Zimbabwe: Viva Zimbabwe party, including leadership, structure, objectives, and activities; requirements and procedures to become a member of the party; treatment of youth activists and members of opposition parties since the resignation of President Robert Mugabe in November 2017 (2016-May 2018) [ZWE106107.E]

Zimbabwe : information sur le parti Viva Zimbabwe, y compris ses dirigeants, sa structure, ses objectifs et ses activités; les exigences et la marche à suivre pour devenir membre du parti; le traitement réservé aux militants pour la jeunesse et aux membres de partis d’opposition depuis la démission du président Robert Mugabe en novembre 2017 (2016-mai 2018)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Parti Viva Zimbabwe

Des sources signalent que le parti Viva Zimbabwe a été fondé en juin 2016 par Acie Lumumba, un ancien membre du parti au pouvoir, l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zimbabwe African National Union-Patriotic Front - ZANU-PF) (Daily News 9 avr. 2018; eNCA 30 juin 2016). Des sources précisent qu’Acie Lumumba est aussi connu sous le nom de William Mutumanje (The Herald 31 juill. 2017; NewsDay 13 avr. 2017).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur de l’Université de Johannesburg qui étudie la politique du Zimbabwe depuis au moins 35 ans a signalé que Viva Zimbabwe [traduction] « semble avoir été dissous, bien que certains membres aient soutenu vers la fin de novembre [2017] que celui qui, selon toutes apparences, était chef du parti avait procédé à sa dissolution sans en consulter les membres, et qu’ils étaient donc restés » (professeur 27 avr. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement concernant la structure du parti et les exigences et la marche à suivre pour en devenir membre.

1.1 Dirigeants

Selon l’Open Parly, [traduction] « un portail destiné aux jeunes Zimbabwéens » qui vise à « accroître l’engagement citoyen » (Open Parly s.d.), Acie Lumumba a été expulsé du parti Viva Zimbabwe en novembre 2017 [traduction] « parce qu’il avait proféré des injures contre d’autres partis d’opposition et qu’il avait l’intention d’adhérer de nouveau à la ZANU-PF » (Open Parly 29 nov. 2017). On peut lire dans un article paru en avril 2018 dans le Daily News, un journal zimbabwéen, qu’Acie Lumumba s’est joint de nouveau à la ZANU-PF en tant que partisan après l’arrivée au pouvoir du président Emmerson Mnangagwa [en novembre 2017] (Daily News 9 avr. 2018). D’après la même source, Acie Lumumba a [traduction] « déclaré que sa vie politique est terminée » (Daily News 9 avr. 2018).

Dans un article de janvier 2018 publié par l’Open Parly, on désigne Patson Mashingaidze comme étant le président de Viva Zimbabwe (Open Parly 29 janv. 2018). La même source avait auparavant affirmé que Patson Mashingaidze, porte-parole de Viva Zimbabwe, était devenu président du parti par intérim après l’expulsion d’Acie Lumumba en novembre 2017 (Open Parly 29 nov. 2017). Selon des sources de 2016, Agency Gumbo serait porte-parole de Viva Zimbabwe (The Zimbabwean 5 juill. 2016; 263 Chat 4 juill. 2016) et secrétaire juridique (The Zimbabwean 5 juill. 2016).

1.2 Objectifs

On peut lire dans le site de nouvelles en ligne Newzimbabwevision qu’Acie Lumumba [traduction] « a accusé les hauts dirigeants de la ZANU-PF d’avoir recours aux agents de sécurité de l’État pour faire taire les dissidents » (Newzimbabwevision 1 juill. 2016). D’après des sources, Acie Lumumba a été visé par des chefs d’accusation pour avoir [traduction] « insulté » le président Robert Mugabe en 2016 et avoir « porté atteinte à [son] autorité » (The Zimbabwean 5 juill. 2016; 263 Chat 4 juill. 2016). Il est écrit dans un article du quotidien britannique The Times qu’Acie Lumumba a quitté la ZANU-PF en raison de la corruption dans ses rangs et de [traduction] « promesses non tenues » et qu’il a lui-même « été accusé de corruption, mais aucun chef d’accusation n’a été déposé contre lui » (The Times 18 nov. 2017). Selon eNews Channel Africa (eNCA), une chaîne d’information à la télévision sud-africaine, Acie Lumumba a admis avoir trempé dans la corruption tandis qu’il était membre de la ZANU-PF (eNCA 30 juin 2016).

