Somalia: Information on the Gadsan clan, including history, cultural practices, locations, occupations and position in the clan hierarchy; relationship with other clans, authorities and Al Shabaab (2015-December 2017) [SOM106029.E]

Somalie : information sur le clan Gadsan, y compris son histoire, ses pratiques culturelles, les régions où il est présent, les métiers de ses membres et sa position dans la hiérarchie des clans; sa relation avec les autres clans, les autorités et Al Chabaab (2015-décembre 2017)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Position du clan Gadsan dans la hiérarchie des clans

Des sources signalent que le clan Gadsan [Gaadsen, Gadsen, Gaadsan] est un sous-clan du clan Dir (ITPCM déc. 2013, 14; Somalia CEWERU déc. 2013, 15). Selon des sources, les Dir sont des nomades pastoraux (ITPCM déc. 2013, 14; Solomon 2015, 41) et sont considérés comme des [traduction] « nobles » (Solomon 2015, 41).

Des sources soulignent qu’il y a quatre principaux clans en Somalie : le clan Dir, le clan Darood [Darod], le clan Hawiye et le clan Isaaq [1] (Gundel 15 déc. 2009, 12; UE août 2014, 43-44). On peut lire dans un article de décembre 2013 publié par l’International Training Programme for Conflict Management (ITPCM) [2] que, d’après diverses personnes d’origine somalienne interviewées en novembre 2013 à Nairobi, les clans Hawiye et Darood sont des clans importants en Somalie (ITPCM déc. 2013, 14). On peut aussi lire dans le même article que les clans Hawiye et Darood contrôlent le [traduction] « développement politique » de la Somalie et que tous les autres clans, y compris le clan Dir, « se rallient à ces deux clans pour le contrôle et le pouvoir de l’État » (ITPCM déc. 2013, 14).

Des sources signalent que le clan Gadsan est un sous-clan direct du clan Dir (Somalia CEWERU déc. 2013, 15; Farah oct. 2016, 8). D’autres sources affirment que le clan Gadsan est un sous-clan du clan Biyomal [Biyamal, Biamal, Biimal], lui-même un sous-clan du clan Dir (Waagacusub Media 29 janv. 2015; Center for Political Studies 28 mai 2017, 131). Dans un document de travail rédigé en 2009 pour l’African Studies Centre Leiden (ASCL) [3] aux Pays-Bas, Jan Abbink, un [traduction] « anthropologue-historien » dont les recherches portent sur l’histoire et les cultures de la Corne de l’Afrique (ASCL s.d.a), écrit que le clan Gadsan est un sous-clan du clan Hiniftire, qui est lui-même un sous-clan du clan Maahe, lequel est un sous-clan du clan Dir (Abbink 2009, 17-19). On peut lire dans un rapport rédigé en 2002 par Guido Ambroso alors qu’il était agent de rapatriement sur le terrain pour le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) que le clan Gadsan est [traduction] « considéré par certains informateurs comme un sous-clan du clan Bimal et par la plupart des autres comme un clan en soi » (Ambroso mars 2002, 9, mise en évidence dans l’original). Pour obtenir de plus amples renseignements sur le clan Biyomal, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information SOM105305 d’octobre 2015.

2. Régions où le clan Gadsan est présent

Guido Ambroso écrit dans son rapport que le clan Gadsan est présent dans le Sud de la Somalie et dans l’Est de l’Éthiopie (Ambroso 2002, 6, 69).

Des sources soulignent que le clan Gadsan en Somalie est présent dans le Gedo (Gutale 2008, 78; CRD mai 2004, 15; Sharamo 2012, 198), une région du Sud-Ouest de la Somalie qui borde le Kenya et l’Éthiopie (Sharamo 2012, 198). Des sources signalent que le Gedo est également habité par les sous-clans Marehan et Ogaden du clan Darood, le clan Dagodi [Degodia], le clan Ajuran et le sous-clan Bantu du clan Jarer [Jareer] (CRD mai 2004, 15; Sharamo 2012, 198). Dans sa thèse de doctorat sur la politique et les luttes pour le rétablissement de la paix en Somalie, présentée en 2012 à la faculté des études supérieures (Graduate Faculty) de l’Université George Mason, Roba D. Sharamo [4] explique que le Gedo est

