Haïti : information sur la situation politique, y compris les élections présidentielles, législatives et municipales; les partis politiques actifs (2015-juillet 2020) [HTI200290.EF]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada

1. Situation politique
1.1 Composition des institutions

Selon des sources, le parlement d'Haïti est constitué de deux chambres :

  • la chambre haute – le Sénat qui compte 30 sièges, ou trois sénateurs par département, qui sont pourvus pour des mandats de six ans dans le cadre d'élections échelonnées, le tiers des sièges étant renouvelés tous les deux ans;
  • la chambre basse – la Chambre des députés qui compte 119 sièges (Bertelsmann Stiftung 2020, 13-14; Political Handbook of the World 2019, 27-28), pourvus pour des mandats de quatre ans (Political Handbook of the World 2019, 28).

D'après la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (International Foundation for Electoral Systems - IFES), une organisation internationale à but non lucratif qui fait la promotion de la démocratie et fournit des informations sur les élections partout dans le monde (IFES s.d.a), le Conseil électoral provisoire (CEP) est l'organisme chargé de l'administration des élections en Haïti (IFES s.d.b). L'Indice de transformation de la Fondation Bertelsmann 2020 (Bertelsmann Stiftung Transformation Index 2020 – BTI 2020), qui [traduction] « évalue la transition vers la démocratie et l'économie de marché ainsi que la qualité de la gouvernance dans 137 pays », signale que, en date de 2019, le président Jovenel Moïse « n'a pas officiellement mis en place de Conseil électoral permanent » (Bertelsmann Stiftung 2020, 2, 13).

1.2 Élections récentes

Selon des sources, des élections nationales [législatives, municipales et présidentielles (É.-U. 11 mars 2020, 15)] ont eu lieu en 2016 (Bertelsmann Stiftung 2020, 5; Political Handbook of the World 2019, 12; É.-U. 11 mars 2020, 1, 15), le 20 novembre (Bertelsmann Stiftung 2020, 5; Political Handbook of the World 2019, 12). D'après le BTI 2020, le président précédent, Michel Martelly, [traduction] « n'était pas en mesure d'organiser des élections présidentielles et parlementaires pour assurer une passation ordonnée des pouvoirs […] [et] a été contraint de céder le pouvoir à un gouvernement provisoire le 7 février 2016 » (Bertelsmann Stiftung 2020, 5). La même source signale que Jocelerme Privert a assumé la présidence intérimaire, mais n'a pas été en mesure de tenir des élections présidentielles et parlementaires dans le délai prescrit de trois mois (Bertelsmann Stiftung 2020, 5). Dans le Political Handbook of the World 2018-2019, les événements entourant les élections législatives sont décrits de la façon suivante :

[traduction]

Le premier tour des élections parlementaires s'est amorcé le 9 août 2015. Toutefois, des incidents de fraude et des difficultés techniques ont entraîné l'annulation du scrutin dans 22 circonscriptions. Un second tour a eu lieu le 25 octobre, alors que la reprise des scrutins annulés dans les 22 circonscriptions devait avoir lieu en avril 2016. Ces scrutins ont été reportés au 9 octobre 2016, puis reportés à nouveau à cause de l'ouragan Matthew […]. Le premier tour des scrutins reportés a eu lieu le 20 novembre, le scrutin de ballatoge étant prévu pour le 29 janvier 2017.

Les résultats de tous les scrutins menés en date de novembre 2016 plaçaient en tête le Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), nouvellement formé et favorable à Michel Martelly, avec 31 députés et 5 sénateurs, suivi de Verite [Vérité], 17 députés et 3 sénateurs, et de l'Organisation du peuple en lutte, 9 députés et 1 sénateur (Political Handbook of the World 2019, 12, en italique dans l'original).

Des sources signalent que Jovenel Moïse a été élu président [traduction] [« pour un mandat de cinq ans » (É.-U. 11 mars 2020, 1)], et qu'il est entré en fonction en février 2017 [7 février 2017 (Bertelsmann Stiftung 2020, 5)] (Bertelsmann Stiftung 2020, 5; É.-U. 11 mars 2020, 1). D'après le BTI 2020, Jovenel Moïse l'a emporté avec 55 p. 100 des voix, mais le taux de participation de 21 p. 100 [traduction] « a sérieusement miné la légitimité du nouveau président » (Bertelsmann Stiftung 2020, 5). Dans le Political Handbook of the World 2018-2019, les événements entourant l'élection présidentielle sont décrits comme suit :

