Crime in El Salvador; government actions to fight crime, including crime linked to gangs (maras); international co-operation to fight crime, including gang-related crime (April 2006) [SLV101083.FE]

Statistiques

Un article publié le 7 février 2006 par Société sans violence (Sociedad sin violencia) indique que le niveau de la criminalité (homicides) continue d'être très élevé dans le pays. Ainsi, au cours du mois de janvier 2006, 316 meurtres ont été commis, ce qui se traduit par une moyenne d'environ 10,2 meurtres par jour; ce nombre est supérieur à celui enregistré durant la même période en 2005 (Sociedad sin violencia 7 févr. 2006; voir aussi Diario CoLatino 25 févr. 2006). En 2005, 3 761 homicides ont été enregistrés (Sociedad sin violencia 7 févr. 2006; BBC 13 févr. 2006); ce qui représentait une moyenne de 9,6 personnes assassinées par jour (Sociedad sin violencia 7 févr. 2006). Selon les données de la Police nationale civile (Policía Nacional Civil - PNC), en 2005, le pourcentage de morts violentes en El Salvador a augmenté de 34 % par rapport à 2004 (ibid.). Les mêmes statistiques indiquent que le pays a enregistré un taux de 54,7 homicides par 100 000 habitants en 2005; ce qui le place en tête des pays de l'Amérique latine pour le nombre de morts violentes par habitant, suivi du Honduras, du Guatemala et de la Colombie (ibid.; BBC 13 févr. 2006). Les chiffres publiés par la PNC, l'Institut de médicine légal et le Procureur général de la République indiquent que la majorité des personnes assassinées en El Salvador en 2005 étaient des jeunes hommes entre 18 et 30 ans (sociedad sin violencia 17 févr. 2006) et que près de 80 % des homicides avaient été commis avec des armes à feu (ibid.; BBC 13 févr. 2006). On estime à un demi-million les armes à feu en circulation en El Salvador (ibid.; La Opinión 14 févr. 2006), un pays où la population était estimée en 2005 à 6,7 millions d'habitants (Canada nov. 2005). Ce sont les villes de San Salvador, Soyapango, Santa Ana et San Miguel qui ont enregistré le plus grand nombre de morts violentes en 2005 (Sociedad sin violencia 17 févr. 2006).

Les autorités salvadoriennes attribuent aux maras la majorité des homicides commis dans le pays (Diario CoLatino 25 févr. 2006). Un article envoyé à la Direction des recherches par un chercheur et analyste de l'Université centraméricaine José Siméon Cañas (Universidad Centroaméricana José Simeón Cañas - UCA) cite un rapport de la Direction générale des centres pénitenciers, rédigé au début de septembre 2005 qui indiquait que plus de 40 % des 2 575 homicides commis en El Salvador depuis janvier 2005 avaient été attribués aux membres des maras (UCA 7 févr. 2006, 17). Selon le même rapport, près de 548 de ces meurtres avaient été commis par des membres des maras; 389 avaient été attribués à des affrontements entre des membres de maras ennemies et 188 cas avaient été le résultat de l'agression d'un membre des maras par un non-membre des maras (ibid). Selon un article publié par Inside Costa Rica, les jeunes salvadoriens ont été reconnus coupables de 55 % des homicides commis en El Salvador, les 38 % restant résultent de querelles personnelles, 4 % sont imputables à un autre comportement criminel et 3 % sont liés au trafic de drogue (3 août 2005). De plus, selon un chercheur et analyste de l'UCA, le phénomène des maras semble être devenu plus complexe; ainsi, elles évoquent de plus en plus les groupes appartenant au [traduction] " crime organisé à vocation criminelle " (7 févr. 2006, 7). Selon un article publié par Globalizacion.org, site Internet qui offre des renseignements sur la mondialisation, le développement et la société civile en Amérique latine, les maras [gangs] sont des [traduction] " organisations criminelles verticales " obéissant à des [traduction] " codes mafieux " (s.d.). Leurs actions violentes sont d'une grande ampleur; les maras pratiquent l'extorsion, l'enlèvement, le vol et commettent des homicides (UCA 7 févr. 2006, 7). Selon certaines ONG travaillant avec les maras, ces dernières sont " aussi le fruit d'une société caractérisée par l'absence de protection sociale, une économie en crise où les salaires minimums ne dépassent pas 150 dollars, et une migration massive vers les États-Unis qui a détruit la cellule familiale " (Le Figaro 28 févr. 2006).

