Ethiopia: The Oromo Liberation Front (OLF), including origin, mandate, leadership, structure, legal status, and membership; treatment of members and supporters by authorities (2014-2015) [ETH105146.E]

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Origine

Selon des sources, l’OLF a été créé en 1973 (MRG s.d.; AE 8-15 déc. 2010; OLF s.d.a). On peut lire dans son site Internet que l’OLF a pour but de diriger [traduction] « la lutte pour la libération nationale des Oromos [1] de la domination coloniale abyssine » (ibid.). De même, d’autres sources déclarent que l’OLF a été créé dans le but de promouvoir [traduction] « [l’]autodétermination » du peuple oromo (START s.d.a; AE 8-15 déc. 2010).

En ce qui concerne les origines et l’histoire de l’OLF, on peut lire ce qui suit dans le rapport intitulé 'Because I Am Oromo': Sweeping Repression in the Oromia Region of Ethiopia, publié par Amnesty International (AI) en 2014 :

[traduction]

L’OLF (et son bras armé, l’Armée de libération Oromo [Oromo Liberation Army - OLA]), constitué au cours des années 1970, est l’un de plusieurs groupes armés qui se sont battus contre l’ancien gouvernement de Mengistu Haïle Mariam. Quand ce dernier a été renversé en 1991, l’OLF a fait brièvement partie d’un gouvernement intérimaire dirigé par la coalition du Front démocratique révolutionnaire des peuples d’Éthiopie (Ethiopian Peoples’ Revolutionary Democratic Front - EPRDF). Toutefois, l’OLF a toujours eu des rapports difficiles avec le [Front de libération des peuples du Tigré (Tigray People's Liberation Front - TPLF)] - le plus puissant des partis politiques de l’EPRDF. En raison de ces tensions, l’OLF s’est retiré du gouvernement intérimaire en 1992. Par la suite, des milliers de combattants, sympathisants et sympathisants présumés de l’OLF ont été arrêtés.

Depuis lors, l’OLF a continué à mener une lutte armée de faible intensité contre le gouvernement, affirmant que son objectif fondamental est d’aider le peuple oromo à exercer son droit à l’autodétermination (AI 2014, 19).

Selon le Political Handbook of the World (PHW), l’OLF a quitté l’EPRDF en 1992 en raison [traduction] « [d’]allégations de fraude électorale, de harcèlement de ses membres et de perception de représentation tribale insuffisante au sein du gouvernement » (PHW 2015, 468).

2. Mission

Selon son site Internet, l’OLF se définit comme une organisation politique qui oeuvre pour la [traduction] « réalisation de l’autodétermination nationale du peuple oromo » et « [l’]établissement de l’État indépendant d’Oromie » (OLF s.d.b). De même, le quotidien de Nairobi African Executive (AE) déclare que l’OLF a pour objectif de faire valoir le droit des Oromos à l’autodétermination nationale parce qu’il [traduction] « estime que le peuple oromo continue de se voir refuser ses droits fondamentaux par le colonialisme éthiopien » (AE 8-15 déc. 2010). Le Consortium national sur l’étude du terrorisme et des mesures prises pour lutter contre le terrorisme (National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism - START), un centre de recherche universitaire situé à l’Université du Maryland et financé par le département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security) des États-Unis (START s.d.b), décrit l’OLF comme [traduction] « un groupe de guérilla ethnique séparatiste » qui a pour but de « créer un État oromo distinct à l’intérieur du territoire actuel de l’Éthiopie » (ibid. s.d.a). Selon IHS Global Insight, une organisation qui fournit des renseignements économiques et financiers sur les pays, l’OLF [traduction] « mène une guerre sécessionniste en Éthiopie depuis presque 40 ans » (5 janv. 2012).

3. Dirigeants

Selon le PHW, les dirigeants de l’OLF sont, entre autres : Daud Ibsa [aussi épelé Dawud Ibsaa], président; Gelasa Dilbo, ancien président (en exil); Hassan Hussein, porte-parole; Shigat Geleta (résidant à Berlin, en Allemagne); et Beyan Aroba (2015, 469).

