Afghanistan: Situation of Hazara people living in Kabul City, including treatment by society, security situation, and access to employment; security situation for Hazara traveling to areas surrounding Kabul City to access employment (2014-April 2016) [AFG105491.E]

Afghanistan : information sur la situation des Hazaras qui vivent dans la ville de Kaboul, y compris le traitement que leur réserve la société, leur situation en matière de sécurité, et l’accès à l’emploi; la situation en matière de sécurité pour les Hazaras qui se rendent dans les régions entourant la ville de Kaboul pour travailler (2014-avril 2016)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu

Selon des sources, le peuple des Hazaras compte pour environ 9 p. 100 de la population de l’Afghanistan (MRG s.d.; AP 23 janv. 2014; SBS 3 sept. 2013). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur de sociologie à l’Université de la ville de Londres, qui a mené des recherches sur le terrain à Kaboul auprès du peuple minoritaire des Hazaras, a déclaré que, même s’il n’y a pas eu de recensement en Afghanistan depuis 1979, « selon la plupart des estimations, les Hazaras représentent entre 9 et 19 p. 100 de la population totale » (17 avr. 2016). Des sources précisent que la majorité des Hazaras sont chiites (MRG s.d.; AP 23 janv. 2014). Selon des sources, ils sont considérés comme des [traduction] « hérétiques » par les musulmans sunnites extrémistes, notamment les talibans (ibid.; SBS 3 sept. 2013).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, une analyste de l’Afghanistan Analysts Network (AAN), une organisation indépendante à but non lucratif établie à Kaboul, qui mène des recherches et des analyses sur les affaires afghanes contemporaines (AAN s.d.), a déclaré que la [traduction] « situation des Hazaras qui vivent à Kaboul varie selon la classe sociale et le milieu d’origine », et que « les Hazaras, plus que les autres groupes ethniques, ont tendance à résider dans des quartiers en périphérie des villes »; certains sont toutefois dispersés dans d’autres quartiers, et les Hazaras ismaéliens vivent plus près du centre de Kaboul (AAN 13 avr. 2016). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur adjoint du Réseau de la société civile et des droits de la personne (Civil Society & Human Rights Network - CSHRN), un réseau regroupant 164 organisations de défense des droits de la personne, dont le siège se trouve à Kaboul (The Danish Institute for Human Rights s.d.), a déclaré que les Hazaras vivent généralement dans [traduction] « la partie ouest et le centre de la ville de Kaboul » (CSHRN 2 avr. 2016).

Selon des sources, Dashte Barchi [Dasht-e-Barchi] est un quartier de Kaboul majoritairement habité par des Hazaras (AFP 5 déc. 2015; consultant en développement international 12 avr. 2016). L’Associated Press (AP) signale que le quartier Dasht-e-Barchi est situé dans l’Ouest de Kaboul, que des [traduction] « [c]entaines de milliers » d’Hazaras en provenance de l’extérieur de la ville sont allés s’installer à Dasht-e-Barchi, et que le quartier « s’est pratiquement déversé dans le désert il y a 10 ans, et on estime qu’il regroupe maintenant 1,5 million d’Hazaras » (AP 23 janv. 2014). Le Washington Post précise également qu’il y a [traduction] « plus d’un million d’Hazaras qui vivent dans la capitale » (28 déc. 2015). Selon le directeur adjoint, la majorité des Hazaras qui vivent à Kaboul sont des personnes déplacées qui se sont récemment établies dans la ville (CSHRN 2 avr. 2016). Il est signalé par AP que, selon certaines estimations, les Hazaras [traduction] « comptent maintenant pour la moitié de la population de la capitale » (23 janv. 2014). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens au sujet de la proportion de Hazaras au sein de la population de la ville de Kaboul.

2. Traitement réservé aux Hazaras

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un consultant en développement international travaillant à Kaboul a déclaré que le taux élevé de chômage en Afghanistan, qui atteint environ 40 p. 100, « a les mêmes effets néfastes sur tous les Afghans, dont les Hazaras, entre autres » (consultant en développement international 12 avr. 2016). Selon la même source, les personnes, y compris les Hazaras, qui sont perçues comme étant associées à [traduction] « quelque activité que ce soit qui n’est pas favorable au dessein destructeur et violent des activistes », telles que les personnes travaillant pour le gouvernement, les ONG et les organismes humanitaires, « sont exposées à un risque aux mains des talibans, des activistes étrangers et des groupuscules issus des talibans » (ibid.).