Le Country Reports on Human Rights Practices 2005 note qu'El Salvador est un point de départ et d'arrive du trafic international de femmes et d'enfants (8 mars 2006, sect. 5). D'autres crimes sont aussi courants en El Salvador tels que la violence familiale, les vols et les extorsions (BBC 13 févr. 2006). Selon un rapport du Bureau international des stupéfiants et de l'application de la loi (Bureau for International Narcotics and Law Enforcement Affairs - INL), l'usage de la drogue est en augmentation en El Salvador (États-Unis 30 juin 2005). Un autre problème de grande envergure dans le pays est le blanchiment d'argent par des organismes criminels internationaux (INCSR 2006 mars 2006, vol. II).

Actions de l'État

Au mois d'août 2004, le gouvernement a lancé le programme Main très ferme (Súper Mano Dura) (UCA 7 févr. 2006, 13; voir aussi États-Unis 30 juin 2005), qui comporte trois volets : punition, réadaptation et prévention (UCA 7 févr. 2006, 13). Le Secrétariat à la jeunesse (Secretaría de la Juventud) est responsable du programme Main amie (Mano Amiga), qui s'occupe de la prévention (ibid., 14). Le programme Main ouverte (Mano Extendida) s'occupe de la réinsertion et de la réadaptation des membres des maras (ibid).

Le volet punitif du programme, appelé Poing de fer (Puño de Hierro) permet d'envoyer des policiers dans les collectivités qui comptent un grand nombre de maras; son principal objectif est d'arrêter et d'emprisonner les membres des maras (ibid., 13). Ce plan a nécessité la création au sein du corps policier de [traduction] " groupes de lutte antigang " et de [traduction] " sections antigangs "; il a aussi nécessité la coordination de différents organismes, dont les Forces armées salvadoriennes (Fuerza Armada de El Salvador), le Procureur général de la République (Fiscalía General de la República), le Ministère des communications (Medios de comunicación) et le Secrétariat à la jeunesse (ibid., 14).

Dans un article publié par Inside Costa Rica le 3 août 2005, le chef de la PNC a indiqué qu'il avait demandé au gouvernement sept cent soldats de plus à ajouter aux huit cents soldats de la force opérationnelle déjà en charge du problème des maras. Selon un article publié par la British Broadcasting Corporation (BBC), en novembre 2005, environ mille soldats avaient été déjà déployés afin de combattre la criminalité croissante dans le pays (25 nov. 2005). Au mois de janvier 2006, la police et l'armée salvadoriennes ont lancé une vaste opération dans vingt-et-un des quartiers les plus touchés par la violence des maras (AFP 31 janv. 2006). Le président Elías Antonio Saca a indiqué que l'objectif de cette opération est d'appréhender les mareros (membres de bandes juvéniles) afin d'arrêter la vague d'homicides qui déferle sur le pays (ibid.). Il a ajouté qu'il allait envoyer d'autres soldats pour aider la PNC (ibid.). Au début de l'année 2006, la police salvadorienne a lancé le Groupe d'opérations policières spéciales (Grupo de operaciones policiales especiales - GOPES), qui a été mis sur pied pour combattre les maras et le crime organisé (Día a día 14 févr. 2006; Diario CoLatino 25 févr. 2006). Il s'agit d'un groupe composé d'environ 40 policiers encagoulés, habillés de noir et armés (ibid.; La Voz 1er mars 2006). Un article publié par Le Figaro note que des membres de la Mara Salvatrucha et de la MS-18 " dénoncent l'existence de commandos armés, soutenus par les autorités et chargés de "nettoyer la rue" " (28 févr. 2006). Le même article note que ces groupes armés ne sont pas sans rappeler les groupes clandestins paramilitaires formés après la guerre civile pour éliminer " communistes, syndicalistes, universitaires et religieux soupçonnés d'appuyer la guérilla marxiste " (Le Figaro 28 févr. 2006; voir aussi La Voz 1er mars 2006).

