Information on women and politics, part 4 of 6: Women's organizations [BGD21349.EX]

D'après Najma Chowdhury, auteur de « Bangladesh: Gender Issues and Politics in a Patriarchy »,

L'étude des processus politiques informels doit comprendre [...] les organisations féminines dont l'objectif est d'améliorer la situation des femmes, de susciter une prise de conscience des questions les concernant et d'établir des programmes de revendication. En se cherchant un moyen d'exprimer publiquement leurs revendications, ces organisations, en apparence apolitiques, s'aventurent de fait sur le terrain politique. [...] Les groupes féminins bénévoles [...] fournissent un cadre important pour faire connaître leurs revendications et pour transformer ces soi-disant questions sociales en questions de politique générale (1994, 95).

En plus de susciter une prise de conscience des questions concernant les femmes et de les exprimer clairement dans un forum public, les organisations féminines peuvent aussi servir de lieu de formation des futures dirigeantes politiques (Journal of Social Studies 1985, 50).

D'après un observateur, les organisations féminines se sont développées en trois étapes au Bengale et au Bangladesh (Jahan 1975, 23). La première étape de 1910 à 1947 a été dominée par des femmes de la classe des propriétaires fonciers de Calcutta, qui remettaient en question l'étroite observance du purdah et exigeaient des améliorations de la situation des femmes relativement aux inscriptions dans les écoles et à l'alphabétisation (ibid.; Journal of Social Studies 1985, 42). Le mouvement s'est dissous, à ce qu'il paraît, dans les années trente et quarante lorsque des femmes de lettres musulmanes moins engagées en ont pris la direction (Jahan 1975, 23; Journal of Social Studies 1985, 42).

Au cours de la deuxième période, soit de 1947 à 1970, plusieurs organisations féminines ont été créées (Jahan 1975, 24; Ahmed 1987, 7). Elles étaient généralement issues des milieux urbains, dirigées et soutenues par des femmes instruites des classes moyennes et de l'élite, et axées sur des oeuvres de bienfaisance et d'assistance sociale; elles avaient plutôt tendance à fonctionner « comme des clubs sociaux que comme des organisations politiques visant à faire reconnaître les droits des femmes » (Jahan 1982b, 13; Quader 1987, 162; Chowdhury 1994, 102). Ces organisations cherchaient à susciter une prise de conscience des questions touchant les femmes, mais elles étaient surtout concernées par l'éducation et la réforme juridique, domaines intéressant surtout les femmes des classes moyennes (Jahan 1982b, 13; Journal of Social Studies 1985, 45).

Au tout premier rang des organisations féminines qui se sont développées pendant cette période, on trouve l'All Pakistan Women's Association (APWA), établie en 1949 (Ahmed 1987, 7; Islam 1979, 352; Jahan 1975, 24); elle a fini par avoir des bureaux dans tous les districts et subdivisions (ibid.). Les membres et les dirigeantes de l'APWA, issues de l'élite urbaine, étaient généralement les épouses d'influentes personnalités militaires, administratives et politiques (ibid.; Ahmed 1987, 7; Journal of Social Studies 1985, 44; Islam 1979, 353). L'appartenance des femmes à l'APWA était liée au rang social de leur mari, et non pas à l'éducation, aux compétences organisationnelles ou à l'engagement dans une cause déterminée (ibid.). L'APWA fonctionnait principalement comme un « club social [de quartier] à l'intention des femmes de l'élite », qui organisait « des rencontres sociales et culturelles » (Jahan 1975, 24; Journal of Social Studies 1985, 44) et ses activités étaient « limitées [en grande partie] au soutien de programmes de bienfaisance et d'assistance sociale au moyen de ventes de charité, de défilés de mode et de soirées culturelles » (Ahmed 1987, 7; Journal of Social Studies 1985, 44; Islam 1979, 353); toutefois, l'APWA a connu un succès politique important, soit la promulgation de l'Ordonnance sur la famille musulmane de 1961 qui a contribué à améliorer considérablement le statut juridique des femmes (ibid.; Journal of Social Studies 1985, 45). Après l'indépendance en 1971, l'APWA du Bangladesh a été reconstituée sous le nom de Bangladesh Mahila Samity (BMS), qui a continué à offrir des programmes de formation scolaire et professionnelle à l'intention des femmes démunies (Ahmed 1987, 7; United Nations 8 Apr. 1993, 22; Encyclopedia of Women's Associations Worldwide 1993, 47).

