangladesh 2020, 40). On peut lire dans le rapport du DFAT que le [traduction] « taux global d'emploi chez les femmes demeure faible et n'a pas sensiblement augmenté au cours de la dernière décennie » (Australie 22 août 2019, paragr. 2.11).

D'après le rapport du DFAT, [traduction] « [l]es grandes villes telles que Dacca et Chittagong offrent de meilleures perspectives d'emplois » que les autres régions du pays (Australie 22 août 2019, paragr. 5.22). La même source fournit les renseignements suivants au sujet de l'emploi au Bangladesh :

[traduction]

La majorité des personnes actives occupent des emplois informels ou à faible revenu dans divers secteurs, particulièrement dans le secteur agricole. Bien que les estimations de la taille du secteur informel varient, il englobe vraisemblablement de 80 à 90 p. 100 de la population active (Australie 22 août 2019, paragr. 2.10).

Selon le rapport du DFAT, [traduction] « [p]eu importe la date de leur arrivée au Bangladesh, les Rohingyas ne sont pas admissibles à la citoyenneté du Bangladesh (y compris par voie du mariage) et ne sont pas légalement autorisés à travailler » (Australie 22 août 2019, paragr. 3.22). La même source fait remarquer que [traduction] « [d]e nombreux Rohingyas qui sont arrivés avant le 25 août 2017 parviennent à travailler dans le secteur informel au Bangladesh en utilisant de fausses pièces d'identité, y compris de fausses cartes d'identité nationales » (Australie 22 août 2019, paragr. 3.22). La même source fournit l'information suivante au sujet des Rohingyas qui déménagent dans les villes, notamment à Dacca, dans l'espoir de trouver un emploi :

[traduction]

La possibilité pour eux de déménager et de trouver du travail dépend de leurs réseaux individuels. Les Rohingyas peuvent chercher à se fondre dans les communautés rapidement afin de travailler dans le secteur informel sans se faire repérer par les autorités. Ils peuvent aussi avoir recours à de faux documents pour obtenir du travail dans le secteur formel (Australie 22 août 2019, paragr. 3.21).

D'après une analyse de l'impact de la COVID-19 sur le marché du travail dans les [traduction] « quartiers défavorisés » de Dacca, de Chittagong et de Cox's Bazar, publiée en 2020 par la Banque mondiale et fondée sur des « enquêtes téléphoniques représentatives dans les quartiers défavorisés et les bidonvilles » de ces villes, 76 p. 100 des répondants de Dacca et 59 p. 100 des répondants de Chittagong [traduction] « semblent avoir été touchés par une perte d'emploi […], car ils déclarent avoir quitté le marché du travail ou être à la recherche d'un emploi » depuis le 25 mars 2020 (Genoni, et al. 2020, 3, 9–10). La même étude signale que, [traduction] « compte tenu des faibles taux de participation au marché du travail chez les femmes, il semble qu'elles soient touchées de manière disproportionnelle par la crise de la COVID-19 », du fait qu'elles ont « été visées par un nombre relativement plus élevé de pertes d'emploi », ce qui « s'est traduit par leur départ du marché du travail » à Dacca et à Chittagong en particulier (Genoni, et al. 2020, 3).

Selon un rapport de la Banque mondiale d'avril 2021, [traduction] « [d]es données d'enquête récentes concernant les quartiers défavorisés de Dacca et de Chittagong tendent à démontrer » une « reprise graduelle des emplois dans ces quartiers », après que la pandémie de COVID-19 a provoqué « [d']innombrables pertes d'emploi et de salaire » et une « augmentation importante de la pauvreté » au pays (Banque mondiale avr. 2021, ii). Dans le même rapport, on peut lire que les résultats de ces enquêtes [traduction] « ont signalé un rétablissement graduel du marché du travail dans les grands centres urbains à partir de février 2021 »; entre autres, le pourcentage d'adultes « ayant travaillé la semaine précédant l'entrevue » atteignait 62 p. 100 à Chittagong (un taux « comparable à ceux d'avant la pandémie de COVID »), et 69 p. 100 à Dacca (un taux « encore inférieur » à celui d'avant la pandémie de COVID, qui était de 74 p. 100) (Banque mondiale avr. 2021, 6).

