Organized criminal activities and corruption in the police force; government response to these activities and state protection available (January 2003-June 2005) [EGY100091.E]

Peu d'information sur les activités liées au crime organisé et sur la corruption au sein de la police a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Selon les Country Reports 2004, la petite corruption était répandue au sein de la police égyptienne, et plus prononcée encore parmi les officiers de rang inférieur (28 févr. 2005, sect. 1.d). Cependant, le rapport révélait qu'un mécanisme concernant les affaires internes (dont les conclusions ne peuvent être consultées par le public) [traduction] « était régulièrement utilisé pour des enquêtes sur la corruption et d'autres cas de méfait policier » (Country Reports 2004 28 févr. 2005, sect. 1.d). En outre, les victimes de la corruption policière pourraient se prévaloir de recours judiciaires (ibid.).

Même si, selon l'indice de perception de la corruption publié par l'organisation Transparency International (TI) pour l'année 2003, l'Égypte se trouve au 70e rang sur 133 pays, l'organisation a révélé qu'en date de 2004, l'Égypte avait adopté (mais pas encore signé) la Convention de l'union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, et avait signé (mais pas encore ratifié) la Convention des Nations Unies sur la criminalité transnationale organisée (TI 1er juin 2004).

Dans son rapport annuel de 2005, Human Rights Watch (HRW) révélait qu'il était connu que la police extorquait de l'argent à des enfants de la rue (13 janv. 2005), mais aucune information supplémentaire à cet égard n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Un éditorial publié dans le numéro du 26 février au 3 mars 2004 du Al-Ahram Weekly faisait état de la mauvaise utilisation répandue des taximètres dans les villes d'Égypte. L'article laissait entendre que non seulement les policiers donnent à n'importe quel moment une amende aux chauffeurs qui n'utilisent pas leur taximètre, mais qu'ils profitent aussi de déplacements gratuits en prétextant que le chauffeur agit illégalement (Al-Ahram Weekly 26 févr.-3 mars 2004).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références


Al-Ahram Weekly [Le Caire]. 26 février-3 mars 2004. Osama El-Ghazali Harb. « Systematic Corruption ». http://weekly.ahram.egy/print/2004/679/op11.htm [Date de consultation : 16 juin 2005]

Country Report on Human Rights Practices for 2004. 28 février 2005. « Egypt ». Département d'État des États-Unis. Washington, DC. http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2004/41720.htm [Date de consultation : 15 juin 2005]

Human Rights Watch (HRW). 13 janvier 2005. « Egypt ». Human Rights Watch World Report 2005. http://hrw.org/english/docs/2005/01/13/egypt9802.htm [Date de consultation : 15 juin 2005]

Transparency International (TI). 1er juin 2004. « Egypt ». Global Corruption Report 2004. http://www.globalcorruptionreport.org/download/gcr2004/10_Country_reports_A_K.pdf l [Date de consultation : 16 juin 2005]

Autres sources consultées


Sites Internet, y compris : Al-Bawaba, Amnesty International (AI), Arabic News, BBC, The Center for Public Integrity (Washington), Crime and Society, Egyptian Organization for Human Rights, European Country of Origin Information Network (ECOI), Freedom House, Human Rights Watch (HRW), Interpol, Overseas Security Advisory Council (OSAC), U4 Anti-Corruption Resource Centre, World News Connection (WNC).

Associated documents