Aucune mention précise d'une secte appelée Ekpe na Mboko n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Toutefois, des mentions de la secte ekpe (Post Express 13 mars 2001; Chukwuma 2001, 127; Ijele 2000), de la société ekpe (LAM s.d.) et de la société secrète ekpe (Express and Echo 7 janv. 2003; WAR s.d.) ont été trouvées parmi les sources consultées.

Dans son document intitulé « Police Transformation in Nigeria: Problems and Prospects », Innocent Chukwuma décrit la secte ekpe, qui existe chez les Efiks du sud du Nigéria, comme un service de police communautaire dont les membres viennent de la collectivité et veillent au maintien de l'ordre public (2001, 127). Un document publié sur le site Internet de West Africa Review (WAR) fournit, dans une section sur le Biafra, les renseignements suivants sur l'ekpe :

[traduction]

L'une de ces sociétés la plus courante était l'ekpe (aussi appelée Egbo, Akang, Ekpo, etc.), dont les fonctions correspondaient à celles du Owuogbo du delta. Ces sociétés secrètes faisaient respecter les décisions judiciaires rendues par le conseil des anciens ou par l'ensemble de la collectivité; elles veillaient également à ce qu'il y ait une conformité dans certains rites et dans les codes de comportement social et réalisaient certains travaux publics pour la collectivité (s.d.).

Un article sur le masque d'Aro Chuku publié par le quotidien Express and Echo (Hold the Front Page 13 avr. 2002), établi à Exeter, déclare que l'ekpe est la [traduction] « société secrète la plus répandue » dans le sud-est du Nigéria (7 janv. 2003).

Le compte rendu de Mario Pissarra du livre de Keith Nicklin sur les ekpu mentionne l'epke, qu'il définit comme le culte de l'esprit de la panthère (8 sept. 2000). Bien que le Lowe Art Museum (LAM) définisse l'ekpe comme une [traduction] « société constituée des hommes instruits qui sert de gouvernement dans les villages qui n'ont autrement pas de dirigeants », dans la région de Cross River (s.d.), Onyile Bassey Onyile, dans son article sur l'idéal efik de la féminité, déclare que la danse Nyoro de la mascarade Ebonko de la secte ekpe représente la participation de la femme dans la secte ekpe (Ijele 2000).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Chukwuma, Innocent. 2001. « Police Transformation in Nigeria: Problems and Prospects ». Document présenté lors de la conférence sur le crime et le maintien de l'ordre dans les sociétés en transition tenue par Konrad Adenauer Stiftung et l'Institut sud-africain pour les affaires internationales. Série des rapports de séminaire. http://www.kas.org.za/Publications/SeminarReports/Crimeandpolicingintransitionalsocieties/chukwuma.pdf [Date de consultation : 14 mai 2003]

Express and Echo [Exeter]. 7 janvier 2003. « From the Archives: Mask, South-East Nigeria ». (NEXIS)

Hold the Front Page. 13 avril 2002. Nikki Sargeson. « Echo Is "Daily Newspaper of the Year" ». http://www.holdthefrontpage.co.uk/awards/020413swbt.shtml [Date de consultation : 15 mai 2003]

Ijele: Art eJournal of the African World (Ijele). 2000. Vol. 1, no 1. Onyile Bassey Onyile. « Abang Dance: Radiance from the River and Efik Ideal of Femininity ». http://www.ijele.com/ijele/vol1.1/onyile.html [Date de consultation : 14 mai 2003]

Lowe Art Museum (LAM). S.d. « Janus-Faced Helmet Mask, 20th Century ». http://www.lowemuseum.org/92.0020.html [Date de consultation : 14 mai 2003].
Pissarra, Mario. 8 septembre 2000. «

The Ekpu Legacy: Book Review of The Oron Ancestor Figures of South Eastern Nigeria by Keith Nicklin ». http://www.cloudband.com/frames.mhtml/magazine/articles4q00/book_pissarra_ekpu_0900.html [Date de consultation : 14 mai 2003]