The Bai Lian Jiao religion (also known as the White Lotus), including its god, Lian Hoaniannian, and the treatment of its followers by the Chinese authorities [CHN42709.E]

Très peu d'information sur la religion du Lotus blanc a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Selon des renseignements affichés sur le site Internet de l'université de San José en Californie, la religion du Lotus blanc était une secte bouddhiste qui a probablement été fondée au XIIe siècle et qui englobait des aspects du taoïsme et des religions indigènes chinoises (s.d.). Dans un rapport de 2001, Minority Rights Group International (MRG) a qualifié le Lotus blanc de société secrète, une des nombreuses ayant permis au taoïsme de survivre (11). MRG a souligné que les sociétés secrètes, comme le Lotus blanc, étaient fondées sur des idéaux bouddhistes et avaient un programme politique (2001, 11).

Il est difficile de retracer l'histoire du Lotus blanc parce que ses groupes et ses membres ne se seraient pas toujours identifiés sous ce nom (université de San José s.d.).

Pour ce qui est des rituels, selon de l'information affichée sur le site Internet de l'université de San José en Californie, les groupes du Lotus blanc [traduction] « ne faisaient que chanter ou réciter des sûtras bouddhistes [...] qui devaient purifier l'âme des adeptes et les préparer à accéder au nirvâna ou à la Terre pure » (ibid.). En 1999, Maclean's a souligné que le Lotus blanc combinait méditation et exercices de respiration (9 août 1999).

En général, les autorités de la Chine ne faisaient pas confiance aux groupes du Lotus blanc et après des

[traduction]
[...] siècles de persécution, la religion du Lotus blanc a évolué [...] de méditative en messianique [et] a [c]ommencé à attendre l'arrivée d'une personne qui délivrerait ses membres de la persécution; [par conséquent,] les appréhensions des autorités envers cette secte ont considérablement augmenté, [ce qui a amené les autorités] à persécuter davantage [les membres] (université de San José s.d.).

MRG a corroboré cette information en soulignant que le Lotus blanc embrassait la tradition Maitreya, qui est celle du Bouddha [traduction] « qui n'est pas encore arrivé sur terre » (2001, 11).

Les sectes du Lotus blanc ont réussi à fomenter une rébellion contre le gouvernement mandchou de la dynastie Qing en 1796, rébellion qui a duré huit ans (université de San José s.d.; MRG 2001, 11; The Dictionary of Global Culture 1997). Même si le gouvernement a réussi à réprimer cette rébellion, il n'a pu étouffer les groupes du Lotus blanc (université de San José s.d.). En 1999, Maclean's mentionnait que le Lotus blanc avait presque réussi à renverser la dynastie mandchoue en 1813 (9 août 1999).

L'information affichée sur le site Internet de l'université de San José en Californie signale aussi que le Nien, fondé pendant la rébellion de 1842 dans les provinces du Shandong, du Henan et du Jiangsu, est un mouvement issu du Lotus blanc (s.d.).

[traduction]
La rébellion Nien s'est terminée en 1868, mais après 1864 elle était vouée à l'échec. En 1863, le bastion de la rébellion, Chih-ho, a été détruit et son dirigeant, Chang Loxing, a été tué. La rébellion Nien a récupéré des vestiges de la rébellion Taiping après la défaite des Taiping en 1864, mais le gouvernement, qui avait vaincu les Taiping, a pu déployer toute la force de son armée contre le Nien. En 1868, la rébellion Nien avait été endiguée (université de San José s.d.).

MRG mentionne que les idées du Lotus blanc [traduction] « exercent encore de l'influence dans certains régions rurales de la Chine, même de nos jours » (2001, 11).

Aucune information sur Lian Hoaniannian, le présumé dieu du Lotus blanc, ni aucune mention du traitement des pratiquants du Lotus blanc par les autorités chinoises n'ont pu être trouvées parmi les sources consultées par la Direction des Recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


The Dictionary of Global Culture. 1997. Sous la direction de Kwame Appiah et de Henry Gates Jr. New York : Alfred Knopf. http://wrc.lingnet.org/chinacul.htm [Date de consultation : 25 juin 2004]

MacLean's. 9 août 1999. Tom Fennell et Paul Mooney. « A Perceived Threat in China ». (NEXIS)

Minority Rights Group International (MRG). 2001. « Religious Minorities and China ». http://www.minorityrights.org/admin/Download/Pdf/CHINRELM.PDF [Date de consultation : 25 juin 2004]

Université de San José, Californie. S.d. Thayer Watkins. « The White Lotus Religion in China ». http://www2.sjsu.edu/faculty/watkins/whitelotus.htm [Date de consultation : 25 juin 2004]

Autres sources consultées


Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), BBC, China Daily, Country Reports on Human Rights Practices 2003, Dialog/WNC, European Country of Origin Information Network (ECOI), Freedom in the World 2003, Human Rights Watch (HRW), International Religious Freedom Report 2003, Réseau d'information régional intégré (IRIN), Royaume-Uni - Direction de l'immigration et de la nationalité, Xinhua.

Associated documents