Afghanistan: Whether the Taliban has the capacity to pursue individuals after they relocate to another region; their capacity to track individuals over the long term; Taliban capacity to carry out targeted killings (2012-January 2016) [AFG105412.E]

Afghanistan : information indiquant si les talibans ont la capacité de poursuivre des personnes qui ont déménagé dans une autre région; information sur leur capacité de retrouver des personnes à long terme; information sur la capacité des talibans à réaliser des assassinats ciblés (2012-janvier 2016)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Structure des talibans

D’après un rapport sur les réseaux des talibans en Afghanistan publié en 2012 par Antonio Giustozzi, un chercheur rattaché à l’École d’économie de Londres (London School of Economics) qui s’intéresse particulièrement à l’Afghanistan, les talibans constituent [traduction] « le groupe d’opposition armé le plus important en Afghanistan » et représentent 80 p. 100 des insurgés (2012, 20). Selon des sources, le chef des talibans est le mollah Mansour, et la structure de commandement compte deux adjoints, dont un qui dirige le réseau Haqqani [1] (professeur adjoint 15 janv. 2016; BBC 23 sept. 2015). Au niveau de commandement qui suit immédiatement, il y a la choura Rahbari [aussi appelée la choura Quetta], un conseil de direction composé de 18 membres, principalement des Pachtounes des régions du Sud (ibid.). Le conseil de direction supervise une douzaine de commissions ou de ministères talibans (ibid.). La [traduction] « commission militaire » est responsable des opérations d’insurrection et, « sur le terrain », l’insurrection est menée au moyen d’un réseau de commandants régionaux et de gouverneurs parallèles dans les provinces (ibid.). Selon la description qu’en fait Antonio Giustozzi, les talibans sont [traduction] « un réseau de réseaux », de nature essentiellement religieuse et tribale, et ils sont dirigés par des commandants locaux qui portent le titre de mollah (2012, 20-21).

Des sources signalent que, depuis 2015, les talibans se sont fragmentés en factions à la suite de disputes au sujet de la succession à la direction après le décès de l’ancien chef des talibans, le mollah Omar (professeur adjoint 16 janv. 2016; É.-U. 22 déc. 2015, 18). Au cours d’un entretien téléphonique avec la Direction des recherches, un analyste associé au Réseau des analystes de l’Afghanistan (Afghanistan Analysts Network - AAN), un organisme afghan indépendant de recherches en politiques, a expliqué que la dynamique du conflit a acquis de multiples facettes du fait que des groupes armés se sont fragmentés et ont des programmes divergents; divers groupes d’opposition armés prennent de plus en plus pour cible les civils afin de faire la démonstration de leur force ou de leur contrôle sur une région (AAN 20 janv. 2016).

Pour de plus amples renseignements sur la structure des talibans et leur capacité de recueillir des renseignements jusqu’en 2011, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information AFG103923.

2. Collecte de renseignements et capacité de retrouver et de poursuivre des personnes

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur, qui est le directeur du programme de la culture et des conflits à l’École navale supérieure (Naval Postgraduate School) en Californie [2] et qui, depuis trois décennies, mène et publie des travaux de recherche sur l’Afghanistan et l’Asie du Sud, a expliqué que les talibans peuvent retrouver une personne qui déménage dans une autre région et qu’ils ont réussi à le faire, particulièrement lorsqu’ils ciblent leurs [traduction] « adversaires bien connus ou bien placés » (professeur 13 janv. 2016). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur adjoint à l’Institut de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme (Institute of National Security and Counterterrorism) à l’Université de Syracuse, qui a publié des articles sur la reconstruction après-conflit et le terrorisme en Afghanistan, s’est dit d’avis que les talibans ont la capacité de retrouver des personnes grâce à des réseaux de [traduction] « communication officiels et non officiels », de façon à recueillir de l’information sur l’endroit où se trouve la personne recherchée (professeur adjoint 15 janv. 2016).