[traduction]

[L]e premier tour de l'élection présidentielle s'est tenu le 25 octobre 2015. Jovenal MOÏSE (PHTK) s'est classé au premier rang en remportant 32,8 p. 100 des voix, suivi de Jude Célestin, qui dirige maintenant la Ligue alternative pour le Progrès et l'Émancipation haïtienne (LAPEH), avec 25,3 p. 100 des voix, parmi 56 candidats. Étant donné qu'aucun candidat n'a obtenu plus de 50 p. 100 des voix, un scrutin de ballotage a été prévu pour le 27 décembre. Les résultats ont été dénoncés par divers partis politiques et des manifestations violentes de grande ampleur ont eu lieu. Le 22 décembre, le scrutin de ballotage a été reporté.

Le 1er janvier 2016, Michel Martelly a annoncé que le scrutin de ballotage aurait lieu le 17 janvier. La persistance des manifestations et l'escalade de la violence ont entraîné de nouveaux reports répétés. Pendant ce temps, le mandat de Michel Martelly a pris fin le 7 février et il a quitté ses fonctions. Le 14 février, le Parlement a élu Jocelerme PRIVERT, le président du Sénat, à titre de président intérimaire en attendant la tenue d'une nouvelle élection. Finalement, la date du second tour de l'élection présidentielle a été fixée au 9 octobre, en même temps que les élections législatives. Toutefois, l'ouragan Matthew a entraîné encore une fois le report du scrutin. À la suite du scrutin tenu le 20 novembre, Jovenal Moïse a obtenu 55,7 p. 100 des voix, suivi de Jude Célestin, avec 19,5 p. 100 des voix, et de 25 autres candidats selon les résultats préliminaires. Les candidats défaits ont contesté le scrutin et certaines manifestations se sont poursuivies. La commission électorale a certifié les résultats le 27 novembre et les tribunaux ont rejeté une série de poursuites intentées par des candidats de l'opposition. L'investiture de Jovenal Moïse a eu lieu le 7 février 2017. Le 23 février, il a nommé Jack Guy LAFONTANT, un médecin novice en politique qui était rattaché au Mouvement démocratique de libération d'Haïti (MODELH), à titre de premier ministre. Un nouveau gouvernement a été assermenté le 12 mars (Political Handbook of the World 2019, 12-13, en italique et en majuscules dans l'original).

1.3 Résultats électoraux

Selon l'IFES, les élections législatives haïtiennes du 9 août 2015 viseraient à pourvoir deux tiers des 30 sièges du Sénat et les 119 sièges de la Chambre des députés (IFES 6 août 2015, 1). La même source a signalé que, le 25 octobre 2015, Haïti tiendrait le second tour de l'élection présidentielle, des élections municipales et, de plus, dans 24 circonscriptions, les reprises du premier tour des élections législatives tenues le 9 août 2015 (IFES 23 oct. 2015, 1). La même source a aussi ajouté que, le 20 novembre, il y aurait des scrutins pour élire le président, 16 membres du Sénat et 52 représentants de la Chambre des députés (IFES 20 nov. 2016). D'après l'IFES, il y aurait des scrutins le 29 janvier 2017 pour élire 8 sénateurs au second tour, 1 député à la chambre basse, 3 032 membres pour les 570 Assemblées de sections communales (ASEC), 1 170 membres pour les 570 Conseils d'administration de sections communales (CASEC) et 785 délégués de ville (DV) pour les 140 communes (IFES 27 janv. 2017, 1).

Un article paru dans HaïtiLibre, un site Internet de nouvelles haïtien, fournit une liste, publiée par le CEP le 13 mai 2015, des personnes autorisées à participer aux élections législatives, y compris 186 candidats au Sénat et 1 329 candidats à la Chambre des députés (HaïtiLibre 15 mai 2015). En août 2016, la même source a publié une liste de candidats additionnels autorisés à participer aux élections sénatoriales (HaïtiLibre 10 août 2016).