Amnesty International signale que les dirigeants de l’OLF sont divisés (AI 2014, 20). Selon IHS Global Insight, l’OLF est partagé en deux groupes depuis 2008 : un groupe qui se considère être la faction principale, dirigé par Daud Ibsa, et un autre groupe dirigé par Kamal Galchu [aussi épelé Kemal Gelchu] (IHS Global Insight 5 janv. 2012). La même source déclare que, en janvier 2012, une faction de l’OLF prétendant faire partie de son Conseil national, et dirigée par Kamal Galchu, a annoncé qu’elle mettait fin à sa revendication de la séparation de l’Éthiopie (ibid.). Toutefois, l’article précise que cette annonce a été rejetée par une faction rivale à Asmara, en Érythrée, qui a qualifié la faction de Kamal Galchu de [traduction] « groupe dissident » (ibid.). Selon des sources, en février 2013, le général Kamal Galchu a été appréhendé et assigné à résidence à Asmara (PHW 2015, 469; Ethiopian Review 5 févr. 2013). Des sources déclarent que, en octobre 2014, le comité directeur a retiré la présidence au général Kamal Galchu, citant pour motifs de [traduction] « piètres qualités de leadership et un comportement de dictateur » (Ethiomedia 24 oct. 2014; OLF 23 oct. 2014).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, Nuro Dedefo a déclaré que l’OLF se compose de différentes factions et qu’il est le président de l’une d’entre elles, et que Daud Ibsa en dirige une autre à partir d’Asmara, en Érythrée (Dedefo 30 avr. 2015). Au dire de Nuro Dedefo, Gelasa Dilbo est un ancien président de l’OLF (ibid. 29 avr. 2015).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur de Human Rights Watch, dont la spécialité est la région de la Corne de l’Afrique, a déclaré que la plupart des dirigeants de l’OLF sont aux États-Unis et en Europe (27 avr. 2015).

4. Structure

Nuro Dedefo a expliqué que l’OLF est composé de l’Assemblée générale, [traduction] « la plus haute instance de décision », suivie du Conseil national, qui compte 45 membres et met en œuvre les décisions de l’Assemblée générale (Dedefo 30 avr. 2015). Il a précisé en outre que le Conseil national élit neuf membres exécutifs, y compris le président (ibid.). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

Le 27 juin 2014, il était annoncé sur le site Internet de l’OLF que deux organisations faisant partie de l’OLF, le Conseil national de l’OLF (OLF Shanee Gumii) et l’Autorité intérimaire de l’OLF (OLF Qaama Ce'umsaa), avaient convenu de combiner leurs dirigeants, d’unir leurs membres et de fusionner leurs structures organisationnelles (OLF 27 juin 2014).

5. Statut juridique

Des sources ont signalé qu’en juin 2011, l’Éthiopie a classé l’OLF dans la catégorie des organisations terroristes (Human Rights Watch janv. 2012; AI 2014, 9). Selon START, le Consortium national sur l'étude du terrorisme, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, l’Union européenne et la Russie n’ont pas désigné officiellement l’OLF comme étant un groupe terroriste (START s.d.a).

6. Membres

Le chercheur de Human Rights Watch a déclaré qu’il est [traduction] « difficile de savoir qui est membre » de l’OLF, car l’organisation est « clandestine » (Human Rights Watch 27 avr. 2015). Il a ajouté que les soldats de l’OLF qui restent dans la région seraient « apparemment dans la région de la frontière entre l’Éthiopie et le Kenya » (ibid.). Amnesty International signale que l’OLF a été [traduction] « relativement inactif » au cours des dernières années, et que le nombre des combattants de l’OLF est évalué à « quelques milliers » (AI 2014, 20). Parmi les sources qu’elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n’a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

7. Traitement réservé aux membres, aux sympathisants et aux sympathisants présumés de l’OLF

Nuro Dedefo a déclaré que les membres de l’OLF sont victimes de [traduction] « persécution » aux mains des autorités éthiopiennes, ce qui comprend « des arrestations, des interrogatoires, de la torture et des exécutions extrajudiciaires », et que les sympathisants de l’OLF subissent le même traitement (Dedefo 30 avr. 2015). En 2010, le Comité des Nations Unies contre la torture a déclaré s’inquiéter des [traduction] « nombreuses et constantes allégations concernant l’usage de la torture que font couramment les policiers, les agents de prison et les autres membres des forces de sécurité, ainsi que les militaires », à l’endroit des « personnes présumées sympathisantes de groupes d’insurgés », dont notamment l’OLF (Nations Unies 19 nov. 2010).

On peut lire dans le rapport d’Amnesty International que de nombreux Oromos critiquent la façon dont le gouvernement éthiopien traite le peuple oromo, et que celui-ci est [traduction] « depuis longtemps victime de répression fondée sur une présomption d’opposition au gouvernement » (AI 2014, 18). Le chercheur de Human Rights Watch a décrit ainsi la façon dont sont traités les Oromos qui sont politiquement actifs, que le gouvernement considère comme faisant partie de l’OLF :

[traduction]

Dans la grande majorité des cas où des Oromos sont interrogés, ceux-ci sont accusés soit d’être membres de l’OLF, soit de participer à l’opposition oromo, que d’aucuns confondent avec l’OLF. Il est rarement prouvé qu’il y a un lien avec l’OLF; plutôt, quiconque exprime une différence d’opinions, est actif dans la vie politique ou est membre d’une association culturelle oromo risque d’être associé à l’OLF. Une personne dont un membre de la famille a eu par le passé des rapports avec l’OLF est particulièrement à risque. La torture et les mauvais traitements infligés en détention sont monnaie courante pour les Oromos, surtout pour ceux qui ont été accusés de rapports avec l’OLF (Human Rights Watch 27 avr. 2015).

