Djibouti: The Opposition Youth Movement (Mouvement des jeunes de l’opposition, MJO); leaders, including presidents since 2011; documents submitted to members; ties to other opposition parties; treatment of members by the authorities; representation abroad; internal conflict between 2016 and 2017 (2015-August 2017) [DJI105976.FE]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. MJO

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur le Mouvement des jeunes de l'opposition (MJO) à Djibouti. Selon la Fondation Alkarama, une ONG de défense des droits de la personne dans le monde arabe dont les pays d'exercice incluent Djibouti (Alkarama s.d.), le MJO est un « groupe pacifique créé en janvier 2011 qui appelle à des réformes démocratiques à Djibouti » (Alkarama 17 déc. 2014). Dans un article d'Houssein Ibrahim Houmed, un professeur français d'origine djiboutienne opposé au président de Djibouti Ismail Omar Guelleh (HCH24 13 févr. 2015), qui a paru sur le site Internet Afriques en Lutte, « un collectif d'individus ouvert à toutes et tous qui se veut un outil de lutte et d'information contre le capitalisme et […] l'impérialisme en Afrique » (Afriques en lutte 1er juin 2012), on peut lire que le MJO est un mouvement d'opposition au président de Djibouti, Ismail Omar Guelleh, et qu'il est composé de jeunes collégiens et lycéens (Afriques en lutte 27 mai 2014). Dans une analyse publiée en décembre 2014 sur la situation politique à Djibouti, Dimitri Verdonck, le président de l'Association Cultures et Progrès (ACP) [1] (ACP s.d.), décrit le MJO comme un mouvement « très actif » dont font partie de « jeunes activistes djiboutiens » (ACP déc. 2014, 2). Radio France internationale (RFI) décrit Dimitri Verdonck comme « un spécialiste du Djibouti » (RFI 4 sept. 2013). Selon des sources, Dimitri Verdonck collabore parfois avec le MJO-Europe (Tournons la page 24 févr. 2017; MJO-Europe s.d.b).

On peut lire dans des sources qu'en décembre 2014, Mouhayadine Yacin Mohamed était président du MJO et que Charmake Said Darar [Said Charmake Darar] était porte-parole du mouvement (Freedom House 18 août 2015; Alkarama 17 déc. 2014). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements sur les dirigeants du MJO.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur les liens qu'entretient le MJO avec d'autres partis d'opposition. L'analyse de Dimitri Verdonck mentionne, sans donner plus de détails, une « rupture » décrite comme « incompréhensible » entre l'Union pour le salut national (USN) et « les jeunes MJO » (ACP déc. 2014, 4). Selon le Political Handbook of the World 2015, l'USN est une coalition de partis d'opposition djiboutiens formée en janvier 2013 ( 2015, 407).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement sur les documents remis par le MJO à ses membres.

2. Traitement réservé aux membres du MJO par les autorités

Selon des sources, Mouhayadine Yacin Mohamed et Charmake Said Darar ont été arrêtés le 8 décembre 2014 et placés en détention (ODDH 14 déc. 2014; Freedom House 18 août 2015). Freedom House précise que ces arrestations ont eu lieu à la suite des manifestations postélectorales organisées par le MJO à Djibouti-ville au début du mois de novembre 2014 (Freedom House 18 août 2015). Des sources rapportent que les dirigeants du MJO ont été accusés de manifestation illégale, de trouble à l'ordre public et de violence et dégradation (Freedom House 18 août 2015; Alkarama 17 déc. 2014). Selon Alkarama, les dirigeants arrêtés auraient déclaré avoir été battus par des policiers et privés de soin pendant leur détention (Alkarama 30 janv. 2015, 4). Un communiqué de presse d'Alkarama signale qu'ils ont été libérés le 21 décembre 2014 (Alkamara 23 déc. 2014).

Le 18 septembre 2015, selon des sources, les forces de sécurité ont procédé à l'arrestation, à Dikhil, d'une cinquantaine de jeunes partisans de l'USN et du MJO qui participaient à une manifestation contre le projet d'Ismail Omar Guelleh de se présenter aux élections pour un quatrième mandat (Alkarama et LDDH 30 sept. 2015; FIDH et LDDH 13 nov. 2015). Selon un communiqué de presse émis conjointement par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et la Ligue djiboutienne des droits de l'homme (LDDH), la plupart des militants ont été libérés le 21 ou le 22 septembre suivant, mais six d'entre eux ont été détenus jusqu'au 11 octobre 2015 (FIDH et LDDH 13 nov. 2015). Selon la même source, « certains ont affirmé avoir été victimes d'actes de torture et de mauvais traitement » pendant leur détention (FIDH et LDDH 13 nov. 2015).

