The fate of leaders and members of the Ma'alah sect since their indictment for infanticide, and their escape to the United States; whether sect members are harassed, whether they can practise their rites, and whether any have been prosecuted [CMR42201.FE]

Les Country Reports on Human Rights Practices for 2002 (31 mars 2003), La Nouvelle Expression (10 avr. 2002), et l'Africa News Bulletin - Bulletin d'information africaine (11 avr. 2002) font état de l'interdiction de la secte Ma'alah après la mort d'une petite fille en avril 2002.

Pour sa part, l'Africa News Bulletin - Bulletin d'information africaine (ANB-BIA) précise que

le 8 avril, le préfet du Wouri à Douala a interdit les activités d'une secte chrétienne dénommée ma'alah, selon une décision préfectorale rendue publique à Douala. Cette décision est consécutive à la mort d'une fillette [...]. Convaincus que « l'enfant était habitée par le diable en personne », des adeptes de « ma'alah » ont battu la fillette à mort, à l'aide de fils d'acier, sous prétexte de la délivrer. La justice a lancé un mandat d'arrêt contre la prêtresse, Marie Yagaka, qui se trouverait actuellement en Europe. Trois autres suspects sont gardés à vue à Douala (11 avr. 2002, en italique dans l'original).
D'après un article de La Nouvelle Expression du 10 avril 2002, cité dans la revue de presse de l'ambassade de la France au Cameroun, l'infanticide que l'on imputait à l'influence de la prêtresse et fondatrice de la secte aurait été perpétré au quartier Bépanda de Douala. La Nouvelle Expression précise que,
le 25 mars dernier, une fillette de 6 ans a été battue à mort par 3 adeptes de la secte, sous prétexte qu'elle était possédée [...]. [D]epuis plus de 20 ans qu'elle s'est déclarée prêtresse, Julienne Yagaka, dite Ma'alah, a pris une influence considérable dans le quartier de Bépanda, à Douala : on parle de plus de 10.000 adeptes aujourd'hui, et nombre de divorces, querelles, assassinats, même, sont attribués à cette influence. La prêtresse a été excommuniée par l'archevêque de Douala, Christian Tumi (10 avr. 2002).

Par ailleurs, Le Messager rapporte que malgré l'interdiction de « toute réunion » de la secte Ma'alah « sur le territoire du département », les adeptes de Yagaka auraient continué à tenir leurs séances de prières et de guérison (10 avr. 2002). Toujours selon cette source, les adeptes de la secte se croyaient « martyrisés » et ne comprenaient pas pourquoi leur mouvement était poursuivi « alors que tant de sectes existent au Cameroun » (Le Messager 10 avr.2002).

D'après les Country Reports 2002, le 25 mars [2002], une fille de six ans, Manuella Cynthis Selam Tiave, soi-disant possédée du démon, aurait été torturée et tuée par sa mère et deux autres membres de la secte « Malla'a » au cours d'une « séance » de délivrance (31 mars 2003). [Traduction] « à cause du meurtre, le préfet de la division du Wouri aurait banni la secte Malla'a au début d'avril 2002 » (Country Reports 2002 31 mars 2003).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Africa News Bulletin - Bulletin d'information africaine. 11 avril 2002. « Weekly News Issue of 11-04-2002 : Cameroun : secte interdite ». http://ospiti.peacelinkit/anb-bia/week_2k2/020411b.htm [Date de consultation : 2 déc. 2003]

Country Reports on Human Rights Practices for 2002. 31 mars 2003. Département d'État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2002/18172.htm [Date de consultation : 2 déc. 2003]

Le Messager [Douala]. 10 avril 2002. « Les prières continuent chez Ma'alah ». http://www.ambafrance-cm.org/html/camero/medias/presse/08041204.htm [Date de consultation : 2 déc. 2003]

La Nouvelle Expression [Douala]. 10 avril 2002. « Ma"alah en exil aux États-Unis ». http://www.ambafrance-cm.org/html/camero/medias/presse/08041204.htm [Date de consultation : 2 déc. 2003]

Autres sources consultées


Africa Research Bulletin :

Political, Cultural and Social Series

Afrique/Asie

Amnesty International. Rapports annuels

L'Autre Afrique

Dossier de pays du Centre des ressources. Cameroun.

Human Rights Watch

International Religious Freedom Report 2002. 7 octobre 2002. Département d'État des États-Unis. Washington, DC.

Keesing's Record of World Events

New African

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