Lebanon: Asbat al-Ansar, including leaders, areas of influence, recruitment, and activities; relationship of the group with the government (2011-April 2014) [LBN104844.E]

Liban : information sur Asbat al-Ansar (AAA), y compris ses chefs, ses zones d'influence, son recrutement et ses activités; relation du groupe avec le gouvernement (2011-avril 2014)

Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Contexte

Asbat al-Ansar est aussi connu sous les noms [version française du Canada] « Osbat Al Ansar, Usbat Al Ansar, Esbat Al-Ansar, Isbat Al Ansar, Usbat-ul-Ansar, The Daily Star [bande des aides], Band of Partisans [bande des partisans] et League of the Followers [ligue des fidèles] » (Canada 20 nov. 2012), ainsi que sous le nom [traduction] « la Ligue des partisans » (Al Akhbar 25 nov. 2012). Des sources précisent qu'AAA aurait des liens avec Al-Qaïda (É.-U. 3 oct. 2013; START s.d.a; Canada 20 nov. 2012). En 2002, le Canada a inscrit AAA sur sa liste des entités terroristes (ibid.). Les États-Unis ont également désigné le groupe comme une [traduction] « organisation terroriste étrangère » en 2002 (28 sept. 2012).

Selon le Consortium national sur l'étude du terrorisme et des mesures prises pour lutter contre le terrorisme (National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism - START), centre de recherche universitaire situé à l'Université du Maryland et financé par le département de la Sécurité intérieure (Department of Homeland Security) des États-Unis (s.d.b), AAA est un groupe sunnite [traduction] « extrémiste » formé « à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 par le cheik Hisham Shreidi, réfugié palestinien et prédicateur » (START s.d.a). Le profil de l'organisation dressé par le START à une date inconnue précise que le groupe compte [traduction] « moins de 300 membres » (ibid.). De même, selon de l'information non datée figurant sur le site Internet du Comité des sanctions contre Al-Qaïda du Conseil de sécurité des Nations Unies, AAA compte 290 membres (Nations Unies s.d.). Le site Internet du START signale que [traduction] « même si AAA est relativement petit, le groupe peut être considéré comme très dangereux et très actif » (START s.d.a).

Sur le site Internet du START, on peut lire qu'AAA

[traduction]

fonde son idéologie sur le salafisme, une branche de l'islam dont les adhérents croient à une interprétation pure du Coran et de la charia. Le groupe s'oppose avec virulence à Israël, à l'Occident et à d'autres groupes religieux au Liban, comme les chiites, les chrétiens et les Druzes. En définitive, le groupe espère mettre en place un État islamique sunnite au Liban (ibid.).

De même, selon la description faite par Sécurité publique Canada, AAA est un groupe

[version française de Sécurité publique Canada]

dont le principal objectif consiste à promouvoir l'établissement d'un État islamique au Liban. Il s'oppose aux institutions chrétiennes, laïques et chiites du pays. Par le passé, AAA s'en est pris à l'État libanais et à des cibles au pays qu'il considère comme non islamiques. Par exemple, deux membres d'AAA ont attaqué un tribunal de Saïda en 1999 et tué quatre personnes. AAA a participé à deux projets visant à assassiner l'ambassadeur des États-Unis au Liban (Canada 20 nov. 2012).

Par ailleurs, sur le site Internet du Comité des sanctions contre Al-Qaïda des Nations Unies, il est écrit

[version française des Nations Unies]

[qu'au milieu des années 90], le groupe [AAA] a commis des assassinats de dignitaires religieux libanais et des attentats à l'explosif contre des boîtes de nuit, des théâtres et des magasins de vins et liqueurs. En décembre 1999, il a participé à des affrontements au nord du Liban et, en janvier 2000, il a attaqué à la roquette l'ambassade de Russie à Beyrouth. En septembre 2004, des militants proches du groupe ont été mis en cause dans l'organisation d'opérations terroristes dirigées contre l'ambassade d'Italie, le consulat général d'Ukraine et des administrations libanaises (Nations Unies s.d.).