Des sources rapportent que le 1er novembre 2015, la police a arrêté des dizaines de militants du MJO qui préparaient une réunion à Djibouti-ville dans le cadre de la journée de la jeunesse africaine (Alwihda Info 1er nov. 2015; FIDH et LDDH 13 nov. 2015). Selon une « note de position » émise conjointement par la FIDH et la LDDH, des jeunes du MJO ont été arrêtés pendant qu'ils préparaient des réunions dans deux locaux de l'USN (FIDH et LDDH 25 janv. 2016). Le portail d'information tchadien Alwihda Info, qui s'intéresse à l'actualité africaine (Alwihda Info 15 févr. 2009), mentionne que les jeunes du MJO ont été arrêtés pendant qu'ils participaient à un meeting organisé au siège du Mouvement pour le renouveau démocratique (MRD) (Alwihda Info 1er nov. 2015). Selon le Political Handbook of the World, le Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD[D]) est un mouvement d'opposition djiboutien légalisé en 1992 et qui fait partie de la coalition de l'USN (Political Handbook of the World, 2015, 408). Des sources signalent que lors de ces arrestations, le 1er novembre 2015, des bombes lacrymogènes ont été employées et que les policiers ont utilisé une force « excessive et disproportionnée » (Alwihda Info 1er nov. 2015; FIDH et LDDH 13 nov. 2015). Selon la FIDH et la LDDH, les militants ont été détenus pendant au moins quelques heures (FIDH et LDDH 25 janv. 2016). Selon Alwihda Info, des membres de la famille des militants du MJO ont eux aussi été intimidés par les forces de l'ordre à la suite de ces événements (Alwihda Info 16 nov. 2015). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

3. MJO-Europe

Des sources font état d'un mouvement appelé MJO-Europe qui mène des activités en Belgique (Alwihda Info 16 nov. 2015; Le Monde 8 nov. 2016). Selon des sources, MJO-Europe est « opposé au régime du président djiboutien Ismail Omar Guelleh » (Le Monde 8 nov. 2016; La Capitale 18 janv. 2017). L'agence de presse belge Belga décrit le MJO-Europe comme un « mouvement d'opposition indépendant formé par de jeunes Djiboutiens » (Belga News Agency 27 avr. 2017). Le site Internet d'actualités RTL Info le présente comme « la branche européenne du Mouvement des [j]eunes de l'[o]pposition de Djibouti » (RTL Info 7 nov. 2016). Selon un article de novembre 2015 d'Alwihda Info, le noyau du MJO-Europe se trouve en Belgique, mais l'organisation a des représentants en Allemagne, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suisse (Alwihda Info 16 nov. 2015). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Sur le site Internet MJO-Europe, ce mouvement est présenté comme « un mouvement qui va se battre, pour faire vivre sa révolte contre [la] dictature inhumaine et corrompue [d'Ismail Omar Guelleh] qui ne tolère jamais d’idée contradictoire » (MJO-Europe s.d.a). Sur le même site Internet, le MJO-Europe présente ses activités, parmi lesquelles il signale sa participation à une manifestation le 19 juillet 2017 devant l'ambassade de Djibouti à Bruxelles pour soutenir une famille djiboutienne touchée par un incendie à Balbala, et pour dénoncer la condamnation d'un opposant politique ainsi que la confiscation des documents officiels de militants de l'opposition et de la société civile (MJO-Europe s.d.b). La même source présente aussi sa participation à une séance de travail avec Dimitri Verdonck de l'ACP et Laurent Duarte, coordinateur de Tournons la page, une « coalition internationale », ainsi qu'à la célébration du quarantième anniversaire de l'indépendance de Djibouti (MJO-Europe s.d.b).

Des sources rapportent que Liban Moustapha Hassan était le coordinateur du MJO-Europe en novembre 2016 (RTL Info 7 nov. 2016; La Capitale 18 janv. 2017; Belga News Agency 3 mai 2017). Dans un article de janvier 2017, le journal belge La Capitale désigne Hassan Abdillahi Robleh comme étant le secrétaire général du MJO-Europe (La Capitale 18 janv. 2017). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

3.1 Conflit interne entre 2016 et 2017

Selon des sources, Liban Moustapha Hassan, qui est un jeune Belge d'origine djiboutienne, a subi une attaque à Ixelles, en Belgique, en novembre 2016, au cours de laquelle il a eu les yeux arrachés par un suspect qui a ensuite été arrêté (Le Monde 8 nov. 2016; RTL Info 7 nov. 2016). Selon des sources, le suspect appréhendé est un Néerlandais d'origine djiboutienne (Le Monde 8 nov. 2016) ou un Néerlandais domicilié en Belgique (RTL Info 7 nov. 2016).

