Yémen : information sur Al-Hirak Al-Janoubi (Mouvement sudiste), y compris sa structure, ses dirigeants, ses objectifs, ses membres, ses activités et sa zone d'activité; ses relations avec le gouvernement (mai 2008-avril 2013) [YEM104475.EF]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu

Le mouvement Al-Hirak Al-Janoubi, ou Mouvement sudiste (Southern Movement ), [aussi épelé al-Hirak al-Janubi, Al-Herak Al-Janoubi, Al Harakat al Janubi ou encore al-Harakat al-Janubiyya] est aussi appelé :

  • Mouvement de mobilité sudiste (Southern Mobility Movement ) (É.-U. 22 mars 2011, 26; Islamopedia s.d.a.);
  • Mouvement sudiste du Yémen (South Yemen Movement ), Mouvement sudiste pacifique (Peaceful Southern Movement ) ou Mouvement sudiste séparatiste (Southern Separatist Movement ) (TRAC s.d.);
  • al-Hirak [aussi épelé Al-Harak] (Day 14 mars 2013; Nations Unies 5 sept. 2012, 6; Islamopedia s.d.a)
  • Hirak [aussi appelé Hiraak] (É.-U. 30 mai 2013; The Yemen Times 23 mai 2013; TRAC s.d.).

D'après Yemen-iaty: Yemen Simplified , un site Web consacré à l'analyse des actualités du Yémen et dirigé par un journaliste et chercheur à Washington, qui a aussi écrit abondamment sur des sujets liés au Yémen pour divers médias (Atlantic Council s.d.), le Mouvement sudiste a d'abord utilisé le nom Al Hirak Al Janoubi Al Silmi (Mouvement sudiste pacifique) lorsqu'il a été créé (Yeman-iaty 26 févr. 2013). On peut lire dans un rapport de la Brookings Institution , un groupe de réflexion sans but lucratif de Washington qui se concentre sur les politiques publiques tant américaines qu'internationales (Brookings Institution s.d.), que le nom Al-Harak [traduction] « signifie littéralement "mobilisation" » (ibid. févr. 2013, 11).

Le Mouvement sudiste est décrit comme un [traduction] « vaste mouvement » (Nations Unies 10 mars 2011), une coalition « informelle » coalition (Alley 31 oct. 2012; PHW 2012, 1607) et un « groupe de coordination amorphe » (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Alley 31 oct. 2012). Certaines sources caractérisent en outre le Mouvement sudiste comme un [traduction] « mouvement sécessionniste » du Sud du Yémen (Nations Unies 10 mars 2011), un rassemblement de groupes « séparatistes » (PHW 2012, 1607; Horizons 23 août 2010), « un mouvement politique prônant l'autodétermination pour le Yémen du Sud » (Nations Unies 5 sept. 2012, 6) et « un groupe hétérogène qui revendique l'autonomie » (TRAC s.d.).

C'est en 2007 que le Mouvement sudiste a fait son apparition (Nations Unies 5 sept. 2012, 6; Day 14 mars 2013; SWP févr. 2012). D'après un rapport du haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, le mouvement est d'abord apparu pour protester contre le fait que les militaires du Sud ont été privés de leurs droits après la guerre civile au Yémen en 1994 (Nations Unies 5 sept. 2012, 6). La Fondation Jamestown (Jamestown Foundation ) fournit également cette information (7 févr. 2013). Certaines sources signalent que le Mouvement sudiste s'est depuis élargi en raison du ressentiment à l'égard de la partie nord du pays (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Nations Unies 10 mars 2011). On peut lire dans un article des Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN) des Nations Unies que l'émergence et la croissance du Mouvement sudiste [traduction] « sont perçues comme découlant directement du refus du Nord d'entendre les revendications du Sud, ainsi que de la monopolisation des postes supérieurs locaux et du pouvoir économique par des résidants du Nord associés au parti au pouvoir » (ibid.).

Des sources signalent qu'il y a des dissensions au sein du Mouvement sudiste (The Yemen Times 23 mai 2013; Alley 31 oct. 2012; Horizons 23 Aug. 2010). Diverses factions au sein du Mouvement demandent une plus grande autonomie pour la partie sud du Yémen, alors que d'autres exigent une indépendance complète (Alley 31 oct. 2012; Horizons 23 août 2010).

2. Structure

D'après Islamopedia Online , un site Internet géré par des universitaires qui fournissent de l'information et des analyses portant sur des pays musulmans et des sujets liés à l'islam, avec l'appui de l'Université Harvard, le Centre national de recherche scientifique (CNRS) de la France, le Conseil de recherches des sciences sociales (Social Science Research Council - SSRC) des États-Unis, le programme de bourse Minerva et la Fondation Heinrich Böll (Heinrich Böll Stiftung ) (Islamopedia Online s.d.b), [traduction] « il manque [au Mouvement sudiste] une structure globale et celui-ci ne peut être décrit comme constituant un seul mouvement, bien que les nombreux groupes en faisant partie mettent l'accent sur leur objectif commun » (Islamopedia Online s.d.a). On peut lire également dans un rapport du Service de recherche du Congrès (Congressional Research Service ) des États-Unis que le mouvement est [traduction] « décentralisé », mais on y souligne « qu'il est organisé en comités locaux et qu'un organisme central rudimentaire coordonne les activités de contestation » (É.-U. 22 mars 2011, 26).

