The Barelvi (a.k.a. Bralvi) and the Deobandi streams of Sunni Islam, including the relationship between members of both streams; whether Barelvis, in particular Sunni Tehrik members, are targeted by Sunni extremists, the Sipah-e-Sahaba (SSP) and others; the Memon tribe, including its residential concentration; state protection available to Barelvis of the Memon tribe (2000 - September 2003) [PAK41915.E]

Les barelvis constituaient la majeure partie des sunnites qui ont migré des provinces indiennes de l'Uttar Pradesh et du Bihar vers le Pakistan, à la suite de la partition, en 1947 (SAAG 1er juill. 2002). En général, ils ont tendance à avoir une bonne éducation puisqu'ils ont travaillé au sein de la bureaucratie civile des gouvernements central et des États, et ils appartenaient à l'élite de l'Inde britannique (ibid.). Ils vivaient généralement dans des régions urbaines, comme Karachi, parlaient ourdou et ils ne se sont pas immédiatement identifiés aux habitants natifs du Pakistan (ibid.). Cependant, selon l'Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World, le mouvement barelvi [traduction] « a été perçu comme largement rural en ce qui a trait à ses adhérents » et ce n'est que depuis tout récemment qu'il est [traduction] « en pleine résurgence parmi les Pakistanais et les Indiens urbains et instruits » (1995, 202).

Par contre, les immigrants deobandis provenaient en général des États indiens du Pendjab et du Haryana, ils étaient moins nombreux et parlaient les mêmes langues, pendjabi et seraiki, que celles parlées dans le Pendjab pakistanais; ils ont donc eu peu de difficultés à s'intégrer (SAAG 1er juill. 2002).

En ce qui a trait aux activités politiques, même si [traduction] « à l'origine ils étaient politiquement calmes, certains deobandis, voir l'école deobandie elle-même, ont commencé à agir politiquement dans la période précédent la Première Guerre mondiale » (Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World 1995, 363). En 1979, il n'y avait que 30 partis politiques religieux au Pakistan, dont 7 deobandis et 5 barelvis (Daily Times 17 avr. 2003). En 2003, le nombre de partis politiques était passé à 245, dont 48 barelvis et 44 deobandis (ibid.). Six des partis barelvis ont participé au processus électoral, et deux d'entres eux - l'Awami Tehrik du Pakistan (Pakistan Awami Tehrik) et la Jamiat-e-Ulema-e-Pakistan (JUP) - sont représentés au parlement (ibid.). Selon la même source, des 14 organisations jihadiques qui suivent le mouvement barelvi, toutes sont inactives sauf deux : le Lashkar-e-Islam et l'Al-Barq (ibid.).

Selon l'Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World, le mouvement barelvi [traduction] « a émergé pendant les années 1880 dans la ville de Bareilly, dans le nord de l'Inde, dans la région du Rohilkhand des Provinces-unies de l'Inde » (1995, 200). Le nom du mouvement provient de son association étroite aux écrits de Maulana Ahmad Riza Khan, un résident de Bareilly, dont les écrits - [traduction] « estimés au nombre de mille, selon certains » - étaient [traduction] « fortement inclinés vers les sciences "rationnelles" (ma'qulat) et la jurisprudence » (Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World 1995, 200-201). Les barelvis [traduction] « croient qu'ils sont les vrais représentants et les vrais héritiers en Asie du Sud de la première communauté musulmane, à savoir les compagnons et les disciples du prophète Mahomet » (ibid.). Ils prônent

[traduction]
[...] [qu']un « bon » musulman accorde la priorité à la shari'ah (loi islamique) plutôt qu'à la tariqah (la voie soufie); et [insistent] qu'être un « bon » musulman dépendait de la dévotion personnelle au prophète Mahomet à titre de guide aimant et d'intercesseur entre Allah et les personnes par une chaîne de saints qui se termine dans le saint vivant à qui chaque personne était liée par un serment de loyauté ou bay'ah.
La pratique rituelle barelvie reflète cette interprétation de la croyance et de la pratique juste dans l'accent mis sur les activités centrées sur les sanctuaires soufis, particulièrement dans la célébration régulière des anniversaires de la mort ('urs) du fondateur de l'ordre Qadiri, Shaykh 'Abd al-Qadir Jilani Baghdadi [...] (ibid., 201).