L'article 15 de la constitution de la République populaire du Bangladesh (Constitution of the People's Republic of Bangladesh), adoptée en 1972 et modifiée en 2018, prévoit ce qui suit :

[traduction]

[…]

d) le droit à la sécurité sociale, c'est-à-dire à l'assistance publique dans des cas de misère imméritée attribuable au manque de travail, à la maladie ou à une invalidité, ou subie par des veuves ou des orphelins ou des personnes âgées, ou dans d'autres situations de ce genre (Bangladesh 1972).

4.1 Dacca

D'après la Chambre du commerce et de l'industrie de Dacca (Dhaka Chamber of Commerce & Industry – DCCI), qui cite des statistiques du BBS et analyse l'impact économique de la COVID-19, le taux de chômage de la ville a augmenté de 23 p. 100 en juillet 2020, avant de chuter à 4 p. 100 en septembre, [traduction] « grâce à [la] réouverture [de] l'économie » (DCCI 2020, 23).

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2018, 20,3 p. 100 des répondants de Dacca [traduction] « travaillaient dans le secteur des services », 20 p. 100 « travaillaient dans une entreprise », 9,9 p. 100 « travaillaient comme porteurs/journaliers », 12,1 p. 100 « travaillaient comme femme[s] de chambre/domestique[s] », 10,9 p. 100 « travaillaient comme chauffeurs de pousse-pousse/fourgonnette », et 11,3 p. 100 « travaillaient dans d'autres secteurs/activités » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données montrent que 76,9 p. 100 des personnes faisaient partie [traduction] « de la population active », 74,9 p. 100 étaient « salariés » et 18,5 étaient « travailleurs autonomes » (Banque mondiale 15 sept. 2021). En ce qui concerne les modalités d'emploi, le même ensemble de données montre que 10 p. 100 des répondants de Dacca étaient des [traduction] « travailleurs occasionnels/journaliers », 35,8 p. 100 étaient des « employés permanents », 19,8 p. 100 étaient des « travailleurs autonomes », 29,9 p. 100 étaient des « employés temporaires » et 4,5 p. 100 relevaient de la catégorie « autre » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de la Banque mondiale de 2018, le [traduction] « [s]alaire mensuel moyen » des répondants de Dacca était de 9 142 BDT [133 $CAN], et leur « [r]evenu mensuel total moyen » était de 10 425 BDT [157 $CAN] (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données montrent que, chez les ménages qui ont répondu à l'enquête, la proportion des [traduction] « membres qui gagnent un revenu » était en moyenne de 53 p. 100 (Banque mondiale 15 sept. 2021). Selon les mêmes données, 5 p. 100 ménages ayant répondu à l'enquête [traduction] « recevaient des transferts en provenance du pays », et 2 p. 100 « recevaient des transferts en provenance de l'étranger » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après des données de la Division des prix et des salaires de la Section de la comptabilité nationale du BBS, le salaire quotidien moyen à Dacca en octobre 2020 s'élevait à 465 BDT [6,96 $CAN] pour les [traduction] « travailleurs industriels » « qualifiés », et à 387 BDT [5,80 $CAN] pour les « travailleurs industriels » « non qualifiés » (Bangladesh nov. 2021, 5). Selon les données de la Section agricole du BBS, en juin 2020, le [traduction] « salaire quotidien moyen des travailleurs agricoles » « sans repas » à Dacca était de 525 BDT [7,87 $CAN] pour les hommes et de 465 BDT [6,96 $CAN] pour les femmes, ou de 456 BDT [6,84 $CAN] pour les hommes et de 438 BDT [6,57 $CAN] pour les femmes dans les cas où trois repas par jour étaient fournis (Bangladesh nov. 2021, 9).

Les données de la Banque mondiale de 2018 montrent que 10,6 p. 100 des ménages ayant répondu à l'enquête comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fait une demande de microcrédit au cours des 12 derniers mois », et que 1,4 p. 100 des ménages avaient « reçu de l'argent du filet de sécurité sociale » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de 2019 du BBS et de l'UNICEF, 56,5 p. 100 de la population [traduction] « bénéficiait de transferts sociaux » [5], et 70,9 p. 100 des ménages ayant des enfants recevaient une forme ou une autre de transfert social (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61).

Selon le rapport du DFAT, [traduction] « [l]es autochtones et les gens vivant dans les régions éloignées sont très susceptibles de travailler dans le secteur informel », et ils « se déplacent souvent vers les grandes villes, particulièrement Dacca, pour chercher des emplois » (Australie 22 août 2019, paragr. 2.10).

