Eritrea: Information on the Tehadiso movement, including core teachings and tenets; status of the movement in Eritrea; treatment of members by authorities (2015-January 2017) [ERI105724.E]

Érythrée : information sur le mouvement Tehadiso (Tehadiso movement), y compris ses principes et ses enseignements fondamentaux; la situation du mouvement en Érythrée; le traitement que les autorités réservent aux membres (2015-janvier 2017)

Direction des recherches, Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

Des sources signalent que le gouvernement de l’Érythrée permet à l’Église orthodoxe, à l’Église évangélique luthérienne, à l’Église catholique et à l’Islam sunnite de mener leurs activités (CSW 23 juin 2016, 4; Christian Today 20 janv. 2016). Selon Christian Today [1], tous les autres groupes confessionnels sont [traduction] « proscrits » (Christian Today 20 janv. 2016). D’après Church in Chains, [2] [traduction] « toute pratique religieuse » étrangère aux quatre groupes approuvés par le gouvernement est « interdite » (Church in Chains 29 juill. 2013). L’International Humanist and Ethical Union (IHEU), [traduction] « l’organisme mondial qui représente le mouvement humaniste » et qui est formé « de personnes et d’organisations non religieuses » (IHEU s.d.), écrit que les [traduction] « [a]deptes de religions "non reconnues" sont arrêtés [et] détenus dans des conditions oppressives » (IHEU 2016). De même, Church in Chains affirme que, en 2002, [traduction] « les chrétiens de confessions interdites ont commencé à être arrêtés […] et incarcérés dans des conditions épouvantables » (23 août 2016). Pour obtenir de plus amples renseignements sur le traitement réservé aux chrétiens, y compris les chrétiens de confessions non reconnues, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information ERI104541 en date de septembre 2013. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le traitement que les autorités réservent aux chrétiens évangéliques et pentecôtistes, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information ERI104987 en date d’octobre 2014.

Christian Today fait remarquer que [traduction] « [l]e gouvernement exerce un contrôle serré [des] activités » des groupes religieux reconnus (20 janv. 2016). Il ressort du Annual Report 2016 publié par la Commission américaine sur la liberté religieuse dans le monde (US Commission on International Religious Freedom - USCIRF) que les communautés religieuses reconnues

[traduction]

sont tenues de présenter des rapports d’activités tous les six mois; ont pour ordre de ne pas accepter de fonds de la part de coreligionnaires à l’étranger (un ordre que l’Église orthodoxe érythréenne aurait dit ne pas vouloir respecter); ont vu certains de leurs dirigeants religieux être nommés par des représentants du gouvernement. Le gouvernement de l’Érythrée a nommé le patriarche de l’Église orthodoxe érythréenne […] ainsi que d’autres représentants religieux de niveau inférieur (É.-U. 2 mai 2016).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient à Christian Solidarity Worldwide (CSW) [3] a affirmé ceci :

[traduction]

[I]l n’y a aucune liberté de religion ou de croyance en Érythrée. Même les groupes confessionnels reconnus comme l’Église orthodoxe sont soumis à un contrôle serré. En fait, de toutes les églises et de tous les groupes confessionnels autorisés, l’Église orthodoxe fait particulièrement l’objet de mesures intrusives officielles. Le gouvernement cesse de verser des fonds et ferme même des monastères (CSW 4 janv. 2017).