Yemen-iaty explique que, bien que le Mouvement sudiste ait d'abord fait son apparition en tant que [traduction] « simple mouvement doté d'une direction distincte », à compter de février 2013, le Mouvement comptait « un nombre trop élevé de dirigeants pour en faire le suivi » (Yemen-iaty 26 févr. 2013). Cependant, certaines sources soulignent que, parmi les dirigeants importants du Mouvement, on retrouve Ali Salim Al-Beidh [aussi épelé al Bid ou al Bidh], qui vit à l'extérieur du pays (Yemen-iaty 26 févr. 2013; The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; É.-U. 22 mars 2011, 26). Yemen-iaty ajoute que Hassan Ba'oum est un autre dirigeant important (26 févr. 2013). D'autres dirigeants principaux comprennent Muhammad Ali Ahmad [aussi épelé Mohammed Ali Ahmed] (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Yemen-iaty 26 févr. 2013) et Nasser Al-Noubah (ibid.). Le Yemen Times , un quotidien, décrit aussi le colonel Nasser Al-Nobah comme le [traduction] « le fondateur » du Mouvement sudiste (23 mai 2013). Toutefois, selon Yemen-iaty , tous ces dirigeants se considèrent comme les fondateurs du Mouvement et ne sont pas d'accord les uns avec les autres (26 févr. 2013).

D'après le rapport de la Brookings Institution, il y trois courants de pensée au sein du Mouvement sudiste : l'un d'eux demande la séparation complète du Nord, un autre qui souhaite que la région conclue un arrangement de fédération avec le Nord et le dernier, qui souhaite que les revendications du Sud soient prises en compte, mais que le Sud demeure uni au Nord (Brookings Institution févr. 2013, 11). On peut aussi lire dans le rapport du haut-commissaire des Nations Unies qu'à compter de l'été de 2012, il y avait [traduction] « trois factions d'al-Hirak, dont les revendications politiques allaient du fédéralisme à la sécession complète, en passant par l'auto-détermination » (Nations Unies 5 sept. 2012, 6). Pour sa part, Yemen-iaty établit plutôt une distinction entre une vision [traduction] « radicale » et une vision « modérée » au sein du Mouvement (26 févr. 2013). On peut lire sur le site Web que, bien que la faction modérée soit ouverte au dialogue, la faction plus radicale rejette tout au sujet du Nord du Yémen et exige une séparation complète (26 févr. 2013). Yemen-iaty signale également qu'il y a [traduction] « plusieurs milices exerçant leurs activités » au sein de la faction plus « radicale » (ibid.).

D'après le Political Handbook of the World (PHW) 2012, le Mouvement sudiste comprend [traduction] « à tout le moins » les « sept groupes séparatistes identifiables » suivants :

  • Forum supérieur national pour l'indépendance du Sud (Higher National Forum for the Independence of the South );
  • Conseil supérieur national pour la libération du Sud (Higher National Council for the Liberation of the South ), dirigé par Hasan Baoum et Mohammed Salih Tammah;
  • Mouvement pour la lutte pacifique dans le Sud (Movement of the Southern Peaceful Struggle ), dirigé par Salah al-Shanfara et Nasser al-Khubbaji (tous les deux membres de la Chambre des représentants (House of Representatives ) du Yémen et du [Parti socialiste yéménite]);
  • Union des jeunes du Sud (Union of the Southern Youth ), dirigé par Fadi Hasan Baoum (fils de Hasan Baoum);
  • Forum national pour la lutte pacifique dans le Sud (National Forum for the Southern Peaceful Struggle ), dirigé par Salih Yahya Said;
  • Conseil pour la direction de la révolution pacifique (Council for Leading the Peaceful Revolution ), dirigé par Tariq al-Fadhli;
  • Conseil du mouvement pacifique pour la libération du Sud (Council of the Peaceful Movement to Liberate the South ), établi en 2010 en tant qu'organisme cadre pour tous les groupes d'opposition du Sud et apparemment dirigé par Hasan Baoum et Tariq al-Fadhli (PHW 2012, 1607).

Islamopedia Online affirme également que, d'après une recherche menée en 2010, les sept groupes susmentionnés sont les groupes les plus influents parmi ceux composant le Mouvement sudiste (s.d.a). Islamopedia Online ajoute que le Mouvement pour la lutte pacifique dans le Sud, également appelé le Mouvement du succès (Success Movement ), et le Conseil pour la direction de la révolution pacifique comptent le plus de partisans (ibid.).

D'après l'article des IRIN, le Mouvement sudiste [traduction] « est particulièrement fort à l'extérieur d'Aden [ville du Sud], où le contrôle par l'État est faible » (Nations Unies 10 mars 2011). Parmi les sources qu'elle a consultées, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant en ce même sens.