4.2 Chittagong

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2019, 24,8 p. 100 des répondants de Chittagong [traduction] « travaillaient dans le secteur des services », 14,3 p. 100 « travaillaient dans une entreprise », 10,3 p. 100 « travaillaient comme porteurs/journaliers », 5,2 p. 100 « travaillaient comme femme[s] de chambre/domestique[s] », 5,9 p. 100 « travaillaient comme chauffeurs de pousse-pousse/fourgonnette », et 17,9 p. 100 « travaillaient dans d'autres secteurs/activités » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données montrent que 64,5 p. 100 des personnes faisaient partie [traduction] « de la population active », 72,8 p. 100 étaient « salariés » et 11,7 étaient « travailleurs autonomes » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de la Banque mondiale de 2019, le [traduction] « [s]alaire mensuel moyen » des répondants de Chittagong était de 14 470 BDT [218 $CAN], et leur « [r]evenu mensuel total moyen » était de 14 102 BDT [212 $CAN] (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données montrent que, chez les ménages qui ont répondu à l'enquête, la proportion des [traduction] « membres qui gagnent un revenu » était en moyenne de 39 p. 100 (Banque mondiale 15 sept. 2021). Selon les mêmes données, 5 p. 100 ménages ayant répondu à l'enquête [traduction] « recevaient des transferts en provenance du pays », et 4 p. 100 « recevaient des transferts en provenance de l'étranger » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données du BBS sur les prix et les salaires, le salaire quotidien moyen à Chittagong en octobre 2020 s'élevait à 449 BDT [6,57 $CAN] pour les [traduction] « travailleurs industriels » « qualifiés », et à 374 BDT [5,61 $CAN] pour les « travailleurs industriels » « non qualifiés » (Bangladesh nov. 2021, 5). Selon les données de la Section agricole du BBS, en juin 2020, le [traduction] « salaire quotidien moyen des travailleurs agricoles » « sans repas » à Chittagong était de 560 BDT [8,40 $CAN] pour les hommes, et de 380 BDT [5,70 $CAN] pour les femmes, ou de 440 BDT [6,59 $CAN] pour les hommes et de 300 BDT [4,50 $CAN] pour les femmes dans les cas où trois repas par jour étaient fournis (Bangladesh nov. 2021, 9).

En ce qui concerne les modalités d'emploi, le même ensemble de données montre que 13 p. 100 des répondants de Chittagong étaient des [traduction] « travailleurs occasionnels/journaliers », 31 p. 100 étaient des « employés permanents », 13,6 p. 100 étaient des « travailleurs autonomes », 35,7 p. 100 étaient des « employés temporaires » et 4,6 p. 100 relevaient de la catégorie « autre » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de 2019 du BBS et de l'UNICEF, 58,1 p. 100 de la population [traduction] « bénéficiait de transferts sociaux », et 67,5 p. 100 des ménages ayant des enfants recevaient une forme ou une autre de transfert social (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61).

Les données de la Banque mondiale de 2019 montrent que 25,3 p. 100 des ménages ayant répondu à l'enquête comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fait une demande de microcrédit au cours des 12 derniers mois », et que 1,5 p. 100 des ménages avaient « reçu de l'argent du filet de sécurité sociale » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

5. Accès à l'éducation

Selon les statistiques du BBS de 2020, le taux d'alphabétisme au pays était de 75,2 p. 100 pour l'ensemble de la population âgée de 7 ans et plus, soit de 77,4 p. 100 chez les hommes et de 72,9 p. 100 chez les femmes (Bangladesh nov. 2021, x). D'après les mêmes données du BBS, le [traduction] « taux d'alphabétisme des adultes » pour l'ensemble de la population âgée de 15 ans et plus était de 75,6 p. 100, soit de 78,2 p. 100 chez les hommes et de 73 p. 100 chez les femmes (Bangladesh nov. 2021, x). Le BBS, qui cite des données du Bureau de l'information et des statistiques sur l'éducation (Bureau of Education Information and Statistics – BANBEIS) du Bangladesh, fait aussi remarquer que, en 2020, le nombre d'inscriptions aux écoles [traduction] « secondaires » et « primaires » à l'échelle nationale s'élevait à 10 252 126, dont 459 537 à « [l']école secondaire de premier cycle » et 8 557 236 à « [l']école secondaire », 1 132 918 à « [l']école et [au] collège (section des écoles) », et 102 435 à « [l']école primaire » publique (Bangladesh nov. 2021, x). D'après les données du BBS et de l'UNICEF de 2019, le taux national de réussite était de 82,6 p. 100 à [traduction] « [l']école primaire », de 64.7 p. 100 à l'école « secondaire de premier cycle », et de 29,4 p. 100 à l'école « secondaire de deuxième cycle » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 43). Les mêmes données montrent que 48,8 p. 100 des enfants bangladais âgés de 7 à 14 ans avaient des [traduction] « compétences de base en lecture », et que 27,9 p. 100 avaient des « compétences de base en mathématiques » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 49). Les données montrent également que 64,2 p. 100 des [traduction] « enfants et jeunes » âgés de 5 à 24 ans recevaient un « [s]outien scolaire » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61). Dans un autre rapport du BBS et de l'UNICEF sur l'enquête de 2019, on précise que le [traduction] « soutien scolaire » désigne les « [f]rais de scolarité ou d'autres formes de soutien scolaire » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 384–385).