De même, on peut lire dans le rapport d’Amnesty International qu’une [traduction] « importante majorité des Oromos appréhendés pour des motifs d’opposition - réelle ou soupçonnée - au gouvernement sont accusés d’appuyer l’OLF », et que dans une forte proportion de ces cas, les personnes arrêtées ne sont pas accusées d’un crime (AI 2014, 19). Amnesty International précise aussi que le gouvernement interprète la participation à des manifestations, l’affiliation à un parti politique de l’opposition ou le refus de devenir membre du parti politique au pouvoir comme un signe de soutien de l’OLF (ibid., 20).

Des sources signalent que, en mars 2011, le gouvernement a arrêté 121 Oromos qui ont été accusés de faire partie de l’OLF (Reuters 5 sept. 2011; Human Rights Watch 6 avr. 2011). Dans une dépêche publiée par Human Rights Watch, on peut lire que le gouvernement avait dit avoir obtenu des mandats d’arrestation pour détenir ces personnes pendant qu’il recueillait les preuves (ibid.). Des sources déclarent que les personnes arrêtées étaient des membres du Congrès du peuple Oromo (Oromo People's Congress - OPC) et du Mouvement démocratique fédéraliste Oromo (Oromo Federalist Democratic Movement - OFDM) [les partis politiques de l’opposition Oromo les plus importants (AI 2014, 40)] (Human Rights Watch 6 avr. 2011; AI 2014, 40), et que 89 de ces personnes ont été accusées d’appuyer l’OLF et traduites en justice (ibid.). Selon le rapport d’Amnesty International, elles étaient accusées de faire des contributions financières à l’OLF, de participer à l’OLF ou d’organiser la formation et le recrutement d’autres membres de l’OLF (ibid., 41).

Des sources déclarent que le gouvernement a arrêté 29 personnes en août 2011 en raison de leurs rapports présumés à l’OLF (Reuters 5 sept. 2011; AFP 5 sept. 2011). Dans un article publié le 5 septembre 2011, Reuters cite le sous-commissaire de la police fédérale qui aurait déclaré que les personnes arrêtées avaient été formées par l’OLF et planifiaient des attentats à la bombe. Selon des sources, neuf des personnes arrêtées sont des membres des partis politiques OPC ou OFDM (ibid.; Reuters 5 sept. 2011; IHS Global Insight 5 sept. 2011).

Amnesty International déclare que Bekele Gerba, vice-président de l’OFDM, et Olbana Lelisa, de l’OPC, ont été arrêtés en août 2011, peu de temps après une rencontre avec Amnesty International (AI 31 août 2011). Bekele Gerba a été accusé d’appartenir à l’OLF, tandis que, selon Amnesty International, les accusations contre Olbana Lelisa n’ont pas été rendues publiques (ibid.). Toutefois, dans un article publié le 31 août 2011, l’Agence France-Presse (AFP) cite un porte-parole du gouvernement qui aurait déclaré que [traduction] « "[c]es personnes ont été arrêtées parce que la police a trouvé des preuves qui les liaient à des activités clandestines menées par l’OLF" ». Selon le Sudan Tribune, un site de nouvelles établi à Paris, Bekele Gerba et Olbana Lelisa ont été condamnés par la Haute Cour fédérale d’Éthiopie pour motifs de rapports avec l’OLF, de recrutement d’étudiants pour l’OLF et d’utilisation de leur affiliation à un [traduction] « parti politique d’opposition reconnu comme couverture » (Sudan Tribune 13 déc. 2012). Olbana Lelisa a été condamné à 13 ans de prison, et Bekele Gerba à 8 ans (ibid.). Dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2013 publiés par le Département d’État des États-Unis, on peut lire que la Cour suprême fédérale a confirmé les condamnations, mais a réduit la peine de Bekele Gerba de 8 ans à 3 ans et 7 mois, et celle d’Olbana Lelisa de 13 ans à 11 ans (É.-U. 27 févr. 2014, 9).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Note

[1] Des sources déclarent que les Oromos constituent le plus important groupe ethnique en Éthiopie (MRG s.d.; AI 2014, 18), et représentent environ 35 p. 100 (ibid.; É.-U. 21 avr. 2015) ou 40 p. 100 de la population (START s.d.). Minority Rights Group International (MRG) signale que les Oromos se trouvent principalement dans les régions du Sud-Est, du Sud et du Sud-Ouest de l’Éthiopie (MRG s.d.).