Le professeur a expliqué que les talibans ont des gouverneurs parallèles et des commandants militaires dans presque toutes les provinces; il y a probablement des communications et des échanges d’information au sein de la structure de commandement, y compris dans le cadre des efforts pour obtenir des renseignements sur le passé d’une personne (professeur 22 janv. 2016). De plus, il se peut qu’il y ait des communications entre les mollahs et les gouverneurs parallèles, particulièrement dans les régions du Sud, qui servent de source d’information (ibid.). Selon l’analyste de l’AAN, il existe une certaine coordination entre les échelons supérieurs des talibans; toutefois, l’acheminement de l’information provenant des niveaux locaux vers les niveaux supérieurs [traduction] « ne se fait pas d’une manière systématique », et les talibans locaux disposent d’un « pouvoir discrétionnaire » considérable dans l’exécution de leurs activités (20 janv. 2016). De même, le professeur a expliqué que le degré de commandement et de contrôle peut varier en fonction des commandants régionaux; par exemple, dans la région d’Arghandab, les commandants locaux ont [traduction] « le champ libre », ne disposant que d’un nombre restreint de combattants et n’ayant qu’un faible lien avec les dirigeants talibans de la choura Quetta, tandis que dans d’autres régions, telles que Helmand, le commandement et le contrôle exercés sont serrés (professeur 22 janv. 2016). De plus, d’après le professeur, la question de savoir si les talibans tenteront d’obtenir de l’information sur une personne dépendra de la relation entre les commandants de la province d’origine et de la province de destination de la personne recherchée (ibid.). De même, l’analyste de l’AAN a signalé que la force des talibans locaux dans la région où la personne recherchée a déménagé peut s’avérer un facteur important pour ce qui est de l’identification de cette personne; plus il y a de postes de contrôle talibans et plus les niveaux d’activité des talibans sont élevés, plus il y a de chances que les effets personnels soient fouillés et que les voyageurs soient interrogés (AAN 20 janv. 2016).

Dans un rapport de 2012, le Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) de l’Union européenne cite les propos du directeur de l’Organisation pour les droits de la personne et la démocratie en Afghanistan (Afghanistan Human Rights and Democracy Organization - AHRDO) [3] selon lesquels il se peut aussi que les talibans se servent des médias sociaux pour retrouver les personnes d’intérêt, telles que les militants pour les droits de la personne qui font valoir leurs opinions en ligne (UE déc. 2012, 28). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

D’après le professeur, les gens - plus précisément ceux dans les régions rurales de l’Afghanistan - [traduction] « gardent un œil très vigilant sur leur environnement » et « savent quand une nouvelle personne arrive au village ou le traverse » (13 janv. 2016). De même, l’analyste de l’AAN a déclaré que, à moins qu’un étranger ait un faux récit très convaincant, il est probable que son passé soit mis au jour en raison des liens très serrés qui existent dans les communautés afghanes (AAN 20 janv. 2016). Selon la même source, les facteurs ayant une incidence sur l’aptitude d’une personne à cacher son passé sont les suivants : les liens tribaux ou locaux avec les aînés et la famille; les différences régionales sur le plan des accents; les noms de famille qui peuvent faire renvoi à l’origine; l’affiliation religieuse et les rituels de prière; et un degré élevé de scolarité qui peut signaler que la personne appartient à une classe sociale plus élevée (ibid.).

Selon des sources, durant leur attaque contre la ville de Kunduz en septembre 2015, les talibans auraient obtenu des renseignements sur des gens qui travaillaient pour des organisations non gouvernementales (ONG) et se seraient servis de ces renseignements pour les retrouver (ibid.; AI 1er oct. 2015). D’après Amnesty International (AI), la liste des talibans aurait contenu les noms et les photos de militants, de journalistes et de fonctionnaires à Kunduz (ibid.). De plus, toujours selon AI, au cours de l’attaque, les talibans ont eu accès aux adresses, aux numéros de téléphone et aux photos du personnel des ONG, de fonctionnaires et du personnel des forces de sécurité en cambriolant les bureaux du gouvernement et des ONG (ibid.). De même, dans une note d’information en date d’octobre 2015 du Projet de capacités d’évaluation (Assessment Capacities Project - ACAPS) [4], on peut lire que les talibans ont réussi à recueillir des renseignements personnels sur des employés d’ONG, des fonctionnaires et du personnel de sécurité, ce qui [traduction] « pourrait accroître les chances que ces groupes soient ciblés à l’avenir » (ACAPS 13 oct. 2015, 1).

3. Régions urbaines

D’après le professeur, [traduction] « il est plus difficile de retrouver les gens [qui] ont déménagé dans des milieux urbains; toutefois, même là, les talibans ont des espions et des adhérents qui peuvent recueillir une quantité importante d’information » (professeur 13 janv. 2016). La même source a expliqué que les réseaux tribaux fonctionnent encore dans les régions urbaines, et a donné l’exemple des talibans qui se sont infiltrés dans les grands camps de réfugiés près de Kaboul et qui y ont recueilli des renseignements (ibid. 22 janv. 2016). L’analyste a déclaré que les talibans recueillent des renseignements à l’échelle locale à Kaboul et, par conséquent, sont en mesure de mener des attaques ciblées dans certains centres urbains (AAN 20 janv. 2016). Dans un article publié en 2015, le Christian Science Monitor fait état d’une situation où un journaliste occidental a assisté à un grand mariage pachtoune à Kaboul, où il accompagnait un des invités afghans; plusieurs jours plus tard, l’invité et sa famille ont reçu des menaces et il a été accusé d’être un espion à la solde des forces de la coalition (18 nov. 2015).