[traduction]

[u]ne région assez instable [et que] les principaux obstacles à la paix et à la stabilité [dans cette région] étaient attribuables à l’insécurité, à la rivalité et aux luttes de pouvoir entre le [Front national de Somalie (Somalia National Front - SNF)] / [Conseil somalien de reconstruction et de restauration (Somali Reconstruction and Restoration Council - SRRC)] (qui contrôlait les [d]istricts de Luuq, de Dolow et de Beledhawa) et le SNF (qui contrôlait les [d]istricts d’El-Wak, de Bardera, de Burdubo et de Gerbeharu); ainsi qu’aux conflits externes avec [l’Armée de résistance Rahanweyn (Rahanweyn Resistance Army - RRA]/SRRC du district de Bardera. La région a également connu de fréquents affrontements communautaires en raison de la concurrence pour l’utilisation des pâturages (Sharamo 2012, 198).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Un document de 2016 sur la famine en Somalie qui a été publié par le Feinstein International Center, un centre de recherche et d’enseignement à l’Université Tufts qui encourage l’utilisation de données probantes et l’apprentissage dans les interventions opérationnelles et politiques pour protéger les personnes touchées par les crises humanitaires (Tufts University s.d.), cite les propos d’un agriculteur du district de Jamame, dans le Sud de la vallée du Djouba, qui a déclaré que son village comptait environ 700 familles qui appartiennent à différents clans, [traduction] « [l]e plus important d’entre eux [étant] le clan Biyomaal, suivi du clan Darood (Majerteen et Ogaden) et du clan Gaadsan » (Feinstein International Center janv. 2016, 8, 30). De même, d’après un document provisoire de 2012 sur la réconciliation communautaire dans les régions de Gedo et de Djouba en Somalie, rédigé par le Somalia NGO Consortium, une association d’ONG qui agit en tant que [traduction] « porte-parole » des ONG locales et internationales qui s’impliquent dans le développement et le travail humanitaire en Somalie (Somalia NGO Consortium s.d.), le clan Gadsan est présent dans la région du Bas-Djouba en Somalie (Somalia NGO Consortium 29 mars 2012, 6).

Il ressort d’un rapport de 2017 sur les clans en Somalie, rédigé par International Business & Technical Consultants, Inc. (IBTCI), [traduction] « une société de conseils en développement international » (IBTCI s.d.), et présenté à l’Agence américaine pour le développement international (United States Agency for International Development - USAID), que le clan Gadsan est aussi présent dans la région de Bakool en Somalie, plus particulièrement dans le district de Rabdhure (IBTCI 20 sept. 2017, 56). Il ressort également du même rapport que la région de Bakool est aussi habitée par, entre autres, le clan Rahanweyne [Rahanweyn], les sous-clans Reer Afgab et [traduction] « Aulihan du clan Ogaden », et les clans Buurashadley, Aulihan et Jejele (IBTCI 20 sept. 2017, 56). Selon un rapport de 2001 rédigé par les Nations Unies, le clan Gadsan est aussi présent dans la région de Raaso [Rasso, Raso] en Éthiopie (Nations Unies 29 mai 2001, 13). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

3. Emplois et métiers des membres du clan Gadsan

Dans un livre de 1999 sur le pastoralisme et la politique en Somalie, Ioan Myrddin Lewis, un ancien professeur de l’École d’économie et de sciences politiques de Londres (London School of Economics and Political Sciences) spécialiste des études somaliennes (WardheerNews.com 3 juin 2014), fait remarquer que le clan Gadsan est issu d’une lignée religieuse ou sacerdotale d’ascendance somalienne (Lewis 1999, 224). La même source explique que les lignées sacerdotales en Somalie sont [traduction] « des "hommes de Dieu" par principe, bénis par définition, et pas nécessairement des experts de la charia » (Lewis 1999, 224). D’après la même source, les clans issus de lignées sacerdotales, comme le clan Gadsan, comptent une proportion plus élevée de cheikhs [chefs arabes] que [traduction] « d’autres lignées et clans "guerriers" » (Lewis 1999, 224).

