Yemen: Entry and exit controls at international airports, including security screening and documents required for citizens to leave the country; whether a person wanted by the authorities can leave the country (2016 - October 2018) [YEM106179.E]

Yémen : information sur les contrôles d’entrée et de sortie aux aéroports internationaux, y compris sur les mesures de sécurité et les documents que les citoyens doivent fournir pour sortir du pays; information indiquant si une personne recherchée par les autorités peut quitter le pays (2016-octobre 2018)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aéroports opérationnels et non opérationnels

D’après les Country Reports on Human Rights Practices for 2017 publiés par le Département d’État des États-Unis, en raison du conflit au Yémen, [traduction] « [l]a plupart des aéroports du pays ont subi des dommages importants ou ont été fermés au trafic civil, ce qui rend les déplacements difficiles pour tous, y compris pour les réfugiés » (É.-U. 20 avr. 2018, 24). De même, le gouvernement du Royaume-Uni affirme que, en ce qui concerne les déplacements en avion au Yémen, la [traduction] « situation demeure très tendue et instable » et que les aéroports peuvent être « fermés ou devenir inaccessibles à court ou sans préavis » (R.-U. 15 août 2018). Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce de la Nouvelle-Zélande signale que [traduction] « la plupart des vols internationaux ont été suspendus » au Yémen, car les infrastructures aéroportuaires ont été endommagées (Nouvelle-Zélande 15 juin 2018). Sur son site Internet, le voyagiste Eternal Yemen écrit que, depuis le 26 mars 2015, [traduction] « l’espace aérien du Yémen est [sous le] contrôle de l’Arabie saoudite et essentiellement fermé à toutes les compagnies aériennes internationales », sauf Yemenia et FlyDubai (Eternal Yemen s.d.).

Selon des sources, les aéroports au Yémen ont été fermés à la suite d’une attaque aux missiles balistiques par des forces houthies contre l’aéroport international de Riyad, en Arabie saoudite, le 4 novembre 2017 (Human Rights Watch 2 avr. 2018; BBC 7 nov. 2017; AP 6 nov. 2017). De même, d’après les Country Reports 2017 publiés par les États-Unis, toutes les traversées aériennes à destination ou en provenance du Yémen ont été bloquées du 4 novembre 2017 au 20 décembre 2017 (É.-U. 20 avr. 2018, 16).

1.1 Aéroport de Sanaa

Selon des sources, l’aéroport international de Sanaa a été fermé le 9 août 2016 (The Guardian 9 août 2017; TeleSUR avec Reuters et ABC 10 août 2017; CARE 8 août 2018). Des sources précisent que l’aéroport international de Sanaa est fermé aux vols commerciaux (Mwatana 25 sept. 2018; CARE 8 août 2018) et demeurait fermé en date du 25 septembre 2018 (Mwatana 25 sept. 2018). D’autres sources signalent que l’aéroport international de Sanaa est seulement ouvert aux vols humanitaires (International Crisis Group 15 mai 2017; GardaWorld 13 févr. 2018), ainsi qu’aux vols militaires [traduction] « et à ceux qui détiennent une autorisation particulière » (GardaWorld 13 févr. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement additionnel indiquant qui peut obtenir l’autorisation d’accéder à l’aéroport international de Sanaa.

1.2 Aéroports d’Aden et de Sayoun [Seiyun, Sey'oun]

Selon Human Rights Watch, il y a deux aéroports [traduction] « opérationnels » au Yémen (Human Rights Watch 3 juill. 2018). Des sources affirment que les aéroports d’Aden [dans le Sud] et de Sayoun [dans le gouvernorat de Hadramout] sont ouverts aux civils (International Crisis Group 23 mai 2018; CARE 8 août 2018; Mwatana 25 sept. 2018). D’après un article publié sur le site Internet de Yemenia, [traduction] « pour des raisons de sécurité », l’aéroport international d’Aden a été fermé le 21 février 2016; il était prévu que l’aéroport rouvrirait en février 2018 (Yemenia 7 févr. 2018). Yemenia ajoute que, durant cette période, ses vols vers Aden étaient transférés à l’aéroport de Sayoun (Yemenia 7 févr. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

