Aucune information sur la protection offerte par la police ou les autres autorités à Santa Cruz en cas de cambriolage d’un commerce dont le propriétaire est un ressortissant chinois et en cas de voies de fait contre lui et sa famille, ni aucune information indiquant si le niveau de protection dépend du statut de résident du propriétaire du commerce n’ont pu être trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Toutefois, l’information suivante peut s’avérer utile.

Selon le site Internet du Projet Joshua (Joshua Project), mis à jour le 14 avril 2004, il y a quelque 1 600 Boliviens d’origine chinoise, alors que selon un autre site Internet, créé en avril 2001, ils sont plutôt 12 000 environ (OCC s.d.). Deux sources mentionnent que la majorité des immigrants chinois se sont installés à Santa Cruz (Swaney 1996, 31; International Religious Freedom Report 2003 18 déc. 2003, sect. 1).

Selon deux journaux de Bolivie, en mai 2002, un homme d’origine chinoise a été tué dans son restaurant, à Santa Cruz, par quatre de ses employés (El Nuevo Día 30 mai 2002; La Razón 29 mai 2002). Les employés auraient également passé à tabac l’épouse de l’homme (ibid.) avant de prendre la fuite avec environ 8 000 bolivianos (El Nuevo Día 30 mai 2002), ou environ 1 391,35 $CAN (Yahoo! Finance 6 mai 2004). L’épouse a appelé la police et des détectives de la Brigade des homicides (Brigada de Homocidios) sont venus sur les lieux pour enquêter (La Razón 29 mai 2002). Le consul de Chine a participé à l’enquête et il a insisté auprès de la police pour qu’elle trouve et punisse les auteurs du crime (ibid.). Le consul a déclaré que plusieurs de ses compatriotes ont été tués et, selon le consul, plusieurs meurtres de personnes d’origine chinoise demeurent non résolus (ibid.).

La Razón a mentionné que d’autres restaurateurs, pas nécessairement des personnes d’origine chinoise, ont été assassinés par leurs employés (29 mai 2002). En mai 2002, une chinoise a affirmé à El Nuevo Día que les vols à main armée sont presque quotidiens dans sa communauté et, selon elle, [traduction] « il n’y a personne pour les contrer » (30 mai 2002).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches le 21 avril 2004, une porte-parole de l’Assemblée permanente de Bolivie sur les droits de la personne (Permanent Assembly of Human Rights of Bolivia — APDH) a fourni l’information suivante. La porte-parole n’a eu connaissance d’aucun cas où un propriétaire chinois aurait fait l’objet de voies de fait. En outre, elle a affirmé que si les papiers d’une personne étaient [traduction] « en règle », la police n’aurait aucune raison de la traiter autrement. La porte-parole a toutefois affirmé que si une personne n’a aucun statut officiel en Bolivie, elle peut se présenter à son ambassade pour obtenir de l’aide. Finalement, lorsqu’elle a été interrogée sur le niveau général de la protection offerte par la police en Bolivie, la porte-parole était d’avis que la police résolvait rarement les crimes; toutefois, aucune information corroborante n’a pu être trouvée parmi les sources consultées par la direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

International Religious Freedom Report 2003. 18 décembre 2003. Département d’État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2003/24480.htm [Date de consultation : 27 avr. 2004]

Joshua Project. S.d. « Han Chinese, Mandarin of Boliva ». http://www.joshuaproject.net/peopctry.php [Date de consultation : 15 avr. 2004]

Justice Studies Center of the Americas (JSCA). 2002-2003. Report on the Judicial System in the Americas 2002-2003. « Bolivia ». http://www.cejamericas.org/report/Country_Reports/Bolivia.pdf [Date de consultation : 27 avr. 2004]

El Nuevo Día [Santa Cruz]. 30 mai 2002. « La comunidad china en Santa Cruz está aterrada ». http://ea.el-nuevodia.com/2002/05-Mayo/30Mayo2002/Policial/mayo/poli020530b.html [Date de consultation : 27 avr. 2004]

Overseas Chinese Confederation (OCC). S.d. « Distribution of Overseas Chinese Population ». http://www.overseaschineseconfederation.org/databases_popdis.html [Date de consultation : 15 avr. 2004]

Permanent Assembly of Human Rights for Bolivia (APDH). 21 avril 2004. Communication écrite de la porte-parole.

La Razón [La Paz]. 29 mai 2002. « Un chino es muerto por sus propios empleados ». http://ea.gmcsa.net/2002/05-Mayo/20020529/Al_cierre/Mayo/cierre020529d.html [Date de consultation : 27 avr. 2004]

Swaney, Deanna. 1996. 3e édition. Bolivia: A Lonely Planet Travel Survival Kit. Hawthorn, Australie : Lonely Planet.

Yahoo! Finance. 6 mai 2004. http://ca.finance.yahoo.com/m5?a=8000&s=BOB&t=CAD&c=0 [Date de consultation : 6 mai 2004]

Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), Chinese In/From Latin America, Commission interaméricaine des droits de l’homme, Croix-Rouge, Département d’État des États-Unis, Derechos Humanos.org, Ethnologue, European Country of Origin Information Network (ECOI), Human Rights Watch (HRW), Institut national de statistiques de Bolivie, International Society for the Study of Chinese Overseas, Joshua Project, Migrants Rights International, Organisation internationale pour les migrations, Organisation mondiale de la santé (OMS), World Confederation of Institutes and Libraries for Overseas Chinese Studies, World Immigration and Deportation, World News Connections (WNC).
Publications : Bolivia: Land of Struggle, Ethnic Groups Worldwide,

World Directory of Minorities.