Il est écrit dans le Daily News que, en 2016, Acie Lumumba a dit que Viva Zimbabwe [traduction] « vise à aller chercher le soutien des jeunes, qui constituent 60 p. 100 des électeurs inscrits » (Daily News 29 juin 2016). D’après l’Open Parly, Patson Mashingaidze a déclaré en 2017 que

[traduction]

Viva Zimbabwe promet de faciliter la participation des jeunes qui s’intéressent à la politique, tout particulièrement aux élections de 2018 [1], et de se faire leur véhicule dans ce contexte, et s’engage à continuer le combat en vue de faire de la place dans la sphère politique pour les jeunes qui désirent adhérer à l’effectif politique.

Viva Zimbabwe a affirmé que l’inclusion des jeunes en politique est au sommet des idées défendues par le parti et que les jeunes ne devraient pas hésiter à rejoindre ses rangs, étant donné que des partis d’opposition comme le MDC-T [Movement for Democratic Change-Tsvangirai (Mouvement pour le changement démocratique-Tsvangirai), un parti d’opposition] sont maintenant dirigés par des personnes âgées et perdent en pertinence quand il s’agit des besoins des jeunes (Open Parly 29 nov. 2017).

Selon les propos d’Acie Lumumba, fondateur et ancien dirigeant, tels qu’ils sont cités par le Daily News, [traduction] « [l]a raison pour laquelle nous avons créé la plateforme Viva Zimbabwe était de donner aux jeunes la possibilité de participer à la vie politique au Zimbabwe et, de cette façon, leur permettre de briguer une fonction politique aussi élevée que celle de président. Nous voulions voir en poste un jeune président » (Daily News 9 avr. 2018).

Au cours d’un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, le professeur a déclaré que, en règle générale, Acie Lumumba est considéré comme le fondateur de Viva Zimbabwe, parti qu’il a créé en appui à Emmerson Mnangagwa et en opposition à Robert Mugabe (professeur 25 avr. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens. Dans une entrevue réalisée en novembre 2017 pendant l’émission de télévision Morning Live diffusée par la Société de radiodiffusion de l’Afrique du Sud (South African Broadcasting Corporation - SABC), Acie Lumumba a déclaré que, [traduction] « "pour réinstaurer un climat de normalité et de stabilité" », Emmerson Mnangagwa « "est le choix qui s’impose […] pour occuper les fonctions de président du Zimbabwe : plus vite il sera élu, plus vite tous les autres pourront reprendre le travail" », ajoutant que M. Mnangagwa était alors « "l’homme le mieux placé pour occuper ce poste" », soit de diriger le Zimbabwe (SABC 21 nov. 2017).

1.3 Activités

On peut lire dans l’article de 2016 publié par le Daily News qu’Acie Lumumba [traduction] « a éliminé la possibilité de tisser des liens avec les partis existants qui, selon lui, n’ont rien à offrir » (Daily News 29 juin 2016). Au cours de l’entrevue diffusée par la SABC, Acie Lumumba a souligné que Viva Zimbabwe avait deux objectifs : [traduction] « voir à ce que les jeunes soient inscrits sur la liste électorale, et voir à ce que les jeunes se présentent aux élections. Chaque circonscription du pays compte maintenant des jeunes inscrits pour le scrutin et des jeunes se présentant comme candidat. Nous avons donc accompli notre mandat » (SABC 21 nov. 2017). D’après le Daily News, Acie Lumumba a déclaré que [traduction] « son parti, Viva Zimbabwe, avait rempli sa mission, mais il était réticent à se prononcer sur la question de savoir si le parti participerait aux élections prochaines, signalant qu’il ne joue plus de rôle en son sein » (Daily News 9 avr. 2018).