On peut lire dans un article de mai 2018 rédigé par une ancienne directrice de projet de l’International Crisis Group chargée du Golfe et de la péninsule arabique que Yemenia est la seule compagnie aérienne qui assure la liaison à Aden [traduction] « [a]vec seulement un ou deux vols par jour soit du Caire ou d’Amman » (International Crisis Group 23 mai 2018). De même, Eternal Yemen signale que [traduction] « [s]eule » Yemenia effectue des vols tous les jours du Yémen à Amman et deux fois par semaine au Caire (Eternal Yemen s.d.). Selon l’article rédigé par l’ancienne directrice de projet de l’International Crisis Group, réserver un vol auprès de Yemenia s’avère un [traduction] « défi » et « la concurrence pour les sièges est intense » (International Crisis Group 23 mai 2018). Des sources soulignent que les prix des billets sont [traduction] « exorbitants » (International Crisis Group 23 mai 2018) ou [traduction] « nettement excessifs » (CARE 8 août 2018). L’ancienne directrice de projet de l’International Crisis Group affirme que [traduction] « [p]lusieurs amis yéménites qui tentaient de se rendre à Aden […] [se sont fait] dire que les vols [étaient] tous pleins »; toutefois, l’ancienne directrice de projet a été « surprise de constater que le tiers des sièges [de son vol] [étaient] vides » (International Crisis Group 23 mai 2018).

1.3 Autres aéroports

Dans une présentation aux Nations Unies, Mwatana for Human Rights (Mwatana), un organisme yéménite de défense des droits de la personne (Mwatana s.d.), affirme, en se fondant sur des renseignements fournis par [traduction] « une source crédible », que les aéroports à Hodeidah [Hodeida] et à Taiz « ont été fermés lorsque le conflit a débuté en 2015 » (Mwatana 29 mars 2018). De même, selon un article publié en juin 2018 par le site Internet de nouvelles Middle East Eye (MEE), l’aéroport de Hodeidah [traduction] « n’a pas de piste d’atterrissage opérationnelle depuis un certain temps » (MEE 22 juin 2018).

D’après Eternal Yemen, FlyDubai effectue une fois par semaine la liaison de Dubaï à l’île de Socotra, et une fois par semaine de l’île de Socotra à Dubaï (Eternal Yemen s.d.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

2. Mesures de sécurité

Dans l’article rédigé par l’ancienne directrice de projet de l’International Crisis Group, qui a fait le voyage du Caire à Aden en février 2018, on peut lire que les forces de sécurité yéménites alliées aux Émirats arabes unis contrôlent l’aéroport à Aden et qu’une [traduction] « nouvelle barrière de style militaire faite de grands sacs de toile remplis de sable est en cours de construction autour de l’aéroport » (International Crisis Group 23 mai 2018). Selon la même source, [traduction] « le terminal [de l’aéroport d’Aden] est fermé à la circulation automobile pour des raisons de sécurité » (International Crisis Group 23 mai 2018). D’après la BBC, [traduction] « après que les rebelles houthis yéménites ont lancé un missile balistique de longue portée » sur l’aéroport international de Riyad en Arabie saoudite,

[traduction]

Aden al-Ghad, [un journal] favorable au mouvement du Sud, a signalé le 7 novembre que les forces de sécurité à l’aéroport international d’Aden avaient renforcé les procédures de sécurité, en précisant que des troupes avaient été déployées autour de l’aéroport. Il a aussi ajouté qu’un certain nombre de routes dans le secteur avoisinant avaient été fermées, et a cité les propos de conscrits parmi les troupes chargées de protéger l’aéroport, selon lesquels ces mesures étaient en place pour « faire face à tout danger de la part des groupes terroristes » (BBC 7 nov. 2017).