D’après un article de l’Agence France-Presse, les talibans avaient des [traduction] « espions » au sein des forces policières et militaires (AFP 2 nov. 2012). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement additionnel sur les efforts des talibans pour retrouver des gens dans les régions urbaines.

4. Liens tribaux et familiaux

Selon l’analyste d’AAN, lorsque des personnes déménagent dans une région où elles ont des liens tribaux ou familiaux, ces liens peuvent faire en sorte que leur passé ne soit pas mis au jour; toutefois, ces mêmes liens pourraient s’avérer leur point le plus vulnérable, car il est également possible de se servir des liens d’une personne pour la repérer (AAN 20 janv. 2016). Le professeur a déclaré ce qui suit :

[traduction]

Les Afghans sont un peuple tribal; ils sont donc, entre autres, au fait de la situation des gens de leur tribu ou de leur groupe ethnolinguistique. Évidemment, il est facile de garder le fil dans son lieu d’origine à l’échelle du village, du district ou de la province; toutefois, en raison des familles élargies et d’autres dynamiques, il est souvent difficile pour un Afghan de cacher son identité même quand il quitte son lieu d’origine (professeur 13 janv. 2016).

Sans fournir de précisions, le professeur a déclaré qu’il est [traduction] « beaucoup plus facile pour les Pachtounes que pour les autres groupes ethnolinguistiques de retrouver des personnes grâce à leurs normes culturelles » (ibid.). D’après le professeur, les talibans [traduction] « surveillent » les gens en tirant avantage du fait que les chefs de tribus et les familles savent où se trouvent les membres de leur famille ou de leur tribu (ibid.). Des sources signalent aussi que les talibans exercent des pressions sur les membres de la famille des personnes recherchées (ibid.; AAN 20 janv. 2016) et que la famille de la personne ciblée peut être punie en son absence (professeur 13 janv. 2016). D’après le professeur, en plus de se servir des liens tribaux pour retrouver une personne d’intérêt, les talibans :

[traduction]

peuvent exercer des pressions et imposer des mesures très sévères pour obtenir de l’information des membres de la famille de la personne recherchée. Il s’agit probablement de leur moyen le plus important de retrouver une personne : « dites-moi où il est ou nous tuerons votre famille ». De telles mesures d’intimidation s’avèrent habituellement une tactique assez efficace » (ibid.).

Le professeur a affirmé que, si les talibans découvrent le passé d’une personne et que ce passé soulève un doute pour eux, cela créerait des problèmes pour cette personne (22 janv. 2016). L’analyste de l’AAN a expliqué que, si la personne en question a travaillé comme interprète, par exemple, et a déménagé par la suite, les talibans pourraient communiquer avec le commandant d’un autre district pour se renseigner au sujet de cette personne s’ils ont des soupçons à son égard (AAN 20 janv. 2016). Selon l’analyste de l’AAN, la crainte pour une personne qui se retrouve dans une telle situation est que les talibans puissent découvrir son passé dans son nouveau lieu d’habitation; toutefois, il est plus facile pour les talibans de retrouver une personne mieux connue, par exemple un gouverneur de district qui a vécu à l’étranger et qui revient, même si elle passe d’un endroit à un autre (ibid.). Le professeur a affirmé que les réseaux tribaux des talibans sont très bien établis et que le droit tribal peut s’appliquer sur de longues distances; les gens sont au courant de ce qui se passe dans leur district et savent que les façons traditionnelles de retrouver des personnes au moyen des réseaux tribaux fonctionnent toujours (professeur 22 janv. 2016).