D'après un rapport de 2020 sur l'éducation fondé sur des données d'enquêtes à indicateurs multiples (Multiple Indicator Cluster Surveys – MICS) de 2019 réalisées par l'UNICEF au Bangladesh en collaboration avec le BBS, [traduction] « [l]es taux d'abandon scolaire dans les divisions de Dacca et de Chittagrâm » « atteignent ou dépassent la moyenne nationale à tous les niveaux d'éducation » (Nations Unies 2020, 27).

5.1 Dacca

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2018, 17,9 p. 100 des [traduction] « chefs de ménage » de Dacca ne savent pas « lire ou écrire », 35,7 p. 100 des répondants n'avaient « aucune instruction », 33,6 p. 100 étaient membres de « ménages où au moins un membre a[vait] fréquenté une école privée au cours des 12 derniers mois » et 19,9 p. 100 étaient membres de « ménages où au moins un membre a[vait] fréquenté une école publique au cours des douze derniers mois » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données signalent que, chez les [traduction] « personnes âgées de 4 ans et plus », la moyenne des « [a]nnées de scolarité achevées » était de 3,55 (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de 2019 du BBS et de l'UNICEF, le [traduction] « [t]aux d'achèvement du cycle primaire » à Dacca était de 84,5 p. 100, le « taux d'achèvement du secondaire de premier cycle » était de 61,4 p. 100, et le « taux d'achèvement du secondaire de deuxième cycle » était de 30,2 p. 100 (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 44). Les mêmes données montrent que 60,6 p. 100 des enfants à Dacca âgés de 7 à 14 ans avaient des [traduction] « compétences de base en lecture », et que 38,2 p. 100 avaient des « compétences de base en mathématiques » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 50). Les données montrent également que 74 p. 100 des [traduction] « enfants et jeunes » âgés de 5 à 24 ans recevaient un « [s]outien scolaire » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61).

5.2 Chittagong

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2019, 18,7 p. 100 des [traduction] « chefs de ménage » de Chittagong ne savent pas « lire ou écrire », 31 p. 100 des répondants n'avaient « aucun niveau d'instruction », 37,9 p. 100 étaient membres de « ménages où au moins un membre a[vait] fréquenté une école privée au cours des douze derniers mois » et 33,9 p. 100 étaient membres de « ménages où au moins un membre a[vait] fréquenté une école publique au cours des douze derniers mois » (Banque mondiale 15 sept. 2021). Les mêmes données montrent que, chez les [traduction] « personnes âgées de 4 ans et plus », la moyenne des « [a]nnées de scolarité achevées » était de 4,96 (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après les données de 2019 du BBS et de l'UNICEF, le [traduction] « [t]aux d'achèvement du cycle primaire » à Chittagong était de 86 p. 100, le « taux d'achèvement du secondaire de premier cycle » était de 67,5 p. 100, et le « taux d'achèvement du secondaire de deuxième cycle » était de 23,4 p. 100 (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 43). Les mêmes données signalent que 43,9 p. 100 des enfants à Chittagong âgés de 7 à 14 ans avaient des [traduction] « compétences de base en lecture », et que 21,5 p. 100 avaient des « compétences de base en mathématiques » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 49). Les données montrent également que 62,2 p. 100 des [traduction] « enfants et jeunes » âgés de 5 à 24 ans recevaient un « [s]outien scolaire » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 61).