Des sources affirment que, en raison du conflit, il faut effectuer de longs déplacements pour accéder aux aéroports opérationnels du Yémen (International Crisis Group 15 mai 2017; CARE 8 août 2018; The Guardian 9 août 2017), et il faut aussi franchir des points de contrôle (International Crisis Group 15 mai 2017) ou des [traduction] « lignes de front du conflit » (CARE 8 août 2018). De même, Mwatana explique que les longues distances et [traduction] « le grand nombre de points de contrôle et de lignes de front » font en sorte qu’il est « difficile » pour les civils de se rendre aux aéroports opérationnels (Mwatana 25 sept. 2018).

Un communiqué publié en juin 2018 par Mwatana signale que son directeur général a été arrêté à un point de contrôle dans le gouvernorat de Marib pendant qu’il était en route vers Sayoun [traduction] « pour voyager à l’étranger », et que les forces de sécurité ont confisqué son passeport (Mwatana 14 juin 2018). De même, Amnesty International signale que le directeur général de Mwatana a été arrêté par des forces de sécurité pendant qu’il se dirigeait vers l’aéroport de Sayoun (Amnesty International 14 juin 2018).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un ancien universitaire et diplomate à la retraite, qui a passé nombre d’années au Yémen, a déclaré que les Yéménites qui ne sont pas des partisans houthis, qu’ils proviennent des secteurs sous le contrôle des Houthis ou d’autres régions du pays, peuvent voyager à l’étranger à partir d’Aden, où il y a des vols vers Le Caire; il a expliqué qu’une de ses relations personnelles, qui habite à Sanaa, [traduction] « a récemment fui avec sa famille au Caire en prenant ce chemin, après avoir reçu des menaces de mort de militants houthis » (ancien universitaire 10 oct. 2018). La même source a ajouté avoir entendu parler d’un autre citoyen yéménite [1] qui avait aussi voyagé en empruntant cette route (ancien universitaire 10 oct. 2018).

L’ancien universitaire a affirmé que les Houthis et leurs partisans qui doivent voyager à l’étranger n’ont pas [traduction] « [d’]accès direct » à un aéroport et doivent se rendre par voie terrestre à la province orientale de Mahra, puis de là, à Oman (ancien universitaire 10 oct. 2018). La même source a ajouté que les forces saoudiennes [traduction] « ont pris le contrôle d’une grande partie de la province de Mahra et peuvent arrêter les Houthis qui tentent de sortir du pays » (ancien universitaire 10 oct. 2018). L’ancien universitaire a signalé que [traduction] « certaines personnes, habituellement des personnes blessées ou des personnalités politiques, peuvent voyager sur des avions militaires omanais de Sanaa à Oman de temps à autre », même si une délégation houthie qui se rendait à Genève pour des pourparlers de paix sur un avion omanais s’est récemment vu refuser l’autorisation de quitter le Yémen après avoir tenté d’ajouter des partisans blessés à la liste de passagers; « les Saoudiens ont affirmé qu’ils devaient approuver les passagers qui feraient le voyage » (ancien universitaire 10 oct. 2018).

2.1 Contrôles d’entrée et de sortie

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur les contrôles d’entrée et de sortie aux aéroports internationaux, y compris sur les documents que les citoyens doivent fournir pour sortir du pays, ainsi que peu d’information indiquant si une personne recherchée par les autorités peut quitter le pays.

Mwatana fournit les renseignements suivants au sujet de l’accès à Aden :

[traduction]

Depuis l’expulsion des forces d’Ansar Allah [Houthi]-Saleh d’Aden et de certaines régions du Sud en 2015, [les forces de la Ceinture de sécurité] [2] permettent aux personnes n’ayant pas de pièces d’identité délivrées par les gouvernorats du Sud d’entrer dans la ville d’Aden seulement si elles ont un passeport et un billet d’avion de l’aéroport international d’Aden.

