The Black Axe Confraternity, also known as the Neo-Black Movement of Africa; their treatment of anti-cultists; their forced recruitment of individuals opposed to cults; their initiation rituals and oaths of secrecy; their use of symbols or particular signs [NGA39977.E]

Une source décrit la Confrérie de la hache noire (Black Axe Confraternity - BAC), aussi connue sous le nom de Nouveau mouvement noir d'Afrique (Neo-Black Movement of Africa - NBMA) comme [traduction] « l'une des sectes secrètes les plus importantes et les plus redoutées des campus nigérians » (Tempo 25 juill. 2002). Selon un article du Réseau d'information régional intégré (IRIN), la BAC a été l'une des premières sectes étudiantes à apparaître au Nigéria dans les années 1970 (Nations Unies 1er août 2002). La rivalité entre les sectes [traduction] « se limitait [à l'origine] à des combats à mains nues »; cependant, au cours des dix dernières années, environ 250 décès ont été attribués à la violence sectaire (ibid.).

Deux mentions des rites initiatiques de la BAC ont été trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches (This Day 8 juill. 2002; Tempo 25 juill. 2002). This Day a rendu compte d'une assemblée de membres des sectes Vickings et BAC [traduction] « où la rigueur de l'initiation » a entraîné la mort d'un membre (8 juill. 2002). Un article du Tempo signale qu'à l'aube du 4 juillet 2002, ce qui devait être [traduction] « l'initiation de nouveaux membres » de la BAC se serait soldée par la mort de cinq d'entre eux aux mains d'une unité du service de sécurité universitaire (25 juill. 2002).

En ce qui a trait aux symboles et aux signes, deux mentions de [traduction] « breloques » qu'auraient possédées des membres de la BAC ont été trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches (Tempo 25 juill. 2002; ibid. 19 août 2001). Des mentions [traduction] « [d']insignes de la Hache noire » (P.M. News 11 mars 2002) et de [traduction] « bérets et [d']une bannière blanche appartenant à la BAC » (This Day 14 août 2000) ont aussi été trouvées. Un autre article portant sur les sectes présentes sur les campus a signalé qu'après avoir fouillé un supposé membre d'une secte, les policiers avaient été en mesure de confirmer son appartenance à la Confrérie de la hache noire parce qu'ils avaient trouvé dans ses poches les cartes d'identité du groupe (The Week 22 sept. 1997).

Aucune information portant sur les serments du secret n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Cependant, selon un article de This Day portant sur l'appel lancé par le chef d'un syndicat étudiant pour qu'on inflige [traduction] « des punitions sévères » aux étudiants appartenant aux sectes, dont la BAC, le vice-chancelier adjoint a admis qu'il serait difficile de reconnaître les membres des sectes parce qu'ils jurent le secret (17 mars 2002).

Pour ce qui est du traitement réservé par la BAC à ceux qui s'opposent aux sectes, P.M. News a fait état du [traduction] « meurtre brutal » le 13 février 2002 de Mufutau Babtunde Salau, âgé de 25 ans et ancien président du gouvernement syndical étudiant de l'université d'État de Lagos, par six supposés membres de la Hache noire (19 févr. 2002). Selon l'article, Mufutau Babtunde Salau

[traduction]
ne cachait pas ses intentions d'améliorer le sort de plus de 30 000 étudiants de la LASU [Université d'État de Lagos] et de s'opposer aux sectes sous toutes leurs formes dans l'institution. Par conséquent, il a repris la « guerre contre les sectes » engagée par Owolabi Yusuf, qui avait lui-même frôlé la mort en décembre 2000 près d'Iyana Iba lors d'[une] agression par des membres d'une secte (P.M. News 19 févr. 2002).

L'information selon laquelle [traduction] « le président du syndicat étudiant de l'université d'État de Lagos, qui menait une campagne contre les sectes, a été poignardé à mort par des supposés membres d'une secte » a été corroborée par un article de l'IRIN (Nations Unies 1er août 2002).

Aucune information sur le recrutement forcé d'opposants aux sectes n'a pu être trouvé parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Nations Unies. 1er août 2002. Réseau d'information régional intégré (IRIN). « Focus on the Menace of Student Cults ». http://allafrica.com/stories/printable/200208010524.html [Date de consultation : 4 sept. 2002]

P.M. News [Lagos]. 11 mars 2002. « Nigeria: Student Flee Ibadan Poly ». (Africa News/NEXIS)

_____. 19 février 2002. « Nigeria: Why the Anti-Cult Student Was Killed ». (Africa News/NEXIS)

Tempo [Lagos]. 25 juillet 2002. Deji Adeyemi. « AAGM: Students Burnt Alive ». (Global News Wire - Asia Africa Intelligence Wire/NEXIS)

_____. 19 août 2001. « Nigeria: Campus Goons ». (Africa News/NEXIS)

This Day [Lagos]. 8 juillet 2002. « AAGM: Police Tackle Cult Groups in Rivers ». (Global News Wire - Asia Africa Intelligence Wire/NEXIS)

_____. 17 mars 2002. « AAGM: Students Union Leader Urges Stiff Penalty for Cult Membership ». (Global News Wire - Asia Africa Intelligence Wire/NEXIS)

_____. 14 août 2000. Hammed Bodunrin. « Students Surrender Secret Cult Items to Police ». (Global News Wire/NEXIS)

The Week. 22 septembre 1997. Tayo Odunlami. « Above the Law ». (Ethnic News Watch/NEXIS)

Autres sources consultées


Bases de données de la CISR

Sites Internet, y compris :

AllAfrica.com

Daily Champion

Human Rights Watch

Newswatch Nigeria

Vanguard

World News.com

World News Connection (WNC)

Moteur de recherche :

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