Aucune mention de harcèlement de membres de l'Union civique radicale (Unión Cívica Radical - UCR) par des membres du parti péroniste (Justicialista) après décembre 2001 n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

La seule mention trouvée d'actes de violence commis précisément contre des membres ou des installations de l'UCR depuis décembre 2001 est liée à un explosif lancé sur les bureaux du Comité national de l'UCR à Buenos Aires le 23 décembre 2002 (Telam 23 déc. 2002). Le matin de l'attaque, un engin explosif a également explosé aux bureaux du Conseil national du parti péroniste (Justicialista) à Buenos Aires (ibid.). Aucun article révélant le nom d'un ou de plusieurs auteurs possibles n'a pu être trouvé parmi les sources consultées.

Vous trouverez en annexe un article du 7 juin 2003 qui offre la plus récente information trouvée sur l'état de la sécurité et de la police en Argentine en général et à Buenos Aires en particulier. L'article comprend des commentaires sur le niveau de sécurité publique au regard de l'accroissement du crime et du manque de confiance envers la police; il mentionne que

[traduction]

Les racines du conflit sont essentiellement les mêmes que toujours. Ce que personne [...] n'a encore réussi à faire est redresser la police de Buenos Aires. Des purges ont été menées ici et là, mais en pratique elles ont donné peu de résultats positifs. L'institution est rongée dans son ensemble, de fond en comble, par des irrégularités; toute restructuration qui suivrait un ordre logique paraîtrait inutile.

[...] La semaine dernière, Beliz cherchait également une façon de réduire la criminalité dans la capitale. Il a augmenté l'effectif de policiers sur la rue de 20 p. 100 et étudie une réforme prometteuse en fait de répercussions. Elle mettra en place une petite force non armée et spécialement entraînée dans le but unique de contrôler les manifestations. Tous les autres agents qui font ce travail maintenant se joindront à ceux qui poursuivent les criminels (Clarín 7 juin 2003).

Aucune mention de la protection offerte par la police à des personnes en particulier n'a pu être trouvée parmi les sources à la disposition du public consultées par la Direction des recherches. Veuillez noter que les tentatives faites pour joindre les quartiers généraux de l'UCR dans les délais prescrits ont été infructueuses.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Clarín [Buenos Aires, en espagnol]. 7 juin 2003. Eduardo van der Kooy. « Problem of Lack of Security Catches Argentine Administration Off Guard ». (FBIS-LAT-2003-0706 8 juill. 2003/WNC)

Telam [Buenos Aires, en espagnol]. 23 décembre 2002. « Argentine Ministers Condemn Bomb Attacks on Political Parties' Offices ». (BBC Monitoring 24 déc. 2002/NEXIS)

Document annexé

Clarín [Buenos Aires, en espagnol]. 7 juin 2003. Eduardo van der Kooy. « Problem of Lack of Security Catches Argentine Administration Off Guard ». (FBIS-LAT-2003-0706 8 juill. 2003/WNC)

Autres sources consultées

Amnesty International Report 2002-2003. 2002-2003

Bases de données de la CISR

Clarín [Buenos Aires]. Recherche dans les archives. 2002-2003

Country Reports on Human Rights Practices 2002. 2003

Human Rights Watch World Report 2002-2003. 2002-2003

La Nación [Buenos Aires]. Recherche dans les archives. 2003

World News Connection (WNC)

Sites Internet et moteurs de recherche