L’imposition de restrictions à la liberté de mouvement des Yéménites, y compris l’entrée dans les pays arabes et d’autres pays étrangers, se poursuit (Mwatana [2018]).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Il est écrit dans l’article rédigé par l’ancienne directrice de projet de l’International Crisis Group qu’il y a un poste de contrôle à l’entrée de l’aéroport d’Aden et que [traduction] « le contrôle des passeports est ouvert, mais il y a peu d’effectifs qui en assurent la garde en raison du nombre limité de vols » (International Crisis Group 23 mai 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

L’ancien universitaire a affirmé que les Yéménites qui voyageaient en avion de Djeddah en Arabie saoudite à Sayoun [traduction] « étaient autorisés à quitter le pays […] sans difficulté » dans la mesure où ils « avaient leurs visas de sortie saoudiens et, en ce qui concerne ceux qui se rendaient à [Djeddah depuis Sayoun,] [ils] avaient soit des visas de retour ou des visas de visiteur pour la Omra ou pour le Hadj (c’est-à-dire pour des pèlerinages) » (ancien universitaire 10 oct. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Dans les Country Reports 2017 publiés par les États-Unis, on peut lire l’information suivante :

[traduction]

Par le passé[,] les femmes devaient obtenir la permission d’un tuteur masculin, par exemple son époux, avant de présenter une demande de passeport ou de quitter le pays. L’époux ou un parent masculin pouvait empêcher une femme de sortir du pays en inscrivant le nom de cette femme sur une « liste d’interdiction de vol » tenue dans les aéroports. Avant le conflit, les autorités appliquaient cette exigence rigoureusement lorsque des femmes voyageaient avec des enfants, mais on n’a pas signalé de cas où les autorités auraient appliqué cette exigence au cours de l’année [2017]. Toutefois, il y a eu des tentatives de la part des rebelles houthis d’imposer des restrictions similaires aux femmes qui souhaitaient voyager à l’étranger. En raison de la détérioration des infrastructures et de l’absence de sécurité attribuables au conflit, de nombreuses femmes ont apparemment refusé de voyager seules (É.-U. 20 avr. 2018, 22).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

2.2 Traitement aux aéroports

D’après des sources, les autorités à l’aéroport international d’Aden ont arrêté deux membres de la communauté baha’i du Yémen (Mwatana 25 sept. 2018; Amnesty International 19 janv. 2017) en janvier 2017 (Amnesty International 19 janv. 2017). Selon Amnesty International, un agent de l’aéroport a abordé les deux hommes au moment ils étaient au comptoir d’enregistrement et ils ont été [version française d’Amnesty International] « détenus arbitrairement, sans avoir été inculpés » (Amnesty International 19 janv. 2017). Mwatana affirme que ces arrestations sont des exemples de [traduction] « persécution de la minorité baha’i » et signale que les hommes arrêtés ont été libérés en septembre 2017 (Mwatana 25 sept. 2018).

Mwatana signale que, le 4 mars 2016, le directeur général de Mwatana s’est fait confisquer son passeport et a été [traduction] « harcelé par [le] groupe Ansar Allah (houthiste) » à l’aéroport international de Sanaa, à son arrivée d’Amman en Jordanie (Mwatana 14 juin 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens. Selon des sources, Sanaa est sous le contrôle des houthis (Al Jazeera 18 sept. 2018; ancien universitaire 10 oct. 2018) depuis février 2015 (Al Jazeera 18 sept. 2018).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] L’ancien universitaire a signalé qu’il n’était pas clair si le citoyen yéménite avait un visa du Royaume-Uni ou un passeport du Royaume-Uni (ancien universitaire 10 oct. 2018).

[2] Mwatana décrit les forces de la Ceinture de sécurité comme étant, [traduction] « d’une part, un groupe dissident bien armé de forces favorables au gouvernement Hadi et, d’autre part, les forces de la Garde présidentielle appuyées par le gouvernement Hadi, qui ne semblent ni exercer de contrôle ni bénéficier d’un soutien populaire » (Mwatana [2018]).