Le président salvadorien, Elías Antonio Saca, a affirmé qu'avec les programmes Main ouverte et Main amie, son gouvernement prenait en considération les causes de la délinquance dans le pays, parmi lesquelles il a nommé la désintégration de la structure familiale, l'exclusion sociale et la marginalité qui poussent, selon lui, les jeunes à rejoindre les maras (BBC 24 févr. 2005). Dans un article publié par la BBC, le gouvernement salvadorien a également assuré que, bien que le nombre des délits commis continue d'être très élevé dans le pays, le plan Main très ferme a donné de bon résultats puisque, avant l'adoption de ce plan, on en dénombrait 8 464 contre 7 917 après sa mise en place (ibid. 13 févr. 2006). Mais, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur de l'UCA a, cependant, noté que, malgré les efforts déployés au cours des trois dernières années par le gouvernement, les chiffres démontrent que les homicides continuent d'augmenter en El Salvador et cette augmentation remet en question l'efficacité des programmes développés par les autorités (UCA 7 févr. 2006, 15). Le chercheur note également que les politiques élaborées par le gouvernement salvadorien mettent l'emphase sur la détention des membres des maras (ibid., 18). Ainsi, un article publié par EFE indique que seulement 4 000 des 14 000 membres des maras arrêtés entre le 1er janvier 2005 et le 15 décembre 2005 ont été incarcérés en attente de leur procès (27 décembre 2005). Les autres ont été libérés et la majorité d'entre eux ont été acquittés de toute charge parce que les policiers n'avaient pas trouvé de preuves suffisantes pour les garder en détention (EFE 27 décembre 2005). Le Centre d'études des conflits contemporains (Center of Centemporary Conflict - CCC) rapporte que, selon le président du Conseil national de la sécurité publique salvadorien, les mesures pénales ne sont pas efficaces dans le pays, car elles ne comprennent pas de mesures de réhabilitation pour les prisonniers (mai 2005).

Dans un article publié sur le site Internet d'EFE, un chercheur de l'Institut universitaire sur l'opinion publique de l'UCA a indiqué que les plans de réadaptation et de prévention mis en œuvre par le gouvernement salvadorien sont insuffisants pour traiter le problème des maras, car ces dernières sont devenues plus violentes et ont acquis un [traduction] " grand pouvoir " dans les quartiers où elles opèrent (15 févr. 2006). Il a ajouté que les organismes qui travaillent avec les jeunes doivent se consulter et [traduction] " aider les différents acteurs [sur la scène] à négocier " afin d'élaborer conjointement d'éventuelles solutions (EFE 15 févr. 2006). Le chercheur a aussi noté que l'existence des maras est basée sur [traduction] " l'exercice de la violence " et [traduction] " les armes "; dès lors, ce phénomène requiert une " surveillance continue " (ibid.). Selon lui, les politiques mises en œuvre par le gouvernement salvadorien ont fait en sorte que les maras s'organisent davantage et qu'elles maintiennent [traduction] " une nouvelle propension à la violence " (ibid; voir aussi Diario CoLatino 25 févr. 2006 ). Le chef du programme Main très ferme a informé la BBC que les maras ont commencé à déjouer le programme : ainsi, afin d'échapper aux poursuites et aux arrestations, les membres des maras ne se tatouent plus et deviennent donc difficilement reconnaissables (24 févr. 2005; voir aussi Diario CoLatino 27 févr. 2006). Le travail de la police est, dès lors, devenu plus complexe (ibid., BBC 24 févr. 2005). Selon le chercheur de l'UCA, bien que les programmes développés par le gouvernement ont réussi à installer un certain sentiment de sécurité dans la population, ils n'ont cependant pas donné les résultats escomptés et ont déclenché une série de réactions qui ont, dans l'ensemble, amplifié les problèmes liés aux maras (UCA 7 févr. 2006, 22; voir aussi La Opinión 14 févr. 2006 ).