La célébration des anniversaires de la mort s'appuyait sur une insistance de Ahmad Riza selon laquelle [traduction] « chaque croyant a besoin de l'intercession du prophète auprès d'Allah s'il souhaite obtenir Son pardon » et tous ceux qui niaient cette intercession, [traduction] « au nom de l'égalité de tous les croyants devant Allah, étaient réputés coupables d'arrogance selon Ahmad Riza » (ibid.).

En 1867, le mouvement deobandi a été fondé à titre d'école (madrassa ou séminaire) dans une ville de campagne appelée Deoband, située à environ 90 milles au nord-est de Delhi (ibid., 362; SSRC s.d.b). L'école [traduction] « constituait un premier effort pour transmettre les sciences religieuses [...] en utilisant les formules institutionnelles inspirées des écoles britanniques » (Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World 1995, 362). Elle a été fondée

[traduction]
[...] pour préserver l'enseignement de la foi dans une période de règne non musulman et de changement social important en maintenant les musulmans à une norme de pratique correcte; pour atteindre ce but, il était essentiel de créer une classe dûment formée et qui a l'appui populaire, les ulama [un corps d'érudits musulmans reconnus comme des experts en droit canon islamique et en théologie (Oxford English Dictionary 2002, 1554)] (ibid.).

Les cours se donnaient en ourdou et les étudiants logeaient dans des dortoirs qu'ils partageaient avec leurs camarades de classe (ibid.).

Tout au long du programme de six ans, l'accent était mis sur les traditions juridiques hadith et hanafies [traduction] « afin de scruter les pratiques coutumières et d'adhérer à une juste célébration du rituel et des événements du cycle de la vie » (ibid.). Selon l'Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World, les deobandis s'apposaient à la célébration annuelle de la fête des morts aux tombeaux des saints, aux offrandes en nourriture distribuées aux morts après avoir récité la sourate Fatihah du Coran et aux cérémonies sophistiquées pour célébrer la naissance, le mariage et la mort (ibid.). Les deobandis [traduction] « offraient une autre voie que celle d'une religion intercessionnelle centrée sur les sanctuaires soufis et les célébrations coutumières sophistiquées » (ibid.).

L'information contenue dans le site Internet du Groupe d'analyse d'Asie du Sud (South Asia Analysis Group - SAAG) situé en Inde, site qui contient des articles [traduction] « fournis par des érudits comptant beaucoup d'années d'expérience en analyse politique et stratégique » (SAAG s.d.), décrit le mouvement barelvi comme étant la [traduction] « plus tolérante » des écoles de l'islam sunnite du Pakistan, contrairement à l'école deobandie qui est décrite comme [traduction] « intolérante » et affiliée de près au mouvement wahhabite d'Arabie saoudite (1er juill. 2002). Dans le même ordre d'idées, selon le site Internet du Conseil de recherche en sciences sociales (Social Science Research Council) situé à New York, organisation internationale indépendante, non gouvernementale et sans but lucratif fondée en 1923 qui [traduction] « appuie la recherche, l'enseignement et les échanges savants » (s.d.a), les barelvis sont [traduction] « plus ouverts à beaucoup de pratiques coutumières » (s.d.b). L'International Crisis Group (ICG) décrit les barelvis comme étant [traduction] « plus englobants », parce que contrairement aux deobandis [traduction] « puritains », ils [traduction] « suivent la culture traditionnelle des saints et des soufis » (20 mars 2003).

Selon l'Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World, le conflit entre les barelvis et [traduction] « les autres mouvements de réforme de l'islam sunnite », particulièrement le mouvement deobandi, [traduction] « concerne principalement la vision qu'ont les barelvis des attributs du prophète Mahomet » (1995, 201). Les barelvis croient, comme Ahmad Riza, que Mahomet était capable de [traduction] « voir dans le futur, [...] d'avoir connaissance de l'invisible, [...] d'être spirituellement [...] présent à plusieurs endroit en même temps, et [...] d'être investi de la lumière prééminente d'Allah » (Oxford Encyclopedia of the Modern Islamic World 1995, 201). Selon Ahmad Riza, nier que Mahomet avait ces attributs, comme le font les deobandis, constituait [traduction] « un reniement des "fondements de la foi" » et [traduction] « équivalait à apostasier l'islam » (ibid., 201-202).

Cependant, l'ICG a récemment signalé que

[traduction]
La question théologique fondamentale qui divise les deux sectes sunnites concerne le rôle du prophète et le statut des saints héréditaires. Les deobandis ont tendance à démystifier ces rôles, alors que les barelvis considèrent les saints comme des intermédiaires pour communiquer avec le prophète et demander le salut divin. [...] Chaque secte a une façon distincte de réciter les prières et de pratiquer d'autres rituels et les différends sont fréquents concernant l'administration des mosquées (20 mars 2003).