5. Intimidation et assassinats ciblés

Selon le professeur, les personnes qui soulèvent l’intérêt des talibans sont celles qui travaillent pour le gouvernement à Kaboul ou qui sont perçues comme étant favorables à ce gouvernement; de telles personnes sont la cible de [traduction] « mesures violentes » (ibid.). D’après un rapport d’avril 2015 intitulé Global Kidnap for Ransom et préparé par NYA International, un service de conseil en gestion de crise et en intervention (NYA International s.d.), en Afghanistan, [traduction] « le risque d’enlèvement […] demeure grave, particulièrement pour les personnes associées au gouvernement ou aux forces de sécurité, aux ONG ou aux groupes d’aide occidentaux », les civils et les ONG demeurant les cibles principales (ibid. avr. 2015, 10). Selon l’analyste de l’AAN, quand une personne recherchée par les talibans déménage ou retourne dans sa province d’origine, si son passé est divulgué, elle peut être la cible d’intimidation, elle peut se faire enlever à des fins d’extorsion ou de chantage en vue de recueillir des fonds pour le commandant de district local, ou elle peut être incluse dans un échange de prisonniers avec le gouvernement (AAN 20 janv. 2016). Les gens dans une telle situation ont fait l’objet d’intimidation, de menaces, de lettres de nuit et d’une taxation plus élevée par les talibans locaux (ibid.). Pour de plus amples renseignements sur les lettres de nuit, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information AFG105047. Pour de plus amples renseignements sur le personnel des ONG employé localement, y compris les enlèvements, veuillez consulter la Réponse à la demande d’information AFG105413.

D’après l’analyste de l’AAN, quand une personne recherchée par les talibans déménage ou retourne dans sa province d’origine, si son passé est divulgué, selon le profil de cette personne et selon le climat politique qui règne, elle pourrait être assassinée, ce qui s’est déjà produit (AAN 20 janv. 2016). D’après le professeur, les assassinats ciblés réalisés par les talibans visent les gens perçus comme étant des [traduction] « facilitateurs » du gouvernement à Kaboul (22 janv. 2016). De même, l’Agence de presse Xinhua signale que les civils qui sont perçus comme étant favorables au gouvernement et les personnes engagées dans [traduction] « les efforts de paix et de réconciliation » ont été la cible d’assassinats ciblés par les talibans et les groupes armés (6 mars 2015). Voici des exemples de gens visés par les assassinats et les meurtres de civils :

  • des magistrats (RFE/RL 15 mai 2015; Tolo News 15 mai 2015; Nations Unies août 2015, 52);
  • des fonctionnaires (ibid.; Agence de presse Xinhua 6 mars 2015);
  • des chefs religieux (ibid.; Nations Unies août 2015, 52);
  • des anciens de la tribu (ibid.; Agence de presse Xinhua 6 mars 2015);
  • des travailleurs humanitaires (Nations Unies août 2014, 52);
  • des enseignants (professeur 22 janv. 2016);
  • des policières (Agence de presse Xinhua 18 sept. 2013).

D’après les Nations Unies, les éléments hostiles au gouvernement ont tenté de s’imposer par des actes d’intimidation et en faisant régner la peur, ce qui explique que [version française des Nations Unies] « le nombre d’assassinats sélectifs se maintient à un niveau élevé » (Nations Unies 1er sept. 2015, paragr. 18). La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a enregistré 474 victimes civiles (337 décès) à la suite d’assassinats ciblés en 2013, et 1 114 victimes civiles (753 décès) à la suite d’assassinats ciblés en 2014 (ibid. févr. 2015, 53). Selon la MANUA, le nombre de victimes d’assassinats ciblés a augmenté de 57 p. 100 au cours des six premiers mois de 2015 (comparativement aux périodes de référence antérieures), pour un total de 440 morts et 259 blessés (ibid. août 2015, 8). La même source signale que les assassinats ciblés étaient la cause principale de décès de civils liés au conflit en Afghanistan au cours du premier semestre de 2015 (ibid., 2).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] Le réseau Haqqani est un des nombreux groupes armés qui combattent en Afghanistan, que les Nations Unies désignent sous le nom [traduction] « [d’]éléments hostiles au gouvernement » et qui englobent les groupes qui se considèrent comme « talibans » ou d’autres groupes armés, tels que : Hezb-e-Islami, le Mouvement islamique d’Ouzbékistan (MOI), Lashkar-e-Taïba, Jaish-e-Mohammed, Daesh et d’autres (Nations Unies août 2015, 2).

[2] Les articles du professeur sur l’Afghanistan et l’Asie du Sud ont paru dans une grande variété de revues à comité de lecture et de médias, et celui-ci continue de mener des recherches sur le terrain en Asie centrale et du Sud (19 janv. 2015).

[3] L’AHRDO est une ONG afghane [traduction] « vouée à la promotion de la démocratie, de la non-violence et des droits de la personne », qui mène ses activités principalement au moyen de [traduction] « programmes faisant appel aux arts et au théâtre » (Insight on Conflict s.d.).