L’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (Schweizerische Flüchtlingshilfe - SFH) cite dans un rapport de décembre 2010 une publication d’In Chains for Christ [4] en date de 2003, selon laquelle le groupe jeunesse de l’Église orthodoxe érythréenne est à l’origine d’un mouvement de réforme qui s’est développé après 1991 (SFH 13 déc. 2010, 4). La même source cite aussi une communication écrite envoyée par [traduction] « un spécialiste de l’Érythrée » qui a dit que le mouvement de renouveau s’appelle « Tehadiso Menkesekas », « c’est-à-dire un mouvement de renouveau au sein de l’Église » (SFH 13 déc. 2010, 4). D’après la même source, le mouvement ne se considère pas comme une église indépendante et est connu sous le nom de mouvement Medhane Alem (Medhane Alem Movement), étant donné qu’il a pris naissance à l’école du dimanche de la communauté religieuse Medhane Alem à Asmara (SFH 13 déc. 2010, 4). Toujours d’après la même source, si le nom « mouvement Medhane Alem » est utilisé, c’est parce qu’il figure sur les sites Internet chrétiens étrangers et qu’il a ainsi été adopté par les adeptes du mouvement Tehadiso dans la diaspora érythréenne (SFH 13 déc. 2010, 4). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens, ni aucun renseignement additionnel. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le mouvement Medhane Alem, y compris le traitement réservé à ses membres, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information ERI105095 en date de mars 2015.

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le président du Réseau panafricain des défenseurs des droits de l’homme (Pan African Human Rights Defenders Network - PAHRD-Net) et le directeur général de DefendDefenders [5] ont affirmé ce qui suit :

[traduction]

[L]es enseignements fondamentaux du T[e]hadiso sont fondés sur un renouveau chrétien, des opinions différentes et des critiques au regard des pratiques et des croyances de l’Église orthodoxe. Il s’agit strictement d’enseignements religieux, et leur sens et leur application peuvent être assimilés aux pratiques des chrétiens régénérés (président 11 janv. 2017, en gras et en italiques dans l’original).

Le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient à CSW a déclaré que « tehadiso » signifie [traduction] « réformé » et que « [l]es enseignements fondamentaux de l’Église orthodoxe érythréenne tehadiso [(Tehadiso Eritrean Orthodox Church)] ne diffèrent en aucun cas de ceux du reste de l’Église orthodoxe érythréenne » (CSW 4 janv. 2017).

Church in Chains fait observer que, en 2005, les autorités ont commencé [traduction] « à persécuter l’Église orthodoxe érythréenne, particulièrement les personnes faisant partie de son mouvement de renouveau » (29 juill. 2013). D’après le rapport de 2015 publié par la Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée,

[traduction]

[l’]Église orthodoxe érythréenne, la principale église chrétienne en Érythrée, n’a relativement pas eu à subir l’ingérence du gouvernement jusqu’à ce que des dirigeants et des membres d’un mouvement jeunesse émergent, l’Église Medhane Alem, soient arrêtés. Abune Antoni[os], celui qui était alors le patriarche de l’Église orthodoxe érythréenne, a dénoncé les agissements de l’État et a refusé d’excommunier les membres du mouvement lorsque le gouvernement a fait pression sur lui (Nations Unies 5 juin 2015, paragr. 659).

De même, d’autres sources précisent que le patriarche Abune Antonios a perdu son poste de dirigeant de l’Église orthodoxe le 20 janvier 2006 après avoir refusé d’obéir à l’ordre du gouvernement d’excommunier des membres de son église (Christian Today 20 janv. 2016; É.-U. 10 janv. 2017). Au cours d’un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un représentant de l’USCIRF a expliqué que le gouvernement avait relevé le patriarche Abune Antonios de ses fonctions après que ce dernier eut refusé de donner suite à sa demande d’excommunier plusieurs milliers d’adeptes de l’Église en raison de leurs activités politiques (É.-U. 10 janv. 2017). Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) souligne dans un rapport de 2013 présenté au Conseil des droits de l’homme aux fins de l’Examen périodique universel (EPU) sur l’Érythrée que les titulaires de mandat au titre des procédures spéciales des Nations Unies ont soumis des communications en 2007 et en 2012 aux autorités érythréennes

[version française des Nations Unies]

au sujet d’Abune Antonios, Patriarche de l’Église orthodoxe tewahdo d’Érythrée qui, depuis janvier 2006, était assigné à résidence pour avoir refusé d’excommunier 3 000 membres du mouvement de l’école du dimanche de Medhane Alem et pour avoir lancé un appel à la libération d’autres chrétiens en détention. Le 27 mai 2007, le Patriarche Antonios avait été emmené de son domicile dans un lieu inconnu et était, depuis, détenu au secret (Nations Unies 11 nov. 2013, paragr. 19).

