Document #1174385
IRB – Immigration and Refugee Board of Canada (Author)
Plusieurs sources d'information ont signalé l'assassinat de María de los Angeles Tamés, conseillère municipale de la municipalité d'Atizapán de Zaragoza, survenu le 5 septembre 2001 devant sa résidence (Los Angeles Times 14 avr. 2002; AP 6 sept. 2002; The New York Times 5 sept. 2002; Wall Street Journal 12 avr. 2002).
Au moment de son décès, María de los Angeles Tamés s'apprêtait à démissionner du conseil municipal afin de présenter aux autorités de l'État de Mexico des preuves qui auraient impliqué l'administration municipale dans des actes de corruption, des rackets de protection et le trafic de drogue (Los Angeles Times 7 mars 2002). Le maire d'Atizapán, Juan Antonio Dominguez, a été détenu à résidence à la suite d'une enquête menée par les autorités (The Washington Post 8 mars 2002). María de los Angeles Tamés et Juan Antonio Dominguez sont membres du même parti politique, le Parti d'action nationale (Partido Acción Nacional-PAN) (ibid.).
Le procureur général de l'État de Mexico, Alfonso Navarrete Prida, a affirmé que María de los Angeles Tamés avait été tuée parce qu'elle était sur le point de dénoncer [traduction] « "un réseau complexe de corruption"» dirigé par Juan Antonio
Dominguez (The New York Times 5 sept. 2002). Le procureur
général a précisé que des
vérifications des finances de l'administration municipale
ont démontré que l'ancien maire avait accepté
des pots-de-vin qui dépassaient les 40 000 $ (US) par
année (ibid.). En septembre 2002, l'enquête
sur la mort de la conseillère municipale était dans
son étape finale qui visait à prouver que l'ancien
maire avait été impliqué dans le
détournement de fonds publics d'une valeur de plus d'un
million de dollars américains (AP 6 sept. 2002).