Dans l’article de l’Open Parly paru en janvier 2018, on peut lire que le président de Viva Zimbabwe, Patson Mashingaidze, [traduction] « affirme que son parti rédigera une lettre très détaillée, surnommée le "document pour l’inclusion des jeunes" (Youth Inclusion Document - YID), à l’intention du président Emmerson Mnangagwa, dans laquelle sera exigée l’inclusion des jeunes au sein du gouvernement et d’autres institutions de l’État » (Open Parly 29 janv. 2018). Selon la même source, [traduction] « la lettre porte également sur la nécessité de bâtir au pays plus de centres de formation professionnelle dotés d’un module d’autonomisation idéologique[,] entre autres choses » (Open Parly 29 janv. 2018).

2. Traitement réservé aux militants pour la jeunesse et aux membres de partis d’opposition

En novembre 2017, Emmerson Mnangagwa, auparavant [traduction] « vice-président » du pays (Human Rights Watch janv. 2018), a remplacé Robert Mugabe en tant que président (É.-U. 20 avr. 2018, 1; Human Rights Watch janv. 2018). D’après les Country Reports on Human Rights Practices for 2017 publiés par le Département d’État des États-Unis, [traduction] « [d]urant l’intervention militaire de novembre [2], les opposants politiques du président Emmerson Mnangagwa ont prétendu que les forces armées les avaient arrêtés, détenus et torturés dans des installations militaires » (É.-U. 20 avr. 2018, 3). Dans son World Report 2018: Events of 2017, Human Rights Watch souligne que [traduction] « [l]es médias appartenant à l’État demeurent en faveur du parti au pouvoir, la ZANU-PF, et limitent la couverture accordée aux partis d’opposition » (Human Rights Watch janv. 2018). Dans le Monthly Monitoring Report de mars 2018 du Projet pour la paix au Zimbabwe (Zimbabwe Peace Project - ZPP), une organisation qui [traduction] « cherche à encourager le dialogue et la tolérance politique au moyen d’activités de maintien de la paix non partisanes », on peut lire que « [l]es membres du parti au pouvoir, du moins à l’échelle locale, semblent continuer de jouir d’impunité », et que cette « situation est vraisemblablement exacerbée par la force policière, qui semble être réticente ou hésiter à soumettre les partisans ou les dirigeants du parti au pouvoir à l’application pleine et entière de la loi » (ZPP mars 2018, 2, 11).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur agrégé de l’Université York dont les recherches et les publications portent principalement sur la sphère politique au Zimbabwe, et qui se trouvait au Zimbabwe en avril 2018 et s’est entretenu avec des [traduction] « sources de confiance de la société civile », a fait état du fait que

le contexte a considérablement changé depuis novembre 2017 pour du militantisme de la société civile et les activités des partis politiques d’opposition. Les menaces verbales ou de nature juridique ont cessé pour la plupart; le président Emmerson Mnangagwa a répété en public que le harcèlement des dissidents doit prendre fin et qu’il est nécessaire d’instaurer un dialogue et un engagement ouverts sur le plan politique; l’alliance du MDC a pu accroître sa visibilité et ses activités dans la sphère publique (son chef, Nelson Chamisa, a été invité aux célébrations officielles organisées pour le jour de l’indépendance cette année, par exemple); et se tient une série de réunions publiques d’envergure ralliant un vaste auditoire pendant lesquelles sont formulées des critiques directes à l’endroit de la feuille de route du gouvernement et auxquelles participent de nombreux partis politiques variés, dont la ZANU-PF (professeur agrégé 29 avr. 2018).