De même, le représentant de l’USCIRF a dit que le patriarche Abune Antonios a été assigné à résidence en mai 2007 dans un [traduction] « endroit inconnu » (É.-U. 10 janv. 2017). Christian Today écrit que le patriarche Abune Antonios est assigné à résidence depuis mai 2007 (20 janv. 2016). Le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient à CSW a affirmé ce qui suit :

[traduction]

[U]n patriarche est nommé pour la vie par le pape en Égypte et ne peut être remplacé que s’il est atteint d’une incapacité mentale, a adopté un comportement hérétique ou a fait preuve d’immoralité. [Les] opposants [du patriarche Antonios] ont essayé de prouver que ce dernier avait adopté un comportement hérétique en appuyant le mouvement Medhane Alem ou le mouvement de renouveau de l’Église orthodoxe, qui était populaire auprès des jeunes Érythréens, mais on a jugé que c’était faux et la papauté orthodoxe égyptienne, sous les papes Shenouda et Tawadros, a continué de recommander que le patriarche Antonios soit rétabli dans ses fonctions (CSW 4 janv. 2017).

Il ressort du rapport de 2015 publié par la Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée que la Commission a obtenu des renseignements selon lesquels [traduction] « le gouvernement aurait fait courir la rumeur que le patriarche était "un protestant qui voulait faire de l’Église une religion protestante" et qu’il avait "négligé les siens" » (Nations Unies 5 juin 2015, paragr. 659, en italique dans l’original). La même source fait aussi observer ceci :

[traduction]

[L]e gouvernement a officiellement annoncé qu’elle prenait la direction de l’Église dans un prospectus publié en 2005. Abune Antonius a en fin de compte été remplacé par Abune Dioskoros, évêque de Mendefera, ce qui va à l’encontre des procédures de l’Église voulant qu’un patriarche soit remplacé uniquement à sa mort et à la suite d’élections (Nations Unies 5 juin 2015, paragr. 660).

Le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient à CSW a écrit que [traduction] « [e]n raison du décès [d’Abune] Dios[k]oros à la fin de 2015, l’Église s’est retrouvée sans dirigeant. Le gouvernement semble hésiter à choisir un autre remplaçant non reconnu et il ne rétablira pas le patriarche légitime dans ses fonctions » (CSW 4 janv. 2017).

La même source a ajouté ceci :

[traduction]

[e]n appelant [des gens] « tehadiso », le gouvernement cherche à faire d’eux des hérétiques. Puisque, selon la tradition orthodoxe, ce nom renvoie à des églises qui appliquent une version corrompue de la doctrine, le but est de faire de ces personnes des adeptes d’une doctrine impure qu’il faut rejeter (CSW 4 janv. 2017).

La même source a aussi ajouté que [traduction] « [l]es personnes considérées comme des adeptes du mouvement Tehadiso sont persécutées aussi sérieusement que les évangéliques et les autres personnes perçues comme des opposants du gouvernement » (CSW 4 janv. 2017).

Le président du PAHRD-Net et le directeur général de DefendDefenders ont affirmé que

[traduction]

[l]e mouvement Tehadiso constitue une nouvelle idéologie pour la société érythréenne […] les membres de la société, y compris les familles, sont hostiles à l’idéologie [tehadiso] et ont souvent recours à la discrimination et au rejet. Dans une certaine mesure[,] ils sont exclus de leur collectivité. Bien que la loi ne le précise pas clairement, il est illégal de prendre librement part à des rassemblements tehadiso. La répression, l’arrestation, l’exclusion ou même la détention au secret comptent parmi les sanctions possibles. La raison la plus vraisemblable pourrait même être […] dans certains cas [la] trahison (président 11 janv. 2017).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

Le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient à CSW a écrit ce qui suit :

[traduction]

[D]epuis que le patriarche est en prison, des prêtres, des religieuses et des laïcs qui continuaient de lui être fidèles ont été emprisonnés, forcés de se soumettre à un entraînement militaire ou se sont sentis obligés de quitter le pays. 