6. Accès aux soins de santé

Le rapport du DFAT de 2019 fournit les renseignements suivants concernant les soins de santé au Bangladesh :

[traduction]

La Constitution prévoit que la prestation des soins de santé est une responsabilité gouvernementale. Toutefois, dans les faits, le secteur privé et [les ONG] assurent une partie importante des services de santé. Les établissements de soins de santé au Bangladesh sont généralement de mauvaise qualité. Bien qu'il y ait quelques cliniques privées qui proposent des services de meilleure qualité, elles dépassent généralement les moyens des Bangladais ordinaires. Il existe des cliniques locales dans les communautés et les villages, et elles apportent un appui aux hôpitaux centraux ou de district de plus grande taille. Bien que certains services de santé publics soient censés être gratuits, les patients signalent qu'ils sont généralement obligés de verser de l'argent pour accéder à ces services. Les frais de consultation sont souvent exorbitants et hors de la portée des gens pauvres. De plus, des médecins auraient tendance à offrir des services superflus aux clients, en prescrivant des examens inutiles pour accroître leurs revenus (Australie 22 août 2019, paragr. 2.15).

6.1 Dacca

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2018, 57,8 p. 100 des ménages de Dacca comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fréquenté un établissement de santé privé au cours des 12 derniers mois », et 24,8 p. 100 comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fréquenté un établissement de santé public au cours des 12 derniers mois » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après des données publiées par le BBS et attribuées à la Direction générale des services de santé (Directorate General of the Health Services – DGHS) du ministère de la Santé et de la Famille (Ministry of Health and Family Welfare) du Bangladesh, il y avait 150 [traduction] « [c]liniques communautaires » à Dacca en 2018 (Bangladesh 2020, 133).

Les données publiées sur le site Internet de la DGHS montrent que, en 2020, le taux national d'occupation des lits dans les centres de santé/infirmeries de l'upazila [sous-district (Australie 22 août 2019, 6)] était de 68,6 p. 100 (Bangladesh [2020]). Selon les mêmes données de 2020, les taux d'occupation des lits dans les cinq centres de santé de l'upazila consultés à Dacca étaient les suivants :

  • Centre de santé de l'upazila de Dhamrai : 64,61 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Dohar : 74,95 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Keraniganj : 81,60 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Nawabganj : 88,49 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Savar : 100,03 p. 100 (Bangladesh [2020]).

Les mêmes données de 2020 révèlent que le taux d'occupation des lits dans les centres hospitaliers universitaires était de 128,5 p. 100 à l'échelle nationale et que, dans les centres hospitaliers universitaires consultés à Dacca, les taux d'occupation étaient les suivants :

  • Centre hospitalier universitaire de Dacca (Dhaka Medical College Hospital) : 82,38 p. 100;
  • Centre hospitalier universitaire Sir Salimullah (Sir Salimullah Medical College Hospital) : 100,85 p. 100;
  • Centre hospitalier universitaire Mugda (Mugda Medical College Hospital) à Dacca : 107,78 p. 100;
  • Centre hospitalier universitaire Shaheed Suhrawardy (Shaheed Suhrawardy Medical College Hospital) : 128,62 p. 100 (Bangladesh [2020]).

D'après les mêmes données de 2020, la moyenne nationale des taux d'occupation des lits dans les centres hospitaliers et instituts d'études supérieures spécialisées de Dacca était de 80,3 p. 100, et les taux d'occupation étaient les suivants dans les dix centres hospitaliers et instituts d'études supérieures spécialisées ci-dessous :

  • Institut de santé maternelle et infantile (Institute of Child and Mother Health) à Matuail : 55,19 p. 100;
  • Institut national d'otorhinolaryngologie (National Institute of ENT) : 61,47 p. 100;
  • Centre hospitalier et Institut national des maladies pulmonaires (National Institute of Diseases of the Chest & Hospital – NIDCH) : 66,87 p. 100;
  • Institut national d'ophtalmologie (National Institute of Ophthalmology – NIO) : 67,13 p. 100;
  • Institut national de traumatologie et de réadaptation orthopédique (National Institute of Traumatology and Orthopaedic Rehabilitation – NITOR) : 74,74 p. 100;
  • Institut national de santé mentale (National Institute of Mental Health – NIMH) : 82,37 p. 100;
  • Centre hospitalier et Institut national de recherche sur le cancer (National Institute of Cancer Research and Hospital - NICR&H) : 91,32 p. 100;
  • Institut national d'urologie et de traitement des maladies du rein (National Institute of Kidney Disease and Urology – NIKDU) et Centre hospitalier et Institut national des neurosciences (National Institute of Neuro Sciences & Hospital – NINS & H) : 100 p. 100;
  • Institut national des maladies cardiovasculaires (National Institute of Cardiovascular Disease – NICVD): 124,15 p. 100 (Bangladesh [2020]).