L’International Crisis Group souligne également [traduction] « [qu’]Emmerson Mnangagwa et son gouvernement ont instauré une ambiance différente; ils ont en effet promis de procéder à un grand nettoyage du gouvernement, de tendre la main aux différents groupes raciaux, ethniques et politiques, de renforcer la démocratie du Zimbabwe et de réformer son économie moribonde », tout en mettant l’accent sur la nécessité « [d’]ouvrir le système politique » (International Crisis Group 31 janv. 2018). En réponse à une question portant sur le traitement réservé aux partis d’opposition depuis la démission de Robert Mugabe, le professeur a déclaré que pour les groupes d’opposition, y compris les dirigeants du MDC [3], les choses avaient été [traduction] « relativement faciles » depuis novembre 2017 (professeur 25 avr. 2018). Le ZPP signale qu’en mars 2018, [traduction] « [l]es cas de violence politique évidente étaient relativement peu nombreux », bien que

[l]es cas de violence ou d’intimidation politiques était plus fréquents dans certaines provinces que d’autres. Des provinces comme celles de Mashonaland Central, Mashonaland-Est et Manicaland et des districts comme Mazowe, Mudzi et Guruve demeurent des zones sensibles susceptibles d’être le théâtre de violence, d’intimidation et de coercition politiques perpétrées par des dirigeants et des partisans locaux de la ZANU-PF à l’endroit des habitants ou des partisans de l’opposition réels ou présumés de la région (ZPP mars 2018, 3).

La même source a ajouté que [traduction] « les cas de violence, d’intimidation et de coercition politiques sont encore loin d’être tous signalés, peut-être parce que la population ne fait pas confiance à la force policière, qui est de longue date perçue comme une entité partisane ou inefficace lorsqu’il est question de politique » (ZPP mars 2018, 12). Le ZPP précise également que, en mars 2018, des policiers

[traduction]

ont arrêté et temporairement détenu des partisans du MDC-T à la suite de l’accrochage les ayant opposés aux partisans de la ZANU-PF à Caledonia. Dans un autre cas où l’on soupçonne la perpétration d’actes de violence politique à Chivi Central - une agression commise par le président local d’une aile jeunesse de la ZANU-PF contre deux frères connus pour être des partisans du MDC-T, des policiers se seraient trouvés sur les lieux sans toutefois intervenir (ZPP mars 2018, 3).

Le professeur a ajouté que, [traduction] « actuellement, le climat est relativement sûr pour le MDC et d’autres partis, mais il se peut que cela ne dure pas jusqu’aux élections ni tout au long de la période électorale » (professeur 27 avr. 2018). De même, le professeur agrégé a attiré l’attention sur le fait que, même si [traduction] « le traitement réservé aux militants pour la jeunesse et aux partis d’opposition a considérablement changé […] cela ne signifie pas que la situation demeurera immuable dans l’avenir », et que la ZANU-PF et le président Emmerson Mnangagwa semblent « centrer leurs efforts sur la tenue d’élections "légitimes" et le rétablissement de liens avec la communauté internationale sur de nouvelles bases » (professeur agrégé 29 avr. 2018).

Le professeur a précisé que le régime actuel ne semble pas susceptible d’être menacé par le parti Viva Zimbabwe, [traduction] « maintenant défunt », bien « [qu’]il soit possible que des tensions existent au sein du parti compte tenu du fait que certains membres étaient mécontents parce que le chef l’avait dissous » (professeur 27 avr. 2018). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d’autres renseignements allant dans le même sens.