Plusieurs sources médiatiques qui rapportent l'événement indiquent que l'énucléation de Liban Moustapha Hassan est liée à un désaccord politique (RTL Info 7 nov. 2016; Le Monde 8 nov. 2016; La Capitale 18 janv. 2017). Des sources précisent que le crime est lié à des dissensions au sein de l'opposition djiboutienne (Le Monde 8 nov. 2016; La Capitale 18 janv. 2017; Belga News Agency 3 mai 2017). Dimitri Verdonck explique au site d'information RTL Info en novembre 2016 « que les deux protagonistes sont des militants de deux courants divergents de l'opposition à Djibouti en désaccord depuis les élections présidentielles d'avril dernier » (RTL Info 7 nov. 2016). Selon Le Monde, « [u]n conflit entre des membres du Mouvement des jeunes de l'Opposition-Europe (MJO) a dérapé » dans un contexte où les militants de l'opposition djiboutienne en exil ne s'entendent pas sur la nécessité de s'allier ou non pour lutter contre le régime en place (Le Monde 8 nov. 2016). La même source précise ce qui suit :

L'opposition en exil débat actuellement d'une possibilité de regroupement, sous la conduite du collectif des Démocrates djiboutiens de l'extérieur (DDEX), qui soutient le Parti du [r]enouveau [d]émocratique (PRD), une formation d'opposition au président et au système de parti unique en vigueur en République de Djibouti. Selon ses proches, M. Hassan défend, lui, la stricte neutralité de son mouvement (Le Monde 8 nov. 2016).

Selon le journal belge Dernière Heure (DH), à qui Liban Moustapha Hassan accorde une entrevue le 14 novembre 2016, celui-ci lie le crime à des critiques qu'il a adressées sur le réseau social Facebook à Daher Ahmed Farah, président du PRD, « qui est aussi basé ici, en Belgique » (DH 14 nov. 2016). Selon l'agence de presse Belga, Liban Moustapha Hassan dénonce le 27 avril 2017 un « "crime politique" perpétré par un autre parti d'opposition » (Belga News Agency 27 avr. 2017). Cette source explique ceci :

[MJO-Europe] avait participé le 1er novembre à la création de la force progressiste pour le changement (FPC), un nouveau parti d'opposition. Celui-ci a pris ses distances avec le MRD [2], une autre formation bien établie à Bruxelles qui conteste le pouvoir du président Ismail Omar Guelleh.

Selon la défense de M. Hassan, le MRD a essayé d'absorber le MJO-Europe. Face à l'échec de ces tentatives, il a dès lors procédé à des actes d'intimidation avant de passer aux menaces (Belga News Agency 27 avr. 2017).

Dans un article du 3 mai 2017, l'agence de presse Belga rapporte que le MRD « réaffirme qu'il est totalement étranger à l'arrachage des yeux dont a été victime le Djiboutien Liban Moustapha Hassan » et accuse celui-ci de se prêter à une « instrumentalisation "politicarde" de son drame » (Belga News Agency 3 mai 2017). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] L'ACP est une L'Association Cultures et Progrès est une association à but non lucratif, basée à Bruxelles, dont « le principal objectif [est] de contribuer à améliorer les conditions de vie des hommes et des femmes, dans une perspective de progrès global et de développement durable » en se concentrant « sur les politiques extérieures et de coopération au développement » (ACP s.d.).

[2] Sur son site Internet, le MRD explique qu'il a d'abord été créé et légalisé en septembre 1992 sous l'appellation de Parti du renouveau démocratique (PRD) (MRD-Djibouti s.d.). Le Political Handbook of the World mentionne également que le MRDD (ou MRD) est une ramification du PRD (Political Handbook of the World 2015).