La relation entre les membres des courants barelvi et deobandi

Les barelvis et les deobandis [traduction] « se détestent » (Oil Daily 1er oct. 2001). Les deux groupes [traduction] « se sont combattus pendant des années [et en 2001], leur différend théologique a pris une tournure violente » (New Statesman 24 sept. 2001).

Une des causes de cette violence entre les barelvis et les deobandis concerne le contrôle des mosquées, et donc, le contrôle des dons monétaires (Newsline juin 2001; The News International 21 juin 2003). En juin 2003, The News International mentionnait qu'au moins 29 mosquées de Karachi avaient été déclarées en litige et étaient sous surveillance policière; les disciples des écoles deobandie et barelvie seraient responsables de la majorité de ces différends (ibid.).

Le conflit entre les barelvis et les deobandis s'est également répandu dans les séminaires religieux (madrassas, madaris), qui auraient [traduction] « engendré des forces terroristes rivales » (SAAG 17 janv. 2003). À cet égard, [traduction] « la majorité des attaques à la bombe et des fusillades entre les sectes sont fomentées dans les mosquées qui abritent ces écoles ou y ont lieu, et une proportion importante des victimes décédées sont des étudiants des madrassas » (ibid.). En 2001, l'Agence France-Presse (AFP) signalait que la majorité des madrassas du Pakistan appartenaient aux deobandis, alors que des [traduction] « milliers » d'autres écoles étaient gérées par les barelvis (23 sept. 2001). En citant un rapport compilé par le service de police du Sindh, Dawn mentionnait, en janvier 2003, que dans la seule province du Sindh, 687 madrassas appartenaient au courant deobandi et que 487 appartenaient au courant barelvi (16 janv. 2003). Cependant, l'AFP ajoute que selon un chef d'un parti politique islamique, [traduction] « aucune des madrassas n'enseigne le maniement d'arme ni ne forme des combattants » (23 sept. 2001).

Le Sunni Tehrik

Le Sunni Tehrik (ST), composé de barelvis, a été [traduction] « formé au début des années 1990 pour contrer l'influence croissante du wahhabisme sur l'islam au Pakistan » (SAAG 18 janv. 2002). Selon un rapport du Service d'urgence et de sécurité du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le ST est [traduction] « une expression radicale de l'école barelvie [...] dont le parti politique dominant est la Jami'at-I Ulama Pakistan (JUP), mené par Mawlana Noorani » (janv. 2002, sect. 3.2.2). Le rapport ajoute que

[traduction]
Le ST combat principalement le SSP [Sipah-e-Sahaba], dans une joute symétrique où les deux partis politiques officiels (JUI et JUP) des deux écoles religieuses rivales se mesurent aux élections, alors que leurs deux ailes armées se combattent dans les rues. Le Sunni Tehrik a une aile militante étudiante, l'Anjuman-I Tolaba-I Islam (la société des étudiants religieux de l'islam) (Nations Unies janv. 2002, sect. 3.2.2)

Pour de l'information concernant le Sipah-e-Sahaba, veuillez consulter PAK41794.EF du 7 août 2003.

Traitement des barelvis, particulièrement les membres du Sunni Tehrik

En octobre 2000, un militant du ST a été tué lorsque la police a ouvert le feu sur une [traduction] « foule en colère » qui avait attaqué les postes de police Baghdad et Kalri à Karachi (The Nation 25 oct. 2000). L'incident a été suivi d'une manifestation organisée par les militants du ST pour dénoncer le fait que les autorités tardaient à arrêter les responsables de la mort de leur compagnon (ibid.).

Le 18 mai 2001, Maulana Saleem Qadri, président du ST, est décédé après avoir été atteint d'un coup de feu (BBC 18 mai 2001; Newsline juin 2001). Cet événement a perturbé l'ordre public pendant plusieurs jours à Karachi (ibid.; AP 20 mai 2001), ce qui a mené à l'arrestation ou à la détention de 330 à 3 000 militants du ST (The News 29 mai 2001). En réponse, le ST a annoncé un [traduction] « couvre-feu de protestation » (ibid.). Le 11 avril 2003, Mohammad Faisal Pehlwan, militant du SSP, a été reconnu coupable du meurtre de Qadri et condamné à la peine de mort par un tribunal anti-terroriste de Karachi (BBC 11 avr. 2003; Dawn 12 avr. 2003).