Le professeur a signalé que les « Green Bombers », qui avaient été démobilisés en janvier 2018, sont de retour; il a décrit ce groupe comme étant un service national pour les jeunes recrutés par les services du renseignement, reconnu pour [traduction] « semer la terreur dans les régions rurales » (professeur 25 avr. 2018). De même, le NewsDay, un quotidien du Zimbabwe, écrit que le gouvernement d’Emmerson Mnangagwa a [traduction] « réembauché les diplômés du redouté service pour la jeunesse nationale de la ZANU-PF, [connu] sous le nom à connotation méprisante de Green Bombers, à leurs postes d’officiers pour la jeunesse », et que l’opposition prétend que la ZANU-PF y « a régulièrement eu recours » comme « fer de lance de campagnes électorales violentes » (NewsDay 12 avr. 2018). La même source cite les propos de Jacob Mafume, porte-parole du Parti démocratique du peuple (People’s Democratic Party), un parti d’opposition, selon lesquels [traduction] « "[c]es jeunes ont été utilisés comme marchands de violence et de terreur" » et ils « "ont un seul objectif, de toute évidence, qui est d’amener manu militari les citoyens aux bureaux de scrutin, surtout dans les régions rurales, et d’intimider les partisans de partis d’opposition pour faire en sorte qu’ils ne votent pas" » (NewsDay 12 avr. 2018). Selon les Country Reports 2017 publiés par les États-Unis, [traduction] « la ZANU-PF a formé et déployé des jeunes à des fins de harcèlement et de perturbation des activités de membres de partis politiques d’opposition, de syndicats, de mouvements étudiants, de groupes de la société civile et de journalistes considérés comme critiques de la ZANU-PF » (É.-U. 20 avr. 2018, 22).

Selon un article d’avril 2018 paru dans le New Zimbabwe, un journal en ligne, [traduction] « [d’]après des ONG, plus de 5000 soldats sont déployés dans les régions rurales afin de contraindre par la peur les villageois à voter pour la ZANU-PF aux élections prochaines », et « des représentants de partis d’opposition ont affirmé que les élections à venir ne seraient ni libres, ni équitables, ni crédibles étant donné la présence de plus de 5000 soldats déjà à pied d’œuvre dans leur campagne de terreur contre les villageois » (New Zimbabwe 29 avr. 2018). Le professeur a également déclaré que des [traduction] « signalements d’un nombre assez imposant de soldats - peut-être 2000 - faisant sentir leur présence en région rurale » avaient été faits, et que « nombreux sont en lice pour l’investiture de candidats de la ZANU-PF lors des élections primaires » (professeur 27 avr. 2018). Il est aussi écrit dans le Daily News que la période ayant précédé les élections primaires de la ZANU-PF a été [traduction] « déchirée par des tensions découlant de l’admission de candidats de l’armée » (Daily News 2 avr. 2018).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] Il est écrit dans une déclaration à la presse de mars 2018 communiquée par la Commission électorale du Zimbabwe (Zimbabwe Electoral Commission) que les élections devraient avoir lieu en juillet ou en août 2018 (Zimbabwe 13 mars 2018).

[2] D’après Human Rights Watch, [traduction] « Robert Mugabe a été destitué par un coup d’État de l’armée » et, « [p]endant la prise de contrôle de l’armée survenue du 14 au 24 novembre, les soldats ont arrêté et détenu un certain nombre d’associés de Robert Mugabe sans fournir de renseignements à propos des arrestations ni des lieux ou conditions de détention » (Human Rights Watch janv. 2018). Dans les Country Reports 2017, publiés par les États-Unis, on trouve la description suivante des événements de novembre 2017 : [traduction] « une intervention militaire, des manifestations populaires exigeant le retrait du président Robert Mugabe, la motion de censure du parti au pouvoir et les procédures de déstitution ont mené à sa démission » (É.-U. 20 avr. 2018, 1). Selon la même source, le parti au pouvoir, soit le ZANU-PF, [traduction] « a nommé l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa comme remplaçant de Robert Mugabe en sa double qualité de président du ZANU-PF et du gouvernement » et, le 24 novembre 2017, Emmerson Mnangagwa a été « assermenté en tant que président et habilité par la constitution à terminer ce qui reste du mandat de cinq ans de l’ancien président Robert Mugabe, censé arriver à terme en 2018 » (É.-U. 20 avr. 2018, 1).

[3] Pour de plus amples renseignements sur le MDC, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information ZWE105030 de janvier 2015.