Dans un rapport de 2000 sur les castes et les minorités en Somalie, Mohamed Mohamed-Abdi, qui était alors anthropologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), explique que le clan Gadsan, tout comme le clan Dir, fait partie de la caste des waranle, qui sont « détenteurs de la terre et des points d’eau [et] sont en général » des pasteurs nomades, éleveurs de dromadaires, de bovins, de chèvres et de moutons (Mohamed-Abdi 2000, 135). La même source explique également que, parmi les clans appartenant aux waranle, certains, dont le clan Gadsan, assument des fonctions religieuses (Mohamed-Abdi 2000, 135).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucune information sur l’histoire et les pratiques culturelles du clan Gadsan.

4. Traitement réservé au clan Gadsan et relation avec les autres clans et sous-clans somaliens

Selon le Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED), un projet qui recueille des données sur [traduction] « les dates et les lieux de toutes les manifestations et violences politiques signalées dans plus de 60 pays en développement d’Afrique et d’Asie » (ACLED s.d.), le clan Gadsan a été impliqué dans les incidents de [traduction] « conflits armés non étatiques » suivants :

  • Le 5 mars 2008, d’après des informateurs locaux, les milices du clan Gadsan et du sous-clan Macalin-Weyne se sont engagées dans une bataille qui n’a entraîné aucun changement de territoire à Luuq, dans la région de Gedo (ACLED 2016, événement 84 549).
  • Le 28 avril 2008, d’après des informateurs locaux, une bataille a opposé les milices du clan Gadsan et du sous-clan Macalin-Weyne à Luuq, dans la région de Gedo (ACLED 2016, événement 84 740). Selon la même source, la bataille n’a entraîné aucun changement de territoire (ACLED 2016, événement 84 740).
  • Le 4 mai 2008, d’après l’Agence France-Presse (AFP) et l’Associated Press (AP), les milices du clan Gadsan et du sous-clan Rahanweyn-Moalim Weyne se sont engagées dans une bataille liée à un conflit foncier à Luuq, dans la région de Gedo (ACLED 2016, événement 84 771). La même source précise que la bataille n’a entraîné aucun changement de territoire et que 12 personnes sont mortes lors de ce conflit de 12 heures qui a opposé les deux milices (ACLED 2016, événement 84 771).
  • Le 13 août 2013, un homme armé appartenant à la milice du clan Madhiban a blessé deux civils, dont un membre du clan Gadsan, lorsqu’il a tiré des coups de feu dans le cadre d’une dispute privée à Qardho (ACLED 2016, événement 93 329).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

4.1 Relation avec Al Chabaab

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur la relation du clan Gadsan avec Al Chabaab.

Selon l’ACLED, le 17 novembre 2015, des hommes armés qui se sont avérés être des membres d’Al Chabaab [traduction] « ont tué par balle » un civil appartenant au clan Gadsan à Galkacyo, dans la région de Mudug [Centre-Nord de la Somalie], alors qu’il prenait part à un mariage (ACLED 2016, événement 99 594). La même source précise que le meurtre a été commis pour une raison [traduction] « inconnue » (ACLED 2016, événement 99 594). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

4.2 Relation avec les autorités somaliennes

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d’information sur la relation du clan Gadsan avec les autorités somaliennes.

Des sources signalent que, en 2015, Ahmed Hassan Gabobe a été nommé ministre de la Justice et des Affaires religieuses (Waagacusub Media 29 janv. 2015) ou ministre de la Dotation et des Affaires religieuses (WardheerNews.com 28 janv. 2015). On peut lire sur la page Internet du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (Ministry of Agriculture and Livestock) de la Somalie qu’Ahmed Hassan Gabobe est actuellement le ministre somalien de l’Agriculture (Somalie s.d.).