[4] L’ACAPS est une [traduction] « initiative à but non lucratif d’un consortium de trois ONG (Action contre la faim, le Conseil norvégien pour les réfugiés (Norwegian Refugee Council) et Save the Children International), créée en décembre 2009 dans le but d’aider le secteur humanitaire à mener à bien les évaluations des besoins » (ACAPS s.d.).

Références

Afghanistan Analyst Network (AAN). 20 janvier 2016. Entretien téléphonique avec un analyste.

Agence de presse Xinhua. 18 septembre 2013. « Roundup: Killing of Afghan Female Police Officer Draws Wide Condemnation ». (Factiva)

Agence France-Presse (AFP). 2 novembre 2012. « Four Afghan Police Killed by Colleagues: Officials ». (Factiva)

Amnesty International (AI). 1er octobre 2015. « Afghanistan: Harrowing Accounts Emerge of the Taliban's Reign of Terror in Kunduz ». [Date de consultation : 19 janv. 2016]

Assessment Capacities Project (ACAPS). 13 octobre 2015. Afghanistan: Conflict and Displacement in the Northeast, Kunduz City, and Kabul. [Date de consultation : 19 janv. 2016]

_____. S.d. « What is ACAPS ». [Date de consultation : 25 janv. 2016]

BBC. 23 septembre 2015. Daud Qarizadah. « Afghan Taliban: Mullah Mansour's Battle to be Leader ». [Date de consultation : 19 janv. 2016]

Christian Science Monitor. 18 novembre 2015. Scott Peterson. « In Afghanistan Capital, Tentacles of the Taliban Reach Deep ». [Date de consultation : 28 janv. 2016]

États-Unis (É.-U.). 22 décembre 2015. Congressional Research Service (CRS). Afghanistan: Post-Taliban Governance, Security, and U.S. Policy. [Date de consultation : 15 janv. 2016]

Giustozzi, Antonio. 2012. Taliban Networks in Afghanistan. CIWAG Case Study Series 2011-2012. US Naval War College, Center on Irregular Warfare and Armed Groups. [Date de consultation : 18 janv. 2016]

Insight on Conflict. S.d. « Afghanistan Human Righs and Democracy Organization (AHRDO) ». [Date de consultation : 8 févr. 2016]

Institute for Economics & Peace (IEP). 2015. « Afghanistan ». Global Terrorism Index 2015. [Date de consultation : 21 janv. 2016]

Nations Unies. 1er septembre 2015. Assemblée générale. Conseil de sécurité. The Situation in Afghanistan and its Implications for International Peace and Security. (A/70/359-S/2015/684). [Date de consultation : 17 janv. 2016]

_____. Août 2015. Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA). Afghanistan: Midyear Report 2015 - Protection of Civilians in Armed Conflict. [Date de consultation : 12 janv. 2016]

_____. Février 2015. Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA). Afghanistan: Annual Report 2014 - Protection of Civilians in Armed Conflict. [Date de consultation : 12 janv. 2016]

NYA International. Avril 2015. Global Kidnap for Ransom Update - April 2015. [Date de consultation : 12 févr. 2016]

_____. S.d. « About NYA International ». [Date de consultation : 12 févr. 2016]

Professeur, Naval Postgraduate School, Californie. 22 janvier 2015. Entretien téléphonique.

_____. 13 janvier 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Professeur adjoint, Syracuse University. 15 janvier 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL). 15 mai 2015. « Senior Afghan Prosecutor Killed ». [Date de consultation : 14 janv. 2016]

Union européenne (UE). Décembre 2012. Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO). Afghanistan - Insurgent Strategies and Targeted Violence Against Afghans. [Date de consultation : 21 janv. 2016]

Autres sources consultées

Sources orales : Afghanistan Research and Evaluation Unit; deux chercheurs, Center on International Cooperation, Afghanistan Pakistan Regional Program; International NGO Safety Organization; professeur de sciences politiques, Université Panthéon-Sorbonne; professeur invité, Conflit et justice sociale, Queen's University Belfast; professeur invité, Études sur la guerre, King’s College London.

Sites Internet, y compris : Afghanistan Research and Evaluation Unit; Bakhtar News; Daily Outlook Afghanistan; ecoi.net; États-Unis – Department of State; Factiva; Freedom House; International Crisis Group; Institute for the Study of War; Institute for War and Peace Reporting; Nations Unies – Refworld; Samuel Hall.

Associated documents