Selon un billet de blogue de juin 2019, publié sur le site du Conseil des relations étrangères (Council on Foreign Relations – CFR) et rédigé par Sylvana Q. Sinha, fondatrice et directrice générale de Praava Health, une entreprise de soins de santé au Bangladesh [traduction] « qui jumelle la télémédecine et la prestation de services dans des cliniques » (TechCrunch 7 mars 2021), le système de santé privé à Dacca et dans [traduction] « d'autres régions urbaines en expansion » est « particulièrement » « coûteux et fortement fragmenté », mais le système de santé public du Bangladesh « manque de personnel et est surchargé », de sorte que les établissements privés doivent « combler les lacunes » (Sinha 17 juin 2019).

Le rapport du DFAT signale que, [traduction] « [m]algré l'ampleur des besoins », les services de soutien pour le traitement des troubles mentaux sont « rares », il n'y a « aucun organe qui régit précisément la santé mentale », et les établissements privés de santé mentale sont « situés principalement à Dacca » (en plus d'un « grand hôpital psychiatrique à Pabna ») (Australie 22 août 2019, paragr. 2.16).

Selon un rapport de Human Rights Watch (HRW) de 2020 sur la violence envers les femmes et les filles au Bangladesh, y compris les victimes d'agressions à l'acide, lequel se fonde sur une cinquantaine d'entrevues, dont 29 entrevues avec des femmes ayant subi la violence sexiste qui proviennent de six des huit divisions du Bangladesh, ainsi que des entrevues avec des militantes pour les droits des femmes, des avocats et des universitaires, [traduction] « [l]es établissements publics de traitement des brûlures sont surchargés et se trouvent principalement à Dacca » (HRW oct. 2020, 2, 7). Le même rapport signale que [traduction] « la morphine orale est seulement accessible à Dacca » (HRW oct. 2020, 7). Le rapport décrit également la situation d'une femme qui a déménagé à Dacca en 2016 pour [traduction] « se protéger et protéger ses enfants » de son conjoint violent qui, en fin de compte, « l'a retrouvée, lui a lancé de l'acide au visage, puis l'a poignardée à la tête avec un couteau » (HRW oct. 2020, 25).

D'après le rapport de HRW, dans le cadre du [traduction] « programme multisectoriel sur la violence envers les femmes [Multi-Sectoral Programme on Violence Against Women – MSPVAW)] », « mené conjointement par les gouvernements du Bangladesh et du Danemark », il y a des « centres d'aide à guichet unique dans les grands hôpitaux », y compris à Dacca et à Chittagong (HRW oct. 2020, 25). Toutefois, au dire de la directrice d'une organisation de défense des droits des femmes citée dans le rapport de HRW, ces centres d'aide aux victimes [traduction] « "ne suivent pas le protocole" », et l'espace au Centre hospitalier universitaire de Dacca où le centre d'aide devait être « mis en place initialement » a, en fin de compte, été reconverti quand « "ils ont donné cet espace à une banque de sang" » (HRW oct. 2020, 33–34).

6.2 Chittagong

Selon les données de l'enquête de la Banque mondiale de 2019, 73,5 p. 100 des ménages de Chittagong comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fréquenté un établissement de santé privé au cours des 12 derniers mois » et 12,7 p. 100 comptaient [traduction] « au moins un membre [qui] a[vait] fréquenté un établissement de santé public au cours des 12 derniers mois » (Banque mondiale 15 sept. 2021).

D'après des données du DGHS publiées par le BBS, il y avait 507 [traduction] « [c]liniques communautaires » à Chittagong en 2018 (Bangladesh 2020, 133).