Selon le consultant en développement international, les Hazaras sont présents dans les [traduction] « gouvernements locaux et nationaux, les établissements d’enseignement supérieur et les médias, [au] parlement et [au sein des] partis politiques » (12 avr. 2016). L’analyste de l’AAN affirme également que les Hazaras sont [traduction] « représentés dans une proportion démesurée » dans les écoles et les universités, et il s’agit souvent du « groupe ayant le plus grand nombre d’étudiants inscrits dans les universités nationales » (AAN 13 avr. 2016). Elle a toutefois précisé que, dans certains quartiers de Kaboul, il n’y a pas suffisamment d’écoles nationales pour tous les accueillir, et qu’une bonne partie des Hazaras n’ont pas les moyens de s’offrir l’école privée (ibid.).

Le Washington Post signale que l’amélioration de la situation des Hazaras [traduction] « est de plus en plus entravée par une combinaison de stagnation économique et de discrimination ethnique » (28 déc. 2015). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur au département d’anthropologie et de sociologie (Department of Anthropology and Sociology) de l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, qui a mené des recherches sur le terrain en Afghanistan, a déclaré ce qui suit :

[traduction]

paradoxalement, la guerre a permis aux Hazaras d’améliorer leur situation générale; cependant, cette amélioration est survenue dans le cadre d’une lutte militaire, politique et sociale, et la situation demeure très précaire. Les autres groupes éprouvent de la méfiance et de la jalousie à leur égard (professeur 3 avr. 2016).

Le professeur à l’Université de la ville de Londres abonde dans le même sens :

[i]roniquement, les progrès réalisés par les Hazaras dans le domaine de l’éducation et leur présence accrue dans la vie publique les ont rendus vulnérables aux éléments antigouvernementaux, qui les considèrent comme les alliés et les principaux bénéficiaires des forces et de la communauté internationales en Afghanistan, et ils suscitent l’animosité de certains membres des autres groupes ethniques (17 avr. 2016).

Un article d’AP cite un chef de la communauté des Hazaras à Dasht-e-Barchi, qui a déclaré que [traduction] « les Hazaras sont traités comme des “citoyens de troisième classe” à Kaboul » et que les quartiers de la ville majoritairement peuplés par d’autres groupes ethniques « ont plus de routes pavées et un meilleur accès aux écoles, aux cliniques et aux services » (23 janv. 2014). Selon Mothers for Peace, une ONG internationale établie en Belgique qui défend les droits des femmes (Mothers for Peace s.d.a) et qui a ouvert un centre de santé à Dasht-e-Barchi en 2011, la majorité des résidants de Dasht-e-Barchi n’ont [traduction] « pas accès aux services de base » tels que l’eau potable et les installations sanitaires, et ils sont touchés par « des taux élevés de chômage et de pauvreté »; une « très faible minorité » d’entre eux travaillent pour le gouvernement ou une ONG (ibid. s.d.b). L’analyste de l’AAN a également déclaré que Dasht-e-Barchi est un quartier relativement pauvre et surpeuplé, où les perspectives d’emploi sont faibles, et qui manque d’infrastructures gouvernementales, telles que des écoles et des routes (AAN 13 avr. 2016).

3. Emploi

Dans un article de 2014, AP signale que, dans le passé, les Hazaras [traduction] « occupaient les emplois les moins prestigieux dans les villes d’Afghanistan »; toutefois, leur situation est « bien meilleure » depuis le retrait du régime taliban, ils fréquentent les universités et ils occupent des emplois au sein d’organismes internationaux (AP 23 janv. 2014). Dans un article de 2015, l’Agence France-Presse (AFP) écrit que [traduction] « [l]es Hazaras, qui ont de l’instruction et sont de vaillants travailleurs, forment la nouvelle classe moyenne afghane » (AFP 5 déc. 2015). Selon l’analyste de l’AAN, les Hazaras [traduction] « bénéficient en général du même accès à l’emploi que les autres groupes »; cependant, ils ont été « plus touchés » par le ralentissement économique général, car il est plus difficile pour eux d’accéder à des emplois au gouvernement, « sauf si un Hazara fait partie de la direction d’un ministère » (AAN 13 avr. 2016). Cette source affirme également qu’il est vrai que les ONG ont fourni des emplois aux Hazaras, mais que, en raison de la diminution de l’aide accordée à l’Afghanistan, bon nombre d’ONG réduisent les salaires et le nombre de postes, ce qui a une incidence disproportionnée sur les Hazaras (ibid.).