3. Activités

Certaines sources signalent que le Mouvement sudiste a eu, en général, recours à des méthodes pacifiques (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Islamopedia Online s.d.a). Dans un article publié dans le magazine Foreign Policy , un professeur adjoint de science politique à l'Université Stetson en Floride souligne que le Mouvement a eu recours à [traduction] « des formes de résistance pacifiques » depuis son apparition (Day 14 mars 2013). La Fondation Jamestown signale qu'en janvier, un grand nombre de personnes ont manifesté à Aden et demandaient la sécession (7 févr. 2013). Le Yemen Times a aussi signalé le 23 mai 2013 qu'un très grand nombre de membres du Mouvement sudiste ont demandé la sécession régionale lors d'une manifestation pacifique à Aden (23 mai 2013).

Yemen-iaty affirme néanmoins que, bien que certains membres du Mouvement [traduction] « prônent une approche pacifique, de nombreux radicaux attendent le bon moment pour déclencher un conflit armé » (Yemen-iaty 26 févr. 2013). En outre, il y a des allégations de liens entre le Mouvement sudiste et al-Qaïda (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Horizons 23 août 2010). Cependant, la Fondation Jamestown souligne que cela pourrait être attribuable aux efforts déployés par le gouvernement du Yémen pour discréditer le Mouvement (7 févr. 2013).

4. Relation avec le gouvernement

On peut lire dans les Country Reports on Terrorism for 2012 des États-Unis que des [traduction] « représentants du gouvernement du Yémen [ont] accusé certains membres prosécessionnistes du Mouvement sudiste (Hirak) d'avoir mis à exécution des actes de violence dans le Sud » (É.-U. 30 mai 2013). Le rapport mentionne aussi que [traduction] « [d]e hauts responsables militaires et de la sécurité » ont accusé le Mouvement sudiste d'avoir obtenu des armes et un soutien financier de l'Iran en vue d'affaiblir l'État du Yémen (ibid.). Un article paru dans Horizons , un quotidien algérien, mentionne également que le gouvernement du Yémen a accusé l'Iran d'appuyer le Mouvement sudiste (23 août 2010). Dans son article publié dans Foreign Policy , le professeur adjoint affirme que le régime au pouvoir au Yémen depuis plus de trente ans et jusqu'en 2011 [traduction] « a tenté de supprimer al-Hirak, d'abord au moyen d'une campagne d'arrestations, puis en ayant recours à la force armée » (Day 14 mars 2013).

Le Yemen Times signale que, [traduction] « [d]epuis la création du Mouvement sudiste, jusqu'à 2 000 résidants du Sud ont été tués dans des affrontements entre le Mouvement sudiste et les forces de sécurité de l'État, d'après certaines estimations » (23 mai 2013). La Fondation Jamestown mentionne tout particulièrement que [traduction] « [d]es affrontements sont signalés régulièrement entre les éléments armés du "Mouvement sudiste" du Yémen et les forces de sécurité dans les gouvernorats de Lahij, Abyan, Al-Dali, Shabwah et Hadramawt » (7 févr. 2013). On peut lire dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2012 du Département d'État des États-Unis que des [traduction] « [a]ffrontements armés ont également eu lieu entre des partisans de Hirak et les forces du gouvernement [...] à Aden et dans les environs » en 2012 (É.-U. 19 avr. 2013, 15).

Les Country Reports 2012 mentionnent que des membres et des partisans du Mouvement sudiste auraient également fait l'objet d'enlèvements, d'arrestations et de détentions arbitraires (É.-U. 19 avr. 2013, 4, 8, 13). Le Political Handbook souligne tout particulièrement que le gouvernement a arrêté en 2011 Hasan Baoum, un dirigeant du Mouvement sudiste (PHW 2012, 1604). Aucune information additionnelle sur l'arrestation de Baoum n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Certaines sources soulignent aussi qu'il y a eu des tentatives de dialogue entre le gouvernement et le Mouvement (Day 14 mars 2013; Yemen-iaty 26 févr. 2013; Alley 31 oct. 2012). Une conférence du dialogue national a notamment été tenue pour traiter les questions avec lesquelles le Yémen doit composer (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Day 14 mars 2013), et cette conférence a eu lieu en mars 2013 (ibid.). Cependant, des sources font état de difficultés pour ce qui est de convaincre les différentes factions du Mouvement sudiste de participer à ce dialogue national (The Jamestown Foundation 7 févr. 2013; Day 14 mars 2013; Alley 31 oct. 2012). Parmi les sources qu'elle a consultées, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur les résultats de cette conférence.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Autres sources consultées

Sites Internet, y compris :Al Jazeera; Amnesty International; Atlantic Council; British Broadcasting Corporation; Center for Strategic and International Studies ; ecoi.net; Factiva; GlobalSecurity.org; Human Rights Watch; International Crisis Group; Jane's Intelligence Review ; Nations Unies – Refworld; Small Arms Survey .

Associated documents