Neuf autres organisations féminines, au bas mot, ont été créées à Dhaka dans les années cinquante et soixante, dont la plupart, y compris Gandaria Mahila Samity (1950), Wari Mahila Samity (1954) et Purana Paltan Ladies Club, étaient semblables à l'APWA, soit des clubs de quartier composées de « femmes éclairées [...] souhaitant améliorer la condition socio-économique des femmes des classes moyennes inférieures et de celles vivant dans la pauvreté », mais qui manifestaient peu d'intérêt pour l'action politique (Jahan 1975, 26; Ahmed 1987, 7). Des organisations semblables sont la Women's Voluntary Association (WVA), les Lionesses, le Rotary, Zonta International, Qaibandha, le Azimpur Ladies Club and les Young Women's Christian Associations (ibid., 9; Jahan 1975, 27; Chowdhury 1994, 102).

Une deuxième catégorie de groupes féminins et d'organisations professionnelles à l'intention des femmes d'affaires et de celles faisant carrière a vu le jour dans les années soixante et soixante-dix. Ces organisations aussi étaient basées dans les milieux urbains, mais elles étaient bien financées, et elles avaient des objectifs et des programmes précis qui attiraient des femmes occidentalisées faisant carrière (Ahmed 1987, 9; Jahan 1975, 27). Parmi ces groupes, on trouve le Business and Career Women's Club, la Bangladesh Federation of Business and Professional Women, la Bangladesh Federation of University Women et la Bangladesh National Women Lawyers Association (ibid.; Ahmed 1987, 9; Kabeer 1991, 138; Encyclopedia of Women's Associations Worldwide 1993, 47-48; Nations Unies 8 avr. 1993, 21-22). En général, les dirigeantes et les membres de ces organisations, axées sur l'assistance sociale et la bienfaisance, sont aussi issus de l'élite (ibid.; Chowdhury 1994, 102).

La troisième étape de développement des organisations féminines a commencé pendant la période post-libération (Jahan 1975, 28). Trois nouveaux types d'organisation ont vu le jour au cours de ces années.

La première catégorie, bien qu'elle ne comprenne pas spécifiquement des groupes féminins, englobe des ONG qui font la promotion de l'émancipation des femmes au moyen de programmes de développement axés sur l'action, notamment des programmes de formation professionnelle, des services de santé, des coopératives et des programmes de crédit axés sur l'activité économique indépendante (Kabeer 1991, 138; Ahmed 1987, 9). Ce sont, entre autres, Karika (Bangladesh Handicrafts Cooperative Federation), Shoptogram Nari Swanirvar Parishad (Shoptogram Women's Self-Reliant Council), Swanirbhar Women's Program, Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC), Proshikha, Nijeri Kori et plusieurs autres (ibid.; Nations Unies 8 avr. 1993, 28-29; Kabeer 1991, 138). Principalement des organisations communautaires basées dans les milieux ruraux, ces ONG « représentent une rupture importante » avec les organisations féminines basées dans les milieux urbains, puisqu'elles sont destinées à la vaste majorité de la population; elles visent à donner du pouvoir à la population pauvre et sans terre, plutôt que de subvenir à leurs besoins immédiats seulement; elles emploient un « concept de pouvoir collectif plutôt qu'individuel » (ibid.). Par exemple, Proshikha organise les hommes et les femmes pauvres et sans terre en groupes, et les encourage à investir leurs économies dans des projets de production de revenu (Nations Unies 8 avr. 1993, 28-29). Ces activités sont soutenues par un fonds de roulement permanent qui accorde des conditions et des taux d'intérêt préférentiels aux femmes (ibid.). D'autres groupes ont des programmes de prêt et de crédit semblables dans les milieux ruraux (ibid.).

La deuxième catégorie comprend des organisations vouées à la recherche et à la sensibilisation des femmes. Généralement, ces organisations sont issues de la « classe moyenne [...] et féministes » et elles considèrent que la situation des femmes du Bangladesh est fondamentalement une question politique (Chowdhury 1994, 102). Toutefois, en raison de la formulation de leurs intérêts et de leur activisme, elles n'attirent que des « secteurs limités de la société » (ibid.).

Parmi les plus vieux et les plus connus de ces groupes, on trouve Women for Women, un groupe de recherche et d'étude, créé en 1973 par un groupe de femmes universitaires. Women for Women vise à susciter une prise de conscience des questions concernant les femmes, à influer sur les politiques officielles et à favoriser « la communication et les échanges entre les groupes féminins et le gouvernement » (Encyclopedia of Women's Associations Worldwide 1993, 48; Chowdhury 1994, 102; Nations Unies 8 avr. 1993, 21). Ce groupe organise aussi des ateliers et des séminaires; il offre de la formation en méthodes de recherche relatives aux sciences sociales, et il a produit environ 30 livres et quatre documentaires sur les questions relatives aux femmes (ibid.; Ahmed 1987, 9; Encyclopedia of Women's Associations Worldwide 1993, 48). Une source de 1993 affirme que l'organisation compte 46 membres, 5 employées à plein temps et un budget d'environ 30 000 $ (ibid.).