Des sources affirment qu'AAA est basé au camp de réfugiés palestinien Ain al-Hilweh (ibid.; START s.d.), dans le Sud du Liban (ibid.). Le Daily Star, journal de Beyrouth publié en anglais, écrit qu'AAA figure parmi les groupes islamiques [traduction] « les plus importants » du camp Ain al-Hilweh (4 juin 2012). L'International Crisis Group a signalé en 2009 qu'à Ain al-Hilweh, AAA était considéré [traduction] « par tous les groupes, y compris le Fatah », comme un groupe « participant à part entière à la structure de sécurité du camp » (19 févr. 2009, 27).

Selon le START, le groupe est [traduction] « principalement composé de réfugiés palestiniens » (s.d.a). La Fondation Jamestown (Jamestown Foundation), groupe de réflexion de Washington dont la mission est [traduction] « d'informer et de sensibiliser les décideurs et la communauté en général quant aux événements et aux tendances qui ont cours dans les sociétés qui ont de l'importance pour les États-Unis sur le plan stratégique ou tactique » (s.d.), affirme que des gens nés au Liban, en plus des Palestiniens, sont membres d'AAA (6 janv. 2011).

2. Chefs

L'International Crisis Group a écrit dans un rapport de mars 2012 qu'Abou Tarek Saadi était le [traduction] « chef » d'AAA (1er mars 2012, 21). Al Akbhar a précisé en novembre 2012 qu'Abu Tareq al-Saadi était un [traduction] « chef important d'AAA » (Al Akbhar 25 nov. 2012). Le Daily Star a écrit en juin 2012 que le cheik Jamal Khattab était le [traduction] « chef spirituel de la majorité des groupes islamiques du camp » Ain al-Hilweh, y compris d'AAA (The Daily Star 4 juin 2012). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur les chefs d'AAA.

3. Recrutement

Selon le START, [traduction] « [m]ême si le Hamas, le Hezbollah et al-Fatah sont généralement dominants, des groupes plus petits et plus radicaux, comme AAA, mènent leurs activités dans la marge et attirent comme membres des personnes rejetées par les groupes plus importants » (s.d.a). Le 6 juillet 2013, le Washington Post a affirmé que [traduction] « "la sympathie et le soutien" » pour « les forces islamistes pures et dures, y compris AAA », avaient augmenté dans le camp Ain al-Hilweh. Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur le recrutement par AAA.

4. Activités

Sécurité publique Canada affirme que, [version française de Sécurité publique Canada] « [d]epuis au moins 2005, il [AAA] envoie des recrues combattre les forces de la coalition en Irak » (20 nov. 2012). Al Akhbar précise que, selon Abu Tarek al-Saadi, 10 membres d'AAA sont décédés alors qu'ils [traduction] « résistaient à l'occupation des États-Unis en Iraq » (4 mai 2013). De même, les Nations Unies soulignent qu'AAA a participé aux combats contre la force multinationale en Iraq « [d]ès 2005 au moins » (s.d.).

Selon un article publié sur le site Internet Al-Sharq al-Awsat, [traduction] « les activités et l'influence [d'AAA] ont diminué comparativement à ce qu'elles étaient par le passé », et les résidents du camp disent que le groupe est « "devenu plus discret", car il porte son attention sur l'action politique », même si cela « n'annule pas » la présence de groupes islamistes dans certains secteurs et le contrôle qu'ils y exercent (Al-Sharq al-Awsat 1er mai 2013). L'article précise également que [traduction] « des sources ont souligné l'absence d'AAA des scènes de différends qui se déroulent de façon continue dans le camp et le fait que le groupe intervient parfois pour faire pression en vue d'un règlement des conflits entre les groupes » (ibid.). En août 2012, Al Akhbar a écrit qu'AAA a joué un rôle de [traduction] « médiateur » en ce qui concerne la fin d'une manifestation assisse d'un mois menée par Ahmad al-Assir (Al Akhbar 14 août 2012), prédicateur salafiste qui voulait lancer une aile armée pour lutter contre le Hezbollah (ibid. 25 nov. 2012). Le Daily Star souligne que, relativement à des affrontements entre des partisans du cheik Ahmad Assir, imam salafiste, et le Hezbollah au cours de l'automne 2012 à Taamir, un quartier près d'Ain al-Hilweh, et à la crainte que la violence sectaire se répande dans le camp, des représentants d'AAA dans le camp Ain al-Hilweh ont affirmé [traduction] « [qu']ils interviendraient lors d'incidents locaux seulement pour restaurer la paix » (15 nov. 2012).