Les données publiées sur le site Internet du DGHS révèlent que, en 2020, le taux national d'occupation des lits dans les centres de santé/infirmeries de l'upazila était de 68,6 p. 100 (Bangladesh [2020]). Selon les mêmes données de 2020, les taux d'occupation des lits dans les 14 centres de santé de l'upazila consultés à Chittagong étaient les suivants :

  • Centre de santé de l'upazila de Sitakunda : 42,41 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Raozan : 43,07 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Hathazari : 48 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Satkania : 49,95 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Mirsharai : 50,46 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Lohagara : 50,54 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Rangunia : 60,37 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Sandwip : 67,94 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Chandanaish : 74,92 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Boalkhali : 77 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila d'Anwara : 78,95 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Banshkhali : 83,19 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Patiya : 98,22 p. 100;
  • Centre de santé de l'upazila de Fatikchari : 119,75 p. 100 (Bangladesh [2020]).

Les mêmes données de 2020 montrent que l'unique hôpital de district consulté à Chittagong (l'Hôpital général de Chittagong, qui compte 250 lits) avait un taux d'occupation des lits de 60,9 p. 100, comparativement à 119,9 p. 100 dans les hôpitaux de district à l'échelle nationale (Bangladesh [2020]). D'après les mêmes données de 2020, l'unique centre hospitalier universitaire consulté à Chittagong (Chittagong Medical College Hospital) avait un taux d'occupation des lits de 159,28 p. 100, comparativement à 128,5 p. 100 dans les centres hospitaliers universitaires à l'échelle nationale (Bangladesh [2020]).

7. Liberté de circulation et déménagement à l'intérieur du pays

La Constitution du Bangladesh prévoit ce qui suit au sujet de la liberté de circulation :

[traduction]

36. Sous réserve de toute restriction raisonnable imposée par la loi au nom de l'intérêt public, tout citoyen a le droit de circuler librement partout au Bangladesh, de résider et de s'établir dans tout endroit au pays, et de sortir du Bangladesh et d'y revenir (Bangladesh 1972).

D'après les Country Reports on Human Rights Practices for 2020 publiés par le Département d'État des États-Unis, le droit national prévoit [traduction] « la liberté de circulation à l'intérieur du pays », et l'État « respecte généralement ces droits », sauf dans les CHT et dans les camps de Rohingyas dans la région de Cox's Bazar (É.-U. 30 mars 2021, 18).

Selon un article publié dans l'Asia-Pacific Journal of Regional Science et rédigé par Md. Zia Uddin et Takeshi Mizunoya, tous deux de l'École des sciences de la vie et de l'environnement (School of Life and Environmental Sciences) à l'Université de Tsukuba au Japon, l'autoroute nationale Dacca-Chittagong (Dhaka-Chittagong National Highway – NH1 [N1]) est un [traduction] « grand corridor routier » et « un des corridors économiques les plus importants pour ce qui est du transport de passagers et de marchandises » (Uddin et Mizunoya 2020, 286). Dans un rapport de juin 2020 de la BAD, on peut lire que la N1 est la [traduction] « seule route principale qui relie Dacca à Chittagrâm », et qu'il s'agit d'une autoroute « d'une longueur » de 250 kilomètres « entravée par une capacité insuffisante » (BAD juin 2020, 1). La même source ajoute que le [traduction] « trajet entre Chittagrâm et Dacca peut prendre jusqu'à 10 heures à cause de la congestion routière » (BAD juin 2020, 1). D'après des sources, un projet de [traduction] « voie rapide » jadis conçu pour améliorer la circulation entre Dacca et Chittagong est désormais « abandonné » (The Financial Express 25 oct. 2021; The Daily Star 18 oct. 2021).

Des sources signalent que le premier ministre du Bangladesh a proposé et [traduction] « approuvé » une ligne ferroviaire « à grande vitesse » reliant Dacca et Chittagong (The Financial Express 25 oct. 2021; The Daily Star 1er janv. 2020). Selon des sources, grâce aux trains [traduction] « à grande vitesse » proposés, le trajet entre Dacca et Chittagong prendrait de 55 à 73 minutes (The Daily Star 1er janv. 2020) ou une heure (The Financial Express 25 oct. 2021), alors que la durée du trajet en train est actuellement de 6 heures [traduction] « environ » (The Daily Star 1er janv. 2020) ou de 6 à 7 heures (The Financial Express 25 oct. 2021). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement sur la mise en œuvre de cette ligne ferroviaire proposée.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] La Banque mondiale a réalisé trois séries d'enquêtes téléphoniques de juin 2020 à février 2021 auprès d'un [traduction] « échantillon représentatif de ménages vivant dans les quartiers pauvres et défavorisés de Dacca et de Chittagong » (Banque mondiale avr. 2021, 6).