Un autre groupe de ce genre est l'UBINIG (Policy Research for Development Alternatives), une organisation à tendance gauchiste composée d'environ 120 chercheurs, principalement des femmes, et créée en 1984 (Ahmed 1987, 9; Women's Movements of the World 1988, 19-20). Opposée « au patriarcat et à l'impérialisme » et « vouée à l'élaboration de politiques de développement de rechange » (ibid.), l'UBINIG s'intéresse activement à des questions relatives à la recherche biomédicale comme la contraception, la stérilisation et l'expérimentation de médicaments, à l'industrie d'exportation et son incidence sur les travailleuses, aux soins de santé communautaires et préventifs, et à la violence faite aux femmes (ibid.). L'organisation produit plusieurs publications et est affiliée à des organisations internationales ayant des buts et des objectifs semblables (ibid.). Nari Shonghoti (Women's Solidarity) est une organisation semblable créée en 1985 par un groupe de jeunes scientifiques et affiliée au Asian Research and Action Network (Ahmed 1987, 9; Kabeer 1991, 138).

Naripokkho (pro-femmes) est un groupe composé d'environ 200 femmes faisant carrière et professionnelles, « engagé dans la philosophie féministe et les principes démocratiques » et qui vise à sensibiliser les femmes au moyen de réunions hebdomadaires et d'ateliers mensuels (Ahmed 1987, 9; Nations Unies 8 avr. 1993, 21). Naripokkho vise à susciter une prise de conscience au sein de la société relativement au sexisme, aux droits juridiques des femmes et aux problèmes de dot, et organise les femmes pour qu'elles exercent collectivement des pressions sur le gouvernement relativement à des questions de politique générale (ibid.; Ahmed 1987, 9). Par exemple, Naripokkho était au premier rang de l'opposition au Huitième amendement, la tentative réussie du régime Ershad, en 1988, visant à proclamer l'Islam comme la religion d'État (ibid.; Kabeer 1991, 139).

La troisième catégorie à voir le jour au cours de la période post-libération a été l'organisation de regroupement, et on en compte plusieurs. Parmi les premières, on trouve la Jatiya Mahila Sangstha (JMS ou Organisation nationale des femmes), un organisme sous la direction de l'État qui a été créé au début de 1976 sous l'égide du ministère des Affaires féminines (Chowdhury 1994, 102; Islam 1979, 360-61). La JMS avait été envisagée comme une organisation populaire ayant des ramifications dans chaque thana (unité administrative la plus petite), qui mobiliserait les femmes, représenterait leurs intérêts et « assurerait leur bien-être social, économique, éducatif et culturel » au moyen de divers programmes de recherche, de motivation, et de formation professionnelle et scolaire (ibid., 360; Chowdhury 1994, 102). Toutefois, il n'est pas clair dans quelle mesure la JMS a atteint ses objectifs. Bien qu'elle ait établi des sections dans les districts et les subdivisions, la JMS n'avait pas encore ouvert de bureaux, près de trois ans après sa fondation, dans la moitié des thanas (Islam 1979, 360). En outre, étant donné ses liens étroits avec l'État, la JMS est soumise au contrôle gouvernemental relativement à l'administration et aux finances et, à une époque, le président national et les membres du comité exécutif avaient tous été nommés par le gouvernement. La JMS a souvent appuyé les politiques gouvernementales concernant les femmes, mais « sa contribution à la question de l'égalité des sexes et à la formulation des besoins et des préoccupations des femmes a été peu importante » (Chowdhury 1994, 102-103; Islam 1979, 361).

Il y a aussi plusieurs organisations de regroupement autonomes. Le Nari Nirjaton O Shamajik Onachar Protirodh Committee (Comité pour la prévention de l'injustice sociale et de la violence à l'endroit des femmes), créé en 1985, est une fédération qui regroupe une centaine d'organisations environ qui luttent contre la violence à l'endroit des femmes (Ahmed 1987, 9). Le Bangladesh Nari Odhikar Andolon (Mouvement de défense des droits des femmes du Bangladesh), une organisation semblable créée en 1984, est « voué à faire respecter les droits des femmes et à lutter contre leur exploitation sociale et économique » (ibid.). Les sources consultées dans le cadre de la présente étude ne contiennent pas de renseignements sur la situation actuelle de ces organisations, mais, d'après Chowdhury qui décrit les activités du début des années quatre-vingts comme « des tentatives de nouer des coalitions », ces « alliances ont été de courte durée » (1994, 103).