Références

Agence France-Presse (AFP). 5 septembre 2011. « Ethiopian Arrests 29 on Terrorism Charges ». (Factiva)

_____. 31 août 2011. « Ethiopian Opposition Leaders Arrested After Amnesty Meeting ». (Factiva)

The African Executive (AE). 8-15 décembre 2010. « Oromo Liberation Front: Who Is Fooling Who? ». [Date de consultation : 17 avr. 2014]

Amnesty International (AI). 2014. 'Because I Am Oromo': Sweeping Repression in the Oromia Region of Ethiopia. [Date de consultation : 27 avr. 2015]

Dedefo, Nuro, président de l’une des factions de l’Oromo Liberation Front (OLF). 30 avril 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

_____. 29 avril 2015. Entretien téléphonique.

États-Unis (É.-U.). 21 avril 2015. Central Intelligence Agency (CIA). « Ethiopia ». The World Factbook. [Date de consultation : 27 avr. 2015]

_____. 27 février 2014. Department of State. « Ethiopia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2013. [Date de consultation : 27 avr. 2015]

Ethiomedia. 24 octobre 2014. « General Kemal Gelchu Removed from OLF ». [Date de consultation : 29 avr. 2015]

Ethiopian Review. 5 février 2013. « Eritrea Reportedly Detains Ethiopian Opposition Leader ». (Factiva)

Human Rights Watch. 27 avril 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par un chercheur.

_____. Janvier 2012. « Ethiopia ». World Report 2012: Events of 2011. [Date de consultation : 27 avr. 2015]

_____. 6 avril 2011. « Ethiopia: Free Opposition Members. Mass Arrests of More Than 200 Ethnic Oromo Appear Politically Motivated ». [Date de consultation : 28 avr. 2015]

IHS Global Insight. 5 janvier 2012. Gus Selassie. « Ethiopian Rebel Group Drops Secessionist Quest but Rival Faction Questions Statement ». (Factiva)

_____. 5 septembre 2011. Gus Selassie. « Ethiopia Arrests Suspected OLF 'Terrorists' ». (Factiva)

Minority Rights Group International (MRG). S.d. « Ethiopia: Oromo ». World Directory of Minorities and Indigenous Peoples. [Date de consultation : 27 avr. 2015]

Nations Unies. 19 novembre 2010. Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, Comtié contre la torture. « Committee Against Torture Concludes Forty-fifth Session ». [Date de consultation : 7 mai 2015]

Oromo Liberation Front (OLF). 23 octobre 2014. « Press Release No. 006/2014 ». [Date de consultation : 29 avr. 2015]

_____. 27 juin 2014. « Declaration of Unity of the OLF ». [Date de consultation : 29 avr. 2015]

_____. S.d.a. « Oromo Liberation Front Mission ». [Date de consultation : 17 avr. 2015]

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Political Handbook of the World (PHW). 2015. « Ethiopia ». Sous la direction de Tom Lansford. Washington, DC : CQ Press. [Date de consultation : 29 avr. 2015]

Reuters. 5 septembre 2011. Aaron Maasho. « Ethiopia Arrests 29 over Bomb Plots ». (Factiva)

START–National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism. S.d.a. « Oromo Liberation Front (OLF) ». [Date de consultation : 4 mai 2015]

_____. S.d.b. « About START ». [Date de consultation : 4 mai 2015]

Sudan Tribune. 13 décembre 2012. « Ethiopian Court Slaps Lengthy Terms Against Opposition Leaders ». (Factiva)

Autres sources consultées

Sources orales : Les personnes suivantes n’ont pas pu fournir de renseignements : professeur, Center of African Studies, University of Cambridge; professeur adjoint, Center for African Studies, University of Florida.

Les tentatives faites pour joindre les personnes et organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : chercheur principal, African Studies Centre, Leiden; chercheur principal, Human Rights Watch; Ethiopian Human Rights Commission; professeur et auteur en études africaines; professeur de sciences politiques, California State University; professeur d’études africaines, Pennsylvania State University; professeur d’études africaines, University of Tennessee; professeur émérite de science politique, City College of New York; représentant sectoriel, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Éthiopie.

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africa Research Bulletin; Al Jazeera; All Africa; Associated Press; Awramba Times; Ayyaantuu News; BBC; Bloomberg News; ecoi.net; Ethiopia First; Fédération internationale des ligues des droits de l’homme; Freedom House; The Indian Ocean Newsletter; International Crisis Group; IRIN; Nations Unies – Refworld, ReliefWeb; Press TV; US Committee for Refugees and Immigrants; Voice of Oromo Liberation; World Politics Review.

Associated documents