Certains défenseurs des programmes de prévention déclarent que les solutions reposant seulement sur l'application de la loi ne peuvent pas résoudre les problèmes posés par les maras; il faut également parler de prévention (États-Unis 10 mai 2005, 6). D'autres soutiennent que les prisons n'assurent plus leurs fonctions et qu'elles deviennent des [traduction] " écoles pour les gangs " (ibid.). D'autres encore affirment que, indépendamment des efforts déployés, les programmes de prévention peuvent ne pas montrer de résultats immédiatement et exigeront des dirigeants de l'Amérique centrale l'engagement très ferme de s'attaquer aux facteurs fondamentaux qui contribuent à la multiplication des activités des maras tels la pauvreté et le chômage (ibid.).

Le parti d'opposition, le Front Farabundo Martí de libération nationale (Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional - FMLN) a condamné, dans un article publié par Inside Costa Rica, les mesures prises par le gouvernement du président Elías Antonio Saca pour lutter contre la criminalité en El Salvador (3 août 2005). Selon le FMLN, ces mesures accentuent la répression mais ne s'attaquent pas aux sources du problème (Inside Costa Rica 3 août 2005). Le même article rapporte que l'Alliance républicaine nationaliste (Alianza Republicana Nacionalista - ARENA) a également critiqué l'échec des stratégies du gouvernement qui ont vu des jeunes condamnés à 14 ans de prison, sans occasion d'étudier, de travailler ou de se réadapter (ibid.).

Selon le directeur de la PNC, les extraditions de délinquants salvadoriens des États-Unis ne font qu'exacerber le problème des maras (Diario CoLatino 25 févr. 2006; voir aussi La Opinión 14 févr. 2006). En septembre 2005, 5 des 69 criminels salvadoriens extradés des États-Unis étaient membres de la Mara Salvatrucha (EFE 9 sept. 2005). Un article publié par La Opinión indique qu'en 2005, 1 900 criminels salvadoriens ont été extradés vers El Salvador et que, de janvier 2006 au 14 février 2006, plus de 500 criminels ont déjà été extradés des États-Unis (14 févr. 2006; voir aussi Diario CoLatino 25 févr. 2006). Selon le chef des services d'immigration salvadoriens, le problème est très grave car ces criminels ne sont pas punis, ils s'intègrent directement à la société et poursuivent leurs activités criminelles (EFE 9 sept. 2005). Le chef des services d'immigration a également ajouté que le gouvernement salvadorien étudie ce problème afin que les personnes extradées ayant des antécédents criminels puissent être jugées en El Salvador (ibid.; voir aussi La Opinión 14 févr. 2006; El País 14 février 2006).

Le dernier rapport publié par l'International Narcotics Control Strategy Report 2006 (INCSR 2006) indique que le gouvernement salvadorien a imaginé des systèmes pour identifier et arrêter les responsables du trafic de drogue et d'autres crimes sérieux (mars 2006). Cependant, toujours selon l'INCSR 2006, la PNC ne possède pas les effectifs pour mener à bien ce travail et même si elle avait ces ressources, il n'est pas sûr qu'elle parvienne à collaborer efficacement avec les autres organismes gouvernementaux (mars 2006). Un article publié par La Opinión rapporte que le gouvernement salvadorien a demandé au gouvernement américain de l'aider dans sa lutte contre les maras (14 févr. 2006).