Références

Al Jazeera, et al. 18 septembre 2018. « Yemen: Who Controls What ». [Date de consultation : 20 sept. 2018]

Amnesty International. 14 juin 2018. « Yemen: Prominent Human Rights Defender Arrested ». [Date de consultation : 10 oct. 2018]

Amnesty International. 19 janvier 2017. « Urgent Action: Two Men Forcibly Disappeared ». (MDE 31/5519/2017) [Date de consultation : 5 oct. 2018]

Ancien universitaire. 10 octobre 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Associated Press (AP). 6 novembre 2017. « Yemen Flights Cancelled After Saudi-Led Coalition Shuts All Ports ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

British Broadcasting Corporation (BBC). 7 novembre 2017. « Yemen Airline Suspends Flights After Coalition Closes Ports ». (Factiva) [Date de consultation : 25 sept. 2018]

CARE. 8 août 2018. « Yemen: More Bombs than Passengers Dropped at Yemen's Main Airport ». [Date de consultation : 25 sept. 2018]

États-Unis (É.-U.). 20 avril 2018. Department of State. « Yemen ». Country Reports on Human Rights Practices for 2017. [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Eternal Yemen. S.d. « Travel Hints ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

GardaWorld. 13 février 2018. « Transportation ». Yemen Country Report. [Date de consultation : 25 sept. 2018]

The Guardian. 9 août 2017. Karen McVeigh. « Yemen's Health Ministry Says Aiport Closure Has Cost Nearly 10,000 Lives ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Human Rights Watch. 3 juillet 2018. « US: Renew 'Temporary Protection' for Yemenis ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Human Rights Watch. 2 avril 2018. « Saudi Arabia/Yemen: Houthi Missile Attacks Unlawful ». [Date de consultation : 20 sept. 2018]

International Crisis Group. 23 mai 2018. April Longley Alley. « Eight Days in Aden - A Forgotten City in Yemen's Forgotten War ». [Date de consultation : 20 sept. 2018]

International Crisis Group. 15 mai 2017. April Longley Alley. « The Counter-Productive Isolation of Proud and Hungry Sanaa ». [Date de consultation : 20 sept. 2018]

Middle East Eye (MEE). 22 juin 2018. Sondos Asem et Aaya Al-Shamahi. « Fog of War Clouds Hodeidah Airport as Media Disagree About Who Controls Site ». [Date de consultation : 20 sept. 2018]

Mwatana for Human Rights (Mwatana). 25 septembre 2018. « A Worsening Tragedy ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

Mwatana for Human Rights (Mwatana). 14 juin 2018. « Forces Loyal to Hadi Must Immediately Release the Executive Director of Mwatana, Abdulrasheed al-Faqih ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

Mwatana for Human Rights (Mwatana). 29 mars 2018. Submission to the United Nations about Universal Periodic Review of Saudi Arabia. Conseil des droits de l’homme, troisième cycle, 31e session, 5 au 16 novembre 2018. [Date de consultation : 26 sept. 2018]

Mwatana for Human Rights (Mwatana). [2018]. « Background ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

Mwatana for Human Rights (Mwatana). S.d. « Mwatana for Human Rights: Document. Support. Influence ». [Date de consultation : 26 sept. 2018]

Nouvelle-Zélande. 15 juin 2018. Ministry of Foreign Affairs and Trade, SafeTravel. « Yemen ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Royaume-Uni (R.-U.). 15 août 2018. GOV.UK. « Foreign Travel Advice: Yemen ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

TeleSUR avec la collaboration de Reuters et de l’American Broadcasting Corporation (ABC). 10 août 2017. « Closure of Yemeni Airport Causes more Deaths than War: Report ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Yemenia. 7 février 2018. « Director of Aden International Airport Confirms the Return of Flights to and from Aden Next Sunday ». [Date de consultation : 19 sept. 2018]

Autres sources consultées

Sources orales : Human Rights Watch; International Crisis Group; journaliste indépendant qui couvre le Yémen et la péninsule arabique; Mwatana for Human Rights; Nations Unies – Organisation de l’aviation civile internationale; titulaire d’un doctorat qui a mené des recherches sur le terrain au Yémen depuis 2004; Yémen – ambassade à Ottawa, Civil Aviation and Meteorology Authority; Yemenia.

Sites Internet, y compris : Al-Araby Al-Jadeed; Armed Conflict Location & Event Data Project; Canada – voyage.gc.ca; Country Reports; The Defense Post; États-Unis – Bureau of Consular Affairs; Logistics Capacity Assessment; Lonely Planet; Nations Unies – Organisation de l’aviation civile internationale, Refworld; Sana'a International Airport; Yémen – Civil Aviation and Meteorology Authority.

Associated documents