Information on Buddhist temples, statues, associations and leaders and the treatment of followers by public officials in Chang Le, Fujian province in 1996-97 [CHN28593.E]

Peu d'information détaillée sur les temples, les associations et les chefs bouddhistes ou sur le traitement des adeptes du bouddhisme par les autorités à Chang Le dans la province de Fujian a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches qui a eu lieu le 26 janvier 1998, un professeur d'histoire chinoise à l'Université McGill qui connaît très bien la province de Fujian et les religions chinoises et qui a visité Chang Le durant l'été 1996 a fourni l'information suivante. Beaucoup d'activités religieuses à Chang Le sont financées par des personnes résident à l'étranger, surtout à Taïwan. L'argent reçu de l'étranger sert à financer la construction de nouveaux sanctuaires et temples. Le taoïsme et les religions populaires comme le mazu coexistent avec le bouddhisme, et il ne serait pas inhabituel que des bouddhistes effectuent leurs rituels dans des temples mazu. Beaucoup de personnes dans la province de Fujian pratiquent plus d'une religion. Le bouddhisme est très répandu et chaque ville est dotée d'un couvent et d'autres lieux de culte bouddhistes. Il serait plus approprié d'appeler les lieux de culte bouddhistes des [traduction] « sanctuaires » plutôt que des [traduction] « temples ». Des monastères existent également dans les grandes villes, et deux grandes écoles bouddhistes sont situées à Fuzhou. La religion bouddhiste n'est organisée qu'à l'échelle locale ou à l'échelle des différents sanctuaires. La population de tout un village ou de toute une ville peut suivre un même soutra ou enseignement bouddhiste.

Les lieux de culte, les couvents et les monastères doivent être enregistrés auprès du Bureau des affaires religieuses de Chang Le, mais cette politique n'est souvent pas respectée et les fonctionnaires locaux ferment les yeux sur leur existence. On a changé d'emplacement des temples, des sanctuaires, des couvents et des monastères, et certains d'entre eux ont probablement même été détruits, lorsque le gouvernement a exproprié les bâtiments situés dans une grande portion de territoire, y compris des villages entiers, afin de construire un nouvel aéroport près de Fuzhou. À la connaissance du professeur, le gouvernement n'a pas de politique officielle visant à détruire les sanctuaires bouddhistes à part celle qui a été appliquée pour la construction de l'aéroport. Voir la réponse CHN28406.EFX pour de plus amples renseignements sur la religion dans la province de Fujian.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Référence


Professeur d'histoire chinoise, Université McGill, Montréal. 26 janvier 1998. Entretien téléphonique.

Autres sources consultées


China Focus [Princeton]. 1996-1997.

China Journal [Canberra]. 1996-1997.

China Rights Forum: The Journal of Human Rights in China [New York]. 1996-1997.

Dossier de pays du Centre des ressources. Chine. 1996-1997.

The Encyclopedia of Religion [New York]. 1987.

Sources électroniques : bases de données de la CISR, Global News Bank, LEXIS/NEXIS, REMONDE (base de données du HCR), World News Connection (WNC).

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