The pro-Chavez organization called Bolivarian Circles (Circulos Bolivarianos) (1999-August 2003) [VEN41970.E]

Pour obtenir des renseignements généraux sur les Cercles bolivariens, veuillez consulter l'article en annexe de la Latinamerica Press ainsi que VEN38673.E du 15 mai 2002 et le rapport du Service d'immigration et de naturalisation (Immigration and Naturalization Service - INS) à l'adresse http://www.bcis.gov/graphics/services/asylum/ric/documentation/VEN02001.htm.

D'après un article publié en août 2002, la Direction sectorielle des services secrets et de la prévention (Direccion de Servicios de Inteligencia y Prevencion - DISIP) et le Corps de recherches scientifiques, pénales et criminalistiques (Cuerpo de Investigaciones Cientificas, Penales y Criminalisticas - CICPC) ont affirmé que des membres s'étaient séparés des Cercles bolivariens afin de former [traduction] « au moins une dizaine de groupes radicaux armés qui s'opposent souvent à certaines politiques gouvernementales » (El Nacional 18 août 2002). Un représentant du CICPC a signalé que le président Chavez n'était pas en mesure maintenant de freiner l'apparition des factions armées bien qu'il ait été responsable de l'organisation des Cercles (ibid.). Citant le [traduction] « chef des militaires dissidents », le général Enrique Medina Gomez, l'Economist a indiqué en octobre 2002 qu'environ 2 000 à 3 000 membres des Cercles bolivariens étaient armés (12 oct. 2002).

Des articles récents au sujet des Cercles bolivariens continuent d'exposer des points de vue contradictoires en ce qui concerne la nature de ces groupes; des partisans ont mentionné que les Cercles étaient des organisations civiles dont le [traduction] « but principal était de favoriser et d'encourager la culture, l'égalité et la justice sociale » (Notimex 28 juill. 2003), alors que des critiques soutiennent que les Cercles bolivariens dissimulent des activités paramilitaires et sont liés à des groupes subversifs colombiens (El Universal 28 avr. 2003; El Espectador 10 août 2003; El Diario de Hoy 20 août 2003).

D'après Rodrigo Chaves, coordonnateur des Cercles bolivariens, les Cercles sont des groupes de base qui soutiennent la [traduction] « révolution pacifique et démocratique » du président et qui ont étendu leurs activités à l'échelle nationale et internationale (Notimex 28 juill. 2003). De plus, Chaves a mentionné que les Cercles [traduction] « font des progrès malgré l'opposition des médias privés et du gouvernement qui "ont tenté de les stigmatiser" en les accusant d'être de véritables "cercles de terreur" » (ibid.).

El Universal a affirmé en avril 2003 qu'un rapport confidentiel des forces de sécurité colombiennes contenait de l'information au sujet d'un centre d'entraînement commun aux Forces armées révolutionnaires de Colombie (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - FARC) et aux Forces bolivariennes de libération (Fuerzas Bolivarianas de Liberacion - FBL) dans l'État de Zulia; dans ce centre, l'on enseigne aux [traduction] « commandants » des Cercles bolivariens les techniques utilisées pour organiser des opérations urbaines secrètes (28 avr. 2003). Ces commandants seraient devenus membres des FBL et de l'Armée bolivarienne de libération (Ejercito Bolivariano de Liberacion - EBL); on estime leur nombre à environ 200, et ils auraient participé à des affrontements avec les Groupes d'autodéfense unis de Colombie (El Universal 28 avr. 2003). Une entrevue menée par El Espectador le 10 août 2003 avec l'ancien lieutenant d'infanterie vénézuélien, Moises Roberto Boyer Riobueno, révèle que les Cercles bolivariens servaient de [traduction] « couverture aux groupes subversifs colombiens ». D'après son témoignage, Boyer a vu des membres des FARC entraîner des membres des Cercles bolivariens dans les États de Zulia et de Miranda, notamment dans un ranch, appelé San Francisco, en Manchiques (El Espectador 10 août 2003).

Dans un article publié en août 2003, Carlos Molina Tamayo, contre-amiral vénézuélien retraité, a affirmé que les Cercles bolivariens étaient identiques aux Comités de défense de la révolution (Committees for the Defense of the Revolution - CDR) de Cuba en précisant que la principale fonction des Cercles était de [traduction] « contrôler tout le personnel de la Garde nationale et toutes les organisations par voie d'espionnage et d'extorsion » (El Diario de Hoy 20 août 2003). De plus, Tamayo a déclaré que les Cercles sont [traduction] « des troupes de choc également utilisées pour faire régner la terreur », car des membres auraient attaqué des journalistes et des propriétaires de magasins (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


El Diario de Hoy [San Salvador]. 20 août 2003. Alejandro Miranda. « Retired Venezuelan Admiral in Exile Claims Chavez Helps Salvadoran Communists ». (FBIS-LAT-2003-0822 25 août 2003/Dialog)

The Economist [Londres]. 12 octobre 2002. « A Tragic and Dangerous Stalemate ». (NEXIS)

El Espectador [Bogota]. 10 août 2003. « Former Soldier Reveals Venezuelan Ties to Colombian Guerrillas ». (FBIS-LAT-2003-0810 12 août 2003/Dialog)

El Nacional [Caracas]. 18 août 2002. « Venezuela: Disip, Police Detectives Report "at Least" 12 New Armed Groups ». (BBC Monitoring 20 août 2002/NEXIS)

Notimex [Mexico]. 28 juillet 2003. « Venezuela: Bolivarian Circles Coordinator Says Movement Growing At Home, Abroad ». (FBIS-LAT-2003-0728 29 juill. 2003/Dialog)

El Universal [Caracas]. 28 avril 2003. Roberto Giusti. « Further on "Confidential" Report on Colombian Guerrilla Operations in Zulia ». (FBIS-LAT-2003-0429 1er mai 2003/Dialog)

Document annexé


Latinamerica Press [Lima]. 3 juin 2002. Mike Ceasar. « Venezuela: Bolivarian Circles Spark Debate ». (NEXIS)

Autres sources consultées


Bases de données de la CISR

World News Connection/Dialog

Sites Internet, y compris :

Country Reports 2002

Freedom House

Human Rights Watch

Moteur de recherche :

Google

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