Honour crimes; the risks facing a woman engaged to be married who has a child with another man and the risks facing that other man; the conditions for honour to be restored to all persons concerned; state protection available (2003-November 2004) [MRT43188.FE]

La seule mention trouvée du phénomène des crimes d'honneur en Mauritanie est parue dans un communiqué de presse dans le site Web des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) où l'on signale que des soldats ont participé à des crimes d'honneur (des viols) dans le sud du pays depuis 1989 (s.d). Aucune information corroborante à cet égard ni aucune autre information sur les crimes d'honneur en Mauritanie n'ont pu être trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches dans les délais prescrits pour la réponse à cette demande d'information.

Il convient de signaler que selon les Country Reports 2003, la violence conjugale est illégale en Mauritanie et des organismes des droits de la personne ainsi que des avocates ont indiqué qu'elle était [traduction] « rare, surtout parmi les Maures » (25 févr. 2004, sect. 5). Les Country Reports 2003 ont de plus affirmé que la police et le système judiciaire interviennent parfois dans des cas de violence conjugale, mais les femmes victimes qui vivent dans des sociétés traditionnelles cherchent généralement le soutien de leur famille ou de leur communauté plutôt que de dénoncer leurs maris à la police (25 févr. 2004, sect. 5). Toutefois, aucune corroboration de cette information n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Country Reports on Human Rights Practices for 2003. 25 février 2004. Département d'État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2003/29677.htm [Date de consultation : 29 nov. 2004]

Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM). S.d. « Mauritanie : Terreur de l'armée d'occupation dans le sud : expropriations, arrestations, tortures et viols à Seyenne (Gorgol) ». http://members.lycos.co.uk/flamnet/info2001a.html [Date de consultation : 29 nov. 2004]

Autres sources consultées


Les organisations suivantes n'ont pu répondre à une demande d'information de la Direction des recherches dans les délais prescrits pour la réponse à cette demande d'information :

- l'Association mauritanienne des droits de l'homme (AMDH)
- l'Association mauritanienne des femmes juristes (AMAFEJ)
- l'Association nationale pour l'appui à l'initiative féminine - la protection infantile et environnementale
- le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Mauritanie
- le Réseau mauritanien pour la promotion des droits de la femme
- le Secrétariat d'État à la condition féminine

Publications : Femmes sous lois musulmanes, Tribues, ethnies et pouvoir en Mauritanie, Women and Violence.

Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), Arabic News, Convention sur l'élimination de toute forme de violence contre la femme (CEDAW), Département d'État des États-Unis, European Country of Origin Information Network (ECOI), Fraternet, Freedom House, Human Rights Watch (HRW), Jeune Afrique/L'Intélligent, Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (LIFPL), UNIFEM, Women Watch, World News Connection (WNC).

Associated documents