Références

Association Cultures et Progrès (ACP). Décembre 2014. « Djibouti : une fin d'année mouvementée ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Association Cultures et Progrès (ACP). S.d. « Carte de visite ». [Date de consultation : 5 septembre 2017]

Afriques en lutte. 27 mai 2014. Houssein Ibrahim Houmed. « Djibouti : Le MJO, cette jeunesse qui fait peur à Guelleh ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Afriques en lutte. 1er juin 2012. « Afriques en Lutte ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alkarama. 30 janvier 2015. Djibouti: Rapport de suivi étatique : commentaires. [Date de consultation : 30 août 2017]

Alkarama. 23 décembre 2014. « Djibouti : Libérations du président et du porte-parole du Mouvement des jeunes de l’opposition (MJO) ». [Date de consultation : 8 sept. 2017]

Alkarama. 17 décembre 2014. « Djibouti : détention arbitraire du président et porte-parole du Mouvement des jeunes de l'opposition (MJO) ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alkarama. S.d. « Notre travail ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alkarama et Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH ). 30 septembre 2015. « Djibouti : Refus de remise liberté provisoire pour les opposants de Dikhil arbitrairement détenus depuis le 18 septembre ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alwihda Info. 16 novembre 2015. Kadir Salah. « Djibouti : les familles des militants du MJO arrêté et intimidés ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alwihda Info. 1er novembre 2015. « Djibouti : Journée africaine de la jeunesse dans la répression ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Alwihda Info. 15 février 2009. « Historique du journal Alwihda ». [Date de consultation : 30 août 2017]

British Broadcasting Corporation (BBC). 12 juillet 2017. « Djibouti Country Profile ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Belga News Agency. 3 mai 2017. « Djiboutien énucléé à Ixelles : le MRD réfute toute implication et déplore une instrumentalisation "politicarde" ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Belga News Agency. 27 avril 2017. « L'homme énucléé à Ixelles dénonce un crime politique ». [Date de consultation : 30 août 2017]

La Capitale. 18 janvier 2017. « Les yeux arrachés à Ixelles: nouvelle manif de soutien ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Dernière Heure (DH). 14 novembre 2016. D. Ha. « Le terrible témoignage de Liban Moustapha Hassan: "Il a arraché mes yeux avec ses doigts!" » [Date de consultation : 30 août 2017]

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et Ligue djiboutienne des droits de l'homme (LDDH). 25 janvier 2016. « Djibouti : Impasse politique et intensification de la répression à quatre mois de l'élection présidentielle ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et Ligue djiboutienne des droits de l'homme (LDDH). 13 novembre 2015. « La répression s'abat sur l'opposition, à six mois de l'élection présidentielle ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Freedom House. 18 août 2015. « Djibouti ». Freedom in the World 2015. [Date de consultation : 30 août 2017]

HCH24. 13 février 2015. Houssein Ibrahim Houmed. « Djibouti : courrier adressé ce jour au Président de la République François Hollande pour soutenir la transition démocratique à Djibouti ». [Date de consultation : 5 sept. 2017]

MJO-Europe. S.d.a. « Qui sommes-nous? ». [Date de consultation : 8 sept. 2017]

MJO-Europe. S.d.b. « Nos activités ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Le Monde. 8 novembre 2016. « À Bruxelles, un opposant djiboutien se fait crever les yeux dans une rixe politique ». [Date de consultation : 30 août 2017]

MRD-Djibouti. S.d. « Dissolution arbitraire du MRD - Voici un bref rappel des faits ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Observatoire djiboutien pour la promotion de la démocratie et des droits humains (ODDH). 14 décembre 2014. Farah Abdillahi Miguil. « Djibouti : arrestations, détentions puis placement en mandat de dépôt de 2 responsables du MJO ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Political Handbook of the World 2015. 2015. « Djibouti ». Sous la direction de Tom Lansford. Washington, DC : CQ Press. [Date de consultation : 30 août 2017]

Radio France internationale (RFI). 4 septembre 2013. « Dimitri Verdonck, spécialiste des questions djiboutiennes ». [Date de consultation : 30 août 2017]

RTL Info. 7 novembre 2016. « Barbarie en pleine rue à Ixelles: le jeune Moustapha se fait arracher les yeux, un suspect arrêté ». [Date de consultation : 30 août 2017]

Tournons la page. 24 février 2017. « Lettre à M. François Hollande: "Ne recevez pas le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh" ». [Date de consultation : 5 sept. 2017]

Autres sources consultées

Sources orales : Association pour le respect des droits de l'homme à Djibouti; chercheur affilié, spécialiste de la Corne d'Afrique; docteur en géopolitique; Ligue djiboutienne des droits de l'homme; Mouvement des jeunes de l'opposition-Europe; Observatoire djiboutien pour la promotion de la démocratie et des droits humains; professeur émérite de géographie politique; professeur agrégé en sociologie.

Sites Internet, y compris : Africa Confidentia; Amnesty International; ecoi.net; États-Unis – Department of State; Factiva; Human Rights Watch; International Crisis Group; IRIN; Nations Unies – Refworld.

Associated documents