A religious sect called "santería," including its practices and the number of its members; whether members are harassed; whether the sect is legally recognized by the authorities [MEX42465.FE]

D'après l'Encyclopédie de l'Agora,

Le santería (la Voie des saints) est un mélange de rites catholiques et africain (yoroubas) qui se pratique depuis toujours à Cuba. La [secte] yorouba vient plus précisément du Nigeria et du Bénin. Lorsque les Africains arrivèrent à Cuba, l'Église catholique s'empressa de leur inculquer les rudiments de la religion et de les baptiser. Les Africains firent des rapprochements entre les deux religions : le Dieu créateur catholique, entouré de saints qui intercèdent auprès de lui en faveur des hommes, n'était pas sans rappeler le Créateur Oludamare et ses orishas (divinités moins importantes), qui aident les fidèles à trouver et à accomplir leur destinée. Les saints catholiques furent donc considérés comme des manifestations des orishas.
Les babalaos (prêtres) aident les Santeros (croyants du santería) à résoudre leurs problèmes de santé, d'argent, d'amour ainsi que les ennuis qu'ils pourraient avoir avec la loi. Pour se protéger des maladies et des maléfices, les Santeros portent aussi des amulettes et n'hésiteront pas à sacrifier un pigeon ou un poulet. Les fêtes religieuses sont célébrées avec des danses, des tambours et des chants, et comprennent aussi des offrandes qui sont propres à chaque cérémonie. Pendant que les Santeros dansent, l'un des fidèles entre en transe et devient le porte-parole du orisha pour le groupe; c'est lui qui transmet messages et conseils aux autres participants (s.d.).

Au cours d'un entretien téléphonique, une professeure d'anthropologie de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (Instituto Nacional de Antropología e Historia-INAH), qui a fait des recherches sur les religions africaines au Mexique a signalé que, bien qu'il n y ait aucune information précise sur le nombre de personnes qui croient au Mexique, le plupart sont des Cubains qui se sont déplacés au pays autours des dix dernières années (23 févr. 2004). Cependant, la secte devient de plus en plus populaire parmi la population mexicaine (El Nuevo Herald 29 sept. 2000; Professeure d'anthropologie 23 févr. 2004), qui adopte les pratiques de la secte pour amener le succès et la chance (ibid.). Bien que la majorité des personnes qui croient au santería vivent à Mexico, il y en a aussi un groupe dans l'État de Tamaulipas (ibid.).

Selon la professeure d'anthropologie, le Mexique a vécu une ouverture à l'égard des religions non traditionnelles dernièrement, alors les personnes qui croient au santería ne font pas l'objet de discrimination (ibid.). Toutefois, des problèmes peuvent se produire quand les pratiques de la secte sont confondues avec le satanisme (ibid.). Cette information n'a pu être corroborée par d'autres sources consultées par la Direction des recherches.

Aucune information indiquant si la secte est reconnue légalement par les autorités n'a pu être trouvée parmi les sources consultées.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


L'Encyclopédie de l'Agora. S.d. « Cuba ». http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Cuba [Date de consultation : 23 févr. 2004]

El Nuevo Herald [Miami]. 29 septembre 2000. « La santería invade a México ». http://www.rose-hulman.edu/~delacova/religion/santeria-mexico.htm (Cache de Google) [Date de consultation : 23 févr. 2004]

Professeur d'anthropologie, Instituto Nacional de Antropología e Historia (INAH), [Mexico]. 23 février 2004. Entretien téléphonique.

Autres sources consultées


La Dirección General de Asuntos Religiosos à Mexico n'a pas répondu à une demande d'information dans les délais prescrits.

Sites Internet, y compris :

Adherents.com
Département d'État des États-Unis,

International Religious Freedom Report 2003

La Jornada. 2000-2003

Subsecretaría de Población, Migración y Asuntos Religiosos

El Universal

Associated documents