Références

263 Chat. 4 juillet 2016. Lovejoy Mutongwiza. « Lumumba Arrested ». [Date de consultation : 24 avr. 2018]

Daily News. 9 avril 2018. Tarisai Machakaire. « Acie Lumumba Speaks Out ». [Date de consultation : 23 avr. 2018]

Daily News. 2 avril 2018. Blessings Mashaya. « Zanu PF MP Warns Against Divisions ». [Date de consultation : 27 avr. 2018]

Daily News. 29 juin 2016. « Lumumba Forms Political Party ». [Date de consultation : 19 avr. 2018]

eNews Channel Africa (eNCA). 30 juin 2016. African News Agency. « "You Don’t Cross the Red Line of Killing People": Ex Zanu PF Youth Leader ». [Date de consultation : 26 avr. 2018]

États-Unis (É.-U.). 20 avril 2018. Department of State. « Zimbabwe ». Country Reports on Human Rights Practices for 2017. [Date de consultation : 25 avr. 2018]

The Herald. 31 juillet 2017. Fungai Lupande. « Date Set for Mutumanje Trial ». [Date de consultation : 26 avr. 2018]

Human Rights Watch. Janvier 2018. « Zimbabwe ». World Report 2018: Events of 2017. [Date de consultation : 20 avr. 2018]

International Crisis Group. 31 janvier 2018. « Zimbabwe: An Opportunity for Reform? ». [Date de consultation : 4 mai 2018]

New Zimbabwe. 29 avril 2018. « Take Up Arms and Fight if You are Not Happy with the Army, Says Mutsvangwa ». [Date de consultation : 30 avr. 2018]

NewsDay. 12 avril 2018. Richard Chidza. « 3 200 "Green Bombers" Bounce Back ». [Date de consultation : 25 avr. 2018]

NewsDay. 13 avril 2017. Desmond Chingarande. « Viva Zimbabwe Leader Lumumba Arrested ». [Date de consultation : 20 avr. 2018]

Newzimbabwevision. 1 juillet 2018. « "I Say it Three Times so that You Won’t Forget it, Mr President Robert Gabriel Mugabe, F*@k You" - Acie Lumumba ». [Date de consultation : 20 avr. 2018]

Open Parly. 29 janvier 2018. Daniel Chigundu. « Viva Zimbabwe to Demand Youth Inclusion ». [Date de consultation : 20 avr. 2018]

Open Parly. 29 novembre 2017. Daniel Chigundu. « Viva Zimbabwe Fires Acie Lumumba ». [Date de consultation : 20 avr. 2018]

Open Parly. S.d. « About ». [Date de consultation : 20 avr. 2018]

Professeur, University of Johannesburg. 27 avril 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Professeur, University of Johannesburg. 25 avril 2018. Entretien téléphonique avec la Direction des recherches.

Professeur agrégé, York University. 29 avril 2018. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

South African Broadcasting Corporation (SABC). 21 novembre 2017. Entrevue avec Acie Lumumba intitulée « Mnangagwa is Perfect Man to Lead Zimbabwe: Lumumba », réalisée dans le cadre de l’émission Morning Live. [Date de consultation : 27 avr. 2018]

The Times. 18 novembre 2017. Harry Davies. « Activist with a Flair for Drama to Lead March ». (Factiva) [Date de consultation : 23 avr. 2018]

Zimbabwe. 13 mars 2018. Electoral Commission. Press Statement: 2018 General Elections. [Date de consultation : 25 avr. 2018]

Zimbabwe Peace Project (ZPP). Mars 2018. Monthly Monitoring Report. [Date de consultation : 27 avr. 2018]

The Zimbabwean. 5 juill. 2016. « "Mugabe Fck-You" Lumumba Arrested ». (Factiva) [Date de consultation : 23 avr. 2018]

Autres sources consultées

Sources orales : chercheurs étudiant le Zimbabwe.

Internet sites, including: Africa Confidential; Al Jazeera; Amnesty International; BBC; Bertelsmann Stiftung’s Transformation Index; ecoi.net; Fédération internationale des ligues des droits de l’homme; Freedom House; The Guardian; IRIN; Jane’s Country Daily Risk Report; Mail & Guardian; Nations Unies – Refworld; News24 Africa; Political Handbook of the World; Southern Eye; The Standard; Transparency International; Zimbabwe – Government Portal, Parliament; The Zimbabwe Daily; Zimbabwe Situation.

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