Dans le cadre de sa couverture électorale, HaïtiLibre a publié les résultats suivants :

  • le premier tour des élections législatives tenu le 9 août 2015 a permis d'élire deux sénateurs et huit députés (HaïtiLibre 28 sept. 2015);
  • le second tour des élections législatives tenu le 25 octobre 2015 a permis d'élire 12 sénateurs (HaïtiLibre 19 déc. 2015a) et 84 députés (HaïtiLibre 19 déc. 2015b);
  • le 20 novembre 2016, il y a eu le premier tour des élections visant à renouveler le tiers des sièges du Sénat (2 sénateurs ont été élus au premier tour), ainsi que des élections législatives complémentaires, permettant d'élire 6 sénateurs et 24 députés (HaïtiLibre 5 déc. 2016);
  • le 29 janvier 2017, le second tour des élections visant à renouveler le tiers des sièges du Sénat a permis d'élire cinq sénateurs (HaïtiLibre 9 févr. 2017).

Selon le CEP, les résultats de l'élection présidentielle du 20 novembre 2016, en ce qui concerne les candidats ayant reçu plus de 1 p. 100 des voix, étaient les suivants :

  • Jovenel Moïse (PHTK) : 55,6 p. 100 des voix;
  • Jude Célestin (LAPEH) : 19,57 p. 100;
  • Jean-Charles Moïse (Pitit Dessalines) : 11,04 p. 100;
  • Maryse Narcisse (Fanmi Lavalas) : 9,01 p. 100 (Haïti 3 janv. 2017).

Radio France internationale (RFI) a signalé dans un article que, après les scrutins du 25 octobre 2015, les candidats du PHTK avaient remporté 36 des 140 communes, et que les nouveaux maires étaient issus de plus de 30 partis différents (RFI 18 nov. 2015). D'après HaïtiLibre, le CEP a proclamé les résultats définitifs des élections visant les autorités locales (ASEC, CASEC et délégués de ville) en avril 2017 (HaïtiLibre 21 avr. 2017).

1.4 2018-2020

Selon le Political Handbook of the World 2018-2019, le premier ministre LaFontant a démissionné le 14 juillet 2018 à la suite de massives manifestations qui ont entraîné des troubles civils partout en Haïti, après l'annonce d'une réduction des subventions au carburant (Political Handbook of the World 2019, 13). La même source affirme que LaFontant a été remplacé par Jean-Henry Céant le 5 août et que le nouveau cabinet a été confirmé par l'Assemblée législative les 15 et 16 septembre (Political Handbook of the World 2019, 13). Les manifestations antigouvernementales se sont poursuivies tout au long de 2019 (Freedom House 4 mars 2020; Nations Unies 7 janv. 2020, 11). Le premier ministre Céant a quitté ses fonctions en mars 2019 (Freedom House 4 mars 2020; Nations Unies 9 oct. 2019, paragr. 3; É.-U. 11 mars 2020, 1), et a été remplacé par Jean-Michel Lapin, qui a par la suite été remplacé à son tour en juillet par Fritz-William Michel (Freedom House 4 mars 2020; Nations Unies 9 oct. 2019, paragr. 3). À la fin de 2019, le nouveau premier ministre n'avait toujours pas été approuvé par le Parlement (Freedom House 4 mars 2020; É.-U. 11 mars 2020, 1). Des sources signalent que, le 2 mars 2020, le président Moïse a désigné Joseph Jouthe à titre de nouveau premier ministre (Le Monde avec l'AFP 4 mars 2020; RCI 6 mars 2020).

Des sources affirment que les élections législatives et municipales prévues pour octobre 2019 n'ont pas été reportées (Freedom House 4 mars 2020; É.-U. 11 mars 2020, 15).

2. Partis politiques

Selon le BTI 2020, le système des partis en Haïti est [traduction] « très fragmenté et instable. Les partis politiques ne représentent pas les intérêts de la population, mais représentent principalement des intérêts personnels ou clientélistes […] [et] peuvent apparaître ou disparaître littéralement du jour au lendemain » (Bertelsmann Stiftung 2020, 14). La même source signale aussi [traduction] « [qu'a]ucun des partis ne dispose d'une structure composée de membres fidèles. La plupart des dirigeants tendent à changer de parti au milieu de l'année civile et ne militent pas pour des enjeux de politique publique ou un programme bien élaboré » (Bertelsmann Stiftung 2020, 14).

La même source souligne qu'il y a actuellement 24 partis à la Chambre des députés (Bertelsmann Stiftung 2020, 14). D'après un document hébergé sur HaïtiLibre, le CEP a reçu des demandes d'enregistrement de la part de 188 partis ou organisations politiques avant les élections de 2015 (Haïti s.d.). Selon un document de l'IFES en date d'août 2015, 128 partis politiques avaient des candidats enregistrés lors des élections législatives (IFES 6 août 2015).