Efforts internationaux

En février 2005, le Bureau fédéral d'investigation (Federal Bureau of Investigation - FBI) américain a annoncé la création d'un bureau de liaison, situé dans la ville de San Salvador, dont l'objectif est de coordonner les efforts régionaux faits pour partager les renseignements et collaborer dans la lutte antigang (États-Unis 10 mai 2005). En mars 2005, le président Bush a déclaré que " les maras posaient un problème de "sécurité nationale". Et d'annoncer la constitution d'un fonds de 150 millions de dollars pour mettre sur pied une "force spéciale" destinée à combattre ces bandes désormais assimilées à des "terroristes" " (Libération 23 janv. 2006). C'est aussi en mars 2005 que les présidents salvadorien et guatémaltèque ont convenu de créer une force de sécurité conjointe pour surveiller les activités des maras le long de leur frontière commune (États-Unis 10 mai 2005). Les chefs militaires de la région ont également demandé l'aide du Commandement du Sud (Southern Command) américain, qui est la structure de l'armée américaine en charge des actions militaires des États-Unis en Amérique Centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes (FAS 5 sep. 2001; États-Unis s.d.), afin de créer une force multinationale pour affronter le crime organisé et les maras (États-Unis 10 mai 2005)

Selon un article publié sur le site Web du Réseau d'information et de solidarité avec l'Amérique latine (RISAL),

[l]es gouvernements du Honduras, du Salvador et du Guatemala ont opté pour des mesures répressives et purement policières afin d'essayer de faire obstacle au phénomène des maras, dont le rayon d'action s'étend du Canada à l'Amérique centrale. Entre autres résolutions adoptées lors du XXVIe sommet du Système d'intégration de l'Amérique centrale (SICA), qui a eu lieu fin juin 2005, les représentants des trois pays mentionnés, plus le Nicaragua, le Costa Rica et les États-Unis, ont décidé de créer " une force d'intervention rapide contre les narcotrafiquants, les bandes et le terrorisme " composée de détachements militaires et policiers de chaque pays. Ils ont également convenu de créer une base de données à San Salvador sur les bandes actives dans la zone, un passeport unique et un mandat d'arrêt régional qui sera effectif, dans un premier temps, au Guatemala, au Salvador, au Honduras et au Nicaragua. (...) le sommet a décidé d'ouvrir au Salvador une branche régionale de l'Académie internationale de police, avec des conseillers états-uniens (22 déc. 2005; voir aussi INCSR 2006 mars 2006).
Aucune information sur la mise en application de ces nouveaux projets n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des Recherches.

Du côté préventif, l'Agence américaine de développement international (United States Agency for International Development - USAID) a collaboré avec le Programme d'aide internationale à la formation des enquêtes criminelles du ministère de la justice (Department of Justice's International Criminal Investigative Training Assistance Program - ICITAP) pour créer un ensemble de politiques mises en oeuvre dans environ 200 municipalités salvadoriennes (États-Unis 10 mai 2005). Selon l'USAID, ces programmes encouragent les réformes juridiques et la gouvernance démocratique et cherchent à créer des occasions économiques, à refoncer le système éducatif et à améliorer la santé publique en Amérique centrale (ibid.).

Aucune information sur les résultats de ces projets n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des Recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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EFE News Service. 15 février 2006. " Experts on Gangs Say Policy Action Not Working ". http://www.efenews.com/includesasp/noticias.asp?opcion=1&id=716418 [Date de consultation : 15 févr 2006]

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Universidad Centroamericana José Simeón Cañas (UCA), Instituto Universitario de Opinión Pública. 7 février 2005. Correspondance écrite envoyée par un chercheur et analyste de l'Université.

La Voz. 1er mars 2006. María Elena Salinas. " María Elena dice ". http://www.azcentral.com/lavoz/editorial/articles/030106mariaelena-CR.html [Date de consultation : 27 mars 2006]

Autres sources consultées


Sites Internet, y compris : Amnesty International (AI), Centro de Estudios de Justicia de las Américas (CEJA), Clarin.com, Children in Organised Armed Violence (COAV), Human Rights Watch (HRW), El Mundo.com, elsalvador.com, el faro.net, Fundación de Estudios para la Aplicación del Derecho (FESPAD), Fundación Salvadoreña para el Desarrollo Económico y Social (FUSADES), The Heritage Foundation, Hispanic American Center for Economic Research (HACER), Le Monde diplomatique, Organisation des États Américains (OEA), Punto de noticias, Prensa Latina, Starmedia, El Universal, Washington Office on Latin America (WOLA).

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