Selon un commentaire de Mona Alami, journaliste qui écrit sur la politique au Moyen-Orient et qui a mené des recherches sur les mouvements islamiques dans les camps de réfugiés palestiniens (Fondation Carnegie s.d.a), publié en 2013 dans Sada, journal en ligne portant sur [traduction] « les questions politiques, économiques et sociales dans le monde arabe » et produit par la Fondation Carnegie pour la paix internationale (ibid. s.d.b),

[traduction]

[d]es sources ont affirmé que d'anciens membres des Brigades Abdullah-Azzam, de Fatah al-Islam et de Jund al-Sham - ainsi que d'anciens membres d'AAA et du Mouvement du Djihad islamique - se sont regroupés en cinq organisations, chacune composée de 5 à 25 membres. À l'heure actuelle, ces groupes s'entraînent dans la région de Basatin avec des armes légères et moyennes. Bon nombre de ces combattants se sont récemment dissociés d'AAA et du Djihad islamique, car ils s'opposent à la nouvelle « modération » de ces groupes et à leur collaboration avec des « apostats » - c'est-à-dire l'Armée du Liban et les Services de renseignement (Alami 28 févr. 2013).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

D'après le START, [traduction] « peu après » l'assassinat du cheik Hisham Shreidi, en 1991, « AAA s'est scindé en trois groupes : Asbat al-Nour, Jama'at al-Nur et Jund as-Sham » (s.d.a). Deux sources précisent que Jund al-Sham est un groupe dissident d'AAA (Jamestown Foundation 6 janv. 2011; International Crisis Group 1er mars 2012, 20) qui, selon l'International Crisis Group, a commis des actes de violence (ibid.). Dans son rapport de 2011, la Fondation Jamestown a écrit qu'AAA [traduction] « a participé à des campagnes visant à désarmer et à démanteler l'organisation Jund al-Sham » (ibid.), alors que l'International Crisis Group a précisé qu'AAA a rencontré le gouvernement pour élaborer une stratégie en vue de mettre fin aux activités de Jund al-Sham (1er mars 2012, 20).

5. Relations avec divers acteurs
5.1 Gouvernement du Liban et Hezbollah

Dans [traduction] « l'avis aux voyageurs concernant le Liban » du 3 octobre 2013, le Département d'État des États-Unis a écrit qu'AAA « a été interdit par le gouvernement du Liban, » mais qu'il est encore présent dans le camp de réfugiés Ain al-Hilweh, où il mène ses activités « en grande partie de façon autonome » (3 oct. 2013). En 2009, l'International Crisis Group a affirmé que, malgré son [traduction] « orientation radicale », AAA collabore avec l'État et l'armée du Liban afin d'éviter « l'ingérence de l'État » dans les camps (19 févr. 2009, 1, 27-28). Le Daily Star écrit que, selon une [traduction] « source responsable de la sécurité à l'intérieur du camp » Ain al-Hilweh, en raison des efforts entrepris par les responsables du renseignement de l'armée du Liban, « l'armée a été en mesure d'établir des ponts avec divers groupes du camp Ain al-Hilweh, y compris AAA, son plus farouche opposant » (The Daily Star 4 juin 2012). La même source a signalé qu'un porte-parole d'AAA a insisté sur l'importance [traduction] « d'éloigner les tensions du camp » Ain al-Hilweh (ibid.).