Selon le directeur adjoint, il existe une [traduction] « perception » selon laquelle les autres groupes ethniques offrent aux Hazaras les postes les moins bien rémunérés (CSHRN 2 avr. 2016). La même source déclare en outre que le processus d’embauche en Afghanistan est régi par un système de quotas ethniques plutôt que par un système fondé sur le mérite, ce qui augmente le risque de chômage pour les Hazaras (ibid.). L’analyste de l’AAN affirme que les Hazaras [traduction] « signalent parfois des cas de discrimination dans le processus d’embauche parce qu’ils sont facilement identifiables par leur nom […], sauf pour les postes au sein des ONG ou des organismes internationaux, où le principe de l’embauche fondée sur le mérite est respecté » (AAN 13 avr. 2016). Selon le professeur à l’Université de la ville de Londres, le recrutement d’employés [traduction] « s’effectue dans une très large mesure par l’entremise des réseaux personnels », ce qui « a des répercussions excessives sur les groupes qui sont habituellement exclus dans les domaines de l’éducation et de l’emploi […] Les Hazaras ont un accès limité aux réseaux professionnels en raison de la discrimination dont ils ont fait l’objet dans le passé et font toujours l’objet » (professeur 17 avr. 2016).

4. Situation en matière de sécurité

Le consultant en développement international a déclaré ce qui suit :

[traduction]

[les] quartiers de la ville de Kaboul qui sont majoritairement peuplés par des Hazaras sont généralement demeurés paisibles et à l’abri de la violence sectaire au cours des dernières années. On a signalé peu de cas où des Hazaras ont été pris pour cibles en raison de leurs croyances religieuses, de leurs affiliations politiques ou de leur identité ethnique dans la ville de Kaboul (12 avr. 2016).

Le directeur adjoint du CSHRN affirme que les [traduction] « provinces et districts [où vivent les Hazaras] […] étaient sécuritaires et paisibles », mais que, plus récemment, « les conservateurs, les talibans, l’État islamique, les fondamentalistes et les extrémistes s’en sont pris [aux Hazaras] par discrimination ethnique » et en raison de leur appui aux « valeurs modernes », et, depuis 2013, il y a eu « de nombreux cas » où des insurgés ont intercepté des véhicules et des autobus publics pour capturer ou tuer des Hazaras (2 avr. 2016).

Selon l’analyste de l’AAN, [traduction] « tous les groupes de la population sont menacés à Kaboul, y compris les Hazaras » (AAN 13 avr. 2016). La même source déclare également que, même s’il [traduction] « est moins fréquent maintenant » que les Hazaras soient directement pris pour cibles en raison de leur origine ethnique, ils « doivent souvent parcourir des distances beaucoup plus grandes pour se rendre à leur lieu de travail; cela les rend indirectement plus vulnérables à des actes de violence aléatoires lorsqu’ils passent près du parlement ou dans le centre-ville, où les explosions sont plus fréquentes » (ibid.).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement sur le traitement réservé aux Hazaras à Kaboul, y compris sur des cas précis d’actes de violence.

5. Déplacements à l’extérieur de Kaboul

L’analyste de l’AAN a déclaré que, en raison de leurs traits physiques reconnaissables, les Hazaras sont [traduction] « plus susceptibles d’être pris pour cibles » lorsqu’ils se déplacent à l’extérieur de la ville de Kaboul, y compris dans les districts avoisinants; quand ils se déplacent sur les routes, le danger « jusqu’à leur destination finale est souvent la plus grande crainte [liée à la sécurité] » pour ce groupe ethnique (AAN 13 avr. 2016). Cette source précise également que les déplacements de [traduction] « Kaboul à Ghazni, ainsi que de Kaboul à Daykundi et à Bamiyan, sont souvent très difficiles sur le plan de la sécurité » (ibid.). Selon le professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, les régions à l’extérieur de Kaboul, notamment la route qui mène à Ghazni, sont [traduction] « extrêmement dangereuses » (professeur 3 avr. 2016). De même, le directeur adjoint a déclaré qu’il n’est [traduction] « pas sécuritaire » pour les Hazaras qui vivent à Kaboul de se déplacer à l’extérieur de leur province d’origine, et qu’ils sont « pris pour cibles par les talibans et l’État islamique quand ils sont sur la route » (CSHRN 2 avr. 2016). Selon des sources, les talibans ont des appuis parmi la population vivant à l’extérieur de Kaboul (Reuters 21 oct. 2015; Washington Post 11 oct. 2015).