Le Political Handbook of the World 2018-2019 relève les partis suivants aux assemblées législatives, ainsi que les sièges qu'ils ont remportés aux élections de 2015-2016 :

  • Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), dirigeants : Jovenel Moïse (président d'Haïti) et Ann Valérie Timothée Milfort (présidente du parti) (6 sièges au Sénat, 31 sièges à la Chambre des députés);
  • Ligue alternative pour le progrès et l'émancipation haïtienne (LAPEH), dirigeant : Jude Célestin (3 sièges à la Chambre des députés);
  • Unité (Inite), dirigeants : Marie Denise Claude, Levaillant Louis-Jeune, Sorel Jacinthe, Rodolphe Joazide, Levaillant Louis Jeune et Dieudonne Saincyr (1 siège au Sénat, 4 sièges à la Chambre des députés);
  • Convention de l'unité démocratique (Konvansyon Inite Democratik - KID), dirigeant : Evans Paul (3 sièges au Sénat, 8 sièges à la Chambre des députés);
  • Organisation du peuple en lutte (OPL), dirigeants : Sauveur Pierre-Etienne, Paul Denis et Edgard Leblanc (3 sièges au Sénat, 17 sièges à la Chambre des députés);
  • Parti fusion des sociaux-démocrates haïtiens (PFSDH ou Fusion), dirigeants : Edmonde Supplice Beauzile, Victor Benoit, Serge Gilles, Rosemond Pradel et Micha Gaillard (4 sièges à la Chambre des députés);
  • Famille Lavalas (La Fanmi Lavalas - FL), dirigeants : Jean-Bertrand Aristide, Luis Gérard-Gilles, Maryse Narcisse et Joel Vorbe (1 siège au Sénat, 8 sièges à la Chambre des députés);
  • Haïti en action (Ayiti an Aksyon - AAA), dirigeant : Youri Latortue (1 siège au Sénat, 6 sièges à la Chambre des députés) (Political Handbook of the World 2019, 18-22).

La même source signale que d'autres partis ont remporté des sièges, y compris les suivants :

  • Vérité (Verite);
  • Réseau national bouclier (Bouclier);
  • Renmen Ayiti;
  • Tet Kole sous Chimen Devlopman pou un Nord'Ouest uni et Renonve;
  • Consortium des partis politiques;
  • Platfom Pitit Desalin (Political Handbook of the World 2019, 22).

Des sources mentionnent d'autres partis qui mènent des activités, y compris les suivants :

  • Mouvement chrétien pour une nouvelle Haïti (Mochrena), dirigeants : Luc Mésadieu et Gilbert N. Léger;
  • Respect (Respè) [Regwoupmen Sitwayen Pou Espwa], dirigeant : Charles Henri Baker;
  • Pour nous tous (Pou Nou Tout - PONT), dirigeant : [Jean Marie Chérestal (Political Handbook of the World 2019, 22)] ou [Pierre Richard Pierre (Haïti-Référence 3 juin 2020)];
  • Mouvement démocratique de [pour la] libération d'Haïti (MODELH), dirigeant : François Latortue;
  • Rassemblement des démocrates nationaux [nationalistes et] progressistes (RDNP), dirigeante : Myrlande [Mirlande Hyppolite] Manigat;
  • Union nationale chrétienne pour la reconstruction d'Haïti (UNCRH), dirigeant : Jean Chavannes Jeune;
  • Mouvement pour la [de la] reconstruction nationale (MRN), dirigeants : [René Théodore et Jean-Enol Buteau (Political Handbook of the World 2019, 24)] ou [Jean Hérold Buteau (Haïti-Référence 3 juin 2020)];
  • Parti lever la barrière (Parti Louvri Barye - PLB), dirigeants : François Pierre-Louis [et Renaud Bernardin (Political Handbook of the World 2019, 24)];
  • Mouvement pour l'instauration de la démocratie en Haïti (MIDH);
  • Mobilisation pour le développement national (MDN), dirigeants : Hubert de Ronceray [et Max Carré (Political Handbook of the World 2019, 25)];
  • Parti social chrétien d'Haïti (PSCH), dirigeant : Grégoire Eugène Jr.;
  • Parti démocratique chrétien d'Haïti [d'Haïtien] (PDCH), [dirigeants : Marie Denise Claude et Osner Fevry (Political Handbook of the World 2019, 25)];
  • Parti agricole et industriel [Industrie] national (PAIN), dirigeant : [Toussaint Desrosiers (Political Handbook of the World 2019, 25)] ou [Carnot Duval (Haïti-Référence 3 juin 2020)] (Haïti-Référence 3 juin 2020; Political Handbook of the World 2019, 19-25).