En novembre 2012, Intelligence Online, publication de Paris qui analyse les activités des services de renseignement dans le monde (Intelligence Online s.d.), a expliqué que, [traduction] « pour affronter le mouvement du cheik libanais salafiste Ahmad Al-Assir, qui le défie à Saïda depuis des mois, le Hezbollah est prêt à toutes les alliances, même les moins attendues [...] [le Hezbollah] a fait équipe avec AAA » (ibid. 15 nov. 2012). Sans fournir de détails, le 6 décembre 2012, le Jerusalem Post, journal d'Israël, a écrit que le Hezbollah avait [traduction] « commencé à entretenir des liens » avec AAA.

Le 13 février 2013, Intelligence Online a fait état du fait que

[traduction]

[l]e nombre croissant de sunnites radicaux au Liban fait apparaître le spectre d'affrontements avec le Hezbollah pro-syrien.

L'échange de tirs du 1er février entre le renseignement militaire du Liban et les résidents de la ville d'Arsal, près de la frontière avec la Syrie, et l'impasse subséquente sont une conséquence du groupement, dans la région, d'un éventail de groupes sunnites radicaux combattant le régime de Bachar el-Assad. Ces groupes - Fatah al-Islam, Jund al-Sham, AAA, les Brigades Abdallah-Azzam et al-Haraka al-Islamiyya al-Mujahida - ont établi leurs quartiers généraux dans le camp palestinien Ain al-Hilweh, à l'est de Saïda, dans le Sud du Liban. Ces groupes sont maintenant en train de fusionner sous la bannière du Jabhat al-Nusra, le mouvement menant à l'heure actuelle la lutte contre l'armée de la Syrie.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

5.2 Fatah

Le 19 février 2009, l'International Crisis Group a signalé que des responsables du Fatah avaient été pris pour cible par AAA, entre autres, et que le Fatah était considéré comme [traduction] « l'ennemi déclaré » d'AAA (19 févr. 2009, 7, 27). L'International Crisis Group a également affirmé qu'AAA [traduction] « serait en pourparlers » avec le Fatah au sujet de questions touchant à la sécurité du camp (ibid., 1). Le Département d'État des États-Unis fait observer que le 15 février 2010, au camp de réfugiés Ain el-Hilweh, [traduction] « des grenades propulsées par fusée et des armes automatiques » ont été utilisées lors de combats entre des membres du Fatah et d'AAA, ce qui a entraîné la mort de quatre personnes (É.-U. 18 août 2011). Le 16 février 2010, l'Associated Press a signalé qu'un tireur d'AAA avait [traduction] « tiré sur un membre du Fatah », ce qui avait déclenché les affrontements.

Selon un article du 28 mars 2014 publié dans le Daily Star,

[traduction]

[l]e Fatah a accepté de ratifier un protocole d'entente visant à protéger les camps de réfugiés palestiniens des conflits au Liban et de la crise en Syrie, État voisin, après que les factions islamistes Jund al-Sham et Fatah al-Islam ont accepté de cesser d'assassiner des membres du Fatah.

Le protocole d'entente est le résultat d'une initiative mise de l'avant par le Djihad islamique. Il sera également ratifié par le Hamas, AAA et le cheik Jamal Khattab, chef spirituel des groupes islamistes du camp Ain al-Hilweh. Le protocole vise à mettre un frein à l'escalade des tensions entre le Hezbollah et le mouvement Amal, d'une part, et les groupes islamistes palestiniens, d'autre part, les deux groupes ayant des positions divergentes à l'égard du conflit en Syrie et des attaques terroristes qui ont ciblé des régions associées au Hezbollah.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Al Akhbar. 4 mai 2013. Amal Khalil. « Ain al-Hilweh Islamists: We Are Not al-Nusra Front ». (Factiva)

_____. 25 novembre 2012. Amal Khalil. « Salafi Cleric's Militia Ambitions Curtailed ». (Factiva)

_____. 14 août 2012. Nasser Charara. « Usbat Al-Ansar's Jamal Khattab: A Loose Cloak Called Al-Qaeda ». (Factiva)

Alami, Mona. 28 février 2013. « Syria's Foreign Relations ». Sada. Fondation Carnegie pour la paix internationale. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