De l'information supplémentaire et d'autres mentions précises de mauvais traitements réservés aux barelvis en général, et aux membres du ST en particulier, n'ont pu être trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches dans les délais prescrits.

Concernant l'état du ST et son traitement, le SAAG mentionnait ce qui suit :

[traduction]
Même s'il a banni le SSP fortement deobandi, Musharraf s'est abstenu de bannir le Sunni Tehreek et le Tanzeem fortement barelvis. [...] En épargnant les organisations barelvies, Musharraf cherchait à s'assurer que la majorité barelvie ne lui causerait pas de problèmes (18 janv. 2002).

Cependant, dans un rapport écrit six mois plus tard, le même auteur a signalé que les services secrets du Pakistan (Inter-Services Intelligence - ISI) [traduction] « craignaient d'affronter directement les organisations barelvies [et donc] ils ont commencé à inciter le SSP et le LJ [Lashkar-e-Jhangvi] à contrer leurs activités » (SAAG 1er juill. 2002).

La tribu Memon

La tribu Memon est nomade, sans terre, sans pays, sans roi, sans couronne, sans drapeau, sans hymne ni chef (Memon.com s.d.). Il existe plusieurs versions des origines et de l'histoire des Memons (veuillez consulter les versions en annexe tirées du site Memon.com), mais selon le Memon Jamat uni du Pakistan (United Memon Jamat of Pakistan - UMJ), société [traduction] « fondée dans le but de travailler à l'amélioration de l'éducation, de la société et de la culture de la communauté memon et d'autres communautés » (UMJ s.d.a), il y a un consensus général parmi la majorité des historiens selon lequel les origines ancestrales de la communauté memon proviennent du Sindh (ibid. s.d.b). L'UMJ ajoute que

[traduction]
En raison de circonstances et d'événements divers, un nombre important des familles memons ont migré du Sindh vers le Katch et le Katiawar. Au fil du temps, parce que les colons memons étaient en contact avec différentes cultures, différentes traditions et différentes coutumes, la communauté s'est divisée en trois branches, nommément, Sindhi Memon, Katchi Memon et Halai (Kathiawar) Memon, qui peuvent facilement être différenciées par leur culture et leur aire géographique. Après l'indépendance du Pakistan, un nombre très important de Memons Katchi et Halai sont venus au Pakistan, mais ils ont gardé les caractéristiques culturelles qu'ils avaient acquises dans leur ancienne aire géographique (ibid.).

Pour de l'information concernant la concentration résidentielle de la population memon au Pakistan, veuillez consulter le tableau en annexe tiré de Newspk.com.

Aucune information corroborante concernant la tribu Memon n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction de recherches.

Protection offerte par l'État aux barelvis de la tribu Memon

Aucune mention de barelvis au sein de la tribu Memon ni aucune information sur la protection offerte par l'État aux barelvis, en général, n'ont pu être trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cependant, cinq frères de la communauté memon ont été la cible de tireurs et ont été abattus à Karachi en août 2003 (Dawn 13 août 2003; Pakistan Today 15 août 2003). Ce mois-là, la Fédération de tous les Memons du Pakistan (All-Pakistan Memon Federation - APMF) [traduction] « a menacé de fermer tous ses commerces à la grandeur du pays, si les assassins [n'étaient] pas arrêtés immédiatement » et [traduction] « a manifesté son insatisfaction concernant l'inaptitude de la police et du gouvernement du Sindh à maintenir l'ordre public » (ibid.; voir également Dawn 13 août 2003). De l'information indiquant si les responsables ont finalement été arrêtés n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

L'article de décembre 2002 en annexe tiré de The Nation traite d'une tendance récente selon laquelle les jeunes memons prennent les armes au nom du jihad.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


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Autres sources consultées


Encyclopedia Britannica

Ethnic Groups Worldwide

Nations Without States

World Directory of Minorities

Sites Internet, y compris :

Akhbar-e-memon [en ourdou] (non opérationnel)

Amnesty International

Country Reports on Human Rights Practices for 2002

European Country of Origin Information Network

Federation of American Scientists

Human Rights Watch

Middle East Review of International Affairs (MERIA)

Middle East Times

République islamique du Pakistan, site Internet officiel

Royaume-Uni, Direction de l'immigration et de la nationalité

Moteur de recherche :

Google

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