Le Political Handbook of the World 2018-2019 signale également d'autres partis qui sont actifs, y compris les suivants (liste non exhaustive) :

  • Réponse paysanne (Repons Peyizan), dirigeants : Michel Martelly, Fednel Monchery et Evelyne Thani;
  • Ensemble nous sommes forts (Ansanm Nou Fò), dirigeants : Leslie Voltaire et Éric Jean-Jacques;
  • Organisation pour l'avenir (Organizasyon Lavni - Lavni), dirigeant : Yves Christalin;
  • Action coopérative pour bâtir Haïti (Konbit pou Bati Ayiti - Konba), dirigeants : Jean William Jeanty et Chavannes Jean-Baptiste;
  • Plateforme des patriotes haïtiens (PLAPH), dirigeant : Himmler Rebu;
  • Assemblée (Rasamble);
  • Konbit pou Refe Ayiti, dirigeante : Claire Lydie Parent;
  • Mouvement d'action socialiste (Mouvman Aksyon Sosyalis - MAS);
  • Nous voyons (Veye Yo), dirigeant : Lavarice Gaudin;
  • Plateforme libération (Platforme libération - PL), dirigeant : Serge Jean Louis;
  • Mobilisation pour le progrès d'Haïti (MPH), dirigeants : Samir Georges Mourra et Jacques-Édouard Alexis;
  • Front de la reconstruction nationale (FRN), dirigeants : Buteur Metayer et Guy Philippe;
  • Pont, dirigeant : Evallière Beauplan;
  • Têtes ensemble (Tèt Ansanm), dirigeant : Dumarsais Siméus;
  • Mouvement patriotique pour le sauvetage national (MPSN), dirigeant : Hubert de Ronceray;
  • Front civico-politique haïtien (Fronciph);
  • Front national de concertation (FNC) (Political Handbook of the World 2019, 19-26).

Selon Haïti-Référence, un site Internet américain qui se veut un guide de référence sur Haïti, les autres partis politiques actifs comprennent les suivants :

  • Action démocratique pou [pour] bâtir Haïti (ADEBHA), dirigeant : Camille Leblanc;
  • Alliance pour la libération et l'avancement d'Haïti (ALAH), dirigeant : Reynold Georges;
  • Congrès national des mouvements démocratiques (KONAKOM), dirigeant : Victor Benoit;
  • Mouvman Konbit Nasyonal, dirigeant : Volvick Rémy Joseph;
  • Mouvement démocratique et renforcement haïtien (MODEREH), dirigeant : Pierre Sonson Prince;
  • Mouvement national et patriotique du 28 novembre (MNP-28), dirigeant : Déjean Bélizaire;
  • Mouvement pour l'organisation du pays (MOP), dirigeant : Greger Jean-Louis;
  • Mouvement union patriotique (MUP), dirigeante : Claire Lidye Parent;
  • PARADIS;
  • Parti des démocratiques haïtiens, dirigeant : Jean Jacques Clark Parent;
  • Parti national progressiste et révolutionnaire (PANPRA), dirigeant : Serges Gilles;
  • Parti national démocratique progressiste d'Haïti (PNDPH), dirigeant : Turneb J. Delpé;
  • Parti populaire national (PPN), dirigeant : Benjamin Dupuy;
  • Parti pour un développement alternatif (PADH), dirigeant : Gérard Dalvius;
  • Parti union pour le renouveau haïtien (URH), dirigeant : Édouard Francisque;
  • Parti des industriels, travailleurs, agents de développement et commerçants d'Haïti (PITACH), dirigeant : Jean Jacques Sylvain;
  • Pouvoir rassemblement des organisations populaires (PROP), dirigeant : Claude Dubique;
  • Rassemblement des démocrates chrétiens (RDC), dirigeant : Eddy Volel;
  • Union nationale des forces démocratiques (UNDF), dirigeant : Michel Lamartinière Honorat (Haïti-Référence 3 juin 2020).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Bertelsmann Stiftung. 2020. « Haiti Country Report ». Bertelsmann Stiftung's Transformation Index (BTI) 2020. [Date de consultation : 25 juin 2020]