Il ressort d’un article de 2015 publié par Waagacusub Media, une source [traduction] « d’information et d’actualités indépendantes de l’Afrique de l’Est » (Waagacusub Media s.d.b) dont le siège est situé aux Pays-Bas (Waagacusub Media s.d.a), qu’Ahmed Hassan Gabobe appartient au clan Gadsan (Waagacusub Media 29 janv. 2015). Le même article souligne qu’Ahmed Hassan Gabobe est un ancien [traduction] « [i]slamiste [f]ondamentaliste et [qu’il] est membre de la Cour de l’Union islamique annulée [(Cancelled Islamic Union Court)] » (Waagacusub Media 29 janv. 2015). La même source souligne aussi qu’Ahmed Hassan Gabobe est [traduction] « lié [à] la participation aux combats dans les régions de Defow, Kabhanley et Basse-Shabelle » (Waagacusub Media 29 janv. 2015). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] Selon un article rédigé en 2011 par Abdi Ismail Samatar, un professeur de l’Université du Minnesota qui est spécialiste de la Somalie et de la relation entre la démocratie et le développement (University of Minnesota s.d.), les clans Digil et Rahanweyne comptent aussi parmi les clans les plus importants en Somalie (Samatar mars 2011, 50).

[2] L’ITPCM, qui fait partie de l’Institute of Law, Politics and Development, un centre de recherche interdisciplinaire sur le droit, l’économie et les sciences politiques de l’École supérieure Sainte-Anne (Sant'Anna School of Advanced Studies - Sant'Anna) (Sant'Anna s.d.a), est une organisation qui aide [traduction] « à renforcer l’expertise internationale pour la gestion pacifique des conflits » et « contribue à l’élaboration de stratégies politiques, socioéconomiques et culturelles en vue d’une paix durable » (Sant'Anna s.d.b).

[3] L’ASCL est un [traduction] « institut du savoir qui mène des recherches et s’implique dans l’enseignement sur l’Afrique, et qui vise à promouvoir une meilleure compréhension et un meilleur aperçu des développements passés, actuels et futurs en Afrique » (ASCL s.d.b).

[4] Roba D. Sharamo est un commissaire de la Commission nationale de cohésion et d’intégration (National Cohesion and Integration Commission - NCIC) de la République du Kenya qui [traduction] « compte plus de 16 années d’expérience dans les domaines du développement international, de la diplomatie et de l’analyse et de la résolution de conflits » (George Mason University s.d.).

Références

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African Studies Centre Leiden (ASCL), Universiteit Leiden. S.d.a. « Jan Abbink ». [Date de consultation : 7 déc. 2017]

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Sant'Anna School of Advanced Studies. S.d.b. « Institute of Law, Politics and Development: ITPCM ». [Date de consultation : 5 déc. 2017]

Sharamo, Roba D. 2012. Predatory Politics and Struggles of Peacemaking in Somalia. Thèse de doctorat. George Mason University, États-Unis. [Date de consultation : 4 déc. 2017]

Solomon, Hussein. 2015. Terrorism and Counter-Terrorism in Africa. Sous la direction de Stuart Croft. Hampshire: Palgrave Macmillan.

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Waagacusub Media. S.d.a. « Contact Us ». [Date de consultation : 7 déc. 2017]

Waagacusub Media. S.d.b « About ». [Date de consultation : 6 déc. 2017]

WardheerNews.com. 28 janvier 2015. « Somalia's Prime Minister Names New Cabinet ». [Date de consultation : 6 déc. 2017]

WardheerNews.com. 3 juin 2014. « I. M. Lewis 1930-2014: A Great Tree Has Fallen ». [Date de consultation : 11 déc. 2017]

Autres sources consultées

Sources orales : Canadian Friends of Somalia; chercheur sur la nation-État et le nationalisme en Somalie à la University of Oxford; Life & Peace Institute in Somalia; Midaynta Community Services; Ogaden Somali Community Association of Ontario; professeur adjoint spécialiste de la politique et du développement en Afrique et au Moyen-Orient à la Qatar University; professeur d’anthropologie spécialiste des études africaines au Colby College; professeur d’histoire de l’Afrique et du Moyen-Orient à la State University of Savannah; professeur spécialiste de la diaspora africaine, de la transformation sociale et du changement social en Afrique à la Iowa State University; professeur spécialiste de la Somalie à la University of Leipzig; professeur spécialiste de la Somalie et de la relation entre la démocratie et le développement à la University of Minnesota.

Sites Internet, y compris : ecoi.net; États-Unis – Department of State; Factiva; Force Migration Review; Freedom House; Human Right Watch; Internal Displacement Monitoring Centre; International Crisis Group; Jane's Intelligence Review; Minority Rights Group International; Nations Unies – Refworld; Somalie – Ministry of Planning, Investment and Economic Development.

Associated documents