En ce qui concerne les déplacements pour se rendre au travail, l’analyste de l’AAN a déclaré ce qui suit :

[traduction]

bon nombre d’Hazaras ont trouvé un emploi dans le secteur des ONG […] ce type de travail nécessite souvent certains déplacements vers des districts et des provinces à l’extérieur de la ville de Kaboul […] lors de ces déplacements pour le travail, ils sont souvent davantage exposés à des risques que leurs collègues appartenant à d’autres groupes ethniques. Des Hazaras ont déclaré avoir quitté leur emploi qui nécessitait des déplacements dans des endroits reconnus comme étant dangereux, en particulier si ces déplacements étaient fréquents (ibid.).

L’AFP signale que, [traduction] « [à] l’ouest de la ville afghane de Maidan Shahr se trouve un tronçon d’autoroute pavée de 40 kilomètres appelé “route de la mort”, sur lequel, selon les automobilistes, la minorité ethnique du pays, les Hazaras, se font abattre “comme du bétail” par des activistes » (AFP 5 déc. 2015). Selon Spiegel Online, un site de nouvelles allemand, Maidan Shahr est une ville située à 30 kilomètres au sud-ouest de Kaboul, et la route pour s’y rendre est l’une des deux routes qui mènent à Bamiyan [Bamyan] (Spiegel Online 30 sept. 2014). Selon des sources, la région de Bamiyan est majoritairement peuplée par des Hazaras (ibid.; AFP 5 déc. 2015; AP 23 janv. 2014). Un article d’AP signale que l’autoroute Kaboul-Beshud est la [traduction] « principale route » entre la capitale et « Hazarjat, nom non officiel » de l’endroit où les « Hazaras se sont établis par le passé » (ibid.). L’analyste de l’AAN affirme que, souvent, les Hazaras qui travaillent à Kaboul se rendent à Bamiyam uniquement par avion, [traduction] « car la route qui traverse Wardak est considérée comme étant trop dangereuse » (AAN 13 avr. 2016).

Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement sur la situation des Hazaras qui se déplacent à l’extérieur de Kaboul pour leur travail, y compris sur des actes de violence précis tout près de la ville.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Afghanistan Analysts Network (AAN). 13 avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par une analyste.

_____. S.d. « Who We Are ». [Date de consultation : 14 avr. 2016]

Agence France-Presse (AFP). 5 décembre 2015. Usman Sharifi. « Hunted Hazaras Travel 'Death Road' Through Afghanistan ». [Date de consultation : 1er avr. 2016]

Associated Press (AP). 23 janvier 2014. Greg Keller. « 'Death Road' Blocks Afghan Minority from Homeland ». [Date de consultation : 1er avr. 2016]

Civil Society & Human Rights Network (CSHRN). 2 avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le directeur adjoint.

Consultant en développement international. 12 avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

The Danish Institute for Human Rights. S.d. « The Afghanistan Civil Society and Human Rights Network ». [Date de consultation : 12 avr. 2016]

Minority Rights Group International (MRG). S.d. « Afghanistan - Hazaras ». [Date de consultation : 8 avr. 2016]

Mothers for Peace. S.d.a. « Who We Are ». [Date de consultation : 12 avr. 2016]

_____. S.d.b. « Dasht e Barchi ». [Date de consultation : 12 avr. 2016]

Professeur, Department of Anthropology and Sociology, Graduate Institute of International and Development Studies, Genève. 3 avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Professeur, Department of Sociology, City University London. 17 avril 2016. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Reuters. 21 octobre 2015. Hamid Shalizi. « Taliban Insurgents Active Close to Kabul, Threat Level Disputed ». [Date de consultation : 7 avr. 2016]

Special Broadcasting Service (SBS). 3 septembre 2013. « Explainer: Who are the Hazras? » [Date de consultation : 14 avr. 2016]

Spiegel Online. 30 septembre 2014. Jochen-Martin Gutsch. « A Public Works Debacle that Defines Afghanistan ». [Date de consultation : 1er avr. 2016]

Washington Post. 28 décembre 2015. Pamela Constable. « Brutal Beheading of Nine-Year-Old Girl Sparks Outradge Over Persecution of Afghan Minority Group ». [Date de consultation : 7 avr. 2016]

_____. 11 octobre 2015. Peter Holley. « The Perilous Job of Running an Afghan Highway Checkpoint ». [Date de consultation : 7 avr. 2016]

Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Afghanistan Investment Support Agency; Afghanistan Times; Al Jazeera; Amnesty International; The Asia Foundation; Asian Human Rights Commission; Asian Review; Bertelsman Transformation Index; ecoi.net; États-Unis – Department of State; Factiva; Human Rights Watch; International Crisis Group; International Rescue Committee; Kabul Press; Kabul Tribune; Khaama Press; Nations Unies – Refworld; Outlook Afghanistan.

Associated documents