Treatment of Jehovah's Witnesses by the authorities and society in general, and protection offered (2005) [SYR43574.FE]

Selon l'avocat général des Témoins de Jéhovah, dont le bureau est à Patterson dans l'État de New York, en 1964, le Secrétariat de la Ligue arabe a banni les Témoins de Jéhovah de tous les pays membres, dont la Syrie (4 nov. 2005; voir aussi International Religious Freedom Report 2004 15 sept. 2004).

Les dernières statistiques de l'organisation remontent aux années 1970 : la Syrie comptait alors 200 Témoins de Jéhovah (Office of Public Information of Jehovah's Witnesses 4 nov. 2005). L'International Religious Freedom Report 2004 indique que malgré l'interdiction des Témoins de Jéhovah, ceux-ci ont continué de pratiquer leur foi en privé (15 sept. 2004).

Selon l'avocat, [traduction] « les Témoins de Jéhovah n'ont pratiquement pas de liberté [en Syrie] » (4 nov. 2005). Ils font toujours l'objet d'une interdiction et [traduction] « de convocations incessantes pour complément d'enquête » (Office of Public Information of Jehovah's Witnesses 4 nov. 2005). Des Témoins de Jéhovah ont été soumis au harcèlement et à la torture et ont reçu des peines d'emprisonnement du simple fait de leur appartenance religieuse (ibid.). La dernière arrestation de l'un d'entre eux remonte à l'an 2000 (ibid.). Les réunions de prière et la documentation des Témoins de Jéhovah sont interdites (ibid.). L'avocat général rapporte qu'en 2004, la maison d'un Témoin a été fouillée par la police à la recherche de documentation religieuse (ibid.). Les Témoins de Jéhovah ne peuvent travailler pour le gouvernement, et un employé, s'il devenait Témoin de Jéhovah, perdrait son emploi (ibid.). De plus, le gouvernement conserve les noms des Témoins de Jéhovah aux frontières parce qu'ils ne sont pas autorisés à sortir du pays (ibid.). Il a été impossible de corroborer les informations ci-dessus parmi les sources consultées par la Direction des recherche.

Par ailleurs, le prosélytisme, bien que [traduction] « n'étant pas officiellement illégal », n'est pas bien vu par les autorités et des accusations sont parfois portées parce qu'il [traduction] « menace l'équilibre existant entre les groupes religieux » (International Religious Freedom Report 2004 15 sept. 2004). Il est puni d'une peine de cinq ans, ramenée habituellement à un an ou deux (ibid.). Aucune condamnation de ce type ne s'est produite dans les trois dernières années (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Office of Public Information of Jehovah's Witnesses. 4 novembre 2005. Communication écrite envoyée par un avocat de l'organisation.

International Religious Freedom Report 2004. 15 septembre 2004. « Syria ». United States Department of State. Washington (DC).http://www.state.gov/g/drl/rls/irf/2004/35508.htm [Date de consultation : 1er nov. 2005]

Autres sources consultées


Sources orales : Le Center for Religious Freedom (Freedom House) ainsi que le Syrian Human Rights Committee (SHRC) n'ont pu fournir les renseignement demandés dans les délais prescrits pour cette réponse.

Sites Internet, y compris : Amnesty International, Authorized Site of the Office of Public Information of Jehovah's Witnesses, Christian Solidarity Worldwide, European Country of Origin Info Network, Factiva, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, Human Rights Watch, International Christian Concern, International Religious Freedom Report 2003, Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN),World News Connection.

Associated documents