[2] Selon la Banque mondiale, [traduction] « l'enquête de 2018 sur l'égalité des sexes, l'inclusion et la pauvreté dans les secteurs à faible revenu de Dacca [2018 Dhaka Low Income Area Gender, Inclusion, and Poverty (DIGNITY) survey] » « visait à faire la lumière sur la pauvreté, l'autonomisation économique et les moyens de subsistance dans les régions urbaines du Bangladesh » (Banque mondiale 9 mars 2020, 2). La même source souligne que l'enquête a permis de recueillir de l'information auprès de [traduction] « 1 300 ménages urbains vivant dans les quartiers pauvres de Dacca » (Banque mondiale 9 mars 2020, 2).

[3] D'après la Banque mondiale, [traduction] « l'enquête [de 2019] sur l'égalité des sexes, l'inclusion et la pauvreté dans les secteurs à faible revenu de Chittagrâm [Chattogram for Low Income Area Gender, Inclusion, and Poverty (CITY) survey] » « visait à faire la lumière sur la pauvreté, l'autonomisation économique et les moyens de subsistance dans les régions urbaines du Bangladesh » et à recueillir de l'information sur les résidents des « bidonvilles et des quartiers pauvres à l'extérieur des bidonvilles à Chittagrâm » (Banque mondiale 21 mai 2020, 2). La même source signale que l'information a été recueillie auprès de [traduction] « 805 ménages (1 289 personnes, soit 580 dans des bidonvilles et 709 dans d'autres quartiers) » à Chittagong (Banque mondiale 21 mai 2020).

[4] Le Groupe du renseignement pour la recherche d'entités terroristes internationales (Search for International Terrorist Entities (SITE) Intelligence Group), dont le siège est aux États-Unis, est une [traduction] « organisation non gouvernementale de lutte contre le terrorisme qui se spécialise dans le suivi et l'analyse des activités en ligne des groupes extrémistes violents à l'échelle internationale » (SITE Intelligence Group s.d.).

[5] Selon le rapport du BBS et de l'UNICEF de 2019, les [traduction] « transferts sociaux » comprennent « l'allocation de maternité, la création d'emplois, l'aide alimentaire, la pension de retraite des fonctionnaires et de leur famille, les allocations (aînés, handicapés, veuves, combattants de la liberté, familles de shaheed), les frais de scolarité ou un soutien scolaire […] pour tout membre du ménage âgé de 5 à 24 ans, ainsi que tout autre programme d'assistance externe » (Bangladesh et Nations Unies mai 2021, 63).

Références

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Autres sources consultées

Sources orales : Ain o Salish Kendra; Bangladesh – Bangladesh Bureau of Statistics, Chattogram Metropolitan Police, Dhaka Metropolitan Police, National Human Rights Commission of Bangladesh; Banque mondiale; Nations Unies – UNICEF; Society for the Study of Peace and Conflict.

Sites Internet, y compris : Amnesty International; Bangladesh – Chattogram Metropolitan Police, Dhaka Metropolitan Police, Dhaka Transport Coordination Authority, Ministry of Education, Ministry of Health and Family Welfare, Ministry of Social Welfare, National Housing Authority, Rajdhani Unnayan Kartipakkha, Roads and Highways Department, Urban Development Directorate; Bangladesh Employers' Federation; Bangladesh Institute of Development Studies; The Bangla Herald; BBC; Bertelsmann Stiftung; Centre for Sustainable, Healthy and Learning Cities and Neighbourhoods; Chattogram Daily; Chittagong – Chattogram Development Authority; The Counter Extremism Project; Demographia; The Diplomat; ecoi.net; États-Unis – Department of State, Bureau of Consular Affairs, US Agency for International Development; Factiva; Global Citizen; The Guardian; The Hindu; India Today; Institute of Informatics and Development; The Jamestown Foundation; Nations Unies – Bureau de la coordination des affaires humanitaires, Conseil des droits de l'homme, Organisation internationale du travail, PNUD, Programme des Nations Unies pour les établissements humains, ReliefWeb; News Hour; Odhikar; Praava Health; Reuters; Royaume-Uni – Home Office; South Asia Monitor; UK Bangladesh Education Trust; University of Washington – Institute for Health Metrics and Evaluation, Global Health Data Exchange; Union européenne – European Asylum Support Office; URBANET.

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