Pendant ce temps, le gouvernement a pour ainsi dire pris le contrôle des ressources financières et de la gestion de l’Église (CSW 4 janv. 2017).

De même, des sources font état de cas où des personnes, y compris des membres du clergé qui s’opposaient à la destitution du patriarche Abune Antonios, ont été placées en détention (É.-U. 10 janv. 2017) ou du fait que [traduction] « de plus en plus » de membres du clergé orthodoxe qui restent fidèles au patriarche orthodoxe sont détenus (CSW 23 juin 2016, 4). Church in Chains souligne que [traduction] « [p]lusieurs prêtres sont en prison depuis 2004 en raison de leur implication dans un mouvement de renouveau au sein de l’Église orthodoxe » (23 août 2016). On peut lire dans le rapport de 2015 publié par la Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée que, d’après les renseignements que la Commission a obtenus,

[traduction]

[l]e secrétaire du troisième patriarche […] aurait été arrêté à la suite [de la destitution d’Abune Antonios]. L’information reçue permet de croire qu’il n’a pas été libéré.

Les ecclésiastiques qui ont adressé une lettre au gouvernement au nom du synode pour protester contre la destitution d’Abune Antoni[o]s ont aussi été arrêtés (Nations Unies 5 juin 2015, paragr. 660-661).

Il est écrit dans le rapport de 2016 publié par la Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée que, en avril 2016, [traduction] « plus de dix prêtres orthodoxes ont été détenus » pour avoir protesté contre le maintien en détention d’Abune Antonios ainsi que contre le plan du gouvernement de nommer un nouveau patriarche après le décès d’Abune Dioskoros (Nations Unies 8 juin 2016, paragr. 117). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l’aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n’apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d’une demande d’asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d’information.

Notes

[1] Christian Today est [traduction] « une entreprise médiatique chrétienne indépendante » fondée en 2004 et établie à Londres, au Royaume-Uni (Christian Today s.d.).

[2] Church in Chains est [traduction] « une organisation caritative irlandaise indépendante […] qui favorise la prière et l’action pour appuyer les chrétiens persécutés partout dans le monde », y compris en Érythrée (Church in Chains s.d.).

[3] CSW est une organisation chrétienne qui milite pour la liberté de religion et [traduction] « mène des activités dans plus de 20 pays en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine, défend le droit de tous à la liberté de religion ou de croyance », et « fait des chrétiens de toutes les confessions sa priorité » (CSW s.d.).

[4] In Chains for Christ est le site Internet de la St. Athanasius Charitable Society (SACS), un [traduction] « organisme de bienfaisance [chrétien des États-Unis] qui défend les droits de la personne et lutte pour la liberté de religion en Érythrée » (SACS s.d.).

[5] Le Projet des défenseurs des droits de l’homme de l’Est et de la Corne de l’Afrique (East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project - EHAHRDP), [DefendDefenders], soutient les défenseurs des droits de la personne en [traduction] « réduisant leur vulnérabilité et […] en renforçant leur capacité à défendre efficacement les droits de la personne », y compris en Érythrée (EHAHRDP s.d.). DefendDefenders [traduction] « est le secrétariat du Réseau des défenseurs des droits de l’homme de l’Est et de la Corne de l’Afrique qui représente plus de 70 membres […] et leurs organisations » (EHAHRDP s.d.).