Le contexte de la fin des années quatre-vingt s'est avéré plus propice à l'établissement d'une coalition de groupes féminins permanente largement soutenue (ibid.). En vue d'une conférence internationale sur les femmes prévue en juin 1987 à Moscou, une vingtaine d'organisations féminines ont créé un comité national chargé d'élaborer un programme commun (ibid.). Plus tard la même année, 14 de ces organisations ont créé le Oikkyo Baddha Nari Samaj (Forum uni des femmes) qui, en février 1988, a présenté un programme en 17 points pour revendiquer l'égalité des droits des femmes relativement à un certain nombre de questions juridiques, économiques et sociales (ibid.). Le Forum a assuré la coordination de l'opposition au Huitième amendement de 1988, mentionné ci-haut; il a participé à plusieurs programmes pendant les étapes finales du mouvement démocrate en 1990 et, pendant la période de transition suivant la chute d'Ershad, il a présenté au président intérimaire une liste de revendications figurant à sa plate-forme de 1988 (ibid.).

Au dernier comptage, le nombre d'organisations membres du Forum uni des femmes était passé de 14 à 20 (ibid.). Parmi les nouvelles organisations membres, le Mahila Parishad (Conseil des femmes) avec ses quelque 35 000 membres, selon une estimation de 1991, est la plus importante, la plus influente et la plus active politiquement (ibid., 103-04, 111; Jahan 1975, 28; Ahmed 1987, 7; Kabeer 1991, 137; New Left Review Mars-avr. 1988, 119). D'après Chowdhury, les objectifs et les stratégies du Mahila Parishad sont caractéristiques de ceux du groupe actuel d'organisations féminines qui luttent contre la discrimination fondée sur le sexe, suscitent une prise de conscience des questions concernant les femmes et organisent les femmes politiquement (1994, 104).

Le Mahila Parishad a été créé en 1969-1970 par des femmes progressistes membres de l'APWA, des membres de la Ligue Awami et des activistes du Parti communiste du Bangladesh (PCB), en plein milieu des mouvements étudiants, des troubles politiques généraux et du nationalisme grandissant qui a abouti à la guerre de libération de 1971 (Journal of Social Studies 1985, 47; Chowdhury 1994, 104; New Left Review Mars-avr. 1988, 119; Kabeer 1991, 137). Créé dans le but de mobiliser les femmes en vue de la lutte de libération, après l'indépendance, le Mahila Parishad a commencé à travailler en vue du développement politique et socio-économique des femmes (Nations Unies 8 avr. 1993, 21; Ahmed 1987, 7). Il s'est battu pour les droits des femmes travaillant dans les usines et les bureaux; il a exercé des pressions pour que le gouvernement établisse un quota de 10 p. 100 des emplois gouvernementaux en faveur des femmes, et il s'est opposé à la pratique de réserver des sièges parlementaires aux femmes (Kabeer 1991, 137; New Left Review Mars-avr. 1988, 119). En 1980, le Mahila Parishad a joué un rôle prépondérant dans la lutte pour contraindre le gouvernement à établir un projet de loi abolissant la dot (Kabeer 1991, 137; Chowdhury 1994, 104) et, en 1984-1985, au moyen de réunions publiques, de rassemblements et de conférences de presse, il a mobilisé les femmes et l'opinion publique en général pour appuyer la ratification par le gouvernement de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDF) des Nations Unies (ibid.). Au milieu des années quatre-vingt, le Mahila Parishad a mené une campagne contre la violence faite aux femmes, et il a ouvert des refuges et établi des services d'aide juridique à l'intention des femmes victimes de violence (ibid., 105; Kabeer 1991, 137; New Left Review Mars-avr. 1988, 120-21; Nations Unies 8 avr. 1993, 21). Au cours des dernières années, le Mahila Parishad a oeuvré pour la protection et la réhabilitation des prostituées (ibid.; Chowdhury 1994, 105-06), et a organisé l'opposition aux groupes islamistes conservateurs comme le Comité de résistance aux activités anti-islamiques (ibid.). En 1994, il fournissait une aide juridique aux femmes qui avaient été flagellées en vertu des fatwahs (édits religieux) faits par des ecclésiastiques musulmans conservateurs (DPA 17 nov. 1994; BBC Summary 1 juill. 1994).

Pour plus de renseignements sur le Mahila Parishad, consulter les sources suivantes : Chowdhury 1994, 104-05; New Left Review Mars-avr. 1988, 119-21; Kabeer 1991, 137-38; and Jahan 1975, 28. Tous ces documents sont joints à la Réponse à la demande d'information BGD21346.F du 6 octobre 1995.

La présente réponse a été préparée suivant une étude, dans un délai déterminé, des renseignements qui sont à la disposition du public et qui sont disponibles actuellement à la DGDIR. Cette réponse n'apporte pas et ne prétend pas apporter de preuves concluantes quant au fondement d'une demande particulière de statut de réfugié ou d'asile.

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