États-Unis (É.-U.). 11 mars 2020. Department of State. « Haiti ». Country Reports on Human Rights Practices for 2019. [Date de consultation : 25 juin 2020]

Freedom House. 4 mars 2020. « Haiti ». Freedom in the World 2020. [Date de consultation : 25 juin 2020]

Haïti. 3 janvier 2017. Conseil électoral provisoire (CEP). Élections 20 novembre 2016 : premier tour de l'élection présidentielle résultats définitifs. [Date de consultation : 7 juill. 2020]

Haïti. S.d. Conseil électoral provisoire (CEP). « Bilan de l'enregistrement des partis politiques, groupements ou regroupements au CEP ». [Date de consultation : 25 juin 2020]

HaïtiLibre. 21 avril 2017. « Haiti - FLASH: Final Results ASEC, CASEC and City Delegate ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 9 février 2017. « Haiti - FLASH : Final Results 2nd Round Elections 1/3 Senate ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 5 décembre 2016. « Haiti - FLASH: Results of Elections 1/3 Senate, Complementary Legislative… ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 10 août 2016. « Haiti - Elections: Final List of Approved Candidates Senators ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 19 décembre 2015a. « Haiti - FLASH: Final Results of the 2nd Round of Senatorial of October 25, 2015 ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 19 décembre 2015b. « Haiti - FLASH : Deputies - Final Results of the 2nd Round of October 25, 2015 ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 28 septembre 2015. « Haiti - FLASH: Final Results of the 1st Round of Legislative Elections of August 9, 2015 ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

HaïtiLibre. 15 mai 2015. « Haiti - FLASH: Final List of Approved Candidates ». [Date de consultation : 7 juill. 2020]

Haïti-Référence. 3 juin 2020. « 2410. – Les partis politiques ». [Date de consultation : 27 juin 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). 27 janvier 2017. « January 29 Legislative and Local Elections: Frequently Asked Questions ». Elections in Haiti. [Date de consultation : 10 juill. 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). 20 novembre 2016. « November 20 Presidential and Legislative Elections: Frequently Asked Questions ». Elections in Haiti. [Date de consultation : 10 juill. 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). 23 octobre 2015. « October 25 General Elections: Frequently Asked Questions ». Elections in Haiti. [Date de consultation : 10 juill. 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). 6 août 2015. « 2015 Legislative Elections: Frequently Asked Questions ». Elections in Haiti. [Date de consultation : 10 juill. 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). S.d.a. « About ElectionGuide ». [Date de consultation : 10 juill. 2020]

International Foundation for Electoral Systems (IFES). S.d.b. « Haiti ». [Date de consultation : 26 juin 2020]

Le Monde avec l'Agence France-Presse (AFP). 4 mars 2020. « Haïti : Joseph Jouthe nommé premier ministre avec l'objectif de sortir le pays de la crise ». [Date de consultation : 27 juin 2020]

Nations Unies. 7 janvier 2020. Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH). Haïti Aperçu des Besoins Humanitaires 2020. [Date de consultation : 25 juin 2020]

Nations Unies. 9 octobre 2019. Conseil de sécurité. United Nations Mission for Justice Support in Haiti: Report of the Secretary-General. (S/2019/805). [Date de consultation : 25 juin 2020]

Political Handbook of the World 2018-2019. 2019. « Haiti ». Sous la direction de Thomas Lansford. Thousand Oaks: CQ Press. [Date de consultation : 25 juin 2020]

Radio Caraïbe international (RCI). 6 mars 2020. Cédric Catan. « Haïti : nouveau premier ministre et nouveau gouvernement ». [Date de consultation : 27 juin 2020]

Radio France internationale (RFI). 18 novembre 2015. Amélie Baron. « Haïti : le parti au pouvoir en tête des élections municipales ». [Date de consultation : 10 juill. 2020]

Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : ACAPS; ACE Electoral Knowledge Network; Caribbean Elections; Center for Strategic and International Studies; La Croix; ecoi.net; The Economist; Economist Intelligence Unit; États-Unis – Congressional Research Service; France – Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Office français de protection des réfugiés et apatrides; Haïti – Chambre des députés, Sénat de la République d'Haïti; IDEA International; International Crisis Group; Jamaica Observer; Miami Herald; Nations Unies – Refworld; The New York Times; Le Nouvelliste; Organization of American States; Parlamericas; La Presse; Radio-Canada; Radio Métropole Haïti; Rezo Nòdwès; Union interparlementaire; Université de Sherbrooke (Perspective monde).

Associated documents