Références

Christian Solidarity Worldwide (CSW). 4 janvier 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le chef d’équipe pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

Christian Solidarity Worldwide (CSW). 23 juin 2016. Religious Persecution and Refugees. [Date de consultation : 23 déc. 2016]

Christian Solidarity Worldwide (CSW). S.d. « About Us ». [Date de consultation : 16 janv. 2017]

Christian Today. 20 janvier 2016. Mark Woods. « Eritrea: Calls for Orthodox Patriarch's Release 10 Years after Government Deposed Him ». [Date de consultation : 4 janv. 2017]

Christian Today. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 19 janv. 2017]

Church in Chains. 23 août 2016. « Eritrea ». [Date de consultation : 28 déc. 2016]

Church in Chains. 29 juillet 2013. « Eritrea: 29 Christian Students Arrested; Christian Dies in Prison ». [Date de consultation : 28 déc. 2016]

Church in Chains. S.d. « What We Do ». [Date de consultation : 13 janv. 2017]

The East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project (EHAHRDP). S.d. « About EHAHRDP ». [Date de consultation : 16 janv. 2017]

États-Unis (É.-U.). 10 janvier 2017. United States Commission on International Religious Freedom (USCIRF). Entretien téléphonique avec un représentant.

États-Unis (É.-U.). 2 mai 2016. US Commission on International Religious Freedom (USCIRF). « Eritrea (Tier 1) ». Annual Report 2016. [Date de consultation : 21 déc. 2016]

International Humanist and Ethical Union (IHEU). 2016. « Eritrea ». The Freedom of Thought Report. [Date de consultation : 28 déc. 2016]

International Humanist and Ethical Union (IHEU). S.d. « About IHEU ». [Date de consultation : 20 janv. 2017]

Nations Unies. 8 juin 2016. Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée. Detailed Findings of the Commission of Inquiry on Human Rights in Eritrea. (A/HRC/32/CRP.1) [Date de consultation : 16 janv. 2017]

Nations Unies. 5 juin 2015. Commission d’enquête des Nations Unies sur les droits de l’homme en Érythrée. Report of the Detailed Findings of the Commission of Inquiry on Human Rights in Eritrea. (A/HRC/29/CRP.1) [Date de consultation : 16 janv. 2017]

Nations Unies. 11 novembre 2013. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). « Eritrea ». Compilation Prepared by the Office of the High Commissioner for Human Rights in Accordance with Paragraph 15(b)and Paragraph 5 of the Annex to Human Rights Council Resolution 16/21. (A/HRC/WG.6/18/ERI/2) [Date de consultation : 28 déc. 2016]

Président du Pan African Human Rights Defenders Network (PAHRD-Net) et directeur général de DefendDefenders. 11 janvier 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Schweizerische Flüchtlingshilfe (SFH). 13 décembre 2010. Alexandra Geiser. « Eritrea: Die Mekane-Hiwot-Medhanie-Alem-Kirche. Auskunft der SFH-Länderanalyse ». [Date de consultation : 28 déc. 2016]

St. Athanasius Charitable Society (SACS). S.d. « In Chains for Christ.org ». [Date de consultation : 18 janv. 2017]

Autres sources consultées

Sources orales : Association of Evangelicals in Africa; chercheur au African Studies Center, Boston University; Conseil œcuménique des Églises; Eritrean Orthodox Tewahdo Church Archdiocese of North America; Human Rights Concern Eritrea; Human Rights Watch; International Crisis Group; rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Érythrée.

Sites Internet : All Africa; Al Jazeera; Amnesty International; BBC; Conseil œcuménique des Églises; Coptic Centre; Ecoi.net; Factiva; Freedom House; Human Rights Watch; Institute for War and Peace Reporting; International Crisis Group; The Guardian; IRIN News; la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme; Minority Rights Group International; Nations Unies – Haut-Commissariat aux droits de l’homme, ONU Femmes, Programme pour le développement, ReliefWeb; The New York Times; Radio France internationale; Radio Free Europe/Radio Liberty; Tewahdo Church; UPR Info.

Associated documents