Al-Sharq al-Awsat [en arabe]. 1er mai 2013. « Lebanon Palestinians Deny Presence of Syria' Al-Nusrah Front in Refugee Camp ». Traduction de la British Broadcasting Corporation. (Factiva)

Associated Press (AP). 16 février 2010. « Lebanon: Islamist Militants and Fatah Gunmen Clash ». (Factiva)

Canada. 20 novembre 2012. Sécurité publique Canada. « Currently Listed Entities ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

The Daily Star. 28 mars 2014. Mohammed Zaatari. « Fatah to Sign Neutrality Pact After Islamists Agree to End Assassinations; Fatah, Islamists Agree to Neutrality ». (Factiva)

_____. 15 novembre 2012. Mohammed Zaatari. « Palestinians Detached from Sidon Instability ». (Factiva)

_____. 4 juin 2012. Mirella Hodeib et Mohammed Zaatari. « Ain Al-Hilweh Calm Will Hold, Factions Say ». (Factiva)

États-Unis (É.-U.). 3 octobre 2013. Department of State. « Lebanon Travel Warning ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

_____. 28 septembre 2012. Department of State, Bureau of Counterterrorism. « Foreign Terrorist Organizations ». [Date de consultation : 7 Apr. 2014]

_____. 18 août 2011. « Lebanon ». Country Report on Terrorism 2010. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

Fondation Carnegie pour la paix internationale. S.d.a. « Mona Alami ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

_____. S.d.b. « About Sada ». [Date de consultation : 10 avr. 2014]

Intelligence Online. 13 février 2013. « Syrian Jihadists Stir Panic ». (Factiva)

_____. 15 novembre 2012. « Hezbollah Open to (Any) Alliances ». (Factiva)

_____. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

International Crisis Group. 1er mars 2012. Lebanon's Palestinian Dilemma: The Struggle over Nahr al-Bared. Middle East Report no 117. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

_____. 19 février 2009. Nurturing Instability: Lebanon's Palestinian Refugee Camps. Middle East Report no 84. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

Jamestown Foundation. 6 janvier 2011. Terrorism Monitor. Vol. IX, no 1. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

_____. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

The Jerusalem Post. 6 décembre 2012. Joanna Paraszczuk. « Palestinian Jihadist Group, Linked to '94 AMIA Bombing, Splits Away from Hezbollah. Sources Tell Lebanese Paper that Iran-backed Ansar Allah Is Cultivating Ties with Al-Qaida Affiliates ». (Factiva)

Nations Unies. S.d. Conseil de sécurité, Comité des sanctions contre Al-Qaïda. « QE.A.7.01. Asbat Al-Ansar ». Security Council Committee Pursuant to Resolutions 1267 (1999) and 1989 (2011) Concerning Al-Qaida and Associated Individuals and Entities. [Date de consultation : 7 avr. 2014]

START, National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism, University of Maryland. S.d.a. « Terrorist Organization Profile: Asbat al-Ansar ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

About START ». [Date de consultation : 7 avr. 2014]

The Washington Post. 6 juillet 2013. Loveday Morris. « Lebanon's Palestinian Camps on the Edge ». (Factiva)

Autres sources consultées

Sources orales : La personne suivante n'a pas pu fournir de renseignements dans les délais voulus : professeur d'études politiques à l'American University of Beirut. Les personnes et les organisations suivantes n'ont pas été en mesure de fournir des renseignements : chargé de cours invité à la St. Joseph University; Lebanese Center for Human Rights; professeur de politique moyen-orientale, University of London.

Sites Internet, y compris : Amnesty International; Council on Foreign Relations; ecoi.net; États-Unis – Congressional Research Service; Human Rights Watch; Jane's Terrorism and Security Monitor; Liban – Government of Lebanon, Site de l'Armée libanaise, Présidence de la République libanaise; Nations Unies – Refworld; Political Handbook of the World; Small Arms Survey.

Associated documents